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Les plaies d'une Rose de glace


g_pu_rien

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g_pu_rien Membre 5 344 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
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Liana ressentit une douleur abominable à son genou droit. Instinctivement, elle voulut le tenir avec ses mains, mais se rendit compte qu'elle était attachée à une chaise, nue, jambes écartés et ne pouvait pas bouger.

Ses sens étaient émoussés, sa respiration haletante, en sueur et avait la tête qui tournait, mais ce n'était rien comparé la souffrance que lui infligeait sa rotule.

- Eh bien, eh bien, on dirait que notre chère demoiselle s'est réveillée.

La voix qu'elle entendait semblait si lointaine... La jeune femme se reprit et essaya avec un effort considérable de mettre de côté le supplice qu'elle ressentait à son articulation pour se concentrer sur l'instant présent. Peu à peu, sa vision se fit plus nette et elle put alors voir trois hommes qui la regardaient avec mépris.

Le premier avait un tricorne sur la tête et une fine moustache bouclée. Le second était assez gros, chauve et avait un nez difforme. Quant au dernier, il était reconnaissable pas sa barbe broussailleuse et ses yeux gris.

A cet instant, tout lui revint en tête : sa capture, les Nemelgionites qui l'avaient emmenée dans cette pièce sombre et humide. Ils l'avaient ensuite déshabillée et violée plusieurs fois avant de commencer son « interrogatoire » sous la torture. Dès que cette idée lui traversa l'esprit, la douleur de son genou fracturé se réveilla et elle laissa échapper un gémissement.

Ses bourreaux s'étaient d'abord plutôt montrés « doux » : quelques menaces, des coups de fouet. Ils la brutalisèrent et l'empêchant de dormir ou de se reposer. Jusque là, rien qui puisse faire céder Liana. Mais ils étaient ensuite passés aux choses sérieuses... Le chauve avait alors pris une planche avec plusieurs clous au bout et avait frappé de toutes ses forces sur son genou droit, le réduisant en miettes. A cette pensée, elle regarda son articulation meurtrie et déformée : elle avait gonflé et présentait désormais une teinte violacée qui démontrait les mauvais traitement qu'on lui avait fait subir. Cette douleur la lançait en permanence et était si intense qu'elle avait des difficultés à réfléchir correctement et se sentait régulièrement prise de vertiges.

Voilà maintenant trois jours qu'elle devait subir leurs assauts répétés ainsi que satisfaire leurs désirs sexuels les plus humiliants. Pourtant, elle n'avait toujours pas craqué.

L'homme à la barbe s'approcha et s'agenouilla pour se retrouver à sa hauteur. Celui-ci était le plus cruel des trois, celui qui dirigeait l'interrogatoire et qui semblait commander ici.

- Allons, allons, ne nous oblige pas à aller plus loin encore. Tout ceci n'était qu'un petit avant-goût des tourments que nous te préparons si tu ne réponds pas à ma question... Comment tu as su qui était Carl ?

Il la regardait droit dans les yeux, son visage juste assez près pour qu'elle puisse sentir son souffle empestant l'alcool, juste assez loin pour qu'elle ne puisse pas lui asséner un coup de tête... L'imbécile avait déjà fait une fois cette erreur.

- Plutôt crever que de répondre à ta question immonde bâtard !

- Tu fais encore ta maline hein ? répondit l'homme en appuyant doucement sur sa rotule blessée.

Elle serra les dents et se contint le plus possible de hurler « ne pas penser à la douleur, ne pas penser à la douleur, ne pas penser à la douleur. L'Empereur est la lumière, l'Empereur est la lumière, l'Empereur est la lumière », psalmodia-t-elle intérieurement. Voyant que ça n'avait pas l'effet escompté, son tortionnaire retira son doigt en grognant et lui tourna le dos.

- Dépêche-toi de répondre ou nous te passerons dessus encore une fois ! s'écria celui avec une moustache.

- Vous avez déjà utilisé tous les trous de toute façon ! Et vu combien les limaces qui vous servent de pénis sont minuscules, je n'ai rien à craindre ! rétorqua-t-elle avec un sourire carnassier, en se montrant volontairement vulgaire en signe de défi.

Le chauve vira au rouge et leva le poing :

- Espèce de...

- Non ! s'exclama leur chef. Nous sommes plus raffinés que cela. Sors les marques en fer.

Il arrêta son geste, fit un sourire malsain révélant quelques dents gâtées et s'exécuta. Il s'approcha d'un foyer dans lequel avaient été placées des barres métalliques avec à leur bout des lettres et plongée dans le brasier. Il en sortit une avec un n stylisé rougi par la chaleur. Liana comprit alors ce qu'ils allaient faire et se prépara mentalement. Son bourreau appliqua sans ménagement l'objet brûlant sur sa cuisse gauche. La suppliciée ne montra aucun signe de douleur apparente, pourtant une larme coula sur sa joue. Lorsqu'il retira la lettre, la jeune femme put alors lire entièrement ce qu'ils s'étaient plus à graver sur sa peau déjà meurtrie par les coups :

« Je suis une catin »

- Alors, toujours pas décidée ? demanda le barbu. Tu sais, on peut l'écrire sur tout ton corps, même s'il n'y a qu'à te regarder pour s'en rendre compte.

Tandis qu'il l'humiliait, elle lui lança des regards meurtriers, mais ne répondit à aucune de ses moqueries. Elle vit le visage de l'homme s'éclairer et il se tourna vers ses compagnons :

- Mais j'y pense, nous n'avons pas encore touché à ce si joli minois...

En effet, Liana était plutôt belle : ses yeux tiraient sur le vert et des auréoles d'ambre entourait de façon discrète ses iris. De longs cheveux blonds encadraient son visage fin et gracieux. Même sous les mauvais traitements, elle gardait un port fier et noble qui ne faisait que la rendre plus attirante.

Jusqu'à présent, ses bourreaux ne s'étaient pas attaqués à sa figure, peut-être parce qu'ils n'avaient pas envie de l'abîmer, mais ils avaient apparemment changé d'avis.

- Cette jolie fleur mérite qu'on révèle au monde entier qu'elle est une traînée... Écris-le sur son front qu'on voit si elle sourit toujours autant.

- A vos ordres patron.

Mais alors qu'il allait obéir, la porte grinça. Liana était dos à l'entrée et ne put donc pas voir le nouvel arrivant.

- Qu'est-ce que tu fous là ? Je ne t'ai pas fait appeler, grogna le chef des Nemelgionites.

- Ah Monseigneur, je vous trouve enfin ! Les Impériaux savent que vous êtes ici, il faut partir au plus vite !

Liana reconnut cette voix cristalline et assurée, aux sonorités gracieuses qui étaient non sans rappeler l'accent des habitants de la région de Foresablan. Elle en resta abasourdie. « Serait-ce possible que ...? » L'homme aux yeux gris remarqua son incompréhension et sourit :

- Que croyais-tu, hein ? Naïve que tu es ! Oui, c'est une de tes sœurs qui a trahi ton maître sale chienne !

Le cœur de Liana rata un battement et elle eut l'impression que le sol était en train de se dérober sous ses pieds. Comment une fille de l'Empereur pouvait avoir osé Le trahir ?

- Patron, qu'est-ce qu'on fait ? s'écria le chauve.

- On se tire, il ne faut pas qu'il nous trouve !

Les trois hommes récupérèrent marteaux et barres de fer qui traînaient sur la table. Le chef des Nemelgionites examina les murs avant de s'arrêter et d'ordonner :

- C'est juste derrière. Défoncez-moi ça !

Ils frappèrent le pan de mur avec force, celui-ci s'effondra et révéla un passage secret. Pendant ce temps, la traîtresse apparut dans le champ de vision de Liana qui n'arrivait plus à contenir les sentiments contradictoires qui la tiraillaient : elle sanglotait comme une enfant égarée ne sachant plus où aller. L'ex-membre de la Rose Blanche était munie d'une cape de couleur pourpre et une capuche dissimulait son visage. Elle se tourna vers Liana et la regarda dans les yeux.

- Qu'est-ce que tu fous ? lui demanda le barbu. Tue-la et on se casse d'ici !

L'hérétique dégaina un couteau et en frappa le manche contre la paume de sa main, ce qui eut pour effet d'entourer sa lame d'une aura magique.

- C'est ici que se termine ton calvaire ma sœur.

- Ne m'appelle pas ainsi ! Comment as-tu pu oser le trahir, Eleriane !

La voix de Liana était emplie d'un désespoir non dissimulée. C'était trop pour elle, voir l'une de ses anciennes compagnes devenir une Nemelgionite avait brisé les restes de sa volonté. Elle la regarda dans les yeux, attendant sa fin avec impatience pour que tout ce cauchemar se termine.

Mais le destin n'en avait pas décidé ainsi. Eleriane se retourna et lança son arme vers le chauve, le plus solide des trois. Le poignard se planta dans la jambe de l'homme qui s'effondra sur le sol en hurlant. Les deux autres hommes, complètement abasourdis par ce soudain retournement de veste ne réagirent pas et en quelques secondes, leur agresseur fut sur eux. D'un coup de pied dans l'entre-jambe, elle neutralisa le barbu et se jeta sur le troisième avec férocité avant de sortir un autre poignard caché à sa ceinture qu'elle mit sous la gorge de son adversaire terrifié. Des cliquetis métalliques retentirent à l'extérieur de la pièce et les soldats de l'armée Impériale se déversèrent dans la petite pièce. En quelques instants, ils entourèrent les fugitifs et les immobilisèrent. Pendant ce temps un nouvel assassin de la Rose Blanche entra et s'approcha de Liana.

- Au nom de Drakkan, mais que t'ont-ils fait ? s'exclama la nouvelle venue aux cheveux bruns et aux yeux noisettes.

- Mi... Miles ? tenta de prononcer la sus-nommée entre deux sanglots.

- Es... Espèce de pute ! Tu nous as trahi ! s'écria le barbu encore en train de se tordre de douleur sur le sol.

- Au contraire, je suis resté fidèle à notre bienveillant Empereur jusqu'au bout, misérable. On ne peut en dire autant de toi, lui répondit avec calme Eleriane tandis qu'elle abaissant sa capuche sa capuche, révélant sa longue chevelure noire et son visage au teint hâlé.

Elle s'approcha de l'ancienne suppliciée qui avait du mal à comprendre ce qu'il venait de se passer.

- Mais, mais je croyais que... vous aviez trahi ? bafouilla Liana.

Eleriane la prit dans ses bras pour la rassurer tandis qu'elle était de nouveau secouée d'une crise de sanglots. Pendant ce temps, Miles lui mit sa cape sur ses épaules pour cacher sa nudité et s'échina à découper les cordes qui la maintenaient encore dans cette position inconfortable et dégradante. Elle s'arrêta à son genou tuméfié :

- Si je coupe la corde, ça va lui faire vraiment mal...

- Pensez-vous que je pourrai remarcher un jour ? Pensez-vous que je pourrai encore Le servir ?

Un rire de mépris la coupa et elle jeta un œil à ses trois bourreaux, satisfaits de leur office et amusés de sa naïveté. Eleriane ne répondit pas et demanda à des soldats de ramener deux planches en bois, ce qu'ils firent. Elle se prépara à caler la jambe de la blessée et déchira sa cape en vue de faire une attelle à Liana.

- Ça ne sera pas agréable... J'essaierai de faire au plus vite, lui dit Eleriane.

Avant même que son interlocutrice lui réponde, Miles coupa la corde. Le mouvement de son articulation lui fit lâcher un cri de souffrance à faire frissonner le plus aguerri des guerriers, alors qu'une souffrance insupportable irradiait de son genou blessé. Eleriane se dépêcha de faire l'attelle tandis que Liana ne cherchait même plus à contenir ses plaintes et ses larmes sous les rires narquois des trois Nemelgionites.

- Voilà, c'est fini, lui dit Eleriane.

- Ma... Ma sœur... J'ai une requête, lui demanda Liana.

Elle montra sa cuisse gauche et l'autre assassin comprit sa demande. Elle récupéra son couteau encore nimbé d'énergie magique qu'un garde avait récupéré après avoir immobilisé le chauve. Elle entreprit alors de racler la cuisse de Liana pour faire disparaître l'inscription marquée au fer rouge. Grâce à la magie contenue dans l'arme, elle n'eut presque aucun effort à fournir, puis elle déchira encore un pan de sa cape et fit un pansement pour arrêter le saignement qui s'écoulait de la plaie.

Miles aida la jeune femme à se relever, car elle avait énormément de difficultés en raison de son état. Eleriane se retourna alors vers les trois rebelles qu'elle avait ignorés jusque là :

- Miles, penses-tu qu'ils savent où se situent d'autres cachettes de Nemelgionites ?

La concernée comprit immédiatement ce qu'elle avait en tête et répondit :

- Peut-être, mais je pense que cela peut attendre une semaine, non ?

Les trois hommes se regardèrent sans comprendre, tandis que Eleriane répondit :

- Très bien. Je pense que tu as raison. Bâillonez-les.

Les gardes s'exécutèrent en veillant à bien serrer pour éviter qu'ils ne tentent de se couper la langue, puis Eleriane prononça sa sentence :

- Je veux que ces hommes soient bien nourris et traités convenablement durant cette semaine, la dernière de leur pitoyable existence. Je les veux en forme pour l'interrogatoire. Ce sera Liana qui le dirigera, énonça-t-elle en ne pouvant masquer un sourire sadique.

A ces mots, les trois hommes pâlirent, tandis que Liana eut la force de lever la tête vers eux, les yeux emplis de haine. Eleriane s'approcha d'eux en leur disant :

- Et soyez certains qu'elle s'y connaît bien davantage en matière de tortures. Elle vous fera avouer où se cachent les autres vermisseaux de votre espèce, où se terrent vos familles et même à quel âge vous avez arrêté d'uriner au lit ! J'ai pitié de vous, ces quelques jours en sa compagnie vous paraîtront des siècles !

Et elle ordonna aux soldats d'emmener les prisonniers vers leur funeste destinée.

* * *

- Allez, debout ! Tu crois qu'un ennemi attendra que tu te relèves tranquillement ?

Anduviel se releva, ses yeux gris jetant des éclairs à son instructrice. Elle s'élança sur le côté droit de Liana qui para son épée en bois avec facilité avant de balaya sa jambe la faisant de nouveau retomber sur le sol.

- Tu te laisses guider par la colère Anduviel, tu fais plus d'erreurs. Utilise ta tête.

La novice se releva une nouvelle fois. « l'Empereur délaisse ceux qui abandonnent », pensa-t-elle. Elle tenta une nouvelle attaque, de front cette fois-ci. Avec une grande dextérité pour son âge, elle fit virevolter son arme et lança de puissantes estocades, mais Liana se contenta s'éviter ses attaques avec souplesse et grâce. En quelques mouvements, son professeur se retrouva dans son dos, mais Anduviel avait prévu ce coup. Elle se baissa pour éviter l'attaque horizontale, pivota et donna un coup de pied vers le genou gauche de son adversaire. Comme prévu, Liana dut se stabiliser sur sa jambe boiteuse, l'apprentie se releva et s'apprêta à lui asséner un coup au visage. Mais l'instructrice resta sur son membre infirme et lui asséna un coup de pied au niveau du sternum. Anduviel tomba sur le sol, le souffle coupé.

- C'est fini pour aujourd'hui ! s'exclama Liana en frappant dans les mains.

Toutes les novices s'arrêtèrent, ravies que leurs trois heures de leçon d'escrime se terminent enfin.

- C'était bien tenté, jeune fille.

- Merci, ma sœur, lui répondit Anduviel. Je m'excuse d'avoir profité de votre ancienne blessure.

- Eh bien, tu n'as profité de rien, tu t'es même laissée bernée ! Ignorer la douleur et faire d'une faiblesse, une force, c'est ça la clé ! Tu as été trop sûre de toi, jeune novice. Mais je note des progrès intéressants...

- J'aimerai un jour être aussi bonne que vous dans l'art du combat à l'épée et avoir toute votre sagesse !

Liana lui sourit et boitilla jusqu'à une chaise. Voilà maintenant près de dix ans que les Nemelgionites l'avait mutilé, sa jambe s'était finalement remise avec le temps, mais jamais complètement. Depuis ce jour, elle avait dû abandonner ses anciennes fonctions pour devenir instructrice, une tache qu'elle avait appris à apprécier avec les années.

- J'espère que tu ne seras pas comme moi. Une boiteuse incapable de servir l'Empereur comme je le devrais. Tout cela à cause d'une regrettable erreur de jeunesse...

Le regard d'Anduviel s'obscurcit et elle baissa les yeux.

- Tout ça à cause de mon géniteur...

Elle ne pouvait se résoudre à l'appeler son père, cette bête, ce traître.

- C'était il y a bien longtemps. Mais il l'a amèrement regretté, crois-moi. Je lui ai fait payé sa félonie, même si je ai eu parfois besoin d'aide pour quelques uns des traitements que je lui ai fait subir... Nous n'en avons malheureusement pas tiré grand-chose. Par ma faute, les rebelles ont su que Eleriane était une infiltrée, mon erreur lui a coûté sa couverture. Mais un malheur cache toujours un bien, énonça-t-elle en souriant à sa disciple. Nos sœurs sont allées éliminer leurs familles pour éviter que les graines de la révolte ne se propagent davantage, puis Eleriane est tombé sur toi et tes petits yeux gris qui l'imploraient de lui laisser la vie sauve.

Liana lui caressa la tête avec affection.

- Tu as eu de la chance, continua-t-elle. Née fille et encore assez jeune pour rentrer dans l'ordre, Eleriane t'a donc épargnée.

- Vous trouvez ? J'ai du sang de traître qui coule dans mes veines... Je n'ai jamais compris pourquoi vous me l'avez révélé ? Pourquoi ne pas me l'avoir caché ?

- La Rose Blanche n'est constituée que d'orphelines prises sous l'aile de l'Empereur. Rares sont celles qui peuvent connaître leurs origines. Quand bien même le passé de tes aïeux n'est pas glorieux, tu devais savoir. Cela te permettra d'éviter les mêmes erreurs.

Une lueur de colère passa dans les yeux d'Anduviel en pensant aux méfaits qu'ont pu faire ceux de sa lignée aujourd'hui presqu'éteinte.

- Vous pouvez compter sur moi, murmura-t-elle. Je réduirai cette sous-race d'hommes en charpie !

- J'en suis sûr, sourit Liana. Mais n'oublie jamais de toujours te servir de ta tête avant ton cœur.

C'est parce que j'ai oublié cette règle que j'ai perdu mon genou.

- Qu'est-il arrivé ?

- Un traquenard. J'aurais dû le voir. J'étais chargé de suivre un rebelle, mais je n'ai pas pensé qu'il se savait suivi. J'ai été négligente et il m'ont eu. C'était stupide, j'étais jeune et sanguine. Je le suis moins maintenant que je suis boiteuse...

- Je prendrai votre relève, soyez en assurée et je vengerai cent fois l'affront qu'ils vous ont fait subir.

Liana rit de bon cœur face à ces paroles naïves.

- Tu as encore le temps. Le bourgeon n'a pas encore éclos, laissons la rose fleurir et ses épines se développer. Ton heure viendra, je n'en doute pas une seconde.

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  • 2 mois après...
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 051 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je le lis tardivement, je sais, je sais. C'était prévu (j'en veux pour preuve le fait que je l'ai gardé dans mon historique depuis mars).

J'aime beaucoup la métaphore de la rose sur la fin.

Sinon, j'aime assez aussi l'histoire. Je suis dans ma période de lecture intensive, donc ça me va largement.

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