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On ne remboursera jamais la dette !


economic dream

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economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
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Bonjour à tous,

Il est temps de se réveiller...

"

Renions la dette !

Vendredi 28 Septembre 2012 à 11:05 |

Alors que les débats parlementaires sur le traité budgétaire européen s'apprêtent à débuter en France, notre blogueur associé SuperNo revient sur le problème de la dette en France, un problème selon lui, insoluble.

961608-1138411.jpg?v=1348756316(Un centre d'aide alimentaire en Espagne, mars 2012 - Alvaro Barrientos/AP/SIPA)

Tout d’abord, lisez cet article de Suzanne Daley paru dans le très sérieux New-York Times (édition du 25/09) sous le titre «La montée de la faim en Espagne». La journaliste y décrit avec une certaine naïveté les victimes de la crise contraintes de faire les poubelles pour se nourrir. L’original est là, mais dans mon infinie bonté je vous en offre une traduction que j’espère meilleure que celle de Google.

«Madrid : L’autre soir, une jeune femme bien mise était en train de fouiller dans une pile de cageots devant une boutique de fruits et légumes, fermée pour la nuit, de la banlieue ouvrière de Vallecas.

À première vue, elle aurait pu passer pour une employée du magasin. Mais non. La jeune femme était en train de chercher son prochain repas dans les poubelles du jour.

Elle avait déjà trouvé une douzaine de pommes de terre ridées qu’elle avait jugées comestibles et les avait chargées dans un caddie posé à côté. “Quand on n’a pas assez d’argent, dit-elle, refusant de donner son nom, c’est comme ça”.

Cette femme, âgée de 33 ans, nous a dit qu’elle a travaillé une fois à la poste, mais que ses allocations chômage étaient terminées et qu’elle vit désormais avec 400 euros par mois. Elle squatte avec des amis dans un immeuble qui a encore l’eau et l’électricité, tout en récupérant“un peu de tout” dans les ordures après la fermeture des magasins, quand les rues sont sombres et tranquilles.

Des tactiques de survie comme celle-ci deviennent de plus en plus courantes ici avec un taux de chômage de plus de 50% chez les jeunes et de plus en plus de foyers avec des adultes sans emploi.

Les problèmes de mendicité sont en telle expansion qu’une ville espagnole a décidé de mettre des verrous sur les poubelles de supermarché dans un but de santé publique.

LA FRANCE SE DIRIGE VERS LE PIRE...

Intéressant de voir ces braves Américains s’apitoyer sur le sort de pauvres Européens«victimes de la crise».

Ce n’est certes pas nouveau, même en France on a déjà pu voir à la télé des reportages similaires. Et en France aussi, le restaurant et la banque qui ont le plus de nouveaux clients, ce sont «Les restos du cœur» et la Banque Alimentaire. Il semble tout de même que l’Espagne, avec son taux de chômage officiel qui est deux fois et demie le nôtre, soit en fait un indicateur avancé de ce qui nous attend.

Car nous n’avons manifestement encore rien vu.

En Espagne, c’est un gouvernement de droite, succédant à un gouvernement d’incapables de«gauche», qui exécute servilement les ordres des banksters et de leurs complices (Commission, BCE, FMI). Comme on le lit dans l’article, il a déjà appliqué tout un tas de mesures scélérates, comme l’augmentation de TVA préconisée par Sarkozy (et que Ayrault vient de rejeter provisoirement… on en reparlera d’ici un an ou deux).

L’Espagne a déjà obtenu une aide financière et tente par tous les moyens de différer la demande d’une nouvelle aide. Mais selon les observateurs avisés, elle y sera bientôt contrainte. Et les gentils sauveteurs ne viendront à son secours qu’en échange de nouvelles mesures dites «d’austérité», mais qui ne sont en fait que des traductions de la doctrine libérale. À ce compte-là, il n’y aura plus assez de poubelles pour tout le monde.

En France, c’est un gouvernement de «gauche» qui a succédé à des incapables de droite. Le changement s’arrête là, car tous ensemble s’apprêtent à ratifier un nouveau traité (le fameux TSCG, alias «Traité Merkozy») qui, non seulement privera les gouvernements nationaux de tout pouvoir budgétaire (et donc globalement de tout pouvoir tout court), mais les obligera, pour atteindre des objectifs aussi illégitimes qu’inatteignables, à prendre des mesures auprès desquelles les restrictions espagnoles passeront pour des sucreries.

DES MILLIARDS ET ENCORE DES MILLIARDS

Hollande a déjà promis de ramener le déficit budgétaire de la France à 3% en 2013. Personne n’y croit une seconde, et surtout pas lui. Le déficit 2012 étant prévu à 4.5% (et il sera certainement plus élevé), cela signifie qu’il faudrait trouver 30 milliards (c’est facile à retenir : 1%= 20 milliards) en 2013. Mais admettons.

Ensuite, il faudrait revenir à 0 en 2017. En 4 ans, 60 milliards de plus. Ou plutôt de moins. Par rapport à maintenant, ça fait 90 milliards. Et attention, hein, pas une fois : tous les ans.

Pour ceux qui sont fâchés avec les chiffres, qui confondent les millions et les milliards, quelques points de repère :

- l’impôt sur le revenu, c’est environ 50 milliards

- l’impôt sur les sociétés, c’est 40 milliards

Dans un autre style :

- le budget de l’éducation nationale, c’est 60 milliards

- la TIPP, c’est 15 milliards.

Vous saisissez l’énormité ? C’est comme si les banksters nous prenaient l’intégralité de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés…

Surtout que ce n’est pas fini. Si nous poursuivons le raisonnement, on remarque que jusqu’en 2017, il y aurait toujours un déficit, et donc une hausse de la dette. Celle-ci a monté de 600 milliards dans les 5 ans du quinquennat apocalyptique de Sarkozy pour dépasser les 1700 milliards. Mais d’ici 2017, il est plus que probable qu’on sera proche des 2000 milliards, soit plus de 100% du PIB.

Or une clause du TSCG, moins connue que la fameuse «règle d’or», prévoit de ramener la dette à 60% du PIB, à raison de 1/20 de la différence tous les ans. Sur une différence de 800 milliards, ça nous fait dans les 40 milliards supplémentaires par an. 90 + 40 = 130 milliards.

Et ce n’est pas fini. Profitant lâchement de la montée, inéluctable dans ces conditions, du chômage et de la pauvreté, le patronat et l’UMP vont exiger et obtenir de nouvelles «baisses de charges» pour «améliorer la compétitivité». Un Nième plan voué à l’échec pour «créer des zemplois». Encore des milliards à lâcher que le peuple exsangue devra encore cracher.

Enfin, last but not least, rappelons que notre dette est suspendue aux sautes d’humeur des banksters, des agences de notation… Nos taux actuels sont bas, mais le «service de la dette»(la cavalerie financière qui consiste à émettre de nouvelles obligations pour rembourser celles qui arrivent à échéance) nous coûte déjà dans les 50 milliards par an. Si jamais les taux d’intérêts doublaient (ils seraient encore inférieurs à ceux de l’Espagne ou de l’Italie), nous glisserions progressivement vers les 100 milliards. 50 milliards de plus.

Il est donc tout à fait possible qu’en 2018, l’Etat soit plus léger de 150 milliards d’euros par rapport à maintenant, alors qu’il est déjà squelettique.

Comment Hollande, Ayrault et tous ceux qui soutiennent le TSCG, peuvent-il oser prétendre que c’est seulement imaginable ? C’est impossible, c’est ridicule, c’est une escroquerie, c’est une blague. Et pourquoi, ces 150 milliards par an : pour les donner aux banksters !

RENIER LA DETTE

La semaine dernière, l’un des débats sans intérêt du jour était de commenter l’idée de faire payer des frais d’inscriptions aux étudiants en classe prépa. En effet, lorsqu’ils effectuent ces deux ans dans un lycée public, les étudiants ne déboursent pas un radis. L’idée en débat était d’abolir cette injustice qui fait que les étudiants de fac, eux, doivent s’acquitter d’une somme qui en France reste modeste (un peu plus de 180 euros si je ne m’abuse).

C’est ce qui s’appelle «rationaliser». On va focaliser le débat sur l’antagonisme entre ces «privilégiés» de math sup qui ne déboursent pas un radis, au contraire du pauvre étudiant de fac qui vient pourtant sans doute d’un milieu moins favorisé. Mais en fait, ce débat et ces arguments n’ont aucune importance. La seule chose qui compte, c’est que même si cette «réforme» se faisait, les 180 euros de l’étudiant en classe prépa iraient immédiatement dans les poches des banksters avides. Et ça ne résoudrait pas le problème, car il n’y a pas un milliard d’étudiants en classes prépa pour trouver les 150 milliards en 2018.

Revenons à l’Espagne. En plus de fouiller dans les poubelles, les Espagnols recommencent à descendre dans la rue. Oh, ne soyons pas naïfs, le Grand Soir est encore loin. Il y a déjà eu des zindignés l’an dernier, ils ont apporté une touche distrayante dans les JT, mais pour le reste, ils ont échoué. Partout. On a un peu parlé de ceux de Wall Street, mais là-aussi, c’est fini. En fait de révolution, l’Espagne a élu le conservateur Rajoy, trop heureux de mettre en place des plans d’austérité qui ressemblent tellement au paradis libéral auquel il aspire comme tous ceux de son espèce.

En France, pour trouver les 150 milliards, il faudrait prendre des mesures considérablement plus dures que celles actuellement en vigueur en Espagne.

La solution, la seule, je l’ai souvent évoquée ici, et pourtant les rares qui la préconisent n’ont pas de haut-parleurs assez puissants pour se faire entendre du peuple : il faut renier cette dette. L’auditer, constater que la majeure partie de ces 1700 milliards est le fruit d’une escroquerie, d’une connivence entre les banksters et des politiciens incompétents, irresponsables et corrompus (si vous en doutiez, jetez donc un œil à la liste des donateurs du premier cercle de l’UMP révélée par Mediapart, c’est édifiant).

Les bonnes âmes qui refusent de voir le caractère honteux de cette dette, qui pensent que c’est scandaleux, que les dettes sont faites pour être payées, peuvent au moins admettre que la réalité est têtue et que l’arithmétique est indépassable : il est tout simplement impossible de rembourser cette dette, dont les montants sont désormais délirants. Tout comme il est impossible d’asservir le peuple au-delà d’une certaine limite. Celle-ci est probablement encore éloignée en France (un peu moins en Grèce ou en Espagne) mais faites gaffe quand même…"

Le lien : ici

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Invité Simplicius
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Invité Simplicius
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Les bonnes âmes qui refusent de voir le caractère honteux de cette dette, qui pensent que c’est scandaleux, que les dettes sont faites pour être payées, peuvent au moins admettre que la réalité est têtue et que l’arithmétique est indépassable : il est tout simplement impossible de rembourser cette dette, dont les montants sont désormais délirants. Tout comme il est impossible d’asservir le peuple au-delà d’une certaine limite. Celle-ci est probablement encore éloignée en France (un peu moins en Grèce ou en Espagne) mais faites gaffe quand même…"

C'est une plaisanterie ?

Le refus d'honorer les créances, un peu comme avait fait Lénine en 1917 en s'estimant non comptables des emprunts contractés par la Russie tsariste, non seulement ruinerait les particuliers qui ont mis leur épargne au service de l'Etat, notamment par le biais des obligations, mais créerait une telle crise de confiance qu'absolument plus personne ne prêterait à la France.

Cette dette n'est pas apparue par magie ni par simple malignité des créanciers. Elle résulte d'une dépense excessive de l'Etat qui se mêle de prendre en charge des domaines qui le concernent bien peu. Le déficit des différentes caisses de la sécurité sociale illustre ce totalitarisme étatique qui s'est par exemple mis en tête que la santé devait être quasiment gratuite. C'est un peu comme si l'on créait un service public de l'alimentation pour que la fonction basique de se nourrir soit prise en charge par l'Etat. Après tout, pourquoi se nourrir serait-il moins crucial que se soigner ? Idem pour la caisse des retraites qui fonctionne avec le versement de rentes mensuelles dont le montant est supérieur aux cotisations que ces retraités versaient mensuellement du temps de leur période d'activité. Un tel déséquilibre était possible du temps de Bismark, ce vieux renard ayant fixé comme âge de retraite (65 ans) le seuil quasi maximal d'espérance de vie des ouvriers et employés de son époque. Il est parfaitement intenable lorsque les retraités perçoivent leur pension pendant près de quatre décennies (sans compter les pensions de reversion attribuées à des conjoints ayant parfois eu une grosse différence d'âge).

Cette dette représente une somme colossale d'argent dont l'Etat n'a jamais été propriétaire. L'effacer reviendrait à voler ses propriétaires. C'est toujours possible pour un Etat, certes. Mais cela se fait, en principe, lorsqu'il s'agit d'un Etat en armes qui pille l'étranger pour ramener l'or chez lui. La France n'a pas vraiment les capacités militaires pour se le permettre actuellement.

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Invité Simplicius
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Invité Simplicius
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Il est donc tout à fait possible qu’en 2018, l’Etat soit plus léger de 150 milliards d’euros par rapport à maintenant, alors qu’il est déjà squelettique.

Selon Jean Favier, l'administration royale au temps de Philippe le Bel, sur tout le territoire du Royaume, comprenait à peu près 40 000 personnes.

Actuellement, les effectifs de l'ensemble de la sphère publique oscillent à à peu près 6 millions d'agents.

Je ne dis pas que l'Etat doit revenir aux simples contours de ceux qui existaient au début du XIVe siècle. Mais de là à nous expliquer qu'il n'y a aucune économie possible, qu'on ne peut faire disparaitre aucun domaine de dépenses... je trouve ça un peu outrancier.

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Invité Uranie
Invités, Posté(e)
Invité Uranie
Invité Uranie Invités 0 message
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C'est une plaisanterie ?

Le refus d'honorer les créances, un peu comme avait fait Lénine en 1917 en s'estimant non comptables des emprunts contractés par la Russie tsariste, non seulement ruinerait les particuliers qui ont mis leur épargne au service de l'Etat, notamment par le biais des obligations, mais créerait une telle crise de confiance qu'absolument plus personne ne prêterait à la France.

Cette dette n'est pas apparue par magie ni par simple malignité des créanciers. Elle résulte d'une dépense excessive de l'Etat qui se mêle de prendre en charge des domaines qui le concernent bien peu. Le déficit des différentes caisses de la sécurité sociale illustre ce totalitarisme étatique qui s'est par exemple mis en tête que la santé devait être quasiment gratuite. C'est un peu comme si l'on créait un service public de l'alimentation pour que la fonction basique de se nourrir soit prise en charge par l'Etat. Après tout, pourquoi se nourrir serait-il moins crucial que se soigner ? Idem pour la caisse des retraites qui fonctionne avec le versement de rentes mensuelles dont le montant est supérieur aux cotisations que ces retraités versaient mensuellement du temps de leur période d'activité. Un tel déséquilibre était possible du temps de Bismark, ce vieux renard ayant fixé comme âge de retraite (65 ans) le seuil quasi maximal d'espérance de vie des ouvriers et employés de son époque. Il est parfaitement intenable lorsque les retraités perçoivent leur pension pendant près de quatre décennies (sans compter les pensions de reversion attribuées à des conjoints ayant parfois eu une grosse différence d'âge).

Cette dette représente une somme colossale d'argent dont l'Etat n'a jamais été propriétaire. L'effacer reviendrait à voler ses propriétaires. C'est toujours possible pour un Etat, certes. Mais cela se fait, en principe, lorsqu'il s'agit d'un Etat en armes qui pille l'étranger pour ramener l'or chez lui. La France n'a pas vraiment les capacités militaires pour se le permettre actuellement.

+1, ce n'est pas aux créanciers d'assumer nos conneries.

Dans le même registre on pourrait aussi dire à l'Allemagne de rembourser pour nous, puisqu'ils n'ont jamais réellement payé les réparations!

Non mais sérieusement...

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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Je te rejoins Uranie.

Ceux qui militent pour le non remboursement de la dette oublient juste que l'Etat, même s'il était assez criminel pour décider un vol de cette ampleur, ne peut pour l'heure, avec la politique de dépense dans lequel il se complait depuis l'après guerre, fonctionner sans recourir à l'emprunt, donc sans avoir à disposition des capitaux pour partie étranger.

La décision d'effacement des créances que supporte l'Etat empêcherait tout simplement son fonctionnement, par disparition subite des investisseurs qui acceptent de lui prêter.

La sagesse, encore une fois, est de cesser un système qui recourt au déficit structurel.

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Membre, j'assume ... pas toujours, 91ans Posté(e)
Crumb Membre 2 251 messages
91ans‚ j'assume ... pas toujours,
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La dette résulte d'une dépense excessive de l’État.

Dès que lis ou que j'écoute cette phrase, je sais que je suis en présence de quelqu'un qui se contente de répéter un discours simpliste que de pseudos experts, en réalité des lobbyistes rétribuées pour cela, serinent à longueur de temps dans des médias audiovisuels ou de presse appartenant à des groupes qui ont tout intérêt à le diffuser.

Pourtant, l'information est à portée de main soit sur Internet soit dans les rayons des librairies. Évidemment, si l'on ne cherche que l'information qui corrobore sa propre opinion, on ne risque pas d'en changer.

Pour ceux qui veulent se donner la peine d'en savoir un peu plus, je recommande :

- le documentaire de Charles Ferguson Inside Job ;

- le livre de Laurent Mauduit Les imposteurs de l'économie ;

- la vidéo suivante :

Toute arnaque repose sur l'ignorance de l'arnaqué!

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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La dette résulte d'une dépense excessive de l’État.

Dès que lis ou que j'écoute cette phrase, je sais que je suis en présence de quelqu'un qui se contente de répéter un discours simpliste

Donc, la dette résulte, pour toi, d'autre chose que du déficit structurel ? Et qu'est-ce que le déficit structurel si ce n'est des dépenses de fonctionnement qui sont supérieures aux recettes ? Donc des dépenses qui sont disproportionnées par rapport aux recettes que l'activité économique est capable d'engendrer ? whistling1.gif

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Membre, j'assume ... pas toujours, 91ans Posté(e)
Crumb Membre 2 251 messages
91ans‚ j'assume ... pas toujours,
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Toi, tu n'as pas pris le temps de regarder la vidéo.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

C'est une plaisanterie ?

Le refus d'honorer les créances, un peu comme avait fait Lénine en 1917 en s'estimant non comptables des emprunts contractés par la Russie tsariste, non seulement ruinerait les particuliers qui ont mis leur épargne au service de l'Etat, notamment par le biais des obligations, mais créerait une telle crise de confiance qu'absolument plus personne ne prêterait à la France.

Cette dette n'est pas apparue par magie ni par simple malignité des créanciers. Elle résulte d'une dépense excessive de l'Etat qui se mêle de prendre en charge des domaines qui le concernent bien peu. Le déficit des différentes caisses de la sécurité sociale illustre ce totalitarisme étatique qui s'est par exemple mis en tête que la santé devait être quasiment gratuite. C'est un peu comme si l'on créait un service public de l'alimentation pour que la fonction basique de se nourrir soit prise en charge par l'Etat. Après tout, pourquoi se nourrir serait-il moins crucial que se soigner ? Idem pour la caisse des retraites qui fonctionne avec le versement de rentes mensuelles dont le montant est supérieur aux cotisations que ces retraités versaient mensuellement du temps de leur période d'activité. Un tel déséquilibre était possible du temps de Bismark, ce vieux renard ayant fixé comme âge de retraite (65 ans) le seuil quasi maximal d'espérance de vie des ouvriers et employés de son époque. Il est parfaitement intenable lorsque les retraités perçoivent leur pension pendant près de quatre décennies (sans compter les pensions de reversion attribuées à des conjoints ayant parfois eu une grosse différence d'âge).

Cette dette représente une somme colossale d'argent dont l'Etat n'a jamais été propriétaire. L'effacer reviendrait à voler ses propriétaires. C'est toujours possible pour un Etat, certes. Mais cela se fait, en principe, lorsqu'il s'agit d'un Etat en armes qui pille l'étranger pour ramener l'or chez lui. La France n'a pas vraiment les capacités militaires pour se le permettre actuellement.

Plusieurs remarques :

- dans mon idée, on ne supprime pas la dette comme ça , il faut un audit citoyen qui va séparer la dette "juste" de la dette illégitime .

- les petits épargnants qui à titre individuel possèdent des obligations auront leur argent

- il y a une technique monétaire qui permet d'annuler la dette publique ( et même 86 % de la dette totale) sans aucun effet sur la masse monétaire, ni sur la santé financière des banques.

La Banque Centrale imprime 86 % de la masse monétaire en échange de toutes les créances détenues par les banques. Bref , on remplace la dette par de l'argent liquide, et les banques pourront toujours prêter de l'argent. Il n'y donc pas de "vol".

Les Etats-Unis ont un système d'assurance-maladie privatisé, et pourtant la santé leur coûte beaucoup plus en termes de revenu national consacré à soigner la population ( 16 % du PIB contre 10 % en France) sans oublier que 50 millions de personnes n'ont pas accès aux soins. Le système français est bien moins onéreux et plus efficace.

Les retraites ne sont pas un problème : l'unique question à laquelle il faut répondre est de savoir comment on utilise la richesse crée par les salariés.

Les salariés produisent 2 fois plus de richesses qu'en 1980 et pourtant il y a un problème de financement de la Sécu ( parce qu'on a fait reculer la part de la richesse consacrée à la Sécu)

Chaque année, les salariés sont de + en + productifs, productivité évoluant de manière exponentielle : il y a assez de richesse pour les retraites.

En comparaison, la part des dividendes ( non utilisés pour financer la Sécu) est passée de 3.2 % en 1982 à 8.5 % du PIB en 2007.

Par contre, la part des salaires a chuté de 10 % du PIB sur la même période et diminue encore.

Vous n'allez tout de même pas comparer la France du Moyen-Age avec la France actuelle ...

Rien que le nombre de policiers est déjà plus que 3 fois supérieur à ce chiffre de 40000 .

Ensuite, les Français ont fait de manière démocratique lez choix de l'Etat social ce qui implique des infirmières , des instituteurs, des assistants à Pôle Emploi, ... et le choix d'un Etat régalien fort lui aussi avec des policiers, des juges, des pompiers ... Et pour percevoir les impôts finançant ceci , il faut des contrôleurs du fisc ainsi que des fonctionnaires.

Bref, il n'est que normal qu'il y ait assez beaucoup de fonctionnaires en France, si vous voulez vraiment réduire ce nombre, il faut détruire l'Etat-Providence, ce qui serait une véritable catastrophe pour lutter contre la crise.

En général, la baisse des revenus de l'Etat est deux fois plus importante que celle de la baisse des dépenses.

Les gouvernements ont sacrifiés les recettes fiscales sans réduire les dépenses.

La politique de réduction des impots pour les entreprises et pour les + aisés, ainsi que la politique de subventionnement des entreprises nous a coûté très cher.

Sans parler des exonérations de cotisations sociales.

Selon la Cour des Comptes, les entreprises reçoivent 173 milliards d'euros d'aides publiques ( subventions, exonérations de cotisations sociales, niches fiscales,...) par an.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

- il y a une technique monétaire qui permet d'annuler la dette publique ( et même 86 % de la dette totale) sans aucun effet sur la masse monétaire, ni sur la santé financière des banques.

La Banque Centrale imprime 86 % de la masse monétaire en échange de toutes les créances détenues par les banques. Bref , on remplace la dette par de l'argent liquide, et les banques pourront toujours prêter de l'argent. Il n'y donc pas de "vol".

Attendez attendez ! Votre solution est la dévaluation et organiser l'inflation ?

Ah là c'est sûr que les bonnes vieilles recettes de Philippe le Bel sont reprises.laugh.gif

Plusieurs remarques :

- dans mon idée, on ne supprime pas la dette comme ça , il faut un audit citoyen qui va séparer la dette "juste" de la dette illégitime .

Ca veut dire quoi au juste ?

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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- les petits épargnants qui à titre individuel possèdent des obligations auront leur argent

Les petits épargnants ne se différencient pas des banques et des fonds de pension qui ne sont qu'un agglomérat de petits épargants. Il faut donc bien rembourser la dette.

Si jamais vous avez envie de dépasser un peu vos idées reçues :

C'est sûr qu'une inflation à deux chiffres, c'est brillant comme solution pour régler les problèmes économiques. On se demande bien pourquoi ces gouvernements iniques n'utilisent pas une aussi brillante idée.

J'adore ceux qui nous expliquent que la solution est simple et sans problème pour tout un chacun.

il y a un problème de financement de la Sécu ( parce qu'on a fait reculer la part de la richesse consacrée à la Sécu)

Cette richesse, on ne la consacre pas à l'investissement et à l'innovation. Où passe-t-elle selon vous ?

D'où vient le déficit structurel qui a amené à une dette qui représentera bientôt l'intégralité du PIB ?

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Invité Simplicius
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Invité Simplicius
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Et pour percevoir les impôts finançant ceci , il faut des contrôleurs du fisc ainsi que des fonctionnaires.

Un impôt dont la perception coûte aussi cher que la recette n'est pas très intéressant.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Les petits épargnants ne se différencient pas des banques et des fonds de pension qui ne sont qu'un agglomérat de petits épargants. Il faut donc bien rembourser la dette.

C'est sûr qu'une inflation à deux chiffres, c'est brillant comme solution pour régler les problèmes économiques. On se demande bien pourquoi ces gouvernements iniques n'utilisent pas une aussi brillante idée.

J'adore ceux qui nous expliquent que la solution est simple et sans problème pour tout un chacun.

J'adore ceux qui rejettent sans chercher à comprendre.

C'est justement le système d'argent- dette qui cause l'inflation ; la solution d'Irving Fischer vise à lutter contre cette prolifération de monnaie.

Cette richesse, on ne la consacre pas à l'investissement et à l'innovation. Où passe-t-elle selon vous ?

D'où vient le déficit structurel qui a amené à une dette qui représentera bientôt l'intégralité du PIB ?

La Sécu peut aussi financer ( indirectement ) des innovations comme des médicaments et de nouvelles thérapies.

Je répète : aux Etats-Unis et dans les autres pays où l'assurance-maladie est privatisée, une plus grande part du PIB est consacrée à la santé.

Càd qu'il y a là une perte de capitaux pouvant être consacrée à l'investissement et l'innovation.

Le déficit structurel provient du fait que l'Etat doit payer des taux d’intérêts lorsqu’il emprunte de l'argent, auparavant la Banque de France prêtait sans intérêts à l'Etat et les déficits étaient financés par la création monétaire ( monopolisée par la BDF).

90 % de la dette provient des taux d’intérêts, on a emprunté pour rembourser les taux d’intérêts des emprunts précédents.

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Membre, j'assume ... pas toujours, 91ans Posté(e)
Crumb Membre 2 251 messages
91ans‚ j'assume ... pas toujours,
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Les réponses, y compris celle relative aux petits épargnants, figurent dans le document 100 % Money de1935 posté par economic dream. La moindre des choses ce serait de le consulter.

Ce qui nous menace c'est une dépression économique pire que celle de la fin des années 20. Nous savons tous qu'elle a débouché sur la montée des nationalismes et la Deuxième Guerre Mondiale.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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Bref, il n'est que normal qu'il y ait assez beaucoup de fonctionnaires en France, si vous voulez vraiment réduire ce nombre, il faut détruire l'Etat-Providence, ce qui serait une véritable catastrophe pour lutter contre la crise.

L'immense majorité des pays du monde vivent sans Etat providence et font preuve de plus de dynamisme, notamment en consacrant leurs ressources à l'innovation et non à la rente.

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Membre, Posté(e)
Esope Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Simplicius,

Quel était le revenu de la nation en 1310 ? Souhaitez-vous une société féodale ? Même en en excluant l'absence d'éducation pour l'immense majorité, une santé et une alimentation dont on ne parlera même pas (grande famine de 1315), où se trouve les structures collectives, familiales ? Notre société n'a simplement rien à voir (si ce n'est qu'elle est composée d'hommes, de femmes, d'animaux domestiques...). La comparaison historique a ses limites que même les historiens parfois devraient mesurer un peu plus avant de se lancer dans le débat public armés de trop d'anachronisme...

Vous parlez de l'alimentation, mais la France subventionne son agriculture de 10 Milliards par an environ. Vous n'aimez pas l'idée d'une santé gratuite mais quelque chose me dit que ces subventions vont moins vous géner puisqu'elle vont dans les poches de petits patrons...

Maintenant sur la fonction publique. Celle d'état peut être allégée de quelques postes ici et là, mais si nous voulons garder un niveau de civilisation, il faut surtout l'augmenter dans l'éducation nationale et massivement pour intégrer des populations difficiles, pour avoir des classes de moins de 20 élèves. C'est surtout la fonction publique territoriale qu'il faut revoir. Depuis la décentralisation et la régionalisation, elle a plus que doublé... Le double emploi entre département et région, sur des compétences floues et mal définies, s'est généralisé, pour favoriser des coteries partisanes, des emplois de convenances, des placements relationnels etc. C'est environ 60 à 100 Milliards par an qui pourrait être économisé, avec les plus grandes difficultés car on verrait les syndicats s'armer au côté des particularismes locaux pour protéger ces emplois illégitimes.

Il faut aussi arrêter de suivre le main stream journalisto-libéral dans sa défense de ses propres intérêts.

La France, pour ne prendre que son exemple, a multiplié par plus de 5 son PIB entre 1978 et 2010. Et on présente souvent un multiplicateur des dépenses publiques du double environ, mais le multiplicateur ne se fait pas sur les mêmes chiffres...

345 x 5,5 = 1900 (milliards d'€)

73 x 10 = 730 (ceci dit la multiplication est en réalité d'un peu plus de 7 puisque les dépenses ne sont 'que' de 550 milliards)

En revanche les recettes de l'état en 1978 s'élevait à 72 milliards en € constant (Insee), soit près de 20 % du PIB, or à moins de 300 milliards en 2010, elles sont de moins de 15 % (en données brutes...).

On peut s'étonner qu'un pays qui s'enrichit n'enrichisse pas son état pour favoriser son action... 5% de pib représentent tout de même près de 100 milliards... soit plus que le montant des remboursements de la dette de la France... Et lorsque l'enrichissement d'un pays est tel, on pourrait même espérer un accroissement des prélèvements sur cette richesse car enfin il faut bien se demander ce à quoi elle sert, à qui, à combien ?

Un tel enrichissement corolaire d'une montée linéaire du chômage pose à tout le moins question...

Regardons maintenant d'un peu plus près les comptes publiques : dans les 550 milliards de dépenses près de 100 milliards sont affectés à la dette...

Dans les recettes, près de 100 milliards encore de remboursements et dégrèvements d'impôt qui amène les recettes à un niveau ridiculement bas de 170 milliards.

Dans ce simple solde, 300 milliards sont déjà manquants pour l'état : cadeaux à des riches, à des entreprises et à des banques... (donc aux mêmes, en très petits nombre...)

Et cela sans compter les niches fiscales des particuliers et entreprises non pas dégrevé(e)s mais défiscalisé(e)s... Selon les estimations entre 80 et 170 milliards !

Et cela sans compter une évasion fiscale endémique mais protégées : estimation entre 40 et 70 milliards !

Ajoutons encore que le budget des collectivités territoriales a été utilisé, avec la décentralisation, pour faire reporter la fiscalité sur les individus (Taxe foncière et d'habitation), de manière à faire accroire que le taux de prélèvement restait le même voire augmentait, alors que cette redistribution de la charge des finances publiques permettait la multiplication des niches de défiscalisation au profit d'un petit nombre. C'est bien dans ces taxes locales que se retrouvent les 60 à 150 milliards d'augmentation de ces niches au niveau national...

Joli tour de passe passe des élites (en même temps, elles sont formées pour ça !)...

Enfin, pour mettre une cerise sur le gâteau : l'Europe ! Dont l'administration, le suivi des directives, les amendes, etc. coûte, pour la France seule, entre 100 et 140 milliards (bien loin des 20 milliards de cotisation officielle).

L'argent manque ? La France n'est pas assez riche pour entretenir des retraités, des chômeurs, la santé et l'éducation de ses citoyens ? Ah oui... Mais alors à quoi sert la croissance ? A quoi peut bien servir d'être passé en 50 ans de 56 milliards à 1900 milliards... ?

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90 % de la dette provient des taux d’intérêts, on a emprunté pour rembourser les taux d’intérêts des emprunts précédents.

Ce qui prouve que l'Etat a été infichu de rembourser ces emprunts précédents. On appelle cela un déficit structurel.

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GuyMoquette Membre 1 651 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce qui prouve que l'Etat a été infichu de rembourser ces emprunts précédents. On appelle cela un déficit structurel.

A partir du moment ou il y a création d'argent, il y a création de dette.

Si on rembourse toutes les dettes, il n'y a plus d'argent.

Les dettes ne seront jamais remboursées, par contre elles sont utilisées contre les peuples.

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Invité Simplicius
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On peut s'étonner qu'un pays qui s'enrichit n'enrichisse pas son état pour favoriser son action...

C'est être un hyper étatiste et nous expliquer que l'Etat est à l'origine même de la création de richesse et doit s'y impliquer fortement. C'est le modèle économique des pays d'Europe orientale du temps du système communiste. Ce modèle a prouvé son échec.

Si on rembourse toutes les dettes, il n'y a plus d'argent.

Jusqu'au jour où le montant est tel qu'il n'y a plus de prêteurs.

Enfin, pour mettre une cerise sur le gâteau : l'Europe ! Dont l'administration, le suivi des directives, les amendes, etc. coûte, pour la France seule, entre 100 et 140 milliards (bien loin des 20 milliards de cotisation officielle).

C'est la faute de l'Europe si la France écope d'amendes pour des violations du droit communautaire ? Raisonnement farfelu.

Simplicius,

Quel était le revenu de la nation en 1310 ? Souhaitez-vous une société féodale ? Même en en excluant l'absence d'éducation pour l'immense majorité, une santé et une alimentation dont on ne parlera même pas (grande famine de 1315), où se trouve les structures collectives, familiales ? Notre société n'a simplement rien à voir (si ce n'est qu'elle est composée d'hommes, de femmes, d'animaux domestiques...). La comparaison historique a ses limites que même les historiens parfois devraient mesurer un peu plus avant de se lancer dans le débat public armés de trop d'anachronisme...

Personne n'a dit cela. Merci de ne pas déformer les propos.

Je soutiens que, justement, entre la France de Philippe le Bel (qui était le reflet de l'avancée technologique de son époque, les innovations dont nous profitons actuellement étant majoritairement l'oeuvre de l'Angleterre et des Etats-Unis libéraux de la fin du XVIIIe à nos jours, passons) et l'hypertrophie actuelle, postuler que l'Etat ne peut réduire ses dépenses relève de l'escroquerie.

Dans ce simple solde, 300 milliards sont déjà manquants pour l'état : cadeaux à des riches, à des entreprises et à des banques... (donc aux mêmes, en très petits nombre...)

Ceux là même qui créent la richesse ? Tu regrettes que l'Etat n'empêche pas la création de richesses ?

il faut surtout l'augmenter dans l'éducation nationale et massivement pour intégrer des populations difficiles, pour avoir des classes de moins de 20 élèves.

Les autres pays de l'OCDE n'ont pas davantage d'enseignants et pourtant connaissent, pour beaucoup, de meilleurs résultats.

Un ultra étatiste nous expliquera que la solution réside dans le fonctionnariat de l'intégralité de la population.

Quelqu'un de raisonnable s'interrogera sur le fait de savoir si ce ne sont pas les méthodes d'enseignement en vigueur dans l'Education nationale qui ne sont pas à revoir, en s'inspirant d'exemples étrangers, sans recourir à la pensée magique de l'augmentation des dépenses qui, en soi, améliorerait les résultats.

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