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Vivre sa vie


jean ghislain

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Membre, 51ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Heidegger est un philosophe allemand contemporain qui a d'abord eu une formation de théologien puis s'est tourné vers la philosophie, et en particulier la métaphysique. Il faut noter qu'il a eu une grande renommée de son vivant, ce qui est rare pour les philosophes. Son œuvre maîtresse est être et temps. La thèse qu'il développe est la suivante.

L'homme est dans la non-vérité, il passe son existence à se préoccuper de son quotidien, en utilisant au mieux le monde ambiant dans lequel il est plongé, sans pouvoir se projeter librement. Heidegger emploie alors le terme de dévalement, « être-jeté », ce qui veut dire qu'il occupe une position existentielle incorrecte par rapport à ce qu'il pourrait se résoudre de faire de sa vie. Il est donc en faute, et par moment, quand il prend conscience de cet état, vient l'angoisse. Mais surgit aussi à travers l'angoisse l'appel à vivre enfin de façon authentique.

Sartre interprète alors ce dévalement comme une mauvaise foi qui nous maintient dans le contentement d'une existence qui nous échappe. La soumission au destin ou essentialisme doit être dépassé par l'existentialisme, qui consiste à agir librement pour diriger notre vie. Il faut noter que Heidegger se défend d'être existentialiste, qui n'est qu'une simplification de sa philosophie.

En effet, si Heidegger part bien de l'Homme et de son existence, l'essentiel de sa philosophie repose en revanche sur une question métaphysique : la question de l'être. Pour lui, être, ce n'est pas simplement être-là-devant (exister), ou être-avec (vivre en société). Car l'Homme a cet avantage d'avoir un monde, d'être-au-monde (d'agir), alors que les animaux sont pauvres-en-monde, et que la simple matière est dépourvu de ce lien-au-monde. Pour Heidegger, être c'est avant tout être-au, et donc aussi le mode selon lequel l'Homme est-au-monde.

Or l'Homme peut très bien ne pas être-au-monde tel qu'il pourrait l'être. Car il est dans la léthé, c'est-à-dire dans le retrait, la non-vérité. C'est que l'être se retire, ce qui pourrait être passe dans l'oubli. Mais ce qui est oublié ou en retrait peut très bien resurgir. Cette résurgence passe alors par l'angoisse devant la finitude de la vie, de la prise de conscience que la mort peut prendre à tout moment. Devant cet effroi, l'Homme peut alors réagir par la résolution de vivre à temps, comme dit Nietzsche, de ne pas être trop vieux pour ses victoires...

À travers son œuvre, Heidegger nous invite à prendre part entière à notre vie, et pour cela à questionner le fond de notre existence. Le but étant tout simplement de vivre sa vie, ce qui, semble-t-il n'est finalement pas simple qu'il y paraît.

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Membre, 31ans Posté(e)
No prejudice Membre 289 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
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Qui se soucie aujourd'hui de vivre sa vie? Qui prend le temps de se poser quelques secondes pour sortir de son existence en objet de la société, en temps que variable anodine de son environnement proche?

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Membre, 33ans Posté(e)
Arthur. Membre 2 858 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
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Le point de vue philosophique existentialiste de l'angoisse de Sartre et d'Heidegger vaut ce qu'il vaut. J'ai toujours trouvé ce concept un peu fumant, l'intersubjectivite etc..

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Pour ma part, je penses qu'ils touchent à des notions subtiles, mais sont un peu à côté de la plaque.

Je penserai les choses autrement.

Ce avec quoi je ne suis pas d'accord, (d'après ce que tu dis, parce que je ne les ai jamais étudié ^^), c'est qu'ils posent la projection (de la pensée et de l'action) comme l'état d'existence suprême à rechercher.

Personnellement, je ne mettrai pas de "priorité" à cette façon d'exister.

Oui, elle me semble nécessaire pour s'épanouir. Nous avons un cerveau, nous avons besoin de nous en servir pour nous projeter dans l'avenir. Nous avons un égo, et nous avons besoin de nous imaginer important. (donc agir)

Toutefois, nous avons aussi besoin de nous sentir accepté par les autres. (son être-avec) ou simplement de vivre nos sensations en temps réel (son être là devant).

Chacun de ces éléments me semblent nécessaire, et je connais pas mal de personnes qui sont justement trop dans la projection et l'action, et pas assez dans le "être avec" et le "être là devant", pour s'épanouir vraiment.

Je pense donc que les trois sont nécessaire.

Mais ces philosophes, étant nécessairement des penseurs, donc des observateurs, manquaient surtout d'agir pour s'épanouir eux.

Et donc pointaient comme prioritaire quelque chose qui n'est qu'essentiel.

La priorité qu'ils ressentais me semble plutôt provenir les circonstances particulières dans laquelle ils se trouvaient eux, dans leur vie.

Reste qu'à mon avis, ils ont pointé sur quelque chose d'important.

Je pense aussi que la société (la culture) dans laquelle il vivait poussait à ce genre de comportement de non-projection, et de vie au jour le jour.

De nos jours, depuis 20 ans à peine, où la culture pousse en let motif sans arrêt à faire des "projets" (pour mieux nous dominer, mais c'est un autre débat), la projection me semble au contraire beaucoup trop valorisé, et nous perdons ce sens du vivre dans l'instant, qui nous est tout aussi essentiel.

Je pense qu'il est plus facile aujourd'hui de voir que ces notions sont toutes vitales, sans besoin de leur poser une priorité.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Le piège est justement de considérer que l'être n'est pas "simplement" être dans le sens où l'on va commencer à hiérarchiser "qui est" et "qui n'est pas".

Heidegger (qui illustre on ne peut mieux l'argument ad hominem: comment peut on être philosophe ET nazi?!) devient plus délicat à analyser de part son engagement auprès du nazisme et sans doute que mon analyse peut être corrompue par la façon dont je le perçois. Sans doute encore que ma notion de l'être est plus large ou laxiste que la sienne: mon poisson rouge est. C'est un poisson rouge, il existe. Il va grandir, il va évoluer, il va apprendre à se méfier des chats et des hérons dans le bassin.

Le piège encore de l'existentialisme selon moi est l'aboutissement. L'existence (d'un nouveau né) précède l'essence (ce qui fait la l'être d'un individu)... Certes mais à quel moment l'individu "est" véritablement? La réponse la plus facile serait "à la mort". Si Heidegger parle de "vérité" (et ça ferait toujours un peu flippé dans sa bouche) alors Ségéla dira que que l'on est à 50 ans avec une Rolex de 8000 euros au poignet. Lequel a raison? Heidegger qui estime que sa vision de l'être est meilleur?

Nous avons tous notre propre vérité quand à l'être... Mme Michu qui fait ses courses et qui ne se pose pas cette question parce qu'elle a juste 45 mns avant d'aller chercher ses mômes à l'école aura peut être trouvé son équilibre et son véritable "soi" dans le sacrifice de sa vie de femme libre pour devenir une mère au foyer. Ou bien M. Michu qui a abandonné son poste de DRH d'une PME du Limousin pour devenir Panchen Lama dans un monastère bouddhiste?

Que Heidegger nous invite à nous dépasser, à réfléchir sur nous même, me semble appréciable. Mais qu'il commence à hiérarchiser les individus en fonction de ce qu'ils sont me semble délicat... Je lisais un petit roman sans prétention de Werber je crois où il était question de réincarnation: on se posait alors la question de savoir qui était ces gens qui ne réfléchissaient pas et qui ne se préoccupaient que de leur quotidien... L'auteur propose alors l'idée que ces gens sont d'anciens philosophes, d'anciens sages, d'anciens penseurs, d'anciens artistes qui ont décidé de prendre des vacances pour cette nouvelle vie.

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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Heidegger n'a rien inventé sur ce coup-là. Tous les philosophes ont tenté d'affirmer à leur manière l'importance de vivre une vie "éveillée", une vie philosophique, de se questionner sur le sens de l'existence, etc.

Et avec raison. C'est la mission d'un philosophe de tenter de donner de la profondeur à la pensée humaine.

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Membre, Posté(e)
maintenant Membre 59 messages
Baby Forumeur‚
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Être, dit Heidegger, c'est être-dans-le-monde. Comprenez cet "être-dans" au sens de mouvement. Être, c'est éclater dans le monde, c'est partir d'un néant de monde et de conscience pour soudain s'éclater conscience-dans-le-monde.

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Membre, Posté(e)
maintenant Membre 59 messages
Baby Forumeur‚
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Le piège encore de l'existentialisme selon moi est l'aboutissement. L'existence (d'un nouveau né) précède l'essence (ce qui fait la l'être d'un individu)... Certes mais à quel moment l'individu "est" véritablement? La réponse la plus facile serait "à la mort". Si Heidegger parle de "vérité" (et ça ferait toujours un peu flippé dans sa bouche) alors Ségéla dira que que l'on est à 50 ans avec une Rolex de 8000 euros au poignet. Lequel a raison? Heidegger qui estime que sa vision de l'être est meilleur?

"Contrairement à une chose qui existe en-soi et qui est ce qu'elle est, la conscience n'est pas ce qu'elle est, c'est pourquoi elle est néant d'essence (elle existe nécessairement à distance de son passé) et elle est ce qu'elle n'est pas, c'est pourquoi elle est projet d'essence (elle projette d'être une certaine réalité dans l'avenir). Ainsi, lorsque Sartre prononce sa célèbre formule, l'existence précède l'essence, il s'agit de l'existence de la conscience: l'homme n'a pas une nature, une essence déterminée (ce serait pour Sartre l'absence de liberté par excellence, l'homme serait comparable à une chose ) mais en tant qu'il existe, il se crée, il s'assume et en cela il n'est rien d'autre que ce qu'il fait."

"Phénoménologie de la conscience"

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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"(...) en cela il n'est rien d'autre que ce qu'il fait."

En ce sens, l'existence se fait par l'action, par sa capacité à vivre et à changer les choses, et aussi peut être quelque part par la reconnaissance d'autrui (au moins parce qu'il nous faut un témoin et/ou un référent de notre existence.

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Membre, Posté(e)
maintenant Membre 59 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et on voit l'absurdité à vouloir "être", cela voudrait dire se figer à jamais dans un en-soi, ce que ne peut faire une conscience humaine qui est justement la faculté de se désengluer de l'être pour se tenir face à lui et le mettre en question: c'est l'acte de néantisation qui permet à la conscience de se détacher de l'être et c'est pour cela que Sartre dira que l'homme, en tant que conscience, est celui par qui le néant vient au monde.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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j aime bien Heidegger , non je l aime pas mais il me fascine .. il a été un précurseur et a apporter une nlle facon d aborder l essence humaine a travers la parole sans tomber dans le piege de la dualité animalité/raison , le problème avec lui c est qu après son 'discours' on sait pas si ont doit étudier les fragment des présocratique ou rejoindre les troupes de la SA .; ca reste un penseur obscurs qui fera toujours débat mais dont on ne peut remettre en cause certaine intuitions lumineuse qui font toujours sens ...

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Membre, Posté(e)
maintenant Membre 59 messages
Baby Forumeur‚
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du coup ça sonne presque "bouddhiste"...

Mais ça n'a rien à voir avec aucune spiritualité car pour Sartre la conscience est vide de toute structure égologique et le je transcendantal signifie la mort de la conscience. C'est même la conscience qui construit le "je" et permet son unité dans la personnalité. En fait la conscience n'a pas de "dedans" et elle est tournée vers le monde extérieur et elle n'existe qu'en étant conscience de quelque chose. Si l'on revient aux différentes spiritualités, bouddhiste ou autre elles supposent toutes un je transcendantal comme étant le foyer de la conscience. Dans la phénoménologie de la conscience de Sartre le "Je", le "Moi" ne sont que des êtres du monde par conséquent des objets visés par la conscience.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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ça sonne bouddhiste dans le sens où on le néant se rapproche je trouve de la vacuité, du Sunyata: On est pas obligé de versé dans la spiritualité pour apprécier le concept.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
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Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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le néant se rapproche du vide ? c est super .. fallait trouver ca .. c est du boudhisme ?

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Je ne sais pas, t'as pris le temps d'y réfléchir ou t'as posté parce que t'es sur de toi? Tu t'es pas dis que le néant pouvait être un concept d'absence absolue? T'as des notions de bouddhisme pour avoir assimilé la vacuité?

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
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chui sur de moi ...

tu sais pourquoi chui sur de moi .. c est que l expérience nous montre que les peintre de l antiquité ou les maitre verrier du moyen age voyaient le ciel comme bleu et la foret verte ... même si pour les deux la symbolique était différente ...

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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chui sur de moi ...

tu sais pourquoi chui sur de moi .. c est que l expérience nous montre que les peintre de l antiquité ou les maitre verrier du moyen age voyaient le ciel comme bleu et la foret verte ... même si pour les deux la symbolique était différente ...

Tu m'ouvres l'appétit... En plus de maîtriser le bouddhisme, tu es experte en histoire de l'art et en symbolisme des couleurs... C'est une très jolie introduction et je suis absolument certain que ton développement sera à la hauteur de mes espérances...

Le néant et la vacuité... À toi de jouer!

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maintenant Membre 59 messages
Baby Forumeur‚
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Tu t'es pas dis que le néant pouvait être un concept d'absence absolue?

Le néant qu'essaie de définir Sartre "n'a rien à voir avec le néant métaphysique absolu c'est un néant relatif à l'être". Le raisonnement est le suivant : la réalité humaine en tant que conscience du monde peut mettre en question l'être: c'est la mise en question de l'être par l'être. Seule une conscience humaine est en mesure de le faire. Si la conscience veut mettre en question l'être elle doit se tenir face à lui et en être détacher: qu'y a-t-il en face de l'être mis en question si ce n'est le non-être c'est à dire le néant. D'autre part pour Sartre la transcendance est structure constitutive de la conscience en d'autres termes la conscience nait portée sur un être qui n'est pas elle.

En ce qui concerne le vide et la vacuité, il s'agira toujours du vide de quelque chose. Lorsqu'un mystique essaie d'atteindre un niveau supérieur de vacuité de l'esprit il essaiera de vider son esprit de ce qui s'y trouve habituellement; pensées, émotions, sensations...Donc c'est vider son esprit de quelque chose par une observation et une lucidité sur tous les éléments qui le traversent.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Le néant qu'essaie de définir Sartre "n'a rien à voir avec le néant métaphysique absolu c'est un néant relatif à l'être". Le raisonnement est le suivant : la réalité humaine en tant que conscience du monde peut mettre en question l'être: c'est la mise en question de l'être par l'être. Seule une conscience humaine est en mesure de le faire. Si la conscience veut mettre en question l'être elle doit se tenir face à lui et en être détacher: qu'y a-t-il en face de l'être mis en question si ce n'est le non-être c'est à dire le néant. D'autre part pour Sartre la transcendance est structure constitutive de la conscience en d'autres termes la conscience nait portée sur un être qui n'est pas elle.

En ce qui concerne le vide et la vacuité, il s'agira toujours du vide de quelque chose. Lorsqu'un mystique essaie d'atteindre un niveau supérieur de vacuité de l'esprit il essaiera de vider son esprit de ce qui s'y trouve habituellement; pensées, émotions, sensations...Donc c'est vider son esprit de quelque chose par une observation et une lucidité sur tous les éléments qui le traversent.

Il y a comme un effet de miroir où le vide absolu serait le vide de l'être. On est pas habitué à le penser (en tant que penseur, pas en tant que mystique) mais la mise en scène cinématographique nous nourrit depuis des années de cette idée, lorsqu'il pleut sur un héros triste, lorsqu'un feu symbolise une nouvelle union etc. J'ai tendance à penser/sentir le monde en interdépendance et c'est pour ça que les deux ne me paraissent pas incompatible.

Le vide est paradoxal, on peut le penser être le vide d'un contenant mais le vide ne peut pas être l'absence de contenu... Il serait plutôt l'absence de contenant. Une pratique de méditation nous amène à nous débarrasser des méthodes de méditation (le Zen a d'ailleurs plusieurs courants qui s'opposent à ce propos), et on touche là encore au paradoxe. Si on cherche à se vider alors on se rempli d'une méthode... Si on cesse de chercher, si l'absence de contenant se fait pendant cette absence alors on commence à méditer... Mais pour moi ce n'est pas du tout éloigné de la philosophie.

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