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Faut il stopper le dépistage du cancer du sein par mammographie ?


garotoubib

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Membre, Posté(e)
garotoubib Membre 177 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Quelques chiffres sur la radioactivité ...

http://www.inserm.fr...nous-tous-egaux

On s'aperçoit que les scanners tuent !!!

scanners : cancers

70 millions de scanners effectués en 2007 aux États-Unis pourraient conduire à 29 000 cas supplémentaires de cancers

Notons d'autre part cet article :

plus de 50 pour cent du taux de mortalité par cancer est en fait induite par les rayons X.

Dr John Gofman, MD, Ph.D. - Un physicien nucléaire et un médecin, et l'un des plus grands experts dans le monde sur les dangers des rayonnements - présente des preuves irréfutables dans son livre, Le rayonnement des procédures médicales dans la pathogenèse du cancer et la cardiopathie ischémique , que plus de 50 pour cent des le taux de mortalité par cancer est en fait induite par les rayons X. Radiation médicale est une cause très importante (sans doute la cause principale) de la mortalité par cancer aux États-Unis au cours du XXe siècle. La seconde est que la radiation médicale, a reçu, même à des doses très faibles et modérés, est une cause importante de décès par cardiopathie ischémique, le mécanisme probable est un rayonnement-induction de mutations dans les artères coronaires, ce qui entraîne chez les clones dysfonctionnels (mini-tumeurs) des cellules musculaires lisses

Le lien ne foctionne plus, je vais en rechercher un autre mise a jour :

http://translate.goo...ved=0CFcQ7gEwBA

http://www.shirleys-....com/cancer.htm

Pour le cancer du sein ce site est très bien documenté :

http://translate.goo...ved=0CDUQ7gEwAA

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Des sources de gooogletransalte? sleep8ge.gif Bon si tu avais un membre de ta famille atteint de cette maladie tu ne le prendrais pas à la légère comme ça.

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Membre, Posté(e)
garotoubib Membre 177 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'es justement pour cela que je me documente avant.

Je pense que les médecins ont assez tués de membres de ma famille totalement gratuitement (pas gratuitement d'ailleurs puique ce n'etatit que pour faire du fric) pour que je fasse ce que je peux pour sauver les survivants.

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
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non, mais les malades, faudrait les exterminer avant même qu'ils ne le soient (malades), ça ferait des économies à la sécurité sociale, d'où l'intérêt du dépistage, donc. sleep8ge.gif

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

C'es justement pour cela que je me documente avant.

Je pense que les médecins ont assez tués de membres de ma famille totalement gratuitement (pas gratuitement d'ailleurs puique ce n'etatit que pour faire du fric) pour que je fasse ce que je peux pour sauver les survivants.

Ben voyons..... --°

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

Je sais mais j'informe aussi les personnes sensées cool.gif le dépistage est très important pour tous ( sauf lui hein ! ) et il sauve énormement de vies

Face à toutes les conneries qui apparaissent faut rétablir la vérité scientifique aussi !

Mais le terme taliban naturopathe est très bon plus.gif

Et j'ajouterai que l'idéal est, en plus de la mamo bien sur, un IRM, qui permet de détecter des cancers non visibles à la mamo.

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Membre, Posté(e)
garotoubib Membre 177 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

non, mais les malades, faudrait les exterminer avant même qu'ils ne le soient (malades), ça ferait des économies à la sécurité sociale, d'où l'intérêt du dépistage, donc. sleep8ge.gif

Le question a déjà été posée autrement :

"faut il tuer les vieux avant la naissance ?"

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Ce qu'il ne faut pas lire tout de même.

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

Et j'ajouterai que l'idéal est, en plus de la mamo bien sur, un IRM, qui permet de détecter des cancers non visibles à la mamo.

Et ne pas hésiter à anticiper le dépistage, deux ans entre deux, ça peut être trop long...

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Membre, Posté(e)
garotoubib Membre 177 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ben voyons..... --°

Lorsque l'on vous diagnostique un cancer savez vous que vous vallez soudainement un minimun de 300 000 dollars pour l'industrie pharmaceutique ?

THE CANCER RACKET

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

Et, sans vouloir faire mon alarmiste ou prôner la censure, je trouve que ce genre d'interventions, et d'intervenants par le fait même sont dangereux car il y a des gens assez crédules pour croire à ces délires. C'est cool les forums on va dire "libre" mais peut-on permettre ce genre de propagandes?

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Modérateur, A ghost in the shell, 50ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 738 messages
50ans‚ A ghost in the shell,
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On s'aperçoit que les scanners tuent !!!

Non les scanner ne tuent pas.

Les scanner comme bien d'autres examens soumet le corps à des doses de radiation.

Mais la nature elle même soumet le corps à des doses de radiation, chaque jour qui passe.

En fait, c'est la vie qui tue ...

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Lorsque l'on vous diagnostique un cancer savez vous que vous vallez soudainement un minimun de 300 000 dollars pour l'industrie pharmaceutique ?

THE CANCER RACKET

Et les morts de cancer ils valent combien?

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Membre, 61ans Posté(e)
heavendoor Membre 1 594 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

Et ne pas hésiter à anticiper le dépistage, deux ans entre deux, ça peut être trop long...

Heureusement que mon médecin n'a pas attendu mes 50 ans pour me faire passer une mammographie !! et que j'ai été dépistée à 41 ans !!

Mais laissons garotoubib avec ses certitudes !! si un jour il est toucher par cette maladie, il fera comme les autres, il sera mort de trouille et se tournera vers ces personnes qu'il insulte aujourd'hui !!

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Membre, Posté(e)
garotoubib Membre 177 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ben voyons..... --°

La catastrophe impliquant une chimiothérapie toxique dans le traitement du cancer,

La chimiothérapie toxique, à savoir, fait très mal en ce qui concerne les coûts, la rentabilité, résultats à long terme et l'utilité dans les premiers stades du traitement préventif. Il n'est pas rare de rencontrer des factures énormes pour le traitement: $ 200,000 - $ 600,000 pour le cancer du sein (Moss), 84 000 $ (cancer de l'ovaire, Orlando), 220,000 $ pour le cancer du sein (Boston), 325.000 marks allemands pour le cancer du sein (Heidelberg). "Cela nous a coûté 300.000 marks de tuer le patient dans les 10 mois après la première diagnostiquer un lymphome non hodgkinien"

Prenez en main votre santé

Enfin, j’ai pu avoir connaissance de la facture d’une seule séance de chimio «douce»: 2600 €uros. Mais selon le cocktail, la facture peut atteindre dans certains cas, paraît-il, plus de 6000 €uros.

Qui paie? La Sécurité Sociale bien sûr; mais la Sécu, c’est le contribuable, donc nous. Multiplié par 20 séances et par 60000 cancéreux chimiqués par an (en voie de progression constante), cela donne sur une base moyenne de 4500 €uros, le chiffre de 90.000 €uros que rapporte chaque cancéreux, et cela pour un jackpot annuel de 5,4 milliards d’€uros.

Le livre noir du médicament (extrait non disponible sur internet) “Que ce soit l’avastin ou d’autres “mab”, le prixx d’une chimiothérapie peut atteindre 100 000 dollars, pour une échelle de prix comparable en Europe. Quant à leur efficacité, elle est à peine meilleure que les anciens triatments. Le gain de vie moyen de ces nouveaux miracles de la biotechnologie est de quelques mois, voire quelques jours.

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Membre, 61ans Posté(e)
heavendoor Membre 1 594 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

Et, sans vouloir faire mon alarmiste ou prôner la censure, je trouve que ce genre d'interventions, et d'intervenants par le fait même sont dangereux car il y a des gens assez crédules pour croire à ces délires. C'est cool les forums on va dire "libre" mais peut-on permettre ce genre de propagandes?

C'est pour cela que participé est primordial, pour rétablir la vérité !! On ne peut laisser dire de telles choses sans réagir !!

C'est dangereux pour la vie des autres, et si mon expérience peut amener d'autres femmes à se faire dépister c'est toujours cela de gagner ...

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Mettez des sites SCIENTIFIQUES pour être crédible.

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Membre, Posté(e)
garotoubib Membre 177 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et les morts de cancer ils valent combien?

« Plus cher, c’est souvent mieux que pas cher du tout »

http://pornic-cotedejade.eelv.fr/lhopital-aussi-dangereux-que-lafghanistan/

Un documentaire qui avait fait grand bruit en 2001 sur la chaîne de télévision Channel 7 News de Détroit (USA), indiquait qu’une boîte de 30 gélules de Célébrex 100 mg contient pour seulement 0,2 dollars de produits actifs. Dans la mesure où cette boîte est vendue en France 13,12 euros, cela représente pour son fabricant Pfizer une incroyable « culbute » de 8 746 % (oui, ce n’est pas une erreur typographique).

Une boîte de 15 comprimés de Clarityne 10 mg contient pour 0,09 dollars de produits actifs, pour un prix de vente au patient de 5,54 euro (+ 7 914 %). Une boîte de Tahor (anti-cholestérol) vendu 18,82 euros contient pour 2 euros de produits actifs. Et ainsi de suite.

La palme revient toutefois au Prozac 20 mg, qui ne contient que pour 0,02 dollars d’ingrédients actifs pour 100 comprimés, alors qu’il est vendu 7,58 euros (+ 43 000 %).

Dans certains secteurs, qui bénéficient d’une exclusivité ou d’un effet de marque fort (industrie du luxe), on peut voir des « coefficients multiplicateurs » de dix ou quinze.

Ainsi le sac à main Louis Vuitton dont rêve l’épouse de votre voisin (il aurait d’ailleurs bien pu le lui offrir, depuis le temps !) est vendu 1800 euros mais coûte 200 euros à la production, fournitures et main-d’oeuvre comprises.

La performance paraît honorable (+ 900 %), mais du point de vue de l’industrie pharmaceutique, Louis Vuitton donne quasiment dans le bénévolat.

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Désolé !

le sujet de votre recherche ne se trouve pas sur notre site

Le jour ou vous mettrez des articles SCIENTIFIQUES valables.

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Membre, Posté(e)
garotoubib Membre 177 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mettez des sites SCIENTIFIQUES pour être crédible.

Parceque tu crois que les labos (seuls a pouvoir financer des études couteuses) finances des études afin de prouver que leurs poisons sont dangereux et sovent inutiles ?

Conflits d’intérêts et financement industriel influencent les résultats de la recherche sur le cancer des médicaments estimés efficaces et censés réduire nettement le taux de mortalité ont en fait un bénéfice largement surévalué

Conflits d’intérêts et financement industriel influencent les résultats de la recherche sur le cancer, selon une analyse de 1.534 essais cliniques

Les résultats des études et essais cliniques sur les divers traitements du cancer sont directement dépendants des conflits d’inté883814235.jpgrêts des chercheurs (liens financiers personnels ou institutionnels) et/ou du financement des recherches par les laboratoires qui produisent les médicaments testés dans ces essais. Les études biaisées par les conflits d’intérêts ont au moins deux fois plus de résultats plus favorables aux médicaments et autres procédures testés que celles indépendantes. Le taux de survie attribué aux mêmes "interventions" - terme utilisé dans le texte original - serait significativement exagéré par les auteurs ayant des conflits d’intérêts, par rapport aux indépendants.

Ce qui veut dire en pratique que des médicaments estimés efficaces et censés réduire nettement le taux de mortalité ont en fait un bénéfice largement surévalué. Donc un nombre potentiellement important de patients sont traités par des moyens qui ne sont pas plus efficaces que l’absence de traitement ou les méthodes moins invasives. C’est ce que montre une analyse de 1.534 essais cliniques publiés en 2006 dans 8 grandes revues internationales (voir plus bas). Analyse faite par Reshma Jagsi et al. de l’université du Michigan et parue le 11 mai sur le site de la revue Cancer, sous le titre "Frequency, nature, effects, and correlates of conflicts of interest in published clinical cancer research" (Fréquence, nature, effets et corrélations des conflits d’intérêts présents dans la recherche sur le cancer ayant fait l’objet de publications. Cancer 2009; DOI: 10.1002/cncr.24315).

Il faut dire d’emblée que les chiffres doivent être relativisés, parce que, comme le précisent les auteurs eux-mêmes dans le texte complet (réservé aux abonnés), ils ne se basent que sur les déclarations de conflits d’intérêts et de financement industriel. Or on sait que ces déclarations sont bien loin d’être complètes. La situation réelle est donc probablement pire que l'image qui se dégage de cette analyse.

[/url]

D'autant plus que l'analyse ne se base que sur les études publiées, alors que, comme nous le disions en octobre 2008, l'industrie pharmaceutique occulte systématiquement ses ratages: "Cancer: seul un essai clinique sur cinq est publié". Les essais publiés étant, on s'en doutait un peu, ceux qui présentent les médicaments des sponsors sous une lumière favorable.

Illustration: Vienna.at

Quelques exemples de moyens d’influence

Notons d’abord que les conflits d’intérêts des médecins qui servent d’investigateurs dans les essais cliniques ou participent à l’un ou plusieurs aspects desdits essais peuvent être de plusieurs ordres : financements personnels ou de l'équipe (dans le genre « unrestricted educational grant »), paiements reçus pour la consultance pour un ou plusieurs laboratoires, pour des activités de conférencier, de VRP, etc. On voit comment cela se passe en se penchant sur les leaders d'opinion qui deviennent des véritables pantins du pharmacommerce. Mais un médecin-chercheur peut aussi être membre du comité de pilotage (steering committee) ou d’un département d’une firme, ou encore détenir des actions et/ou avoir d’autres liens (familiaux, etc.).

Confirmation des analyses précédentes sur l’influence de l’industrie : elle finance, elle mène donc la danse, par son ghost management ubiquitaire

L’hypothèse de départ n’est pas une nouveauté, mais elle trouve ici une confirmation éclatante. Car de nombreuses analyses avaient déjà mis en évidence le fait que les conflits d’intérêts, et en particulier la source du financement de l’étude, influençaient les résultats dans un sens favorable au sponsor. (Le texte complet contient beaucoup de références).

L’influence s’exerce sur tous les aspects, entre autres sur :

Et ainsi de suite…

Tout cela relève du ghost management – gestion fantôme ou invisible, management de l’ombre, contrôle de tous les aspects de la vie d’un médicament - dont Pharmacritique a largement parlé dans la note sur Merck qui a payé Elsevier pour produire une fausse revue médicale (revue fantôme).

Les principaux résultats

Afin de mieux comprendre l’impact des conflits d’intérêts sur la recherche médicale clinique, Jagsi et al. ont analysé 1.534 études parues en 2006 dans 8 revues médicales de haut vol : New England Journal of Medicine; JAMA; Lancet; Journal of Clinical Oncology; Journal of the National Cancer Institute; Lancet Oncology; Clinical Cancer Research et Cancer. Sur les 1.534 études, 29% sont concernées par des conflits d’intérêt, manifestes à la lecture des déclarations. 17% ont été financées par l’industrie. Les conflits d’intérêts sont plus présents dans les articles dont les auteurs principaux sont rattachés à un service d’oncologie médicale (45%), sont nord-américains (33%) et de sexe masculin (37%).

La signification de cet impact des conflits d’intérêts sur la présentation des résultats n’est pas anodine, bien au contraire. Il faut prendre en compte le fait que c’est sur cette interprétation déformée de l’efficacité en termes de survie que se baseront l’autorisation des médicaments en question, le nombre d’indications autorisées par les agences du médicament - en fait tout ce qui détermine l’ensemble de la pratique clinique des cancérologues. Mais cela va même plus loin, puisqu’il y a aussi un impact sur les tests de dépistage et de diagnostic et sur toutes les technologies qui interviennent dans cette pratique clinique. C'est bien d'une industrie du cancer dont on parle, avec les divers acteurs se favorisant mutuellement pour l'accroissement du marché et le partage du butin.

Les études biaisées afin de vendre le plus de médicaments et autres techniques interventionnistes

Jagsi et al. montrent aussi que les études financées par l’industrie pharmaceutique se focalisent bien plus sur des traitements médicamenteux et autres "interventions" (dispositifs médicaux, etc.) que celles ayant d’autres sources de financement, le rapport étant de 62% vs. 36%. Ces dernières sont plus enclines à traiter d’approches non pharmacologiques, se focalisant sur l’épidémiologie, la prévention, les facteurs de risque, le dépistage ou les méthodes de diagnostic. 47% des études hors industrie ont cette thématique, alors que seuls 20% des études sponsorisées par les firmes s’y intéressent. Pas étonnant, puisque les laboratoires veulent avant tout vendre des médicaments et autres techniques brevetées, pas prévenir les cancers ou en étudier les causes.

Résultat inéluctable: un progrès thérapeutique nul et l'installation dans la répétition

On a ici l’éternel problème des applications technoscientifiques, technologiques, qui dominent lorsque la recherche est financée par le privé à but lucratif, au détriment de la recherche fondamentale et du socle général des connaissances scientifiques dont on peut tirer ces applications. Or si la recherche fondamentale et les connaissances générales n’avancent pas, la panne dans l’innovation est inéluctable, et c’est ce qu’on constate déjà depuis une bonne dizaine d’années : un arrêt du progrès thérapeutique. L’industrie pharmaceutique vit dans le passé, comme le montre l’investissement bien plus important dans le marketing que dans le R&D (recherche et développement). La course aux profits immédiats a eu des conséquences…

Cette stagnation pousse les laboratoires à sortir la plupart du temps des copies à peine modifiées de traitements déjà existants, des molécules de la même classe, des improvisations (dans le genre de la mélatonine, voir la note de Pharmacritique sur le Circadin), ou alors des médicaments très risqués, car insuffisament testés, sous la pression d'une volonté de rentrées financières immédiates. L'exemple du Tysabri (natalizumab), détaillé dans cette note, est significatif à plus d'un titre.

La publicité et le ghost management omniprésents se chargeront de présenter ces produits comme des révolutions thérapeutiques. Et les agences du médicament, ayant elles-mêmes les laboratoires pharmaceutiques pour principales sources de financement, les autorisent avec une grande servilité. (Voir à ce sujet la note détaillée intitulée « Progrès thérapeutique nul en 2008, dit Prescrire. Multiples critiques des procédures d'AMM, responsables de l'inflation de médicaments à bénéfice clinique mal évalué ».

L’EBM réduit l’impact des conflits d’intérêts sur les résultats de la recherche

C'est un constat important et qui doit être souligné, vu les tentatives actuelles de discréditer l’EBM (evidence-based medicine : médecine fondée sur le niveau de preuve).

Les études randomisées contrôlées en double aveugle, effectuées selon les exigences de rigueur de l’EBM limitent l’influence des conflits d’intérêts, limitent la traduction pratique de ces biais dans la recherche. L’interprétation des résultats dans ces essais RCT (randomised controlled trials) est moins exagérée que celle des essais ne satisfaisant pas aux critères de la médecine fondée sur le niveau de preuve. Ainsi, les relecteurs qui ont eu à évaluer des essais randomisés contrôlés à double insu, eux-mêmes en aveugle, donc sans savoir si des conflits d’intérêts et un sponsoring industriel étaient ou non présents, ont conclu que l’interprétation des données était trop favorable dans à peu près la moitié des résultats, sans différence significative entre les essais sponsorisés et ceux sans aucune implication industrielle.

Parmi les 52 essais RCT (randomisés contrôlés à double insu) et sans conflits d’intérêts, seuls 14% ont conclu à un taux de survie augmenté de façon significative par l’intervention qui faisait l’objet de l’essai (médicament, procédure technique, etc.). Selon 72%, la survie était équivalente à celle des patients du groupe de contrôle (qui étaient soumis soit à une autre intervention, soit à un placebo ou à la simple surveillance, etc.) ; enfin, 6% ont estimé que la mortalité était moindre dans le groupe de contrôle. Parmi les 72 essais similaires mais avec conflits d’intérêts, 29% ont conclu à un taux de survie plus important grâce à l’intervention en question, 61% n’ont trouvé aucune différence par rapport au groupe de contrôle, et aucun n’a estimé que la mortalité était moindre dans le groupe de contrôle (P=.04 pour la tendance observée dans les études sans conflits d’intérêts).

Taux de survie selon les études biaisées et non biaisés (conflits d'intérêts des auteurs et financement industriel)

http://pornic-cotedejade.eelv.fr/lhopital-aussi-dangereux-que-lafghanistan/

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