Ris Orangis : la ville aux 7 camps rom

Une situation inédite en Ile-de-France. Sur vingt-cinq campements recensés en Essonne, sept sont aujourd’hui installés à Ris-Orangis. Un phénomène qui désempare le maire PS, exaspère la majorité des habitants et mobilise les associations, comme hier à l’hôtel de ville, pour réclamer la scolarisation des enfants des bidonvilles.

Des berges de Seine aux abords de l’ancien hippodrome, environ 200 Roms habitent aujourd’hui sur la commune, dans des conditions précaires.« Derrière cet afflux à Ris, il y a d’abord une histoire », raconte Serge Guichard, responsable de l’Association de solidarité en Essonne avec les familles roumaines roms. Cette histoire, c’est surtout celle des expulsions des squats de la gendarmerie désaffectée de Viry-Châtillon, il y a un an, et des abords du RER à Evry cet été.

« A chaque fois, seule une poignée de Roms accepte les propositions d’hébergement », déplore Stéphane Raffalli, maire PS de Ris.

« Ils veulent nous éparpiller aux quatre coins de l’Ile-de-France », justifie Dragomir, un Rom vivant à Ris. Toujours est-il que les expulsés doivent retrouver vite un lieu pour vivre. Peu disposent d’une voiture. Chargés des effets personnels sauvés de la destruction, les Roms, à pied, privilégient avant tout la proximité.

« Quand Evry a été évacué, nous savions que nous risquions de les récupérer », reconnaît le maire.

« Nous ne cherchons un nouveau squat qu’au dernier moment », assure Dragomir. Si demain il est expulsé de Ris, il ne sait pas où il ira. « En ne partant pas trop loin du camp expulsé, ils peuvent revenir chercher des objets », ajoute Serge Guichard.

La vie quotidienne et les habitudes influent également. Une dizaine d’enfants étant scolarisés à Viry, les familles concernées ont choisi, après l’évacuation de la gendarmerie, de ne pas trop s’éloigner des écoles.

« Avec le temps, les Roms connaissent un tissu économique, notamment pour ceux qui ramassent les métaux », souligne Serge Guichard.

Et, surtout, Ris bénéficie de deux gares RER. « C’est très important pour nous. Nous pouvons aller jouer de la musique ou distribuer les journaux », confie Dragomir.

« Nous sommes l’une des rares villes du secteur à disposer encore de beaucoup de foncier à proximité des gares », note Stéphane Raffalli.

La situation paraît désormais inextricable. L’association Pérou a installé des toilettes, épandu des copeaux sur le sol pour éviter la boue et construit un bâtiment, « une ambassade », explique son coordinateur, Sébastien Thiery.

« Je ne peux tolérer qu’un bidonville se sédentarise, tonne le maire. J’ai alerté les autorités. Je ne peux faire que ça. » Pour sa commune, la situation se réglera au gré des expulsions. « Inéluctablement, les Roms partiront », constate Stéphane Raffalli. « Et le problème se déplacera et tout recommencera », soupire Serge Guichard.

http://www.leparisie...013-2468245.php

Ceux qui croient règler le problème en le déplaçant me font penser à une femme de ménage qui met la poussière sous le tapis.

Je ne comprends pas leurs refus, leurs exigences. On entend ça tellement souvent, ça ne peut pas toujours être de l'intox des journalistes et des pouvoirs publics..?

Leur exigences ? Mais tu as lu le texte ?

Faut dire comment alors ?

seule une poignée de Roms accepte les propositions d’hébergement

« Ils veulent nous éparpiller aux quatre coins de l’Ile-de-France »

Ris bénéficie de deux gares RER. « C’est très important pour nous. Nous pouvons aller jouer de la musique ou distribuer les journaux », confie Dragomir.

C'est vrai que c'est incroyable qu'ils veuillent conserver un peu de leurs maigres moyens de subsistances et des pauvres biens épargnés par les bulldozers.

Mais quelle outrecuidance !

Début du compte à rebours...

Donc plutôt que d'avoir un toit, c'est mieux de rester dehors, dans un camp, tous ensemble et à proximité des gares ? C'est bien ça ?

Bah excuse moi, mais je réitère : je ne comprends pas.

Ah bah merdoum alors !! Ris était mon point de chute pour déménager !!

Donc plutôt que d'avoir un toit, c'est mieux de rester dehors, dans un camp, tous ensemble et à proximité des gares ? C'est bien ça ?

Avoir un toit ? Je demande à voir.

Et oui souvent les gens dans la plus grande misère préfèrent se serrer les coudes et rester ensemble.

C'est aussi expliqué dans l'article qu'il ne veulent pas se retrouver à un endroit où ils ne trouveront rien pour vivre.

Avoir un toit ? Je demande à voir.

Et oui souvent les gens dans la plus grande misère préfèrent se serrer les coudes et rester ensemble.

C'est aussi expliqué dans l'article qu'il ne veulent pas se retrouver à un endroit où ils ne trouveront rien pour vivre.

Dans la mesure ou les associations qui s'occupent d'eux leurs offre un logement, je ne comprend pas !! Tu crois pas que c'est plutôt une façon de vivre qu'ils ne souhaitent pas abandonner ? Que c'est plus facile aussi pour eux de faire joujoux avec les autorités et la justice ?

Puis bon, des roms jouant de la musique dans le RER, y'en a pas des masses ...

Pff si ils refusent tout ... Comment voulez vous que l'on avance avec ce peuple ?

Je connais des gitans et c'est vrai qu'ils aiment bien comment ils vivent, d'apres ce qu'ils m'ont dit (roms de juvisy - 94)

Puis bon, des roms jouant de la musique dans le RER, y'en a pas des masses ...

Si, si il adorent les instruments de musiques, surtout les cuivres.

Pff si ils refusent tout ... Comment voulez vous que l'on avance avec ce peuple ?

Je connais des gitans et c'est vrai qu'ils aiment bien comment ils vivent, d'apres ce qu'ils m'ont dit (roms de juvisy - 94)

Les gitans sont français et ont un mode de vie nomade pas les Roms.

Quand on vous propose de vous loger a un endroit où vous ne pourrez pas gagner un peu d'argent pour manger vous faites quoi ?

c'est mieux de rester dehors, dans un camp, tous ensemble et à proximité des gares ? C'est bien ça ?

[point godwin] En cas de déportation, oui, c'est plus pratique. [/point godwin]

Si, si il adorent les instruments de musiques, surtout les cuivres.

Tiens il manquait la petite finesse à la Le Pen.

Au moins, on leur propose une solution de relogement.

Ensuite, c'est à eux de faire le nécessaire pour trouver une activité pour pouvoir subvenir à leurs besoins.

Mais oui, mais oui ...

Les gitans sont français et ont un mode de vie nomade pas les Roms.

Quand on vous propose de vous loger a un endroit où vous ne pourrez pas gagner un peu d'argent pour manger vous faites quoi ?

On évite peut etre de faire la fine bouche.

A moins qu'ils préfèrent sans doute retourner dans leur pays d'origine à se faire ratonner régulièrement?

Pour bon nombre de français d'ailleurs, on ne propose pas toujours de solutions tout court.

:cool:

Dragomir !

Ca fait vachement "Star War" , vous ne trouvez pas ?

Ou encore "Le vampire des Carpates" !

En tous cas , dans ma campagne , à chaque fois que disparaissent des outils dans les cabanons de jardin , que disparaît du linge qui sêche dehors , ou que disparaissent des vélos sous les abri à bois , avec les autres vooisins , victimes des mêmes faits , nous apprenons qu'il y avait un campement de gens du voyage à proximité du village .

Faits toujours confirmés par la gendarmerie où sont déposées les plaintes .

Certes , des terroristes intellecttuels monteront sur leurs grands chevaux en précisant q'il n'y a pas "forcément" de causes à effets . Mais ça fait longtemps qu'ils nous font rigoler ...

N'empêche que ...

:cool:

Oui mais, oui mais, mais il y a un moment ou il faut voir les choses en face.

Ces gens, on leur donne une chance d'avoir un logement décent. Ensuite, c'est à eux de trouver une activité pour subvenir à leurs besoins, et là, les associations peuvent les aider.

S'ils refusent, c'est leur problème et qu'ils ne viennent pas chipoter par la suite.