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François Marcantoni, le mafioso d'élite


MarcoLP

Messages recommandés

Membre, 34ans Posté(e)
MarcoLP Membre 83 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Chers lecteurs, bienvenu dans ce petit cours d’histoire, re-masterisé pour les jeunes de ce 21ème siècle. Aujourd’hui, parlons d’une figure emblématique de notre grande nation française : François Marcantoni

François Marcantoni est un gangster comme ça ne se fait plus. Prédisposé à la violence de par ses origines corses, il naît en 1920. Artificier en 1940, résistant par la suite, François ne supporte aucune obligation ce qui le pousse à vivre dans la clandestinité. Attrapé par la Gestapo pour avoir volé et escroqué les collabos et les bourgeois profiteurs, il est torturé par les grolles nazies avant d’être emprisonné.

Après la guerre, François passe quelques mois par an en prison pour divers délits. Sa street-notoriety est alors respectable et il devient une des figures majeures de la pègre de l’époque, étant spécialisé dans le vol, les braquages et le racket. Tous ces mots aujourd’hui nous paraissent courants au vue de la sinistre actualité proposée par les médias. Rappelons qu’à l’époque, il n’y avait pas de serbe pour revendre des kalachs de la guerre des balkans, ni de ruskov qui ne voulaient pas fournir d’armes aux lèches-culs des ricains capitalistes. N'oublions pas la 1ère Brigade Mobile Française, chargée de la sûreté nationale, qui adoptait des méthodes dignes des années de Terreur envers les truands. Si on devait comparer la 1ère BMF avec nos stups à nous, on passerait d’un maton style Mohamed Ali à un gardien risible style de Funès.

Il était donc dangereux d’être un parrain de la mafia, mais Marcantoni avait affronté les nazis et ce n’est certainement pas des brigadiers à matraque qui allaient freiner son ascension vers les hautes marches lumineuses de la pègre. Devenu spécialiste en braquage de banque, il est fiché dans le grand banditisme et aurait eu aux USA, un statut équivalent à celui de Henry Hill.

Mais François devient rapidement une ballade monstrueuse dans le milieu. Il se fout de la gueule de la police, et bien que son nom apparaisse dans de nombreux faits de banditisme et règlements de compte, il continua à chier dans la balance de la justice pour la faire pencher de son côté. Lassé d’affronter des baltringues, Marcantoni se retire peu à peu du street-business pour devenir « le Commandant » : ah ! Voilà un surnom qui en jette ! Ce n’est pas un de ces blaz pourris que s’octroient les caïds d’aujourd’hui.

C’est en 1968 qu’il atteint une grande renommée nationale, avec la célèbre affaire Markovic, garde du corps d’Alain Delon et organisateur de partouzes 5 étoiles. Le colosse yougo est retrouvé mort et tout semble désigné notre corse qui passera 11 mois en tôle faute de preuve. C’est alors qu’il montra son énorme paire, en proclamant « Nous ne sommes que trois à savoir la vérité : Delon, moi et Dieu, or ce dernier ne balance jamais ». Une citation couillu, digne d’un président ou d’un général et c’est à ce moment-là que François devient THE Mac et écrase le menu fretin des petits criminels incompétents.

Il mourut tranquillement chez lui à l’âge de 90 ans comme un affranchi. Sa vie nous montre que quand on est un génie machiavélique, on peut prendre les articles de lois et se torcher avec jusqu’à la fin de sa vie. Marcantoni nous avait montré la voie du banditisme stylé qui sera abandonné quelques décennies plus tard par les dealers en mousse et les trafiquants d’armes, qui ne sont soumis à aucune morale, se prenant pour des boss sans avoir combattu la Gestapo.

Plus fort que Marcellus Wallace dans Pulp Fiction, François n’a qu’un seul concurrent dans l’histoire des mafiosos de France, à savoir Jacques Mesrine. Il reste cependant loin des Légendes telles Al Capone, Pablo Escobar ou encore John Dillinger.

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Membre, 117ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 117ans‚
Posté(e)

La pègre, je connais peu, comme les figurines en haut de la pièce montée des mariés, je ne suis pas assez grande.

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Membre, 34ans Posté(e)
MarcoLP Membre 83 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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Top 5 des films pour comprendre la pègre:

- Le Parrain

- Les promesses de l'ombre

- Donnie Brasco

- Casino

- Il était une fois le Bronx

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Membre, 117ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 117ans‚
Posté(e)

On attend d'autres bios.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 595 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Chers lecteurs, bienvenu dans ce petit cours d’histoire, re-masterisé pour les jeunes de ce 21ème siècle. Aujourd’hui, parlons d’une figure emblématique de notre grande nation française : François Marcantoni

François Marcantoni est un gangster comme ça ne se fait plus. Prédisposé à la violence de par ses origines corses, il naît en 1920. Artificier en 1940, résistant par la suite, François ne supporte aucune obligation ce qui le pousse à vivre dans la clandestinité. Attrapé par la Gestapo pour avoir volé et escroqué les collabos et les bourgeois profiteurs, il est torturé par les grolles nazies avant d’être emprisonné.

Après la guerre, François passe quelques mois par an en prison pour divers délits. Sa street-notoriety est alors respectable et il devient une des figures majeures de la pègre de l’époque, étant spécialisé dans le vol, les braquages et le racket. Tous ces mots aujourd’hui nous paraissent courants au vue de la sinistre actualité proposée par les médias. Rappelons qu’à l’époque, il n’y avait pas de serbe pour revendre des kalachs de la guerre des balkans, ni de ruskov qui ne voulaient pas fournir d’armes aux lèches-culs des ricains capitalistes. N'oublions pas la 1ère Brigade Mobile Française, chargée de la sûreté nationale, qui adoptait des méthodes dignes des années de Terreur envers les truands. Si on devait comparer la 1ère BMF avec nos stups à nous, on passerait d’un maton style Mohamed Ali à un gardien risible style de Funès.

Il était donc dangereux d’être un parrain de la mafia, mais Marcantoni avait affronté les nazis et ce n’est certainement pas des brigadiers à matraque qui allaient freiner son ascension vers les hautes marches lumineuses de la pègre. Devenu spécialiste en braquage de banque, il est fiché dans le grand banditisme et aurait eu aux USA, un statut équivalent à celui de Henry Hill.

Mais François devient rapidement une ballade monstrueuse dans le milieu. Il se fout de la gueule de la police, et bien que son nom apparaisse dans de nombreux faits de banditisme et règlements de compte, il continua à chier dans la balance de la justice pour la faire pencher de son côté. Lassé d’affronter des baltringues, Marcantoni se retire peu à peu du street-business pour devenir « le Commandant » : ah ! Voilà un surnom qui en jette ! Ce n’est pas un de ces blaz pourris que s’octroient les caïds d’aujourd’hui.

C’est en 1968 qu’il atteint une grande renommée nationale, avec la célèbre affaire Markovic, garde du corps d’Alain Delon et organisateur de partouzes 5 étoiles. Le colosse yougo est retrouvé mort et tout semble désigné notre corse qui passera 11 mois en tôle faute de preuve. C’est alors qu’il montra son énorme paire, en proclamant « Nous ne sommes que trois à savoir la vérité : Delon, moi et Dieu, or ce dernier ne balance jamais ». Une citation couillu, digne d’un président ou d’un général et c’est à ce moment-là que François devient THE Mac et écrase le menu fretin des petits criminels incompétents.

Il mourut tranquillement chez lui à l’âge de 90 ans comme un affranchi. Sa vie nous montre que quand on est un génie machiavélique, on peut prendre les articles de lois et se torcher avec jusqu’à la fin de sa vie. Marcantoni nous avait montré la voie du banditisme stylé qui sera abandonné quelques décennies plus tard par les dealers en mousse et les trafiquants d’armes, qui ne sont soumis à aucune morale, se prenant pour des boss sans avoir combattu la Gestapo.

Plus fort que Marcellus Wallace dans Pulp Fiction, François n’a qu’un seul concurrent dans l’histoire des mafiosos de France, à savoir Jacques Mesrine. Il reste cependant loin des Légendes telles Al Capone, Pablo Escobar ou encore John Dillinger.

bonsoir

je crois qu'il à écrit un livre sur sa vie de gangster

que j'ai lu il y à trés longtemps mais , je n'en suis pas sur et ne me rappèle plus du titre .je ne pense pas me tromper de personnage .

dans le milieu de l'époque ,on l'appelait le porte-avions car ,il était toujours armé jusqu'aux dents . un jour ,il poursuivit un truand à la sortie d'un bar et l'abattie dans la rue .

dans son livre , il était representé sur une photo , avec un sourire et un air décontracté appuyé sur sa voiture alors que la police la fouillait avec soin .

il à aussi exercé ses " talents " dans d'autre pays .

bonne soirée

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