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saintluc62

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Algernon Alexander, dit Texas Alexander, probablement né à

Jowett (Texas) le 12 septembre 1900, mort à Houston le 16 avril 1954, est un chanteur américain de blues.

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La carrière de Texas Alexander commence dans la région de la rivière Brazos, où il accompagne notamment Blind Lemon Jefferson. Il commence à enregistrer à partir de 1927 àNew York, San Antonio ou Fort Worth pour les labels Okeh Records et Vocalion, entre autres.

En novembre 1928, il enregistre ce qui est parfois considéré comme la plus ancienne version de The House of the Rising Sun.

Alexander ne jouant d'aucun instrument, il s'entoure au fil de sa carrière de musiciens prestigieux comme King Oliver, Eddie Lang, Lonnie Johnson, les Mississippi Sheiks ou son cousin Lightnin' Hopkins.

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En 1940, il est incarcéré pour le meurtre de sa femme à la prison de Paris (Texas), où il reste cinq ans. Sa carrière se poursuit à sa sortie. Son dernier enregistrement date de1950.

Texas Alexander meurt à l'âge de 53 ans des suites d'une syphilis.

James Arnold dit Kokomo Arnold était un chanteur, guitariste de blues américain, né à Lovejoy, Georgie, le 15 février 1901, décédé dans l'indifférence la plus totale à Chicago, Illinois, le 8 novembre 1968.

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Il utilise avec une étonnante virtuosité la technique du bottle-neck et crée des glissandos, des effets sonores très intenses représentatifs du blues le plus pur. Sa chanson de 1931 Milk Cow Blues a été reprise notamment par Eddie Cochran, Elvis Presley et Aerosmith.

Robert Johnson se serait inspiré de son titre Old Original Kokomo Blues pour composer Sweet Home Chicago

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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Robert Hicks, dit Barbecue Bob, était un

chanteur, guitariste de blues américain, né, dans le comté de Walton, Georgie, le 11 septembre 1902, décédé à Lithonia, Georgie, le 21 octobre 1931. Il doit son surnom à sa profession de cuistot dans un restaurant de barbecue (l'une des deux seules photographies de Bob le montre en tenue complète : tablier blanc et toque de cuisine).

Entre

1927 et 1930, Barbecue Bob fut un des bluesmen les plus populaires d'Atlanta.

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Scrapper Blackwwell, guitariste américain de son vrai nom "Francis Hillman Blackwell" est né à

Syracuse (Caroline du Nord) le 21 février 1903, décédé à Indianapolis le 27 octobre 1962.

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Installé à

Indianapolis, il apprit seul à jouer de la guitare sur des instruments fabriqués par lui-même à l'aide de boîtes de cigare, planches, fils électriques. et fut influencé par Blind Lemon Jefferson, mais était aussi confronté au style Piedmont de la côte Est. L'info concernant Blind Lemon Jefferson vient de quelle source ? B.L. Jefferson ayant principalement œuvré au Texas !

Scrapper Blackwwell, du début des années 1930, jusqu'en 1935, était connu par sa collaboration avec le pianiste Leroy Carr, cependant il enregistra plusieurs soli entre 1928 et 1935. En 1935, il abandonna la musique suite au décès de Leroy Carr pendant plus de 20 ans mais refit surface à la fin des années 1950 et mena une nouvelle carrière. Il mourut dans une tentative de cambriolage le 27 octobre 1962 à Indianapolis.

Arthur "Blind" Blake (né vers

1893 à Jacksonville en Floride et mort vers 1933) était un chanteur et guitariste de ragtime et de blues très influent. Il est souvent appelé « The King Of Ragtime Guitar ».

La vie de Blind Blake est très mal connue. Son lieu de naissance, Jacksonville, indiqué par Paramount Records reste un sujet de dispute. Même son nom pouvait porter à confusions. Les noms figurant sur les droits d'auteurs de ses chansons sont des variantes de Blind Arthur Blake bien que certaines personnes pensent qu'il soit né Arthur Phelpsce que Blake dément. Il s'installa à Atlanta au début des années 20, et commença à faire découvrir son style ragtime dans la région. Il s'affirme plus comme étant un joueur de ragtime, qu'un bluesman.

En 1926, il déménage pour Chicago et est découvert par la maison de disques "Paramount Records" alors à la recherche d'un nouveau gros vendeur, après avoir fait signé Ma Rainey, Papa Charlie Jackson et Blind Lemon Jefferson. Il effectue alors ses premiers enregistrements qui se vendent en grande quantité. Son premier disque solo est Early Morning Blues avec West Coast Blues sur la face B. Ces deux titres sont de très bons exemples de son style; le premier est plus proche du blues, le second du ragtime.

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Il continue d'enregistrer durant l'année 1927, produisant sans doute ses meilleures compositions, avec toujours ce style syncopé typique du ragtime. Sa réputation est faite. Il retourne dans le studio de Paramounts Records l'année suivante, en jouant cette fois-ci avec de plus en plus de musiciens pour accompagner sa guitare. Il est alors un élément majeur de la scène musicale de Chicago.

Blind Blake est envoyé à Richmond en juin 1929, pour enregistrer une nouvelle session, avec Alex Robinson au piano. Les morceaux sont parfaits, la guitare s'accordant totalement avec le piano. De retour à Chicago, il publie en septembre un disque qui restera dans les annales du ragtime et du blues, Guitar Chimes avec Blind Arthur's Breakdown pour la face B.

Ensuite de quoi il part pour Grafton dans le Wisconsin (où siège sa maison de disques) où il joue avec Papa Charlie Jackson, une vedette du blues. Il y enregistre sa dernière chanson en 1932 qui termine malheureusement sa carrière en raison de la faillite de Paramount.

Il meurt sans doute peu de temps après car à la fin de sa vie, Blind Blake buvait beaucoup de whisky et il est possible que cela ait conduit à sa mort qui comme le reste de sa vie reste mal connue.

Blind Blake enregistra environ 80 titres pour Paramount Records à la fin des années 1920 et au début des années 1930. Autant Scott Joplin était le maître incontesté du ragtime piano, autant Blind Arthur Blake l'était pour la guitare ragtime. Il est le guitariste les plus accompli dans son style avec une variété dans sa production surprenante. Son jeu au doigt (finger picking) complexe et intrigant a inspiré le Reverend Gary Davis, Jorma Kaukonen, Ry Cooder et beaucoup d'autres.

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Il est également admis que ses enregistrements tardifs n'ont pas l'éclat des premiers.

Il reste célèbre pour son son de guitare si particulier et comparable tant au niveau du timbre qu'au niveau du rythme à un piano ragtime. Son style rythmé, dansant et extrêmement inventif pouvait s'accompagner d'un piano aussi bien que d'un banjo.

Sur quelques enregistrements où le guitariste de jazz blanc Eddie Lang est accompagné de musiciens afro-américain, les maisons de disques nomment Lang comme "Blind Blake". Mais sur la la plupart de ces enregistrements, principalement avec Lonnie Johnson, Lang est appelé "Blind Willy Dunn".

«Alphonso "Blind Blake" Higgs» a également enregistré des disques sous ce noms. Il était un des chanteurs les plus célèbres des Bahamas dans les années 1950, il dirigeait l'orchestre de l’hôtel Royal Victoria. Des touristes ont ramené ses disques aux États-Unis et plusieurs de ses chansons sont devenues des standards folkloriques.

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Ishman Bracey (9 janvier 1901 - 12 février 1970), est un chanteur et

guitariste de blues du Mississippi, considéré un des premiers et des plus importants interprètes de delta blues.

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Avec

Tommy Johnson, il était le centre d'un petit groupe de musiciens à Jackson dans les années 1920. Son nom est parfois orthographié de façon incorrecte (« Ishmon ») dans certaines sources et sur quelques disques.

William Lee Conley Broonzy, dit Big Bill Broonzy, était un guitariste et chanteur de blues américain (26 juin 1898, Scott (Mississippi) - 15 août 1958, (Chicago)

La guitare est introduite aux États-Unis par les vaqueros mexicains venus travailler au Texas. Elle devient très rapidement l’instrument de prédilection des musiciens et chanteurs de blues dans le courant du XIXe siècle. Né dans une famille nombreuse de paysans, le jeune William Lee Conley, dit plus tard Big Bill Broonzy, joue d’abord du violon et du banjo lors des mariages et des fêtes familiales. Mais c’est en tant que guitariste qu’il commence sa carrière au milieu des années 1920 à Chicago, enregistrant ses premiers 78 tours en 1926. Deux ans plus tard, il connaît son premier grand succès avec Big Bill Blues, qui lui assure une réputation qui durera jusqu’à sa mort.

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Il enregistre plus de 300 faces de disque en vedette et autant en qualité d’accompagnateur d’autres grands bluesmen (Washboard Sam, Jazz Gillum, Memphis Slim, entre autres). Chanteur à la voix forte, claire et prenante, au ton déclamatoire, il est un guitariste complet, véloce et bondissant dont le style innovant sera abondamment imité. Son immense talent et sa personnalité chaleureuse le rendent populaire auprès de la communauté noire de la ville de Chicago, pendant la période (1930-1942) qui représente l’âge d’or du Chicago blues. Après la guerre, son style devient moins fruste, plus policé, urbain et électrifié. Il est l’un des premiers bluesmen à venir en Europe et notamment en France (1951), et nul autre que lui n’aura eu plus d’importance pour la propagation du blues au moment où celui-ci semblait en voie de disparition. Doté d’un remarquable sens commercial, il abandonne alors sa guitare électrique et sa section rythmique pour revenir à la formule soliste des origines et il est présenté comme « un laboureur noir du Sud » ou comme « le dernier des bluesmen vivants » interprétant les vieux chants folkloriques du Sud. Dans le disque Hollerin’ and Cryin’ the Blues (enregistré en France), il chante le célèbre Baby please don't go, des « traditionnels » comme John Henry ou le « spiritual » Nobody Knows. Figurent également des extraits d’un de ses concerts à la salle Pleyel avec la participation du grand pianiste Blind John Davis.

Ce grand créateur du blues meurt en 1958 un peu oublié dans la Cité des vents (Chicago) mais salué par toute la presse dans une Europe qui s’est mise à l’heure du « blues revival »

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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John Adam Estes dit, Sleepy John Estes, était un chanteur, guitariste de blues américain, né le 25 janvier 1899 ou 1904 et décédé le 5 juin 1977.

:. Il nait à Ripley dans le Tennessee. En 1915 son père qui était métayer et jouait un peu de guitare, déménage à Brownsville (Tennessee). Peu de temps après il est blessé à l'œil droit par une pierre : sa vue en sera pour toujours affectée. Adolescent, il travaille dans les champs, mais il commence à jouer dans les parties et les pique-nique dès 1919. Il est souvent accompagné de l'harmoniciste Hammie Nixon et du guitariste et mandoliniste Yank Rachell. Il continuera à jouer avec ces deux musiciens pendant plus de 50 ans.

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Il enregistre ses premiers morceaux à Memphis en 1929 dans une session dirigée par Ralph Peer pour Victor Records. Il enregistrera par la suite pour Decca et Bluebird. Ses enregistrements ont lieu jusqu'en 1941. Il ne fera ensuite qu'une brève apparition dans les studios Sun en 1952 avant d'être redécouvert par Bob Koester et Samuel Charters en 1962. Il est alors devenu complètement aveugle et vit dans une extrême pauvreté. Il reprend une activité musicale à partir de cette date et participe notamment à la tournée de l'American Folk Blues Festival en 1964. Modeste guitariste, Sleepy John Estes est un excellent chanteur, doté d'un style vocal de « pleureur » très particulier et ses textes sont empreints d'un humour ravageur plein de finesse. Plusieurs de ses titres ont été repris par Muddy Waters, Elvis Presley. Son Milk Cow blues a été remanié et chanté par Eddie Cochran dans une version très personnelle.

Il meurt le 5 juin 1977 à Brownsville.

Cousin Joe, de son vrai nom Pleasant Joseph, est un

chanteur et pianiste de blues américain (né le 20 décembre 1907 à Wallace, Paroisse de Saint-Jean-Baptiste en Louisiane et décédé le 2 octobre 1989).

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Ses parents déménagent à

La Nouvelle-Orléans où, adolescent, il commence à apprendre le ukulélé et la guitare, avant de se consacrer au piano et de devenir une des figures des clubs du quartier français. En 1937, il échoue à enregistrer à New York, mais récidive en 1943 : en juillet 1945, il participe aux légendaires enregistrements "King Jazz" du septet "Mezzrow/Bechet" puis sur divers autres labels dont Philo, Savoy, Signature, Gotham et Decca. À noter que sur ces premiers enregistrements, il n'était que chanteur et n'avait pas le droit d'utiliser d'instrument (n'étant pas membre du Syndicat des Musiciens New Yorkais.) Il retourne à La Nouvelle-Orléans ("the Land of Soul Food"), ne supportant pas la nourriture new-yorkaise (cf la chanson "I ate so many hot dogs..."). Il terminera sa carrière en jouant dans les clubs et cabarets de sa ville, avec les vedettes locales Lee Allen, et l'orchestre de Dave Bartholomew, et tournera en Europe où il enregistrera l'exceptionnel Bad Luck blues pour Black & Blue.

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Leroy Carr (Nashville 27 mars 1905 - 29 avril 1935) est un pianiste, chanteur et compositeur de blues.

Sa famille déménage à Indianapolis en 1912 et il apprend le piano par lui-même en écoutant le pianiste Ollie Akins. En 1922il devient musicien professionnel, et bootlegger (vendeur d'alcool illégal) occasionnel.

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Il va en prison en

1925 mais reprend le piano un an plus tard dans les boîtes de jazz d'Indianapolis, où il rencontrera Francis "Scrapper" Blackwell, guitariste occasionnel et bootlegger à plein temps. Ils commencent à jouer ensemble et leur réputation franchit la frontière de la ville d'Indianapolis.

En 1928 Carr et Blackwell enregistrent How Long How Long Blues, qui est un succès et fait la réputation des deux compères. Ils enregisteront d'autres morceaux : Naptown Blues,We're Gonna Rock, Corn Licker Blues... Malheureusement la propension de Leroy Carr pour le whiskey lui sera fatale. Il enregistre son dernier disque en février 1935 au titre prophétique Six Cold Feet in the Ground et meurt deux mois plus tard, probablement de cirrhose. Blackwell entre dans un période de dépression, joue encore un peu de musique mais arrête rapidement.

  • 1928 - Complete Recorded Works, Vols. 1-3 (1928-1932)
  • 1929 - Leroy Carr & Scrapper Blackwell (1929-1935)
  • 1930 - The Piano Blues 1930-1935
  • 1962 - Blues Before Sunrise Portrait
  • 1973 - Singin' the Blues, 1934
  • 1988 - Naptown Blues (1929-1934)
  • 1989 - Leroy Carr & Scrapper Blackwell (1930-1958)
  • 1992 - Complete Recorded Works, Vol. 1 (1928-1929)
  • 1992 - Complete Recorded Works, Vol. 2 (1929-1930)
  • 1992 - The Piano Blues, Vol. 2
  • 1994 - Complete Recorded Works, Vol. 3 (1930-1932)
  • 1994 - Southbound Blues
  • 1995 - Hurry Down Sunshine
  • 1996 - Complete Recorded Works, Vol. 4 (1932-34)
  • 1996 - Complete Recorded Works, Vol. 5 (1934)
  • 1996 - Complete Recorded Works, Vol. 6 (1934-35)
  • 1996 - Unissued Test Pressings & Alternate Takes (1934-37)
  • 1998 - How Long Blues 1928-1935
  • 1999 - American Blues Legend
  • 1999 - Sloppy Drunk
  • 2001 - P-Vine Presents 21 Blues Giants
  • 2003 - The Essential
  • 2004 - Prison Bound Blues
  • 2004 - The Best of Leroy Carr
  • 2004 - Whiskey Is My Habit, Women Is All I Crave: The Best of Leroy Carr

http://www.youtube.com/watch?v=mj-9fPjjJMs

http://www.youtube.com/watch?v=C-isFa9LvOo

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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David « Honeyboy » Edwards chanteur-guitariste est un chanteur-guitariste et harmoniciste de blues américain

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, né à Shaw, Mississippi, le 28 juin1915 et mort le 29 août 2011.Né dans le Mississippi, il émigrera dans les années 1940 à Chicago. C'est un proche compagnon de Robert Johnson : Il était là le jour où Robert avala le whisky empoisonné qui entraîna sa mort. Il a accompagné Charlie Patton, Son House... Ses premiers enregistrements sont dus à John et Alan Lomax en 1941, dans la plantation où il travaille. Il tente ensuite sa chance au Texas, à Memphis et enfin à Chicago, où il enregistre quelques titres pour Sun. Il accompagnera également Fleetwood Mac et fera quelques enregistrements pour Chess Records. Il acquerra une certaine notoriété seulement dans les années 1970 où il enregistrera abondamment. Edwards continue de jouer et est l'un des derniers survivants des premiers musiciens du Delta blues (en 2009). Il apparait dans son propre rôle dans le film Walk Hard - L'Histoire de Dewey Cox. Il a donné sa dernière tournée à l'étranger en mai juin 2008 au Royaume-Uni.

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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Le Reverend Gary Davis ou Blind Gary Davis est un guitariste et chanteur de blues, de ragtime et de gospel américain (né le 30 avril 1896, à Laurens en Caroline du Sud et décédé le 5 avril 1972 à Hammonton dans le New Jersey).

Né dans une famille très pauvre de huit enfants, Gary Davis fut élevé par sa grand-mère paternelle. Il devient aveugle à l'âge de quelques mois. Vers 1901, il commence à jouer de l'harmonica puis, deux ans plus tard, s'initie au banjo et à la guitare. Il se produit alors indifféremment pour un public blanc ou noir, lors de pique-niques et de petites fêtes locales, où il joue des danses, seul à la guitare. Cette expérience lui permettra de forger un style de guitare très syncopé, typique de cet East Coast blues mâtiné de ragtime et dans la lignée de celui de Blind Blake.

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En 1912 et 1913, il prend part à un string band, puis entame une vie itinérante de musicien des rues, tout au long de la côte est des Etats-Unis. Il fait la connaissance de celui qui deviendra son élève, Blind Boy Fuller, vers 1932, et devient pasteur baptiste à Washington (Caroline du Nord), en 1933. Cette ordination a une influence capitale sur son œuvre, puisque dès lors il s'interdit de chanter les paroles profanes des blues de sa jeunesse, qu'il continue cependant à jouer en leur substituant des paroles de gospel. Tout en dirigeant ses trois églises, il continue à se produire avecBlind Boy Fuller et Bull City Red et effectue une première série d'enregistrements en 1935, disponibles sous l'appellation « The Complete Early Recordings of Rev. Gary Davis », Yazoo 2011. En 1940, il s'installe à New York où, pendant une vingtaine d'années, il prêche dans les rues, seul, accompagné de sa guitare, à Harlem, dans le Bronx et à Brooklyn. Il vit notamment des cours de guitare qu'il donne pour des sommes modiques. Ce n'est qu'à partir de 1959 que, remarqué par de jeunes mélomanes issus du mouvement folk, il va de nouveau enregistrer de nombreux albums pour Prestige, Vanguard, Transatlantic et Kicking Mule. Il aura alors une profonde influence sur un grand nombre de jeunes musiciens blancs, dont certains furent ses élèves, comme le guitariste et musicologue Stefan Grossman (devenu par la suite son légataire universel), Jorma Kaukonen, Roy Book Binder,Woody Mann, Nick Katzman, Dave Van Ronk,Tom Winslow, et Ernie Hawkins. Bob Dylan reconnaîtra que Gary Davis eut une profonde influence sur sa musique, ainsi que Grateful Dead, Wizz Jones, Keb Mo, Olabelle et Resurrection Band, qui reprendront une partie de son répertoire.Son style de guitare, inspiré du ragtime, se caractérise par un picking rapide et puissant, à deux doigts, où le pouce joue des basses alternées et des contrepoints, et des traits mélodiques joués en alternance par le pouce et l'index. Il utilise principalement les gammes de do majeur et sa relative mineure, méprisant la scordatura et l'usage du capodastre. En revanche, il ne dédaigne pas l'usage des onglets pour ce qu'ils "préservent les doigts" . Ce jeu énergique tire son origine de la nécessité qui fut la sienne de se faire entendre dans des lieux ouverts, face à un public nombreux, et l'usage qu'il fait de sa voix répond aux mêmes impératifs. Rauque et sonore, la voix de Gary Davis entre en dialogue avec son instrument, qu'il interpelle parfois et qui achève certaines phrases mélodiques. Ce dialogue presque théâtral de la voix et de l'instrument, ponctué d'interjections, est l'une des caractéristiques majeures du style de l'artiste qui dramatise ainsi son interprétation, à la manière de Blind Willie Johnson.

Blind Boy Fuller (né Fulton Allen) était un chanteur et guitariste de blues américain. Fuller est né le 10 juillet 1907 à Wadesboro, Caroline du Nord de Calvin et Mary Jane Walker. Il meurt le 13 février 1941 à Durham, Caroline du Nord.Blind Boy Fuller est entré au Blues Hall of Fame en 2004.

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James Williamson ou John Henderson dit Homesick James est un chanteur, guitariste de blues américain né à Somerville dans leTennessee, probablement le 3 mai 1914 et mort le 13 décembre 2006 à Springfield (Missouri).

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Passer en revue tous les noms du blues mondial vous intéressent?

Si oui, je continuerai chaque jour à vous mettre une figure ou plusieurs du blues mondial, en ligne.

Vous trouverez je pense des personnages que vous ne connaissiez pas ou peu mais aussi les très grands noms du blues.

La tache sera longue et j'espère que je n'oublierai personne.wink1.gif

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Brownie McGhee (30 novembre 1915 à Knoxville, Tennessee - 16 février 1996 à Oakland, Californie) fut un célèbre chanteur et guitariste de

blues et de chants traditionnels. Doté d'une superbe voix, claire et puissante, il enregistra de nombreux titres avec Sonny Terry, et quelques-uns avec son frère Stick McGhee.

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Discographie

  • Back home blues
  • At The 2nd Fret
  • Brownie's Blues
  • I Couldn't Believe My Eyes
  • The Folkways Years (1945 - 1959)
  • The Complete Brownie McGhee (2 CD)
  • Blues Is Truth
  • Jump Little Children
  • Last Graet Blues Hero
  • Conversation with the river

Filmographie

  • 1957 : Un homme dans la foule (A Face in the Crowd), d'Elia Kazan (non crédité)
  • 1973 : Le Blues entre les dents, de Robert Manthoulis
  • 1979 : Un vrai schnock (The Jerk), de Carl Reiner
  • 1987 : Angel Heart, d'Alan Parker
  • 1988 : Sacrée famille (Family Ties), de Gary David Goldberg (épisode The Blues Brother)

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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Eddie James House, Jr. (né le 21 mars 1902 à Riverton, Mississippi et mort le 19 octobre 1988 à Détroit, Michigan), plus connu sous le nom de Son House était un chanteur et guitariste de blues. Il est l'un des pionniers du blues du Deltadu Mississippi.Sa date de naissance est incertaine. Bien que tous les documents légaux indiquent une naissance le 21 mars 1902, Son House lui-même donna des informations contradictoires et déclara être né en 1886. Adolescent, il commence une formation pour devenir prêcheur baptiste. Son House est attiré par le blues et apprend la guitare en autodidacte dans les années 1920, bien que sa religion lui interdise fermement le blues (qui évoque selon elle le monde du péché). Après le meurtre d'un homme et prétendument en situation de légitime défense, il purgera une peine à la prison de Parchman Farm (Pénitencier d'État du Mississippi) en 1928 – 1929Il joua au côté de Charley Patton, Willie Brown, Robert Johnson, "Fiddlin'" Joe Martin, et Leroy Williams, vers Robinsonville (Mississippi) puis à Memphis (Tennessee) jusqu’en 1942.

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Son House a enregistré pour Paramount Records en 1930 et pour Alan Lomax, de la Bibliothèque du Congrès, au début des années 1940. Il a ensuite été oublié, jusqu'au Country blues revival des années 1960 lors duquel il a été redécouvert. Il s'est ensuite beaucoup produit aux États-Unis et en Europe et a enregistré pour CBS. Comme Mississippi John Hurt, il a été bien accueilli par la scène musicale des années 1960 et a joué au Newport Folk Festival de 1964, puis à d'autres concerts en publics en 1965 et en Europe en 1967. À l'été 1970, il participe de nouveau à une tournée en Europe, se produisant notamment au Festival de Jazz de Montreux.Sa santé s'étant détériorée, il se retire à nouveau en 1974. Il finit ses jours à Détroit, et décède en 1988 d’un cancer du larynx. Les membres de la Delta Blues Society organisent un concert dont les bénéfices servent à ériger un monument sur sa tombe.À la différence de certains guitaristes de blues des années 1920 et 1930, Son House n'était pas un virtuose, et sa technique n'est pas particulièrement impressionnante. Son manque de technicité est toutefois compensé par un style puissant et novateur, très rythmé, répétitif, souvent joué au bottleneck, accompagnant un chant qui doit beaucoup à celui des forçats des "chain gangs".La musique de Son House, à l'opposé de celle, par exemple, d'un Blind Lemon Jefferson, était une musique de danse, faite pour être entendue dans l'atmosphère bruyante des "barrelhouse" et autres salles de danse. Son House a eu une grande influence non seulement sur Muddy Waters mais aussi sur Robert Johnson, qui a repris certains de ses morceaux. C'est Son House qui, par ses récits à de jeunes fans de blues ébahis des années 1960, répandit la légende selon laquelle Robert Johnson aurait vendu son âme au diable en échange de sa virtuosité musicale. Plus récemment, la musique de Son House a influencé des groupes de rock comme les White Stripes, qui ont repris son morceau Death Letter dans leur album De Stijl, et l'ont joué plus tard aux Grammy Awards de 2004.La maladie a gâché les dernières années de sa vie et il a cessé de se produire sur scène dès le début des années 1970.

  • Blues from the Mississippi Delta (1964)
  • The Legendary Son House: Father of the Folk Blues (1965)
  • Oberlin College Concert (live) (1995)
  • Delta Blues and Spirituals (1995)
  • In Concert (live) (1996)
  • Live at Gaslight Cafe, 1965 (2000)
  • Delta Blues (2003)
  • New York Central Live (2003)
  • Death Letter
  • House, Son

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Sam "Lightnin'" Hopkins 15 mars 1912 et mort le 30 janvier 1982) était un chanteur et guitariste de blues texan.

(né le 15 mars 1912 et mort le 30 janvier 1982) était un chanteur et guitariste de blues texan.Sam Hopkins est né à Centerville au Texas de Abe et Frances "Sims" Hopkins en 1912. Après la mort de son père en 1915, sa famille (sa mère et ses cinq frères et sœurs) déménagent pour Leona. Il s'initie très jeune à la musique : à huit ans il confectionne sa première guitare avec une boîte de cigare et du grillage à poule pour les cordes et à dix ans, il commence à jouer avec son cousin, le chanteur de country blues Alger "Texas" Alexander et avec Blind Lemon Jefferson qui le pousse à continuer.Au milieu des années 1930, un séjour à la prison de Houston, la Houston County Prison Farm, l'oblige à mettre de côté la musique.

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À sa sortie de prison, il retrouve Alexander et se remet à jouer avec lui dans les clubs de blues. En 1946, il est découvert par Lola Anne Cullum du label Aladdin Records de Los Angeles qui l'enregistre pour la première fois. Il est associé pour l'occasion avec un pianiste du nom de Wilson "Thunder" Smith et c'est à la suite de cette association que Sam Hopkins reçoit son surnom Lightnin' (en anglais thunder signifie « tonnerre » et lightning « éclair »). Katie May, la chanson qui sort de cette première séance d'enregistrement, devient rapidement un succès.Le talent d'Hopkins impressionne le label si bien qu'il est de nouveau appelé pour une nouvelle séance d'enregistrement en 1947. Par la suite, Hopkins enregistre 43 autres fois pour Aladdin Records. Bien qu'il enregistre de façon prolifique entre 1946 et 1954, la plupart de ses enregistrements ne sortent pas de la communauté noire. Il lui faut attendre1959 et sa rencontre avec le producteur Sam Chambers pour que sa musique devienne populaire auprès du public blanc. Hopkins se tourne alors vers une guitare acoustique et devient une célébrité lors du renouveau du folk blues des années 1960. À la fin de cette décennie, il fait l'ouverture de grands groupes de rock psychédélique comme le Grateful Dead et Jefferson Airplane. En 1968, il enregistre même un album accompagné par le groupe de rock les 13th Floor Elevators.Au début des années 1970, son succès l'amène à faire une tournée en Europe où il joue pour la reine Élisabeth II. Après 1974, sa santé fragile le contraint à s'éloigner des studios d'enregistrement.Lightnin' Hopkins meurt le 30 janvier 1982 d'un cancer de l'œsophage à Houston. Ses funérailles réunissent plus de 4 000 personnes dont de nombreux fans et musiciens.Lightnin' Hopkins a enregistré plus de 85 disques, faisant sans doute de lui un des bluesmen les plus prolifique de l'histoire.Parmi ses plus grands succès, on peut citer : Katie May, Baby please don't go (chanson que Big Joe Williams écrivit en 1935, ensuite reprise par Lightnin' Hopkins et de nombreux chanteurs de blues ainsi que par plusieurs groupes de rock tels les Them, Aerosmith ou ACDC), Shotgun Blues, Abilene et Short Haired Woman ainsi que son chef-d'œuvre Mojo Hand.Bien qu'il soit un joueur de blues plutôt solitaire, son album avec Sonny Terry "Last Night Blues" fut un grand succès.Lors de ses premiers enregistrements pour Aladdin Records, on peut l'entendre chantant et jouant seul à la guitare acoustique, parfois accompagné par le piano de Wilson "Thunder" Smith, dans un style d'apparence simple et assez épuré.Par la suite, Lightnin' Hopkins développe un jeu à la guitare électrique se faisant accompagner par une section rythmique complète avant de revenir à la guitare acoustique lors du renouveau du folk blues des années 1960.Hopkins a eu une grande influence sur le travail de Jimmie Vaughan ainsi que sur la voix et le style de Ron "Pigpen" McKernan le clavier du Grateful Dead jusqu'en 1972.Par ailleurs, le groupe de rock R.E.M. inclut dans leur album Document de 1987 une chanson dont le titre est Lightnin' Hopkins.En 1969, Lightnin' Hopkins est le sujet principal d'un documentaire qui remporte le prix du meilleur documentaire au festival de Chicago en 1970 :The Blues Accordin' to Lightnin' Hopkins (1969). Réalisé par Les Blank et Skip Gerson. Flower Films & Video. ISBN 0-933621-04-3.

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Mississippi John Hurt, né John Smith Hurt le 8 mars 1892 à Teoc, Mississippi et mort le 2 novembre 1966 à Avalon,Mississippi, est un chanteur et guitariste de blues et de folk. Sa musique est un mélange subtil de blues, de country, du bluegrass, de folk et de rock and roll. Son style se caractérise par son jeu de guitare raffiné et sa voix douce.À l'âge de 2 ans il part, avec sa famille, pour Avalon, une petite ville du Mississippi. Comme il passe la majeure partie de sa vie dans cet État du Sud, il est surnommé "Mississippi" John Hurt. Il étudie seul la guitare à l'âge de 9 ans et quitte l'école en 1902 pour travailler dans les champs de coton. Occasionnellement il joue dans des bals et à des soirées.

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Son idole est Jimmie Rodgers, une star de country. Très vite il développe son propre style avec une technique de pincement de cordes avec trois doigts, une technique reprise plus tard par Bob Dylan. Sa carrière débute en 1928 quand il est découvert par Okeh Records à Avalon. Cette année-là, il enregistre ses premiers titres de blues à Memphis (Tennessee), dont Frankie et Nobody's Dirty Business, qui sortent en 78 tours chez Okeh Records.Tommy Rockwell le fait ensuite venir à New York pour graver de nouveaux morceaux (« Candy Man », « Stack O Lee Blues »). Il y rencontre Lonnie Johnson. Le nom de Mississippi John Hurt plonge alors dans l’oubli pour n’en ressortir qu’en 1963 où, redécouvert par un musicologue, il enregistre de nouveaux titres à Washington. Il se produit ensuite au Newport Folk Festival, puis au Philadelphia Folk Festival. Il meurt d'une crise cardiaque le 2 novembre 1966 à Grenada au Mississippi.Discographie

1928, Memphis

  1. Frankie (3:21) 24 février 1928Nobody's Dirty Business (2:52) 24 février 1928
  2. 1928, New York City

  1. Ain't No Tellin' (2:54) 21 décembre 1928
  2. Louis Collins (2:57) 21 décembre 1928
  3. Avalon Blues (3:01) 21 décembre 1928
  4. Big Leg Blues (2:50) 21 décembre 1928
  5. Stack O' Lee (2:55) 28 décembre 1928
  6. Candy Man Blues (2:44) 28 décembre 1928
  7. Got The Blues (Can't Be Satisfied) (2:49) 28 décembre 1928
  8. Blessed Be The Name (2:46) 28 décembre 1928
  9. Praying On The Old Camp Ground (2:35) 28 décembre 1928
  10. Blue Harvest Blues (2:51) 28 décembre 1928
  11. Spike Driver Blues (3:13) 28 décembre 1928

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Nehemiah Curtis « Skip » James (né en juin 1902 et mort le 3 octobre 1969) était un chanteur, guitariste, pianiste et compositeur de blues américain.

Nehemiah « Skip » James est né dans une plantation près de Bentonia dans le Mississippi en juin 1902 (la date exacte est débattue). Élevé au sein de la plantation, il s'intéresse très tôt à la musique et apprend la guitare dès l'âge de 8 ans. Il apprend également le piano à l'école qu'il abandonne rapidement pour se produire dans les bars et aux abords des églises (son père était un pasteur baptiste). Il travaille ensuite comme ouvrier dans la construction de routes et la maçonnerie, ce qui lui inspirera plus tard sa chanson Illinois Blues.

En 1931, il participe à un concours de blues organisé par un commerçant du Mississippi et est auditionné par H.C. Speir, un découvreur de talents. Il est envoyé dans l'État du Wisconsin enregistrer des morceaux pour le label Paramount. Les sessions d'enregistrements de février 1931 font partie de la légende du blues : en quelques jours, il enregistre quelque 26 morceaux dont I'm so glad, et le célèbre Devil got my woman. Il s'inspire notamment de morceaux existants mais les transforme tellement qu'on peut lui en attribuer la paternité. Skip James touchera seulement quarante dollars pour l'ensemble de ses chansons car c'est la crise engendrée par le Krach boursier qui s'annonce, ajoutée au fait que la radio diffuse maintenant gratuitement de la musique. Il décide alors d'arrêter de vivre du blues et devient baptiste.

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On n'entend plus parler de lui pendant les 30 années qui suivent. Ce n'est qu'en 1964 qu'il est redécouvert, en même temps que Son House au festival Newport Folk, et amorce ce qu'on appelle encore couramment le blues revival américain. On s'inspire également de lui en Angleterre, et les droits d'auteur versés lors de la reprise par le groupe Cream du titre I'm so glad, 6000 dollars, paieront la note d'hôpital de Skip James (atteint d'un cancer ) et les frais de funérailles à sa mort.

Il ré-enregistrera alors les tubes de 1931 avec un style quasiment inchangé, ce qui laissera perplexes de nombreux admirateurs arguant du fait qu'il n'avait pas joué depuis une trentaine d'années.

Skip James a énormément inspiré les bluesmens américains, et notamment Robert Johnson grâce à un style particulier : il jouait entièrement à la main avec un picking très précis, rapide et clair (32-20 blues de Johnson est un hommage au 22-20 blues de Skip James). Il y a également à la guitare l'utilisation d'un accord ouvert peu usité : le ré mineur. Sa voix était relativement aiguë et donnait l'impression de prêcher. Skip James, à qui le film The Soul of a Man (2003) de Wim Wenders et Martin Scorsese est consacré pour un tiers, a connu schématiquement deux grandes périodes : sa période de blues profane Devil got my woman, Cypress blues et sa période de blues propagandiste chrétien Jesus is a mighty good leader. La première se caractérise par une musique cafardeuse, la seconde est plus guillerette.

Discographie

Session de février 1931, Grafton

Devil Got My Woman

Cypress Grove Blues

Cherry Ball Blues

Illinois Blues

Four O'Clock Blues

Hard-Luck Child

Hard Time Killin' Floor Blues

Yola My Blues Away

Jesus Is A Mighty Good Leader

Be Ready When He Comes

Drunken Spree

I'm So Glad

Special Rider Blues

How Long Buck

Little Cow And Calf Is Gonna Die Blues

What Am I To Do Blues

22-20 Blues

If You Haven't Any Hay Get On Down The Road

Blues Revival: 1964-1969

She Lyin Adelphi, 1964

Skip James Today! Vanguard, 1965

Devil Got My Woman Vanguard, 1968

I'm So Glad Vanguard, 1978

Live: Boston, 1964 & Philadelphia, 1966 Document, 1994

Skip's Piano Blues, 1964 (Genes, 1998)

Blues From the Delta Vanguard, 1998

The Complete Bloomington, Indiana Concert - March 30, 1968 Document, 1999

Skip's Guitar Blues, 1964(?) (Genes, 1999)

Studio Sessions: Rare and Unreleased, 1967 (Vanguard, 2003)

Hard Time Killing Floor Blues Biograph, 2003†

Heroes of the Blues: The Very Best of Skip James Shout!, 2003

Hard Time Universe, 2003†

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Clarence "Blind Lemon" Jefferson (né en septembre 1893 au Texas et mort en décembre 1929 à Chicago) est un chanteur et guitariste de blues américain. Il reste un des chanteurs de blues les plus populaires des années 1920.

Clarence Jefferson est né à Couchman au Texas près de Wortham. On a longtemps cru qu'il était né en 1897 mais des recherches menées un siècle plus tard révèlent un recensement sur lequel sa naissance est précisée en septembre 1893. De la même façon, les historiens ne sont pas d'accord sur la cécité de Jefferson. En effet, certains pensent qu'il est né aveugle alors que pour les autres, sa vue s'est dégradée avec le temps pour des raisons inconnues. Cette ambiguïté repose sur son surnom Blind Lemon que l'on peut traduire par aveugle défaillant.

Encore adolescent, vers 1912, Jefferson commence à vivre de la musique en se produisant à des pique-niques ou à des fêtes. Il joue également dans les rues de plusieurs villes du Texas. Sur ses débuts, son cousin, Alec Jefferson, écrira : Ils étaient désagréables et grossiers. Les hommes prostituaient les femmes et faisaient de la contrebande d'alcool pendant que Lemon chantait pour eux durant toute la nuit. Il commençait vers 20h et continuait jusqu'à 4h du matin.

En 1917, Lemon part jouer à Dallas, où il joue avec Leadbelly et se marie.

Vers décembre 1925 ou janvier 1926, il est amené à Chicago dans l'Illinois pour enregistrer son premier morceau. Étonnamment, ses deux premiers enregistrements sont des gospels (I Want to be like Jesus in my Heart et All I Want is that Pure Religion) sortis sous le pseudonyme de Deacon L. J. Battes.

En mars 1926, il participe à une deuxième session d'enregistrement. Ce premier disque sous son véritable nom contient les succès Booster Blues et Dry Southern Blues ce qui amène les deux autres chansons de cette session à être également sorties : Got the Blues et Long Lonesome Blues.

Entre 1926 et 1929, il enregistre une centaine de morceaux : 43 sont publiés dont 42 pour Paramount Records. Malheureusement, les techniques de studio et la qualité des enregistrements de Paramount Records n'étaient pas suffisantes. Ceci amène, en mai 1926, Paramount à réenregistrer les succès de Jefferson Got the Blues et Long Lonesome Blues dans les installations des laboratoires Marsh. Les différentes versions apparaissent d'ailleurs sur différentes compilations et peuvent ainsi encore être comparées.

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C'est en grande partie grâce à la popularité d'artistes tels que Blind Lemon Jefferson et ses contemporains comme Blind Blake et Ma Rainey que Paramount devient le premier label de blues des années 1920.

Les revenus de Jefferson augmentant, il se permet d'acheter une voiture avec chauffeur (bien qu'il reste également un débat sur ce point précis). Mayo Williams, le lien de Paramount avec la communauté noire, lui procure une Ford "dépassant les 700 dollars", une compensation fréquente pour les droits d'enregistrement à cette époque.

Apparemment toujours mécontent de ses redevances, bien que Williams rapporte que le compte en banque de Jefferson dépassait les 1 500 dollars, il quitte Paramount pour Okeh Records en 1927 entrainé par Williams. OKeh enregistre et publie rapidement les morceaux Matchbox Blues et Black Snake Moan, ce qui restera son seul enregistrement pour ce label (certainement à cause d'obligations contractuelles avec Paramount).

Quand il revient chez Paramount quelques mois plus tard, Matchbox Blues est devenu un tel succès que Paramount le réenregistre et en sort deux nouvelles versions. Encore une fois, les enregistrements de Paramount ne tiennent pas la comparaison par rapport à la version de OKeh.

En 1927, Jefferson sort un autre de ses classiques, See That My Grave is Kept Clean (encore une fois sous le pseudonyme Deacon L. J. Battes) accompagné de deux autres chansons étonnamment spirituelles, He Arose from the Dead et Where Shall I Be. See That My Grave is Kept Clean est un tel succès qu'elle est réenregistrée et republiée en 1928.

Jefferson meurt sans un sou à Chicago en décembre 1929. La cause exacte de sa mort reste inconnue. Les rumeurs parlent de l'empoisonnement de son café mais un scénario plus probable semble être une crise cardiaque après que Jefferson se soit perdu au cours d'une tempête de neige.

Paramount Records paye le retour de son corps en train vers le Texas, accompagné du pianiste Will Ezell. Jefferson est enterré au Wortham Negro Cemetery (devenu le Wortham Black Cemetery). Sa tombe reste vierge et inconnue jusqu'en 1967, date à laquelle un marqueur est érigé à proximité, l'endroit précis étant inconnu. En 1996, le cimetière et la marque étaient en très mauvais état. Une pierre tombale en granite fut donc mise en place en 1997.

Jefferson a un jeu de guitare rapide et complexe, associé à une voix particulièrement haute.

Il est un des pionniers du Texas blues et une grande influence pour la génération de chanteurs et de guitariste de blues qui suivra notamment Leadbelly et Lightnin' Hopkins.

Jefferson est également célèbre pour avoir beaucoup voyagé pour l'époque notamment dans le sud des États-Unis ce qui entraîne une relative difficulté à catégoriser sa musique. Il s'affranchissait en effet des conventions musicales, modifiant ses riffs et ses rythmes et chantant des textes complexes et expressifs d'une manière exceptionnelle pour un "simple chanteur de country blues" de l'époque.

Il est l'auteur de nombreux thèmes comme, See That My Grave is Kept Clean, que reprendront plus tard d'autres musiciens. Un autre de ses morceaux, Matchbox Blues, fut enregistré 30 ans plus tard par les Beatles dans une version rockabilly créditée à Carl Perkins, qui lui-même n'avait pas mentionné Jefferson dans sa version de 1956.

En même temps que sa célébrité grandissait, les rumeurs concernant sa vie prenaient également de l'ampleur en faisant souvent intervenir l'auteur de celles-ci.

T-Bone Walker affirma qu'enfant, il fut employé par Jefferson pour le diriger dans les rues de Dallas. À cette époque il aurait en effet eu l'âge approprié.

Un employé de Paramount raconta au biographe, Orrin Keepnews, que Jefferson était un coureur de jupons, alcoolique et débraillé alors que le voisin de Jefferson à Chicago, Romeo Nelson, le décrivait comme chaleureux et cordial. De même, le chanteur, Rube Lacy assurait que Jefferson refusait toujours de jouer le dimanche "même si vous me donnez 200 dollars".

Il est également suspecté d'avoir gagné sa vie comme lutteur avant son succès musical, ce qui serait une preuve qu'il n'était pas aveugle à cette époque.

Enfin, son nom serait à l'origine du nom du groupe Jefferson Airplane.

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