Cohésion de groupe et critique d'autrui

Le besoin d'appartenance est fondamental chez les êtres humains; nous avons tous un profond besoin de ressentir que nous faisons partie intégrante d'une famille, d'un groupe d'amis ou de collègues de travail.

Dans le monde professionnel, cette cohésion est plus délicate à réaliser car les personnes présentes n'ont pas choisi de se regrouper via des affinités communes (comme les amis) ou une histoire partagée (comme la famille) mais uniquement pour réaliser des objectifs communs (la réussite de l'organisation qui les emploie) et personnels (la rémunération, la progression de carrière).

Comment la cohésion peut elle se faire au sein d'un groupe de travail?

Je ne peux parler que de ce que je connais, c'est à dire des délicieuses ambiance de travail régnant dans les bureaux de secteur tertiaire, dans les open spaces.

Bien souvent, j'ai noté qu'à défaut de valeurs communes, de points de discussion ou de débat intéressants entre collègues, la cohésion de groupe se faisait malheureusement par la dévalorisation d'un autre membre de l'organisation, légèrement en dehors du cercle concerné.

Ainsi, un collègue un peu différent, ayant des moeurs ou des habitudes un poil déviantes par rapport à la norme se verra fréquemment critiqué, à mon sens pour que les membres du groupe ressentent qu'ils partagent au moins une chose commune : la moquerie et/ou dévalorisation de l'autre.

Je suis humain, et j'ai malheureusement moi aussi participé à ce genre de "blagues" sur autrui pour me faire mousser et me faire bien voir au sein du groupe; mais je trouve malgré cela cette attitude assez navrante.

Qu'en pensez vous?

Comment cela se passe t il sur votre lieu de travail?

Salut, je vais re'pondre le'gerement a cote' mais sociologiquement, c'est une the'orie qui a ete' mise en avant pour "tenter" d'expliquer le phe'nome'ne de "rejet de l'etranger" apre's crise....

Une crise et toutes les pertes qu'elle entraine (materielles et humaines), ferait ofice de ciment ...

Maintenant niveau travail...et bien j'ai envie de dire que ce phe'nomene, la gestion en tout cas, fait partie integrantes des fonctions d'un "Cadre'.....

Ca devrait donc exister logiquement, occasionnelement, humainement donc , dans les parties comunes de de'tentes, pauses etc...par contre ne devrait pas s'installer dans la mentalite' d'une equipe en fonction.... si elle est bien gere'e.....

Pour ce que je peux en dire!

Les adultes ne sont finalement que de grands enfants.

Avec les mêmes soucis et les mêmes vices.

Salut.

Trouver un souffre-douleur est une solution de facilité, voire de lâcheté. Pas classe. L'autre méthode, c'est la bonne humeur. Au boulot, on déconne, on fait des blagues, on se charrie, on ramène à bouffer (chips, biscuit et autre) en toute occasion ou sans occasion. C'est la camaraderie collège-lycée ramenée au travail. Bon à part ça, on bosse quand même un peu. :D

++

Personnellement, je ne crois pas trop à la soit disant cohésion d'un groupe basé sur le dénigrement de l'autre car, comment peut-on faire confiance à un collègue qui critique, dénigre ou descent les autres ? S'ils le pensent, alors il croeint en une belle illusion.

Selon moi, un groupe doté d'une réelle cohésion rassemble des gens qui partagent, non seulement des intérêts commun, mais aussi des valeurs communes et dont les membres sont capable de se soutenir les uns les autres dans des moments difficiles. Je suis par ailleurs convaincus qu'un tel groupe est bien plus efficace dans le travail qu'il fait.

Les adultes ne sont finalement que de grands enfants.

Avec les mêmes soucis et les mêmes vices.

Oui sauf qu'on essaye un peu plus de les cacher, avec plus ou moins de réussite...

Salut.

Trouver un souffre-douleur est une solution de facilité, voire de lâcheté. Pas classe. L'autre méthode, c'est la bonne humeur. Au boulot, on déconne, on fait des blagues, on se charrie, on ramène à bouffer (chips, biscuit et autre) en toute occasion ou sans occasion. C'est la camaraderie collège-lycée ramenée au travail. Bon à part ça, on bosse quand même un peu. :D

++

Je ne parlais pas vraiment de souffre douleur, mais plus des critiques "automatiques" qui semblent venir si vite dans la bouche des gens.

Je suis bien d'accord que la camaraderie au travail doit être le meilleur rapport possible, encore faut il que les différents caractères présents dans l'organisme soient compatibles.

Et, pour ma part, même si j'aime bien certains de mes collègues, je ne les considère pas comme des amis

Personnellement, je ne crois pas trop à la soit disant cohésion d'un groupe basé sur le dénigrement de l'autre car, comment peut-on faire confiance à un collègue qui critique, dénigre ou descent les autres ? S'ils le pensent, alors il croeint en une belle illusion.

Selon moi, un groupe doté d'une réelle cohésion rassemble des gens qui partagent, non seulement des intérêts commun, mais aussi des valeurs communes et dont les membres sont capable de se soutenir les uns les autres dans des moments difficiles. Je suis par ailleurs convaincus qu'un tel groupe est bien plus efficace dans le travail qu'il fait.

Je suis bien d'accord sur le fait qu'entendre les collègues critiquer untel fait automatiquement penser que moi-même (ou d'autres) doit être critiqué à mon tour dès que je tourne le dos .

Il faut simplement ne pas trop laisser parler sa paranoïa...

Tu parles de gens ayant des valeurs communes, mais concrètement dans un groupe de travail relativement étendu, c'est rare que ce soit le cas.

Il faut simplement ne pas trop laisser parler sa paranoïa...

Tout à fait, sinon la relation aux autres serait proche du zéros absolus! Il faut juste en être conscient et éviter de se mettre en danger, le principe du "bon père de famille" en somme.

Tu parles de gens ayant des valeurs communes, mais concrètement dans un groupe de travail relativement étendu, c'est rare que ce soit le cas.

Tout dépend ce que l'on entant par étendu mais c'est vrai que l'on ne peut par partager toutes les valeurs de tous le monde, je suis d'accord. C'est un compromis a avoir et qui demande du temps, le tout cimenté aussi par des activités communes positives.

Le problème est plutôt vaste... Entre les paramètres propres à l'environnement du travail et les questions plus globales comme l'individualisation, il y a beaucoup d'explications possibles pour comprendre les comportements négatifs au sein d'un groupe de travailleurs, et des groupes sociaux en général.

Normalement, un manager devrait empêcher ce genre de problèmes, car ils peuvent impacter sur l'efficacité d'une équipe, voir poser de sérieux conflits mettant en danger la stabilité de l'entreprise quand cette aversion pour un ou plusieurs collègues prend des proportions démesurées.

Mais un environnement austère n'améliore pas l'ambiance. Des conditions de travail difficiles, la pression hiérarchique, la compétition individuelle, etc... sont autant d'explications aux remarques négatives, aux prises de positions opportunistes, à la défiance entre collègues, etc...