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Pour vous que représente VOTRE conscience


Graal

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Membre, 52ans Posté(e)
Graal Membre 197 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

Afin de progresser sur le forum, j'aurai voulu savoir :

Beaucoup de post utilise le mot conscience !?

Pour vous qu'exprime ce mot .

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Membre, "Emmerdeuse immigrée" , 34ans Posté(e)
Surimuchan Membre 3 824 messages
34ans‚ "Emmerdeuse immigrée" ,
Posté(e)

Conscience:

Connaitre son existence et son appartenance à une entité dite le monde. Connaitre le fait que des liens nous unissent aux autres.

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Membre, 51ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

La conscience, lieu où la pensée se projette, nous permet de connaître les choses et aussi nous même. À échelle personnelle, elle donne dès l'enfance le sens du « moi », que je me représente être comme sujet unique pensant. Ce « moi » prend conscience par une attention active envers les choses qui m'entourent, c'est la vigilance qui me rend bien présent au monde, et qui s'oppose à la rêverie qui nous coupe du monde réel. Mais nous ne sommes pas tout le temps attentif volontairement, la conscience est aussi une ouverture vers ce qui pourrait nous toucher involontairement, ainsi par exemple d'un bruit qui me surprend, un objet qui rentre dans mon champ de vision, sans que j'y ai porté au préalable volontairement mon attention. En ce sens, la conscience reste disponible au monde : elle peut être distraite et passer ainsi très rapidement d'un objet à un autre.

Il faut noter qu'il peut aussi y avoir un juste équilibre entre tension vers l'extérieur (la vigilance envers les choses) et tension vers l'intérieur (la conscience de soi), qui constitue un état de lucidité, où aussi bien ce qui arrive dans le monde et ce qui m'arrive à moi (une émotion, une pensée, un sentiment, etc...) me sont présent à la conscience. Mais cet état est assez difficile à atteindre, quand en plus on ne tombe pas carrément dans la somnolence du fait d'être trop tendu ! On peut dire que c'est la différence entre le cogito de Descartes, le « je pense, donc je suis » qui est une conscience dans l'introspection, et celui de Sartre « l'enfer, c'est les autres », c'est-à-dire que j'existe par le (mauvais) regard d'autrui.

Cette idée d'un moi permanent qui dirait « je » ou qui serait montré par les autres, s'évanouit cependant quand on pense que notre conscience est dans flux perpétuel. Cette conscience qui passe par toutes les émotions possibles selon la situation, ce « je » qui fait évoluer sa personnalité selon les différents âge de la vie... sans parler de la structure plurielle du psychisme décrite par Freud qui séparerait la personnalité en ça, moi et surmoi. Force est donc de conclure en une extrême fluidité de la conscience.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 549 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

La conscience d’un individu est indissociable de sa responsabilité, envers lui-même,de ses proches, de sa communauté, de sa qualité d’être humain qui le distingue des animaux.

Ayant dit cela, de mesurer combien il peut être difficile et contradictoire dans certains cas et à certains moments de l'existence d'exercer le libre arbitre de sa conscience.

Par ailleurs, un militaire en opération qui tue ses ennemis à distance au moyen des armes de destruction en sa possession, est il plus ou moins responsable que d’étrangler un ennemi de ses propres mains ?

La question reste ouverte.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

La conscience, lieu où la pensée se projette, nous permet de connaître les choses et aussi nous même. À échelle personnelle, elle donne dès l'enfance le sens du « moi », que je me représente être comme sujet unique pensant. Ce « moi » prend conscience par une attention active envers les choses qui m'entourent, c'est la vigilance qui me rend bien présent au monde, et qui s'oppose à la rêverie qui nous coupe du monde réel. Mais nous ne sommes pas tout le temps attentif volontairement, la conscience est aussi une ouverture vers ce qui pourrait nous toucher involontairement, ainsi par exemple d'un bruit qui me surprend, un objet qui rentre dans mon champ de vision, sans que j'y ai porté au préalable volontairement mon attention. En ce sens, la conscience reste disponible au monde : elle peut être distraite et passer ainsi très rapidement d'un objet à un autre.

Il faut noter qu'il peut aussi y avoir un juste équilibre entre tension vers l'extérieur (la vigilance envers les choses) et tension vers l'intérieur (la conscience de soi), qui constitue un état de lucidité, où aussi bien ce qui arrive dans le monde et ce qui m'arrive à moi (une émotion, une pensée, un sentiment, etc...) me sont présent à la conscience. Mais cet état est assez difficile à atteindre, quand en plus on ne tombe pas carrément dans la somnolence du fait d'être trop tendu ! On peut dire que c'est la différence entre le cogito de Descartes, le « je pense, donc je suis » qui est une conscience dans l'introspection, et celui de Sartre « l'enfer, c'est les autres », c'est-à-dire que j'existe par le (mauvais) regard d'autrui.

Cette idée d'un moi permanent qui dirait « je » ou qui serait montré par les autres, s'évanouit cependant quand on pense que notre conscience est dans flux perpétuel. Cette conscience qui passe par toutes les émotions possibles selon la situation, ce « je » qui fait évoluer sa personnalité selon les différents âge de la vie... sans parler de la structure plurielle du psychisme décrite par Freud qui séparerait la personnalité en ça, moi et surmoi. Force est donc de conclure en une extrême fluidité de la conscience.

Je n'aurais pas dit aussi bien, :plus:.

La conscience est la partie émergente de nos fonctionnements cérébraux sous l'impulsion de l'inconscient et de ses envies/besoins, pour moi la conscience est au service de l'inconscient ( pulsions animales ) mais avec ceci de particulier, et que ne peut faire l'inconscient, c'est de pourvoir intégrer et agir en prenant en compte plusieurs contraintes intérieures ( éducations, morale, envies, culture, biologique.... ) et extérieures ( sociétés, lois, lieu, environnement, physiques/mécaniques... ), donc "planification"/réflexions/scénarisations avant action.

La conscience d’un individu est indissociable de sa responsabilité, envers lui-même,de ses proches, de sa communauté, de sa qualité d’être humain qui le distingue des animaux.

J'ai bien peur que les animaux, au moins un certain nombre, soit également pourvus de conscience, et ce avec la définition que j'ai donnée ( mais pas uniquement ).

Comment pouvoir douter que notre chien de compagnie soit pourvu de conscience, n'est ce pas finalement pour cette raison qu'il est le "meilleur ami" de l'homme!?

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Invité Syfher
Invités, Posté(e)
Invité Syfher
Invité Syfher Invités 0 message
Posté(e)

La conscience est l'obstacle le plus difficile à vaincre afin de vivre réellement librement. Cependant, elle est l'une des barrières et la vaincre n'est peut-être pas le mieux.

En règle de général, elle est ce qui fait que l'on agit en connaissance des conséquences qu'engendreront nos actes.

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Membre, 52ans Posté(e)
Graal Membre 197 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

La conscience, lieu où la pensée se projette, nous permet de connaître les choses et aussi nous même. À échelle personnelle, elle donne dès l'enfance le sens du « moi », que je me représente être comme sujet unique pensant. Ce « moi » prend conscience par une attention active envers les choses qui m'entourent, c'est la vigilance qui me rend bien présent au monde, et qui s'oppose à la rêverie qui nous coupe du monde réel. Mais nous ne sommes pas tout le temps attentif volontairement, la conscience est aussi une ouverture vers ce qui pourrait nous toucher involontairement, ainsi par exemple d'un bruit qui me surprend, un objet qui rentre dans mon champ de vision, sans que j'y ai porté au préalable volontairement mon attention. En ce sens, la conscience reste disponible au monde : elle peut être distraite et passer ainsi très rapidement d'un objet à un autre.

Il faut noter qu'il peut aussi y avoir un juste équilibre entre tension vers l'extérieur (la vigilance envers les choses) et tension vers l'intérieur (la conscience de soi), qui constitue un état de lucidité, où aussi bien ce qui arrive dans le monde et ce qui m'arrive à moi (une émotion, une pensée, un sentiment, etc...) me sont présent à la conscience. Mais cet état est assez difficile à atteindre, quand en plus on ne tombe pas carrément dans la somnolence du fait d'être trop tendu ! On peut dire que c'est la différence entre le cogito de Descartes, le « je pense, donc je suis » qui est une conscience dans l'introspection, et celui de Sartre « l'enfer, c'est les autres », c'est-à-dire que j'existe par le (mauvais) regard d'autrui.

Cette idée d'un moi permanent qui dirait « je » ou qui serait montré par les autres, s'évanouit cependant quand on pense que notre conscience est dans flux perpétuel. Cette conscience qui passe par toutes les émotions possibles selon la situation, ce « je » qui fait évoluer sa personnalité selon les différents âge de la vie... sans parler de la structure plurielle du psychisme décrite par Freud qui séparerait la personnalité en ça, moi et surmoi. Force est donc de conclure en une extrême fluidité de la conscience.

En effet c'est une description complète et très instructive. Je vous en remercie .

La conscience est les yeux l'âme . Qu'elle est le mécanisme qui la fait évoluer en nous ? L'expérience ? Qu'est ce qui peut la détacher du moi ?

Une réponse amène une question ... C'est sans doute la part du moi qui veut en savoir pluS...

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 549 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

deja-utilise,

La relation de l'animal vers l'homme, c'est exclusivement l'expression d'une reconnaissance du ventre envers celui ou celle qui le nourrit

La relation de l’homme vers l’animal, c’est de supposer un instant le merveilleux,qui est de croire que cette reconnaissance du ventre ; s’identifierait aux sentiments que les humains manifestent envers leurs semblables.

Cette perception est d’autant plus forte et manifeste, chez ceux qui croient à tort ou à raison, qu’ils ne sont pas suffisamment aimés et reconnus de leurs coreligionnaires.

Il est vrai aussi que cette dimension de l’amour humain, qui consiste à donner sans en attendre un retour, que la réaction manifestement affectueuse d’un animal envers son nourrisseur, reste toujours une arme de consolation pour nous les humains.

Pour cette raison entre autres, il est important me semble-t-il, que les enfants aient de petits animaux de compagnie dont ils ont la responsabilité de nourrisseur.

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Membre, 52ans Posté(e)
Graal Membre 197 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

Il est vrai que l'amour ou toutes formes d'affection est nécessaire pour apprivoiser une conscience collective ... Mais la Votre est elle si maleable .

Le fait même de s'interroger sur sa propre conscience nous fait forcément changer ? Mieux se connaître , c'est avant tout et peut être se changer soi même .

Pourquoi la conscience nous intrigue t'elle comme cela ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

deja-utilise,

La relation de l'animal vers l'homme, c'est exclusivement l'expression d'une reconnaissance du ventre envers celui ou celle qui le nourrit

La relation de l’homme vers l’animal, c’est de supposer un instant le merveilleux,qui est de croire que cette reconnaissance du ventre ; s’identifierait aux sentiments que les humains manifestent envers leurs semblables.

Que nous ayons des sentiments envers les animaux de compagnie il n'y a aucun doute, mais douter qu'un chien domestique ne vous "aime" que pour le gîte et le couvert, c'est je pense placer encore une fois l'Homme au dessus de tout et mésestimer la faune.

Il n'y aucune raison de penser que les hommes, appartenant au règne animal, est la primeur d'avoir des sentiments.

Récemment, des primatologues ont vu une femelle primate gardé son enfant mort pendant des jours avec elle, et ses semblables venir la toucher régulièrement. Qu'aurions nous fait de différent si la coutume habituel n'attendait pas qu'on enterre nos morts ( quoiqu'il y ait un avant l'enterrement )?

Le chien qui aboie quand il vous sent en danger ou qui ira chercher de l'aide ne défend pas ses intérêts futurs, mais fait preuve d'affection envers son "maitre".

Des dauphins ont porté secours à des humains, par reconnaissance envers celui qui ne les a pas nourri!? Non bien sûr, pour la même raison que certains d'entre nous, sauvent des animaux blessés ou en danger, tout simplement.

Nous cherchons tellement à nous distinguer des autres animaux qu'il semble que l'on soit près à imaginer encore ceux-ci comme des êtres uniquement instinctifs, notre héritage judéo-chrétien et Descartes avec son animal-machine auront laissé des marques presque indélébiles sur notre culture/éducation.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 549 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

déja-utilise,

Les humains aiment les contes de fées, écrivant cela, je les aime aussi.

Mais les humains sont les seuls capables d’empathie, cette capacité à s’identifier à autrui, c'est-à-dire ressentir les sensations d’un autre.

Or,je reste convaincu que c’est notre projection mentale et cette capacité d’empathie qui explique cette relation réflexive aux animaux.

Écrivant cela ne m'empêche nullement d'aimer les animaux moi aussi.

Les chiens par leur façon démonstrative de vous accueillir sont attachants.

Prenez l'exemple d'un chat,plus indépendant qu'un chien,et bien cet animal est plus attaché à son lieu de vie qu'à ses maîtres.

Cela dit, tous les êtres vivants sont interdépendants, nous les humains compris.

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

Ma conscience c'est ce qui me permet de ne pas être dirrigée par des sentiments inconscients ..

C'est ma RAISON (qui est souveraine sur mes désirs et mes instincts) et ma VOLONTE (qui est libre de nature et ne peut être contrainte)

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Membre, 40ans Posté(e)
MoiToad Membre 2 028 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Que nous ayons des sentiments envers les animaux de compagnie il n'y a aucun doute, mais douter qu'un chien domestique ne vous "aime" que pour le gîte et le couvert, c'est je pense placer encore une fois l'Homme au dessus de tout et mésestimer la faune.

Il n'y aucune raison de penser que les hommes, appartenant au règne animal, est la primeur d'avoir des sentiments.

Récemment, des primatologues ont vu une femelle primate gardé son enfant mort pendant des jours avec elle, et ses semblables venir la toucher régulièrement. Qu'aurions nous fait de différent si la coutume habituel n'attendait pas qu'on enterre nos morts ( quoiqu'il y ait un avant l'enterrement )?

Le chien qui aboie quand il vous sent en danger ou qui ira chercher de l'aide ne défend pas ses intérêts futurs, mais fait preuve d'affection envers son "maitre".

Des dauphins ont porté secours à des humains, par reconnaissance envers celui qui ne les a pas nourri!? Non bien sûr, pour la même raison que certains d'entre nous, sauvent des animaux blessés ou en danger, tout simplement.

Nous cherchons tellement à nous distinguer des autres animaux qu'il semble que l'on soit près à imaginer encore ceux-ci comme des êtres uniquement instinctifs, notre héritage judéo-chrétien et Descartes avec son animal-machine auront laissé des marques presque indélébiles sur notre culture/éducation.

Pour le philosophe Alain, l’animal ne connaît pas la passion, parce qu ‘ il n’a pas de conscience, au sens de “conscience morale” :

nous sommes homme par particularité et animal par généralité. Mais gardons-nous de se méprendre, car l’homme est dans l’animal comme l’esprit est dans le corps !

sinon un lien interessent pour appuyer vos exemples : http://sergecar.pers...urs/vivant5.htm

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Invité Helyza
Invités, Posté(e)
Invité Helyza
Invité Helyza Invités 0 message
Posté(e)

Pour moi la conscience est ce qui me rappelle que j'existe, mais elle ne m'aide pas pour autant à voir les choses telles qu'elles sont car nous sommes toujours seuls avec nôtre conscience. La conscience a besoin des autres pour ne pas "tourner en rond".

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