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20 économistes pro-austérité admettent qu'ils avaient tort


economic dream

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Ce que certains répètent depuis le tout début de la crise , le fait que l'austérité ne fonctionne pas, commence à être accepté par les plus farouches partisans de l'austérité.

"

Le plan d'austérité britannique de nouveau sous le feu des critiques

Dernière mise à jour : 16/08/2012 à 09:28

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La Banque centrale britannique, Bank of England (BoE) à Londres. /DR

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  • Mis à exécution depuis 2010 pour juguler un déficit public représentant 11 pc du PIB selon les estimations de 2009, le plan d'austérité britannique se trouve de nouveau sous le feu des critiques, qui appellent le gouvernement à revoir son plan en augmentant les investissements pour espérer remettre l'économie du pays sur la voie de la croissance.

Les critiques sont venues cette fois-ci d'influents économistes, qui avaient soutenu les objectifs fixés par le parti conservateur quand il était dans l'opposition avant les élections législatives de mai 2010.

Au nom de la croissance, ces économistes avaient argumenté que l'aggravation du déficit budgétaire justifiait les restrictions sévères, proposées par les Tories, en déclarant que le plan d'austérité était +un mal nécessaire+ pour permettre au Royaume-Uni de bien négocier la crise économique et financière mondiale.

Or, face à l'enlisement de cette crise et la rechute de l'économie britannique dans la récession, ces économistes ont estimé, dans une volte-face qui porte un coup dur au gouvernement, que ce dernier doit alléger son plan.

Une action urgente est requise pour faire sortir le Royaume-Uni de la récession, ont-ils indiqué dans un rapport publié cette semaine par le magazine +The New Statesman+, préconisant notamment un renforcement des investissements dans les projets d'infrastructure.

Accusant l'ancien gouvernement travailliste d'avoir plongé le pays dans une situation de crise sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale, le ministre de l'Economie et des Finances George Osborne, a procédé, dans le cadre de son plan d'austérité, à une véritable purge, sabrant le budget des ministères de près de 25 pc et réduisant les dispositifs d'assistance sociale, chers aux Britanniques, tout en augmentation certaines taxes.

Dans leur nouvelle évaluation de ce plan d'austérité, les économistes ont expliqué que les nouvelles circonstances économiques imposent au gouvernement de prendre de nouvelles mesures pour stimuler la croissance.

Le Chancelier de l'Echiquier doit lever les restrictions imposées aux investissements publics, indique Roger Bootle, directeur du cabinet Capital Economics, soulignant qu'une hausse de l'investissement public s'impose.

De son coté, Tim Besley, professeur de l'Economie à la London School of Economics et ancien membre du comité monétaire de la banque centrale d'Angleterre (BoE), a souligné que le gouvernement doit utiliser ses ressources d'une manière ciblée.

Certains économistes ont reproché au gouvernement ce qu'ils ont qualifié d'+obsession+ des notes souveraines, attribuées par les agences financières mondiales et déterminant la solvabilité d'un Etat.

En effet, Osborne argumentait, lors de la préparation du plan d'austérité que le déficit budgétaire, hérité de l'ère travailliste (1997-2010), était tellement élevé qu'il risquait de faire perdre au Royaume-Uni sa prestigieuse notation AAA.

+Le gouvernement doit se défaire de cette obsession et mettre en oe?uvre des mesures à même de relancer la croissance+, indique Hashem Pesaran, professeur de l'économie à l'université de Cambridge.

+Je crois que la politique gouvernementale n'a pas réussi à introduire l'équilibrage nécessaire entre réduction du déficit et incitation économique+, a poursuivi l'économiste.

Par ailleurs, le parti travailliste a saisi l'occasion de la publication du nouveau rapport pour épingler la politique de son rival conservateur.

+Avec la rechute dans la récession, il n'est pas surprenant de voir des économistes qui avaient soutenu le gouvernement, reconsidérer leur position et appeler à des mesures pour encourager la croissance+, a dit Rachel Reeves, Porte-parole du parti travailliste chargée de la Trésorerie.

Les réalités économiques imposent un changement de direction, a-t-elle dit, soulignant qu'il ne serait pas possible de réduire le déficit budgétaire sans croissance.

Les choix économiques du gouvernement ont été mis à mal à plusieurs occasion depuis la reprise économique avortée en 2010, en raison du plan d'austérité, qui a freiné, selon certaines analyses, la production industrielle.

Dans les rangs de l'opinion publique, la politique du gouvernement lui a valu une dégringolade continue de sa popularité, ayant culminé avec une cuisante défaite lors des élections communales de mai dernier.

Mais le gouvernement a jusqu'à présent refusé de mettre en ?uvre un plan B, arguant que le Royaume-Uni finira par récolter les résultats des mesures drastiques prévues dans le plan d'austérité.

Les données statistiques, y compris celles publiées par la banque centrale d'Angleterre, démentent les attentes jugées excessivement optimistes du gouvernement qui table sur une reprise qui tarde à venir.

Récemment, la BoE a averti que le PIB britannique ne sera pas en mesure de renouer avec la croissance avant 2014, tout en estimant que l'économie se contractera de 0,2 pc cette année.

Le seul réconfort pour le gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron demeure la capacité de l'économie britannique de générer des postes d'emploi en dépit de la crise. Selon des chiffres, publiés mercredi, plus de 200.000 postes d'emploi ont été créés en Grande-Bretagne durant le deuxième trimestre de l'année en cours, soit le score le plus élevé depuis 1989.

Mais cette bouffée d'oxygène risque d'être de courte durée, ont averti les analystes, estimant que la persistance de la crise d'endettement dans la zone euro et la faiblesse de la demande interne demeurent des défis titanesques que le gouvernement ne saura relever sans une claire politique de croissance."

MAP

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Ils commencent à comprendre ?

(A) austérité ->récession ->décroissance -> baisse des recettes fiscales -> augmentation du déficit -> augmentation de la dette ->austérité -> retour en (A)

Un enfant de dix ans aurait compris ça dès le début.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ils commencent à comprendre ?

(A) austérité ->récession ->décroissance -> baisse des recettes fiscales -> augmentation du déficit -> augmentation de la dette ->austérité -> retour en (A)

Un enfant de dix ans aurait compris ça dès le début.

bonjour

je suis totalement de t'on avis ,trop d'austérité tuera à coup sur ,la reprise de la croissance , sans parler de l'agitation sociale qui peut ébranler la démocratie d'un pays et amener le diable à gouverner .

nous avons des exemples dans l'histoire .

bonne journée

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Membre, 91ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 91ans‚
Posté(e)

Ils commencent à comprendre ?

(A) austérité ->récession ->décroissance -> baisse des recettes fiscales -> augmentation du déficit -> augmentation de la dette ->austérité -> retour en (A)

Tu oublies la case Chômage
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