Dissertation de français

Bonsoir,

je dois faire une dissertation pour le français qui comptera pour note. Elle est à rendre pour le lundi 3 septembre et doit faire minimum 3 pages A4. Je n'ai malheureusement pas d'idées en ce qui concerne la thèse, l'antithèse, les arguments ainsi que les exemples. La citation choisie est : "raconter, c'est un premier pas vers l'action, car les mots sont des actes. Et c'est pour cela que vouloir empêcher les mots signifie vouloir empêcher l'action. Raconter comment vont les choses signifie ne pas les subir."

En espérant que quelqu'un voudra bien m'apporter un peu de son aide, je vous remercie d'avance :)

Salut,

Est-ce que la citation t'évoque quelque chose déjà ou alors c'est le néant total?

Première partie

Toutes les actions humaines sont nécessairement le fruit d’une réflexion préalable.

Lorsqu’il s’agit d’une action simple ou habituelle, le besoin de raconter n’est pas indispensable.

Mais,lorsqu’il s’agit d’élaborer quelque chose de complexe, la nécessité d’établir un plan, un programme, un algorithme, afin d’organiser l’espace, le temps, des enchaînements successifs et logiques, les mots s’imposent d’eux-mêmes.

Raconter à son entourage ou se raconter à soi même un projet, c’est dire comment on souhaite y parvenir pour le réaliser, expliquer le résultat que l’on espère, pour justifier le but à atteindre, nous pouvons établir en ce cas qu’il existe bien,une relation entre nos mots et nos actes.

(la suite demain)

Mais les mots ne sont pas toujours suivis d'actes, ni les actes toujours précédés de mots.

Une phrase sans verbe ("le cul c'est trop bon!") est une insulte à un écrit qui se respecte.

Deuxième partie & fin

Puisque nos actes significatifs font écho à notre histoire personnelle, qui elle-même est imbriquée étroitement à notre vie collective, le recours aux mots devient indispensable pour justifier de nos actes à priori et a posteriori.

Existe donc une relation réflexive des mots en direction de nos actes, des actes en direction de nos mots.

Se raconter pour un individu, mais aussi pour un groupe humain, s’inscrit dans cette permanence du besoin de sens.

L’expression collective,synonyme d’une certaine liberté médiatique nécessite une presse libre et plurielle.

Mais la contingence, l’idéologie des uns ou des autres, ceux qui les rémunèrent,font que cette liberté médiatique est toute relative, même dans nos régimes démocratiques.

La caractéristique des régimes dictatoriaux, c’est la menace de mort permanente sur ceux qui ne raconte pas l’histoire officielle, c'est-à-dire les mots exclusifs que le dictateur veut entendre, pour encenser son œuvre.

Dans nos régimes démocratiques, les médias procèdent plus subtilement, par une inondation publicitaire permanente, afin de mobiliser du temps du cerveau humain, limitant souvent la portée de notre réflexion et de jugement..

J'arrête là, je crois vous avoir donné quelques pistes pour amorcer votre devoir.

Tiens, être n'est pas un verbe maintenant. Décidément il se passe des choses incroyables de nos jours...

Etonnant, non? Pourquoi pas, après tout... Mais faux, bien sûr.

Faudrait voir l'ancienneté de l'infraction de révisionnisme, par rapport à celle de l'abolition de la peine de mort, mais on est quand même passés à pas beaucoup de la dictature décrite par Enchantant ; et en plein régime démocratique !

Deux hypothèses possibles : je n'avais pensé aux phrases nominales, ça m'est venu à la suite d'une réflexion (des fois l'être humain -nous- réfléchissons peu après l'écriture, grâce à la relecture) ;

2. c'était de l'ironie afin d'inviter l'auteur du sujet à nous montrer un petit peu ses propres réflexions personnelles avant qu'on fasse le travail à sa place.

Réflexion étrange dont j'ai eu l'impression qu'elle s'adressait à moi. De toute façon, j'aurais sans doute répondu car cela ne change rien à mon deuxième commentaire.

Je suis d'accord avec la fin du point 2, c'est aussi pourquoi je n'ai mis qu'une phrase (verbale), qui peut tout de même faire aussi office de phrase finale...

Avec une grande ironie alors, parce que les médias, en plus du titre accrocheur, savent faire des phrases complètes.

Quand j'ai écrit : "on est quand même passés à pas beaucoup".

C'était pas important à préciser, puisque chaque mot dans ce topic est cohérent, mais il fallait bien au moins proposer cette piste de réflexion, à interpréter au premier degré, dans la perspective d'une antithèse.