Pas de prise de tête, clef du bonheur?

J'imagine que l'on doit être relativement “pressé” de se réincarner pour progresser spirituellement de vie en vie et se détacher des choses matérielles pour atteindre l'élite, à savoir le niveau des esprits “purs”.

Tout le monde ne fait pas partie de ces «on».

Le retour dans ce bas monde est toujours un échec, pas autrement que celui d'un élève qui redouble son année.

Vous avez l'air de beaucoup tenir à vos esprits «purs». Mais je voudrais insister également sur un point: il n'y a pas d'esprit pur sans corps pur. Les anges, par exemple, ne sont pas dépourvus de corps.

Le retour dans ce bas monde est toujours un échec, pas autrement que celui d'un élève qui redouble son année.

Je pense aussi qu'il y a des âmes qui reviennent sur Terre pour recommencer une éxistence et ses épreuves qu'elles n'ont pas réussi à mener à bien pour diverses raisons.

Mais après, est-ce qu'on les y oblige ou est-ce un choix de leur part pour avoir une deuxième chance de mieux faire ?...

Dire que c'est toujours un échec de revenir dans ce bas monde n'est peut être pas totalement juste... certaines âmes qui ont,elles, réussi leur épreuves, peuvent être volontaire pour accomplir une mission bien précise...

Je n'ai pas la réponse à vos questions. Ce que je voulais surtout mettre en exergue, c'est le fait qu'un esprit sans corps est malheureux. Or le sujet dont il est question, c'est le bonheur. Pour Isidore, le latin bonus («bon») doit être associé à la venustas («vénusté») du corps. Dans la mythologique grecque, Venus représente la beauté des corps. La beauté du corps est la perfection de l'Art. Conçoit-on l'Art sans corps?

Sans le corps, pas de jouissance non plus. Le problème, c'est que notre corps déchu est caduque et que, par conséquent, le lien avec l'esprit est éphémère.

Je trouve ton idée quand même intéressante. D'ailleurs, en ce moment, je réfléchis un peu à la période de l'adolescence, et je m'aperçois que les adolescents ont parfois un rapport au temps un peu spécial. J'ai noté quelque part que, ''dans'' ce temps : sa présence lui apparaît comme une infinité d'expériences possibles, toutes côtes à côtes, et le temps est la mesure de ce qui sépare ces possibles. Lors, son rapport au temps est ''spatial''.

Bien sur, ce temps reste; nous le connaissons tous et il peut être retrouvé à n'importe quel âge. Simplement je trouve que mes adolescents, peut-être d'autant plus qu'ils prennent par moments conscience que la guerre économique (sinon totale) de tous contre tous fait rage à l'extérieur - se préparent à y passer-, sont particulièrement adeptes de ce mode d'être. ( D'ailleurs je trouve que le temps des retraités et des adolescents se rejoignent - mais ils ne savent plus s'entendre ! - Oui, en conséquence de leurs similarités de caractère..! )

Ne retrouves-tu pas, dans ce ''temps de l'adolescence'', quelque chose de ''la pleine conscience'' ?

J'avoue ne pas savoir..

Ma propre expérience de l'adolescence n'ayant guère été "typique", je crois m'être senti vieux avant même d'avoir été jeune.

Cela dit, je comprends ce que tu veux dire à propos à propos de l'importance du champ des possibles des ados; mais le rapport avec les personnes âgées me semble plus délicat dans le sens où ces dernières ont généralement une perception constante du temps qui s'écoule (et qui ne reviendra pas).

Par rapport à l'âge où les français se sentent le plus heureux, il me semble avoir entendu dans un sondages que la période préférée de leur vie était entre 45-55ans, et non pas vers 20ans comme on pourrait le penser.

Je n'ai pas la réponse à vos questions. Ce que je voulais surtout mettre en exergue, c'est le fait qu'un esprit sans corps est malheureux. Or le sujet dont il est question, c'est le bonheur. Pour Isidore, le latin bonus («bon») doit être associé à la venustas («vénusté») du corps. Dans la mythologique grecque, Venus représente la beauté des corps. La beauté du corps est la perfection de l'Art. Conçoit-on l'Art sans corps?

Sans le corps, pas de jouissance non plus. Le problème, c'est que notre corps déchu est caduque et que, par conséquent, le lien avec l'esprit est éphémère.

Je pense que vous confondez le corps terrestre et l'âme... en y mélant l'Art....:).

Ou alors, je n'ai pas compris votre message, ce qui est fort probable.

La nuit porte conseil, et je le comprendrai peut être mieux demain. Amitiés.

Il semble que le bonheur soit un état d'âme. Mais il existe deux sortes de bonheurs : le bonheur privé, qui n'est pas soumis au jugement d'autrui; et le bonheur public qui n'existe que par le ragard des autres. Alors, que faut-il préférer, Koh-Lanta ou la paix chez soi ?

Je ne comprends pas ce que tu entends par bonheur public ...

Tu parles de réputation? de reconnaissance?

Intéressant reportage sur Arte ayant pour objet la crise de la quarantaine.

Elle représenterait une remise en question générale de l'existence, opposée en cela à l'insouciance (sic) de la jeunesse.

Quelle forme doit donc logiquement prendre cette crise si la jeunesse n'a jamais été insouciante?

Souvent, à mon avis, la quarantaine coïncide avec la clôture de l'âge adolescent : comme si de 12 à 20 ans nous prenions un crédit sur l'avenir, qu'à 40 nous avions fini de rembourser ; alors il faut à nouveau miser.

Mes félicitations pour le (sic)'.