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Attali : "La compétitivité, c'est l'innovation, la recherche, le goût du risque"


Invité David Web

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Attali : "La compétitivité, c'est l'innovation, la recherche, le goût du risque"

L'économiste critique l'idée de "choc de compétitivité" développée par l'ancien patron d'EADS Louis Gallois.

attali-708378-jpg_487703.JPGLa compétitivité ne se résume pas au coût du travail, mais dépend aussi de la capacité d'innovation, de recherche, du goût du risque d'un pays, a déclaré dimanche Jacques Attali, auteur en 2010 d'un rapport proposant des mesures sur dix ans pour la croissance. © Alain Robert/Apercu / Sipa

La compétitivité ne se résume pas au coût du travail, mais dépend aussi de la capacité d'innovation, de recherche, du goût du risque d'un pays, a déclaré dimanche Jacques Attali, auteur en 2010 d'un rapport proposant des mesures sur dix ans pour la croissance. "Il faut tout jouer sur l'intelligence, parce que la compétitivité, ce n'est pas une question de coût du travail seulement", a-t-il déclaré sur Europe 1. "La compétitivité ne se réduit pas à la baisse des charges sociales. Sinon, la Grèce serait très compétitive", a-t-il également lancé dans un entretien accordé au Journal du dimanche.

Jacques Attali s'exprimait à la veille des "réunions de travail sur la compétitivité" que doit avoir le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lundi avec plusieurs de ses ministres. Le gouvernement doit se faire remettre le 5 novembre un rapport sur la compétitivité demandé à l'ancien patron d'EADS Louis Gallois. "La compétitivité, c'est l'innovation, la recherche, le goût du risque", a poursuivi sur Europe 1 Jacques Attali, ancien président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).

Il a critiqué l'idée de "choc de compétitivité", terme employé par Louis Gallois, qui consisterait à réduire massivement et rapidement les cotisations sociales des employeurs en les transférant sur des impôts tels que la CSG ou la TVA, comme le demande notamment le Medef. "Un choc de compétitivité, c'est exactement une sorte de réminiscence nostalgique du rôle que jouaient les dévaluations avant. Aujourd'hui, on n'a plus droit aux dévaluations à cause de l'euro", a-t-il déclaré.

Lire la suite (Le Point).

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Membre, 33ans Posté(e)
Arthur. Membre 2 858 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
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Parmis les temps qui court je vois mal le pays prendre des risques.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 745 messages
Forumeur confit,
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Lorsqu’un grand patron tel que Louis Gallois affirme certaines choses en matière d’entreprise et d’économie, il sait de quoi il parle.

Pour ce qui est d’Attali, ayant pratiqué la présidence d’une banque captive d’une institution, ou la notion de risque n’existait pas pour lui, c’est facile de parler du risque.

Attali ne me semble pas être la personne la plus pertinente pour décrire la réalité du moment.

Il est vrai que les conclusions de Louis Gallois sont déjà aux oubliettes, avant que d’avoir été transmise au gouvernement.

Attali sert d'alibi au gouvernement actuel, qui est en complète contradiction entre le discours qu'il promeut, et l'application qu'elle nécessite, percutant de plein fouet, les croyances économiques socialistes.

Allez dire à des énarques et des fonctionnaires, que la compétitivité, c’est aussi la baisse des dépenses publiques en priorité.

C’est un peu demander à un lapin tétanisé dans les phares d’une voiture, ce qu’il souhaite pour rester en vie.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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D'où l'idée d'homogénéiser l'Europe... Que l'Euro ne soit plus une faiblesse mais une force, travailler ensemble et non plus les uns contre les autres au sein de l'UE.

Après pour ce qui est du gout du risque, les français l'ont il? On me demanderait de jouer ma vie à la roulette russe genre "t'as 5 chances sur 6 de gagner le double de ce que tu possèdes, mais tu as une chance de rester sur le carreau" je ne suis pas sur de vouloir jouer...

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Membre, 66ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Qu'Attali nous montre qu'il monte une entreprise invente des produits et aillent les vendre avec un coût du travail supérieur à ses concurrents!

(cf Peugeot à qui on reproche de ne pas produire à l'étranger)

Depuis qu'Attali nous fait ses propositions à la :censored: nous avons multiplié le dette et le chômage.

A quoi servirait de faire de la R&D si les couts de production ne sont pas concurrentiels? Sauf à faire produire dans les pays à faible coût ,pas original.

Qu'on fait les allemands avec les lois Hartz

salaires-allemagne.jpg

http://www.fesparis....20Dribbusch.pdf

Ils ont baissé leur coût du travail par rapport à leurs concurrents, ainsi ils ont pu vendre leurs innovations .Avant les lois Hartz notre balance commerciale était équilibrée avec l'Allemagne.

Attali a été président de la Banque Européenne pour le reconstruction et le développement

Quand on voit l'état de l'europe on se méfie des conseils de Mr Attali

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
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Les deux visions (de gauche) qui s'affrontent sont :

- Supprimer les charges sociales et les prestations qui vont avec.

- R&D, et goût du risque, mais sans risque parce que les actionnaires veulent des rentes garanties (de 15%). Bref seulement le goût, comme dans Canada Dry.

Quand je vois les experts qui nous conseillent, je me dis qu'un retraité mineur ferait sans doute mieux.

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