La sexualité des ados regarde-t'elle leurs parents?

Bonjour

Un sujet un peu "général" qui m'est venu en tête grâce au petit HS sur le sujet sur les préservatifs au collège. (ici)

Certains pensent que la sexualité de leurs enfants les regarde jusqu'à leur majorité, d'autres affirment le contraire et disent ne pas s'interposer entre leur ado et la découverte sexuelle.

Certains parlent beaucoup avec leur ado pour éviter qu'ils considèrent ça comme tabou et "risquent" de mal s'informer, d'autres seraient mal à l'aise et préfèrent que leur enfant se renseigne à l'infirmerie.

Certains sont "pour" le fait qu'ils aient un libre accès aux préservatifs, d'autres non.

Certains font prescrire la pilule à leur fille, d'autres ne le font pas pour éviter que leur ado voie ça comme une "permission" accordée.

Que de "points de vue" assez différents sur ce sujet, et différents axes à exploiter, ...

Qu'en pensez vous? Que ce soit un point de vue de parent ou d'ado (ou ex-ado), comment vivez-vous ça avec votre/vos ados, et comment avez-vous vécu ça avec vos/votre parent(s). Auriez vous préféré que ça se passe autrement ou non, etc...

Je me sens évidemment visé par la discussion à laquelle j'ai pris part.

Dans une certaine mesure je trouve que oui. Non pas dans la qualité ou le nombre de conquêtes, comme on a pu me prêter l'intention dans une certaine mauvaise foi, mais dans le souci que les principes élémentaires de précautions soient tenus : contraception, etc. etc. L'apanage des parents, c'est l'inquiétude et le bien-être de sa progéniture. A l'âge adulte, je pense que le rôle n'est plus que d'écoute et de conseils, l'éducation ayant eu le temps d'infuser et la responsabilité d'incomber à l'adulte.

C'est un peu gênant d'en parler à ses parents, on ne sait pas comment s'y prendre et on redoute leurs réactions... On préfère se confier à ses amies, ou effectivement aux infirmière...

C'est là que je trouve que le rôle de parent doit être actif : aller vers son gosse et tenir une discussion. Tout l'art consiste à ce qu'elle ne soit ni crispée, ni lourdingue...

Personnellement je n'en ai pas parlé avec mes parents, sauf une fois jeune ado quand je ne connaissais pas l'existence de l'historique () juste histoire de dire que la pornographie n'étais pas la sexualité réelle. Sinon que dalle, même sur le contraception, on a été suffisamment informés au collège, au lycée et en dehors.

Après tout doit déprendre de qui sont les parents et de qui sont les enfants, chacun étant unique toutes les familles n'ont pas à marcher sur le même modèle.

Pour nuancer ma position, je suis assez d'accord avec Musicateur. Tous les mômes sont différents, ainsi que les situations. Dans ce constat un peu "bateau" exercer la bonne mesure de responsabilité parentale demeure délicate. Néanmoins, vaut mieux passer pour bien lourd, que de faire totalement confiance et passer à côté de quelque chose de potentiellement périlleux, à mon sens ^^" Et martyriser ses gosses en leur mettant la honte : quel plaisir :D

Un ado a du mal à imaginer ses propres parents en train de faire l'amour. il y a des conseils qu'une mère doit donner à sa fille au moment des règles et une mise en garde à rappeler pour sortir couvert au moment venu, mais pour le reste les ados doivent faire leur découverte de la sexualité à leur rythme et entre eux. Les meilleurs confidents restant leurs amis du même âge.

Les parents peuvent parler sexualité à leur enfant pour éviter certains pépins le moment venu (prévention, contraception....). Mais en aucun cas ils doivent faire irruption dans leur vie intime sans y être invités.

J'ai toujours refusé de parler de ça avec mes parents, d'ailleurs ils ne savent pas que j'ai déjà expérimenté les choses de l'amour.

ça me rappelle un épisode de Malcolm où Loïs enferme Malcolm dans la voiture et lui fait tout le topo :D

Les ados n'ont pas à raconter leurs aventures sexuelles à leurs parents , par contre le rôle des parents c'est d' informer leurs enfants et les inciter à se protéger ... en parlant sans tabou et répondant aux questions posées

Il y a bien évidemment un " juste milieu " à adopter, mais je trouve que l'un des rôles majeurs des parents est de ne pas considérer la sexualité à l'instar d'un sujet " tabou ".

Totalement d'accord avec Californication

Personnellement, je ne pense pas que la sexualité des ados soit quelque chose qui doit être connue par les parents dans les moindres détails. En revanche, je pense que les parents se doivent de prendre leur courage à deux mains pour aller en parler à leurs enfant au moins une fois vers le début de l'adolescence, ne serait-ce que pour que ceux-ci comprennent les risques qu'il existe, qu'aucune obligation ne leur sera jamais faite ou autre à ce niveau.

Mais je ne pense pas qu'elle doive les regarder au point où ils en viendraient à vouloir la "gérer". Je m'explique: Je pense qu'un parent doit informer son enfant lorsqu'il en a l'âge, mais que pour le reste, l'ado a le droit de découvrir sa sexualité par lui-même, comme il le sent. Je ne pense pas qu'il soit bon, ou même utile, d'être stricte à ce niveau avec lui, de lui imposer un âge à sa première fois, ou autre. Pour le simple fait qu'un ado, que ses parents soient derrière lui ou non, qu'ils veuillent l'en empêcher avant un certain âge ou non, finira bien par découvrir tout ça de lui-même. La seule différence étant que les risques sont plus grands dans le cas où des parents n'auraient pas voulu en parler avec lui pour qu'il ne fasse rien (d'une parce qu'il n'aura aucune information, mais aussi parce que du coup il fera tout dans le dos de ses parents) que dans le cas où les parents auront accepté que leur enfant soit assez grand, mature et informé pour découvrir sa sexualité.

Après je dis ça, parce que j'ai été éduquée moi-même de cette façon. Il n'y a pas de "bonne réponse" à ce débat, je pense que c'est plutôt question d'ouverture d'esprit.

"Comment avez-vous vécu ça avec vos/votre parent(s). Auriez vous préféré que ça se passe autrement ou non, etc..."

Pour mon cas, ma mère n'a jamais été fermée à ce niveau, et depuis toute jeune, si j'ai une question à lui poser, même à ce sujet, j'avais le droit à une réponse (évidemment, c'était pas forcément expliqué dans les détails selon l'âge et mes questions, hein!). On en a parlé, même si on ne s'est jamais attardé dessus, tout de même Puis aux alentours de mes 15 ans, lorsque ma mère a appris que j'avais un copain, elle est venue dans ma chambre, a posé une boite de préservatifs sur mon bureau (Oui, je dis ça comme ça mais je vous avoue que je ne savais pas où me mettre sur le moment..), et m'a juste rappelé qu'on ne m'obligeait à rien. Par la suite, elle a elle-même pris l'initiative de me parler de la pilule et de me la faire prescrire (et encore une fois je ne savais pas où me mettre ).

Je pense que je préfère ça (même si des fois on se dit "Oh zut la hooonte là..." ) plutôt que si je n'avais jamais eu le droit à une quelconque réponse/information à ce sujet.

Bonsoir, je dirais plutôt que si les ados posent des questions, ont besoin de savoir, les parents peuvent leur répondre mais que la sexualité des ados ne regarde pas les parents dans la mesure ou un ado est libre d'en parler ou pas.

Quand j'étais ado, j'ai jamais parlé de ça avec ma mère, l'école avait fait un bon travail avec les cours de sciences.J'ai juste demandé à ma mère d'aller chez le gynéco quand j'ai voulu prendre la pilule et elle ne m'a pas posé de questions.

Côté mère : pour le moment, mon ainée n'a que 11 ans et demi et les garçons sont encore caca mais j'espère pouvoir bien lui expliqué qu'il faut qu'elle se protège (maladie et bébé), pour le reste ça ne me regarde pas vraiment

Oui du moins avant la majorité, ça peut éviter certain dérapage ...

Moi personnellement je préfere rien dire car Ma mere me prendrais pour un fou

Les ados n'ont pas à raconter leurs aventures sexuelles à leurs parents , par contre le rôle des parents c'est d' informer leurs enfants et les inciter à se protéger ... en parlant sans tabou et répondant aux questions posées

L'ado fait bien ce qu'il veut. Si il éprouve le besoin d'en parler c'est son choix. Je ne vois pas en quoi il n'aurait pas à en parler à ses parents. Au contraire, il peut demander conseil et c'est une marque de confiance et d'ouverture d'esprit.

Par contre les parents n'ont pas à s’immiscer dans la vie intime de leurs enfants sans y être conviés. Leur rappeler les principes de précaution, leur faire savoir qu'ils seront à l'écoute en cas de besoin, ça oui.

Personnellement, comme j'ai été élevé essentiellement par un seul parent, je n'ai jamais pu en parler à mon père et avoir une écoute masculine venant de la famille. Fort heureusement, entre les cours dispensés par le collège et la compréhension d'une mère, j'ai jamais eu à m'inquiéter pour la chose, car les cours m'ont permis de comprendre le comment du pourquoi, et la prévention de ma mère (lorsqu'elle a appris ma première relation sérieuse avec une fille) m'achetant mes premières capotes pour agir sans inquiétude autre que la maladresse du premier soir !

Bref, j'ai eu de la chance d'avoir un cadre convenable d'écoute/instruction par les multiples acteurs. Mais j'ai conscience que certains parents n'ont pas autant de facilité pour faire le premier pas et que l'ado n'a pas toujours non plus le courage de poser les questions qui l'angoissent.

L'ado fait bien ce qu'il veut. Si il éprouve le besoin d'en parler c'est son choix. Je ne vois pas en quoi il n'aurait pas à en parler à ses parents. Au contraire, il peut demander conseil et c'est une marque de confiance et d'ouverture d'esprit.

Par contre les parents n'ont pas à s’immiscer dans la vie intime de leurs enfants sans y être conviés. Leur rappeler les principes de précaution, leur faire savoir qu'ils seront à l'écoute en cas de besoin, ça oui.

Désolée mais un peu de pudeur , je pense que ça ne fait pas de mal . Je reste sur mon idée que les histoires de fesses ne regardent pas les autres, que ce soit les parents ou autres.

Y'a raconter et raconter. Evidemment, si le môme va voir ses parents pour leur dire qu'il a pris sa nana en levrette en lui claquant le c** et qu'elle a couiné, c'est certain que ça ne les regarde pas particulièrement.

Maintenant, il peut leur demander si ça ne pose pas de problème de faire l'amour à sa nana quand elle a ses règles, ou si c'est normal que parfois elle ait un peu mal ou que sais-je encore.

Si des ados se sentent assez "compris" et "bien" avec un de ses parents au point de lui demander conseil, lui expliquer où il en est, où est le mal?

Oui, une certaine pudeur c'est clair, mais si c'est pour parler de sexe et chercher à comprendre certaines choses, je pense que c'est quand même "mieux" d'en parler avec un adulte en qui on peut avoir confiance et qui en connait + que d'en parler avec des gens qui en sont plus ou moins au même point et en qui on ne peut pas avoir cette même "confiance"..