Préjugés et Expérience

Comment concilier les notions de préjugés et d'expérience?

L'expérience est valorisée, on considère généralement qu'elle permet de mieux appréhender l'existence car le fait d'avoir vécu une situation (action, pensée, discussion,...) préalablement permet de la reproduire de façon plus efficace ou moins traumatisante.

Inversement, les préjugés, c'est un peu le "mal" : la notion équivaut à la généralisation, la non vérification des données factuelles, l'extrapolation.

Si l'on a de l'expérience, n'est on pas tenté d'avoir des préjugés?

Comment se libérer des préjugés sans avoir sur le monde un regard d'enfant (qui a peut être son charme, m'enfin passé 10ans ça me lasse)?

Les connaissances, l'expérience accumulées entravent elles la liberté de penser au lieu de la libérer?

Notre cerveau reconstruit nos souvenirs, même l'expérience est peu fiable.

Et si l'expérience peut réfuter, elle ne peut prouver..

Impossible de s'exempter de préjugés, on a forcément un avis sur tout. Reconnaître qu'il n'est pas fiable est l'unique "solution"

on a forcément un avis sur tout

Je ne suis pas d'accord, et j'ai un bon exemple : moi.

Il y a pas de mal de sujets sur lesquels je ne sais pas quoi penser.

NIMP!

ce sujet est plein de préjugés!

préjugés = absence d'expérience

préjugés = psychologie cognitive = fonctionnement du cerveau

Je ne voulais pas intervenir, je me l'étais juré... j'avais préjuré mais j'expérimence...

Je ne suis pas d'accord, et j'ai un bon exemple : moi.

Il y a pas de mal de sujets sur lesquels je ne sais pas quoi penser.

Ne pas savoir que penser n'implique pas que tu n'y ai pas réfléchis, et rien que la façon d'appréhender la chose donne un début d'avis!

NIMP!

ce sujet est plein de préjugés!

préjugés = absence d'expérience

préjugés = psychologie cognitive = fonctionnement du cerveau

Je ne voulais pas intervenir, je me l'étais juré... j'avais préjuré mais j'expérimence...

Je vais laisser de côté tes jeux de mots pléthoriques et prendre un cas d'école : la bavette (la viande hein).

1/ Si je n'ai jamais mangé de bavette et qu'on me dit "la bavette c'est nerveux et coriace"

2/ Je mange une fois de la bavette, elle est nerveuse et coriace

Dans quel cas aurais-je plus tendance à avoir le préjugé qu'en mangeant de la bavette, la viande sera nerveuse et coriace?

Avec ou sans expérience?

1/ Si je n'ai jamais mangé de bavette et qu'on me dit "la bavette c'est nerveux et coriace"

2/ Je mange une fois de la bavette, elle est nerveuse et coriace

Dans quel cas aurais-je plus tendance à avoir le préjugé qu'en mangeant de la bavette, la viande sera nerveuse et coriace?

Avec ou sans expérience?

Pour illustrer mes propos, moi aussi je vais jouer avec ton cas.

1/ Tu peux réfléchir sur le fait qu'il existe différentes qualités de bavettes et commencer à avoir un avis cohérent

2/ Ton cerveau après avoir entendu d'autres dires peut modifier ton souvenir et tu croiras que la bavette était tendre.

donc pour toi:

préjugés = expérience mauvaise ????

on se lève tous pour bavette bavette!!!

Cela relève de l'expérience de prétendre que tu ne comprends pas grand chose..

et ne pas comprendre grand chose n'est-ce pas là qu'intervient le préjugé?

Cela relève de l'expérience de prétendre que tu ne comprends pas grand chose..

On serait quand même en "droit" de s'attendre à ce que l'expérience amène à être utile.

Si tu es perdu dans les bois, que cela t'es déjà arrivé auparavant où tu as pu te repérer en remarquant que le lichen des arbres ne poussent que du côté nord (ou sud?) de leur tronc, tu arriveras à t'orienter plus rapidement grâce à l'expérience.

On serait quand même en "droit" de s'attendre à ce que l'expérience amène à être utile.

Si tu es perdu dans les bois, que cela t'es déjà arrivé auparavant où tu as pu te repérer en remarquant que le lichen des arbres ne poussent que du côté nord (ou sud?) de leur tronc, tu arriveras à t'orienter plus rapidement grâce à l'expérience.

(Ma dernière phrase ironisait quant à la pertinence des propos de Jean Beneau)

Donc bien évidemment l'expérience aide, mais les deux sont indissociables, l'un perturbe l'autre, ils se confondent le plus souvent.

Alors justement, si tu te bases sur le fait que le lichen pousse au nord parce que tu en a fait l'expérience dans l'hémisphère nord, tu seras surpris de te perdre dans l'hémisphère sud, où le lichen pousse... Au sud! Comme quoi! L'expérience c'est très limité

j'attendais avidement une réponse mais vous me sortez des trucs hipperchia-nt....

Mais si vous avez l'intention de continuer cette conversation je vous conseille d'utiliser le sens des mots de façon générale et arrêter d'utiliser des exemples qui ne mènent à rien.

En philo l'exemple ne peut être utilisé que pour contrer un argument fixe...

un exemple de comment utiliser un exemple:

"l'expérience aide" tu ne peux pas sortir ca puisque toute expérience n'est pas nécessairemenet bonne, ex. viol.

La question que je me pose est de savoir si l'expérience augmente les préjugés ou pas; pas du côté utile de l'expérience.

Tu parles du viol, fort bien (enfin façon de parler).

Utilisons cet exemple : une femme violée aura t elle le préjugé que tous les hommes sont des violeurs?

L'un dépend de l'autre. Ou l'un n'existe pas sans l'autre.

Le préjugé serait la base, au sens de fondation. Il est constitutif de l'appareil psychique puisque le savoir et la façon de l'utiliser nous est tout d'abord transmis, enseigné. Je ne me suis pas interrogée sur l'existence hypothétique d'un préjugé émotif ou sensitif... ce serait possiblement intéressant, d'ailleurs.

Revenons-en donc au savoir transmis et enseigné qui n'est finalement qu'un héritage, il ne nous appartient donc pas. Entendez ici l'absence d'inné. Avoir sur le monde un regard d'enfant... c'est un concept publicitaire.

"Si je souhaite aller plus loin, je dois écouter ce qui me pousse vers cette volonté."

Souvent, il s'agit d'une simple confrontation entre nos propres préjugés hérités et les préjugés hérités d'un autre individu.

Beaucoup de choses peuvent avoir une action sur la solidité de nos préjugés de base. Ce qui nous intéresse ici, c'est la modification d'un préjugé hérité qui pourra être nommée Expérience.

L'expérience prend naissance à la limite de la transmission et de l'enseignement. Préjugé et expérience cohabitent très bien et le plus troublant, c'est qu'en transmettant notre expérience, nous devenons un préjugé.

Préjugé et expérience cohabitent très bien et le plus troublant, c'est qu'en transmettant notre expérience, nous devenons un préjugé.

Pas mal.

La question que je me pose est de savoir si l'expérience augmente les préjugés ou pas; pas du côté utile de l'expérience.

Tu parles du viol, fort bien (enfin façon de parler).

Utilisons cet exemple : une femme violée aura t elle le préjugé que tous les hommes sont des violeurs?

C'est pertinant ce que tu dis là, seul truc:

C'est pas toi qui a dit qu'on avait forcément un avis sur tout, donc en prenant l'exemple (excusez-moi) son avis sur les hommes violeurs existait déjà, sans expérience du viol son avis était un préjugé, préjugé qui évoluera, ne s'éteindra pas donc dans ce cas, l'expérience n'a pas effacé le préjugé.

Mais en parlant de façon générale, l'expérience a le potentiel de le supprimer alors comme équation linguistique incontestable tu peux dire: l'expérience diminue le préjugé

Mais en parlant de façon générale, l'expérience a le potentiel de le supprimer alors comme équation linguistique incontestable tu peux dire: l'expérience diminue le préjugé

Je suis bien d'accord (la preuve je te met un smiley)

Mais je pinaille en me demandant jusqu'où.

Je prends un exemple, car je ne suis pas un as en conceptualisation.

Tu croises, plusieurs jours de suite, des chiens dans la rue; tu caresses chaque chien qui apprécie en frétillant de la queue.

Le 9ème ou 10ème jour tu croises à nouveau un chien, fort de ton expérience, tu as de fortes chances d'avoir l'a priori (pour éviter le terme de préjugé) de penser que ce chien ne te mordra pas.

A tort ou à raison.

mais alors tu ne fais pas la différence entre le préjugé et l'expérience...

Et c'est vrai qu'en pratique tout n'est que préjugé puisque l'expérience n'est jamais complète...

Dans l'exemple le préjugé de départ c'est que les chiens peuvent mordre avec un certain degrée de probabilité. Avec l'expérience ce degrée diminue.

Je reviens à ce que j'ai dit, l'expérience diminue le préjugé... quant-à quantifier le moment ou le préjugé laisse place à l'expérience, tu ne peux pas pusique ca dépend des circonstances et dans l'absolu, ces notions n'existent pas...

C'est pour ca que pour obtenir une réponse, faut généraliser...

Bonjour, j'aurais plutôt tendance à penser que l'expérience permet d'éviter les préjugés qui n'en sont que justement parce qu'on n'en a pas la connaissance.