Disparition précoce d'un parent

Bon j'ai vainement recherché la section psychologie du forum mais je ne l'ai point trouvée, donc je poste mon topic en philo...

Je suis obligé de commencer un peu par un www.mylife.fr : j'ai perdu mon père très jeune, il est décédé lorsque j'avais 5ans.

J'ai toujours ressenti cette absence en moi, un peu comme si j'étais amputé d'une partie de ma personnalité, d'une portion de mon âme.

J'ai remarqué, via les personnes que j'ai pu cotoyées ou les biographies que j'ai lues, que les personnes ayant connu ce genre de décès dans leur enfance présentaient fréquemment un même type de personnalité, un même "schéma" psychologique.

Bien évidemment, ces caractéristiques ne sont pas systématiques, tout dépend de l'âge auquel on a été confronté à l'évènement, la réaction de la famille, etc.

Toutefois, j'ai noté notamment comme ressemblances entre les différents cas : le sentiment d'illégitimité ressenti par rapport au fait d'être encore en vie, la sensation d'être à part des autres - d'être "différent", une constante impression d'incomplétude (même si la vie peut paraître objectivement très remplie et accomplie).

Je voulais demander aux personnes concernées, si elles ressentent également ces sentiments; ou si elles en ressentent d'autres; ce qu'elles pensent que ce décès survenu dans leur enfance a changé profondément dans leur futur destinée...

NB : je sais très bien que la mort des parents est quelque chose de naturel, ils sont censés (ou sensés je ne sais jamais) naturellement mourir avant nous; tout comme je sais qu'il existe des traumatismes plus graves que celui-ci, mais je me pose la question tout de même.

Bonsoir, je ne sais trop quoi te répondre puisque je ne l'ai pas vécu mais je connais des personnes qui l'ont vécu et oui, c'est un traumatisme de perdre un parent très jeune. Après, je suppose que tu voudrais surtout des témoignages dans le même cas que toi, mais ton topic m'intéresse pour des personnes que je connais.

Salut H25,

Je ne saurai pas répondre de manière satisfaisante à ta question.

Mais dans l'immédiat, on parle d'une personne sensée lorsqu'elle est raisonnable, et d'une personne censée (faire ceci, cela...) lorsqu'elle est supposée faire telle chose.

A plus

J'ai une amie qui a perdu son père au même âge que toi . Elle se traine ce manque ... cette souffrance et pourtant .... elle en a vu et revu des psy ... mais bon.

Ce que j'ai remarqué chez elle c'est qu'elle a toujours besoin qu'on l'aime , prête a "acheté" un peu l'affection , c'est touchant je trouve. Et puis le plus terrible c'est qu'elle ne supporte pas qu'on la quitte en amour comme en amitié .... impossible de se fâcher avec elle .

Oui, ça s'est la peur de l'abandon, mais cela se retrouve aussi chez des personnes qui ont été abandonné par l'un ou l'autre des parents assez tôt. J'ai une personne dont son père est décédé et qui depuis a cherché à retrouver la famille de son père sûrement pour mieux le connaître et garder un lien avec son père par l'intermédiaire des autres membres de la famille.

Oui c'est ça ... peur de l'abandon ... En plus , après la mort de son père sa mère a dû se remettre à travailler et du coup ... alors qu'elle était chouchoutée .... d'un coup elle a plus rien eu ... ou beaucoup moins , sa mère était souvent absente.

Bon j'ai vainement recherché la section psychologie du forum mais je ne l'ai point trouvée, donc je poste mon topic en philo...

Je suis obligé de commencer un peu par un www.mylife.fr : j'ai perdu mon père très jeune, il est décédé lorsque j'avais 5ans.

J'ai toujours ressenti cette absence en moi, un peu comme si j'étais amputé d'une partie de ma personnalité, d'une portion de mon âme.

J'ai remarqué, via les personnes que j'ai pu cotoyées ou les biographies que j'ai lues, que les personnes ayant connu ce genre de décès dans leur enfance présentaient fréquemment un même type de personnalité, un même "schéma" psychologique.

je pense que c est pas tout a fait cela .. ce que tu appelle 'schema' psychologique depend de plusieur facteur et du vecue propre a chacun .. il ne suffit pas d avoir pour point commun la perte d un parent pour présenter 10 ans après une même personnalité ... personnalité qui n est jamais figé mais toujours dynamique

il y a des facteur comme la familles , les amis les condition matériel d existence , le lieu .. ton propre parcours , tout ca fait que tu peux devlopper un 'schema' psychologique a un moment donner ... identique a une autre personne qui elle n aura pas perdus son pere mais aura vécu d autre trauma qui l auront conduite sur le meme 'chemin' que toi , tu partagera sans doute un même bout de chemin qu une personne qui aura perdu son pere a 5 ans , mais juste un bout de chemin .. pas tout le chemin

Bien évidemment, ces caractéristiques ne sont pas systématiques, tout dépend de l'âge auquel on a été confronté à l'évènement, la réaction de la famille, etc.

Toutefois, j'ai noté notamment comme ressemblances entre les différents cas : le sentiment d'illégitimité ressenti par rapport au fait d'être encore en vie, la sensation d'être à part des autres - d'être "différent", une constante impression d'incomplétude (même si la vie peut paraître objectivement très remplie et accomplie).

Je voulais demander aux personnes concernées, si elles ressentent également ces sentiments; ou si elles en ressentent d'autres; ce qu'elles pensent que ce décès survenu dans leur enfance a changé profondément dans leur futur destinée...

evidemment que ca le change , mais ca n implique pas quel type de changement .; tu peux sombrer dans la coke comme t épanouir ou vivre 'normalement' , ton psychisme est trop elastique pour pouvoir tenter de le réduit a des comportement type .. il y a toujours des variations qui font que tu es et restera a jamais un etre singulier ...

NB : je sais très bien que la mort des parents est quelque chose de naturel, ils sont censés (ou sensés je ne sais jamais) naturellement mourir avant nous; tout comme je sais qu'il existe des traumatismes plus graves que celui-ci, mais je me pose la question tout de même.

ce n est pas tant le deces mais la facon dont on réagit qui nous oriente vers certain chemin .. rend a césar ce qui est césar , ce n est pas la mort qui decide de la vie ..

Oui c'est ça ... peur de l'abandon ... En plus , après la mort de son père sa mère a dû se remettre à travailler et du coup ... alors qu'elle était chouchoutée .... d'un coup elle a plus rien eu ... ou beaucoup moins , sa mère était souvent absente.

Quand il y a un deuil dans la famille, les proches ont du mal à en parler et c'est leur tord car des fois, ça les sépare au lieu de se parler pour se soutenir et se rapprocher. Ta copine devrait essayé d'en parler avec sa mère qui, si la néglige, cela est du à sa souffrance.

Oui la peur de l'abandon, c'est totalement exact, dans mon cas également.

Le sentiment que la situation actuelle peut s'écrouler sans raison, que tout peut disparaître dans le chaos et la tristesse...

Personnellement, nous n'avons jamais parlé de la mort de mon père dans notre famille, cet évènement n'a jamais été verbalisé de façon explicite.

Avoir posté ce topic m'a rappelé une anecdote ancienne, j'étais encore étudiant, où je faisais la queue dans un McDo (j'aime la gastronomie fine). Un espèce de gitan faisait la manche, tout en faisant des sortes de divinations sur les gens patientant dans la file d'attente. Arrivé à moi, il me fixe dans les yeux et m'affirme que mon père est mort quand j'étais très jeune. Ne croyant pas à la voyance, je me suis dit que cet homme était en tout cas un fin psychologue ou psycho/physionomiste ayant détecté un indice quelconque sur mon visage ou mon expression.

Ceci dit, sa seconde assertion "tu seras très riche dans le futur", j'attends toujours sa réalisation

Une personne de son entourage meurt, avec elle meurt un nombre de neurones la déterminant, il est alors l'effort de continuer avec l'auto-suffisance de ses neurones la déterminant, mais la personne est plus là, l'auto-suffisance la déterminant est un effort de tous les jours car elle est éternelle, d'où la nostalgie mêlée à de la mélancolie.

Je n'ai pas tout compris, tu parles des neurones présents dans le cerveau de la personne décédée ou dans celui du survivant?

Je pense avoir saisi qu'une partie de notre cerveau part en même temps que la disparation du défunt, c'est ça?

Mon avis personnel, c'est que le fait de n'avoir pas vraiment pu connaître ton père, il peut y avoir des questions que tu te poses concernant tes origines, il y a un vide, un manque que ton père n'a pu te transmettre (ou qu'il t'a transmis sans que tu en comprennes le sens) du fait de son départ très tôt. J'ai vu que tu disais que dans la famille, vous n'en parliez pas, je sais que c'est très dur mais cela serait bien que tu essayes justement de communiquer avec la famille, à tous, cela vous ferait du bien même si sur le moment, cela peut être en même temps douloureux. Cela te permettrait de mieux connaître qui était ton père et t'aiderait à mieux te situer. Si cela n'a jamais été verbalisé, il est normal que tu dois te sentir très mal par moments, c'est important de pouvoir l'évoquer afin de mieux dépasser cette douleur.