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9 mai 1873. En Europe, aux États-Unis, les Bourses plongent, le chômage flambe... Déjà.


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9 mai 1873. En Europe, aux États-Unis, les Bourses plongent, le chômage flambe... Déjà.

Les dépressions mondiales se suivent et se ressemblent. En 1873, le krach démarre à Vienne, passe à Berlin, à Paris, puis émigre en Amérique.

mai-567777-jpg_1317489.JPG © DR

La crise ! La crise ! On n'entend parler que d'elle depuis quelques années. Horreur, ô désespoir, les Bourses chutent, l'économie s'effondre, l'emploi disparaît... C'est la fin du monde ! Mais non ! C'est simplement le capitalisme qui connaît un petit passage à vide... comme il en traverse régulièrement depuis ses premiers jours. Une bonne petite purge pour pouvoir repartir de plus belle. Le krach de 1929 reste dans toutes les mémoires, mais qui se souvient qu'il a été précédé par les crises boursières de 1865, 1873 et 1836 ? Chaque fois, des coups de poing dans la gueule.

Le 9 mai 1873, affolement à la Bourse de Vienne. Une semaine après l'ouverture de l'Exposition universelle destinée à magnifier le règne de l'empire austro-hongrois, c'est le krach. La bulle spéculative immobilière de l'Autriche éclate. En quelques heures, des centaines de banques font faillite, entraînant la ruine de centaines de milliers de petits épargnants. Les établissements financiers sont incapables de récupérer l'argent prêté sans discernement aux sociétés immobilières et aux particuliers pour construire à Vienne. Un seul exemple, édifiant : la banque Placht et Fels se révèle incapable de réunir 9 000 florins d'avoirs alors qu'elle affiche un passif de 2,76 millions de florins. C'est inimaginable. Cahuzac est vert de dépit, il n'a pas eu le temps de transférer ses avoirs à Singapour...

Fièvre immobilière

Une fois de plus, les banquiers paient leur totale irresponsabilité. Quand la France avait été condamnée à payer d'énormes indemnités de guerre après sa défaite de 1870, tous les Autrichiens crurent au pactole. Vienne et de nombreuses autres villes lancent des programmes immobiliers énormes. Chacun veut sa maison, son appartement. Alors les Autrichiens se mettent à emprunter aux établissements financiers, qui ne demandent que cela. C'est l'euphorie. Les banques émettent des prêts hypothécaires comme vache qui pisse, déclenchant un vent de spéculation. Mais un jour, un autre vent, celui de la défiance, se met à souffler en bourrasques. Scénario classique : le château de cartes financier s'effondre, précipitant une déroute boursière et bancaire.

lire la suite (Le Point).

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