Burn out

Bonjour

Je serais intéressée à lire des témoignages de ceux-celles qui ont connu un épuisement professionel.

Les signes, les causes et ce que vous avez fait pour vous en sortir..

Et surtout ce que cette expérience vous appris sur vous même, et comment elle vous a servi.

Merci!

L.

salut tu es dans quelle profession? je suis moi même infirmière et otre métier est très touché par le burn out...

Un stress permanent

Dans le détail, les victimes de cette maladie professionnelle vont s'épuiser mentalement et physiquement en essayant d'atteindre des objectifs irréalisables ou d'accomplir des tâches insurmontables. Le burn-out semble souvent survenir tout d'un coup, pourtant il est le résultat d'un processus lent, d'une tension continue durant de longs mois ou années jusqu'à l'épuisement.

Tous concernés

Personne n'est à l'abri de ce syndrome. Et pour cause, la pression est de plus en plus forte, les exigences de plus en plus poussées et le risque de se retrouver sans travail bien réel. Certains aspects de la personnalité peuvent parfois "prédisposer" au burn-out : une plus forte propension à l'anxiété ; une conscience professionnelle trop poussée ; le perfectionnisme ; le désir de plaire ; l'incapacité à déléguer… Certaines professions du milieu médical, de l'enseignement ou du social entre-autres, semblent plus exposées.

De la fatigue à l'indifférence…

Les symptômes du burn-out sont nombreux. Le premier, et le plus facilement identifiable, est une fatigue continue, accompagnée d'épuisement mental, de déprime, de démotivation… Une baisse de l'estime de soi, un sentiment d'incompétence… mais aussi l'irritabilité ne sont pas à négliger. Attention des troubles psychosomatiques peuvent s'installer (maux de tête, de dos…) et les arrêts de travail se multiplier. Si les choses continuent ainsi, c'est la dépression qui guette…

Reconnaître les signes

Comment savoir si vous êtes momentanément fatigué ou si vous souffrez de burn-out ? Plusieurs signes peuvent vous mettre la puce à l'oreille, notamment s'ils sont présents depuis quelque temps :

• Vous vous fatiguez plus facilement et avez souvent des difficultés pour vous lever le matin.
• Vous travaillez de plus en plus alors que votre rendement diminue constamment ;

• Vous avez l'impression que vos efforts sont rarement remarqués ;

• Vous avez une attitude plus désabusée ;

• Vous oubliez parfois vos rendez-vous ;

• Vous êtes plus irritable ;

• Vous voyez de moins en moins votre famille et vos amis intimes.

Comment s'en sortir ?

Pour sortir du burn-out, il est souvent indispensable de se faire aider. Une thérapie peut être d'un secours précieux. La guérison passe par un retour sur soi, afin dévaluer ses aspirations professionnelles profondes et ses limites.

salut tu es dans quelle profession? je suis moi même infirmière et otre métier est très touché par le burn out...

Bonjour,

Je suis dans le domaine de la santé, mais pas infirmiere.

Je cotoie toutefois beaucoup d'infirmieres et en effet, il y a beaucoup fatigue/surmenage autour de moi.

Je ne cacherai pas que je me sens moi-même basculer...

L.

Un stress permanent

Dans le détail, les victimes de cette maladie professionnelle vont s'épuiser mentalement et physiquement en essayant d'atteindre des objectifs irréalisables ou d'accomplir des tâches insurmontables. Le burn-out semble souvent survenir tout d'un coup, pourtant il est le résultat d'un processus lent, d'une tension continue durant de longs mois ou années jusqu'à l'épuisement.

Tous concernés

Personne n'est à l'abri de ce syndrome. Et pour cause, la pression est de plus en plus forte, les exigences de plus en plus poussées et le risque de se retrouver sans travail bien réel. Certains aspects de la personnalité peuvent parfois "prédisposer" au burn-out : une plus forte propension à l'anxiété ; une conscience professionnelle trop poussée ; le perfectionnisme ; le désir de plaire ; l'incapacité à déléguer… Certaines professions du milieu médical, de l'enseignement ou du social entre-autres, semblent plus exposées.

De la fatigue à l'indifférence…

Les symptômes du burn-out sont nombreux. Le premier, et le plus facilement identifiable, est une fatigue continue, accompagnée d'épuisement mental, de déprime, de démotivation… Une baisse de l'estime de soi, un sentiment d'incompétence… mais aussi l'irritabilité ne sont pas à négliger. Attention des troubles psychosomatiques peuvent s'installer (maux de tête, de dos…) et les arrêts de travail se multiplier. Si les choses continuent ainsi, c'est la dépression qui guette…

Reconnaître les signes

Comment savoir si vous êtes momentanément fatigué ou si vous souffrez de burn-out ? Plusieurs signes peuvent vous mettre la puce à l'oreille, notamment s'ils sont présents depuis quelque temps :

• Vous vous fatiguez plus facilement et avez souvent des difficultés pour vous lever le matin.
• Vous travaillez de plus en plus alors que votre rendement diminue constamment ;

• Vous avez l'impression que vos efforts sont rarement remarqués ;

• Vous avez une attitude plus désabusée ;

• Vous oubliez parfois vos rendez-vous ;

• Vous êtes plus irritable ;

• Vous voyez de moins en moins votre famille et vos amis intimes.

Comment s'en sortir ?

Pour sortir du burn-out, il est souvent indispensable de se faire aider. Une thérapie peut être d'un secours précieux. La guérison passe par un retour sur soi, afin dévaluer ses aspirations professionnelles profondes et ses limites.

Merci Sekhmet,

J'ai surligné le passage sur les tâches insurmontables...il me parle particulierement. La plupart des gens que je connais ayant connu le burn out, avaient une perception biaisée de leur capacité. Il se crée un décalage entre le vouloir et le pouvoir. Du fait qu'elles acceptent toujours plus et se mettent dans des situations insurmontables.

Je cherche des témoignages de ceux pour qui le Burn out a été révélateur de mauvaix choix, de vie, de travail...

L.

Je ne suis pas arrivé jusqu'au burn-out, mais je me suis senti m'en approcher dangereusement.

Quand on travaille plus que de raison, qu'on vit travail, qu'on rêve travail, que le repos n'est plus réparateur, qu'on a l'impression d'avancer au ralenti, que quelque soit l'effort fourni ça semble ne servir à rien ...

Le sommeil est altéré, l'appétit disparaît, la tension permanente est palpable ...

Perte de poids, fatigue chronique, le corps se déglingue en même temps que le moral chute ...

J'ai eu de la chance, une accalmie dans mon taf et des congés m'ont permis reprendre pied dans la vie ...

Mais c'est là qu'on se rend compte que parfois on pousse le bouchon un peu loin ...

Je ne suis pas arrivé jusqu'au burn-out, mais je me suis senti m'en approcher dangereusement.

Quand on travaille plus que de raison, qu'on vit travail, qu'on rêve travail, que le repos n'est plus réparateur, qu'on a l'impression d'avancer au ralenti, que quelque soit l'effort fourni ça semble ne servir à rien ...

Le sommeil est altéré, l'appétit disparaît, la tension permanente est palpable ...

Perte de poids, fatigue chronique, le corps se déglingue en même temps que le moral chute ...

Je connais cela également avec des problèmes d'hyper tension. Sous traitement et heureusement en congés en ce moment, ce qui me permet de décompresser

Je m'intéresse particulièrement à cela car je me sens concernée et j'ai lu que le burn out touchait bcp le milieu médical

Normal, le milieu médical est soumis en permanence à des objectifs contradictoires (ce qui est l'un des grands facteurs de stress) : soigner les patients au mieux MAIS faire faire des économies à la sacro-sainte Sécurité Sociale. Faire des heures supplémentaires... et ne jamais se les faire payer. Ne jamais pouvoir prendre les mois de RTT auxquels on a droit (à la base c'était des jours, mais bon au fil du temps ça s'accumule).

Si le personnel de santé faisait la grève du zèle et appliquait les règlements à la lettre, le système imploserait en quelques jours.

La grande cause du burn-out est que les travailleurs (au sens large du terme) sont soumis aux ordres de petits chefs ignorants, incapables et odieux, qui sont là uniquement pour presser les salariés comme des citrons et faire gagner plus d'argent aux actionnaires. Le burn-out est l'un des cadeaux empoisonnés que nous fait l'ultra-libéralisme.

Dans ma boite on défendu un gars qui a fait un Burn Out en désargentant son chef physiquement,il a subit beaucoup de pression morale de son supérieur,beaucoup de remontrances et de prises a partie,il a d'ailleurs fait beaucoup de dépression,un gars calme qui n'avait jamais fait parlé de lui en 20 ans de boutique,notre direction la viré pour faute grave et n'a même pas donné un blâme au responsable ,aujourd'hui l'affaire est au prud'hommes.

Il faut savoir que la préssion psychologique est très régulièrement utilisé par les employeurs pour ce débarasser des salariés,le harcelement moral fait parti des risques psycho sociaux et il faut étre trés vigilant et surtout ne pas attendre le point de non retour.

Il ne faut pas hésiter a ce faire aider dés que possible avant que l'irréparable ne ce produise.

D'accord avec toi Gouderien, des chefs qui te foutent de plus en plus la pression mais qui ne glandent rien et en plus, ce sont eux qui ont la reconnaissance alors que c'est toi qui a fait tout le boulot

Moi, c'est quand ça me soule. Pas assez passionnant, trop loin, des collègues chiants. Je me casse.

Ou récement, un entretient dans une boite de luxe, pour des tapis. Je me suis rendu compte que je n'avais pas la fibre pour me mettre à quatre patte et vendre des produits chers fabriqué par des chinois sous payé à des très très grands bourges, genre saoudiens dans des bateaux monstrueux. J'ai envoyé chier tout le monde, le directeur de la boite, mon pote qui m'avait présenté et le personnel présent.

Maintenant je l'ouvre si je trouve les conditions de travail de mes camarades insoutenables, même si je sais que ça craint. Mais en général, on apprécie ma franchise.

Un conseil et un constatation :

1) Savoir identifier les objectifs contradictoires. Se faire préciser quelle est la mission prioritaire (il y en a toujours une). Éventuellement faire noter tout ça par écrit. Si on n'est pas capable de vous dire quel est l'objectif prioritaire, il y a un gros problème.

2) Quelqu'un qui vous fixe des objectifs contradictoires n'est pas compétent et/ou ne veut pas votre bien. L'une des caractéristiques d'un bon chef est de savoir donner des ordres clairs aux gens qui travaillent sous ses ordres.

Je ne sais pas où nous allons mais le stress dans le boulot gagne de plus en plus de terrain. Dans ma société il a été constaté une forte hausse des arrêts de travail et la direction s'en étonne Toujours en faire plus pour pas un euro de plus, ne pas remplacer les départs et répartir la charge de travail sur les autres, plus aucune considération de la personne

Un petit up de ce sujet, après ma lecture de cet article intéressant : Burn out, le nouveau mal du siècle ?

Je l'ai vécu et c'est vraiment pénible ....difficile et long pour en sortir....C'était en 2007 ....J'ai lâché ce que je faisais alors ( l'immobilier) et aujourd'hui j'ai repris mon ancien et vrai métier ( le paramédical) mais je suis à mon compte et du coup je gère mon emploi du temps et je travaille mieux et plus sans en souffrir. Je ne retravaillerai je l'espère jamais en tant que salariée même si être profession libérale me coûte cher ....Je préfère!!!

Bonjour felouque38

Je suis auxiliaire de vie sociale et l'épuisement professionnel aussi bien physique que psychologique n'est pas rare dans ma profession et certaines de mes collègues concerné(e)s ainsi que moi sont pour la plupart épuisé(e)s pour les mêmes raisons:

-Quand la personne aidée décède

Il est dit que l'on ne doit pas s'attacher mais difficile de ne pas être touché par la disparition d'une personne auprès de qui nous nous sommes dévoué au quotidien pendant parfois plusieurs années chaque jour pour améliorer son cadre de vie. Parfois l'investissement est tel que la personne fait partie de nôtre quotidien sans même que l'on s'en rende compte alors quand tout s'arrête les conséquences peuvent être assez difficiles à vivre tout en sachant que parfois l'auxiliaire de vie est l'un des rares lien pour des personnes très isolées.

-La charge de travail

J'ai travaillé en MAPAD est ce que j'y ai vu ne m'a pas incité à y rester. Je me suis donc tourné vers la garde e nuit dans un premier temps pour ensuite me tourner vers le maintien à domicile .J'aime mon métier mais je reconnais que la charge de travail est énorme . Cela fait 10 ans que je fais du domicile et je constate que la charge de travail augmente mais pas les moyens , certains plans d'aide sont revu à la baisse mais les besoins de la personnes sont les mêmes , il faut parfois faire en 1/2 heure le même travail qu'en 1 heure quand encore l'association accepte de se déplacer pour 1/2heure.Si le temps imparti est dépassé c'est à la charge de la personne. Bon nombre de mes collègues tout comme moi avons connu cette situation et quand tu as l'impression de faire du gavage lorsque tu lui donne son repas tu te dis qu'il vaut mieux rester 1/4 d'heure de plus en ne disant rien à personne pour avoir l'impression de rester humain. Le manque d'effectif fait que nôtre charge de travail est parfois lourde à porter avec les conséquences que cela entraine.

-L'évolution des interventions

Les prises en charges ont évoluées .Quand j'ai commencé il y a 10 ans je travaillais chez des personnes âgées relativement indépendantes , maintenant mes interventions concernent un public de plus en plus jeune parfois démunies socialement , en pertes de repères et parfois des personnes avec un lourd passé psychiatrique. Ca peut bien se passer comme pas du tout car cela demande une réelle adaptation et l'adaptation n'est pas forcement aisé.

-L'usure

Au cours de ces 10 années j'ai rencontré des collègues qui ont dû arrêter le métier à cause de problèmes de dos , de dépressions pour certaines , de genoux ou tout simplement fatiguée physiquement. Je suis moi même en arrêt pour problème de dos. Alors oui il existe des formations gestes et postures mais la vitesse à laquelle nous devons parfois travailler fait que quelques fois il y a des accidents .

J'en ai vu. Ulcères de l'Estomac, Infartcs, AVC, addictions......certains ont remis le pied à l'étrier, pas tous............

Je crois que quand tu aimes ton métier c'est peut-être un peu plus facile de revenir malgré les difficultés qui ont fait que tu as décroché mais pas toujours !

En même temps c'est un piège. Plus tu aimes ton métier, plus tu t'investis à tous les niveaux. Et plus tu réagis mal en cas de problème.

Pas faux , surtout quand tu es déjà fragilisé

Je parle d'expérience.