Le secret de l'amour durable pourrait se lire dans le cerveau.

Et si le secret de l'amour durable pouvait se lire dans le cerveau ?

Selon des scientifiques américains, il serait possible de prédire si un couple va rester ensemble pendant plusieurs années ou non. Ceci en étudiant l'activité de leur cerveau lorsque chacun des partenaires pense à l'autre.

A seulement trois jours de la Saint-Valentin, c'est une découverte qui tombe à pic pour tous ceux qui doutent encore des sentiments de leur cher(e) et tendre. C'est votre cas ? Eh bien il vous reste précisément trois jours pour convaincre votre partenaire de se faire scanner le cerveau ! Dans une étude récemment publiée dans la revue Neuroscience Letters, des psychologues américains révèlent avoir découvert que le secret de l'amour durable pouvait peut-être se lire dans le cerveau, ou plus précisément dans l'activité de l'encéphale.

Allant même plus loin, ils indiquent qu'au cours de leurs recherches, ils ont été capables de prédire les couples qui allaient rester ensemble pendant plusieurs années et ceux qui allaient se séparer. (...)

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de toute manière l'amour dure 3 ans ! et ça , sa été prouvé même en film :p

En vrai ? Il existe ? :mef2:

Aaah mais non d'accord j'ai compris : "c'est dans la tête tout ça" :D

de toute manière l'amour dure 3 ans ! et ça , sa été prouvé même en film :p

mais qu'est ce qu 'il nous arrive ?

de toute manière l'amour dure 3 ans ! et ça , sa été prouvé même en film :p

Mais non! ça peut être plus! et maintenant tu peux savoir combien de temps ton couple durera en passant une IRM cérébral^^

Aaah mais non d'accord j'ai compris : "c'est dans la tête tout ça" :D

Voilà. Et plus précisément encore dans la queue du noyau caudé :

"En observant les scanners, le Pr Xiaomeng Xu et ses collègues ont constaté que les cerveaux de ceux qui étaient encore en couple, montraient une activité plus intense lorsqu'il pensait à leur partenaire, dans la queue du noyau caudé, une aire cérébrale responsable des réponses émotionnelles à la beauté visuelle. En revanche, ils présentaient une activité moins importante dans les centres du plaisir liés à l'addiction et à la recherche de récompense. Or, selon les scientifiques, la désactivation de ces zones est associée à la satiété et à la satisfaction.

Enfin, autre observation intéressante : les cerveaux de ces mêmes sujets ont montré une activité également moins importante dans le cortex orbitofrontal médian, une aire normalement liée à la critique et au jugement, ce qui suggère qu'ils avaient moins tendance à juger leur partenaire. "Tout ceux qui ont été impliqués dans l'étude se sentaient très amoureux de leur partenaire et ceci se reflétait dans leurs scans, mais il y avait quelques indicateurs subtils qui montraient à quel point leurs sentiments étaient stables", "

Bonjour Théia

Le marché des scientifiques, c'est de susciter l'intérêt du public pour se faire financer des études. D’ailleurs, rien de répréhensible ou de critiquable dans cette démarche.

Mais ce qui me semble très pesant dans ce genre d’approche,c’est ce déterminisme programmé ou notre cerveau et nos pulsions hormonales devraient répondre à une durée de vie, analogue à la durée des plaquettes de freins d’un véhicule.

Alors que cette durée pour les freins est extrêmement variable, non seulement en fonction de la nature des plaquettes, mais surtout en fonction de l’usage que peu en faire le conducteur ou la conductrice.

J’admets que ma comparaison entre l’amour et une plaquette de frein est romantique et sensible à souhait.

Et qu’il m’est difficile de chasser le naturel, qui revient systématiquement au galop.

J’admets que ma comparaison entre l’amour et une plaquette de frein est romantique et sensible à souhait.

:smile2: Ca n'est l'est pas moins que de réduire l'amour à une imagerie cérébrale !

Ce qui est bien, c'est que maintenant on va pouvoir passer une IRM cérébrale avant de se marier, histoire d'être sûrs que ça vaut la peine de signer :D

Et forcément, si on te dit que dans deux semaines c'est finit, tu vas te conditionner et conditionner ton partenaire afin que cela se passe...

Du destin ^^

Et forcément, si on te dit que dans deux semaines c'est finit, tu vas te conditionner et conditionner ton partenaire afin que cela se passe...Du destin

Après le ciel astral, l'horoscope cérébral, mon rêve !^^

C'est bien cet article, parce que c'est un exemple de "comment faire de la mauvaise science".

Reprenons l'allégation de départ : " il serait possible de prédire si un couple va rester ensemble pendant plusieurs années ou non"

Concrètement, est ce que l'équipe en question a prédit quoi que ce soit ? Non. Ils ont attendu que les couples se séparent, et ils ont cherché après coup les points communs.

C'est un peu comme si j'avais 4 dés : un gros rouge, un gros bleu, un petit rouge, un petit bleu. Si je les lance une fois, il y a de fortes chances que je puisse faire un constat du style "les gros dés ont fait un plus gros chiffre que les petits", ou "les dés rouge ont fait plus que les bleus". Ca ne veut absolument pas dire que je puisse prédire quoi que ce soit.

C'est bien cet article, parce que c'est un exemple de "comment faire de la mauvaise science".

Ce qui est regrettable et fréquent maintenant, c’est que les articles scientifiques grand public ont tous une forme racoleuse, au détriment de l’intérêt réel des résultats d’une recherche. C’est certainement intéressant d’étudier un sentiment par son activité neuronale ; ce qui l’est moins et démago, ce sont les conclusions qu’ils peuvent tirer d’un constat. C’est même malhonnête et j’ai du mal à croire que ces scientifiques eux-mêmes ne le savent pas.

Ce type de recherches m’intéresse beaucoup mais je ne trouve plus de revues qui me soient accessible et qui reste objective (donc si tu en connais wipe, je suis preneuse) C’est fastidieux de lire en article tout en devant constamment remettre en question la moindre conclusion pour éviter de tomber dans le piège.

Concrètement, est ce que l'équipe en question a prédit quoi que ce soit ? Non. Ils ont attendu que les couples se séparent, et ils ont cherché après coup les points communs.

C’est même pas qu’une question "d’après coup", puisqu’ils étudient des images cérébrales à un moment donné, puis les mettent en lien avec une situation de couple 3 ans après. C’est surtout une interprétation abusive de relation entre une activité neuronale et la qualité d’un sentiment.

Et en plus c'est considérer que la durée d'un couple ne dépend que de la qualité du sentiment au début de la relation. bref c'est n'importe quoi. C'est dommage de ridiculiser de telle recherches.

Ce qui est regrettable et fréquent maintenant, c’est que les articles scientifiques grand public ont tous une forme racoleuse, au détriment de l’intérêt réel des résultats d’une recherche. C’est certainement intéressant d’étudier un sentiment par son activité neuronale ; ce qui l’est moins et démago, ce sont les conclusions qu’ils peuvent tirer d’un constat. C’est même malhonnête et j’ai du mal à croire que ces scientifiques eux-mêmes ne le savent pas.

Ce type de recherches m’intéresse beaucoup mais je ne trouve plus de revues qui me soient accessible et qui reste objective (donc si tu en connais wipe, je suis preneuse) C’est fastidieux de lire en article tout en devant constamment remettre en question la moindre conclusion pour éviter de tomber dans le piège.

C'est fastidieux, mais c'est un bon réflexe ! Etre conscient du coté "raccolage" et essayer de faire la part des choses, c'est bien. A mon avis, c'est un réflexe qu'il faut garder quel que soit la source. Moi je te conseille de continuer à lire tout ce qui t'attires, mais en gardant le même esprit critique.

C’est même pas qu’une question "d’après coup", puisqu’ils étudient des images cérébrales à un moment donné, puis les mettent en lien avec une situation de couple 3 ans après. C’est surtout une interprétation abusive de relation entre une activité neuronale et la qualité d’un sentiment.

"Abusive", peut être pas. peut être que ce qu'ils ont trouvé permettrait vraiment de faire ce genre de prédiction. Mais pour le savoir, faudrait justement mener une vraie expérience de prédiction, en double aveugle.

Et en plus c'est considérer que la durée d'un couple ne dépend que de la qualité du sentiment au début de la relation. bref c'est n'importe quoi. C'est dommage de ridiculiser de telle recherches.

Oui, moi aussi j'ai un peu de mal à croire moi même que l'avenir d'un couple puisse être prédit de cet façon. Mais ça pourrait être un "facteur de risque".