Vers quoi penche notre nature humaine?

Je pense que la question est vaine.

Nouveaux-nés et trivialités exceptés, c'est notre civilisation qui nous gouverne, non notre nature.

Je pense que la question est vaine.

Nouveaux-nés et trivialités exceptés, c'est notre civilisation qui nous gouverne, non notre nature.

Ce serait comme affirmer que c'est la forêt qui gouverne l'ours et non sa nature. Or, d'un certain point de vue, il me semble que les deux propositions s'équivalent. La nature d'un être n'est pas une chose indépendante, qui flotte dans le vide et suit un chemin qui lui est propre. Cela s'élabore plutôt de concert avec le reste du monde.

Y à t il besoin de siginfier que l 'altruisme est un accord entre l'autre et le "moi "intérieur? rien ne prouve que l'égoisime se mue dans cet accord.Il est juste une conciliance entre l'intellect et le reste de ce qui peut servir d'accord. Car l'accord n'est pas forcément un autre mais juste une matière.La réciprocité de ce que l'ultime bienfait demeure en cet approche .

Écoute ce que dit Socrate : « Il ne conviendrait pas àmon âge, hommes, de venir à vous comme un jeune homme qui fabrique des discours. » Comme un jeune homme dit-il. Car c'est en réalité un petit art fort élégant de choisir des petits mots, de les arranger, de venir les lire gracieusement et d'ajouter, pendant la lecture : « sur votre vie, il en est peu qui puissent comprendre ces choses-là. »

Le style épidictique est le style propre aux discours d'apparat ; le ressort en est l'éloge ou le blâme, et non la persuasion.

La persuasion est du style protreptique.

La réfutation est du style réfutatif.

L'enseignement est du style didactique.

Epictète

Le principal enjeu de la sociologie de la culture est évidemment de montrer que l'adage populaire est faux et trompeur. Faux parce que les goûts ne sont pas inexplicables, strictement individuels ou liés au caractère ou à la personnalité, mais au contraire produits par l'éducation, les rapports de domination, les stratégies de classement. Trompeur parce que l'influence de la position sociale sur le goût est d'autant plus grande qu'elle passe inaperçue, l'individu étant d'autant plus manipulé par celle-ci qu'il se croit libre de ses croyances, de ses choix et de ses opinions

La distinction. Critique sociale du jugement Pierre Bourdieu

Ce serait comme affirmer que c'est la forêt qui gouverne l'ours et non sa nature.

L'homme n'est pas un animal comme les autres. La culture est aucunement ou peu développée chez l'ensemble du règne animal, à l'exception d'une espèce : l'homme.

Contrairement à l'ours, l'homme n'est pas (plus) gouverné par sa nature, mais par sa pensée, son langage, sa religion, ses idées, en un mot sa civilisation.

La culture humaine est l'évolution durant les civilisations de ce qui peut avoir été la stratégie de socialisation et de hiérarchie instinctives imposée par la nature meme.

Les animaux ont des processus de socialisation et de hierarchie. Il n'est pas interdit de penser que d'autres formes de culture existent en d'autres espèces que l'homme et sous d'autres aspects.

L'homme n'est pas un animal comme les autres. La culture est aucunement ou peu développée chez l'ensemble du règne animal, à l'exception d'une espèce : l'homme.

Contrairement à l'ours, l'homme n'est pas (plus) gouverné par sa nature, mais par sa pensée, son langage, sa religion, ses idées, en un mot sa civilisation.

Tu serais donc prêt à affirmer que l'homme chie, bouffe et copule en vertu de sa culture ?

Dompteur de mots, l'être humain a peu d'instincts, mais il en a. Trois, très exactement : instinct de conservation et défense, instinct de nutrition, instinct de reproduction. Les deux premiers sont utiles à l'individu, le troisième l'est à l'espèce. Tout le reste de ses comportements sont acquis, culturels. Le nouveau-né apprend à marcher, à parler, à définir ses sens. Il fait mal la différence entre chaud et froid. Il l'apprend par l'expérience. N'empêche que ces trois instincts sont la base de la civilisation. Cherchant à se satisfaire en faisant moins d'efforts, les humains se sont regroupés. Ainsi, ils ont eu du temps libre. Ils ont pu réfléchir à ce qui améliorerait encore plus leurs conditions de vie. L'homme a créé l'outil, et mieux que tous les autres animaux, il l'a conservé et emporté avec lui pour une utilisation ultérieure. La caisse à outil est le premier meuble. Capitaliste : il investit dans la création de l'outil, il le conserve pour faire un capital. La Bourse n'est pas loin.

Le principal enjeu de la sociologie de la culture est évidemment de montrer que l'adage populaire est faux et trompeur. Faux parce que les goûts ne sont pas inexplicables, strictement individuels ou liés au caractère ou à la personnalité, mais au contraire produits par l'éducation, les rapports de domination, les stratégies de classement. Trompeur parce que l'influence de la position sociale sur le goût est d'autant plus grande qu'elle passe inaperçue, l'individu étant d'autant plus manipulé par celle-ci qu'il se croit libre de ses croyances, de ses choix et de ses opinions ./... c est pour cela qu aujourd’hui plus que jamais la sociologie doit devenir un sport de combats et qu à l instar d un Sartre s adressant a un collectif d ouvrier ou d un Foucault manifestant pour les conditions inhumaine dans les prisons , et selon l intuition génial de Marx , nous devons ne plus nous contenter de penser le monde mais essayer de le transformer (ndl'h)

La distinction. Critique sociale du jugement Pierre Bourdieu

La nature humaine se penche sur le savoir et le devoir .... mais il ne reste juste qu'à aboutir à la sagesse pour convenir de ce que ces deux éléments puissent etre..