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Grèce : Barroso exige des "résultats"


economic dream

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Je veux bien lui donner les résultats de l'austérité bornée :

- une chute de 25 % du PIB depuis 2008

- une chute du PIB de 6 %/PIB ce trimestre au lieu des 4 % prévus

- un taux de chômage de 22.5 %

- un taux de chômage chez les jeunes de 45 %

- une dette publique qui est passée de 80 %/ PIB à 160 % en 2012. Selon les prévisions, elle sera de 120 % en 2020.

- une production industrielle en baisse de 10 % depuis 2008

- une diminution de 50 % des investissements nationaux et internationaux

- une consommation interne en chute libre depuis 2007 ( renforcée par un salaire minimum diminué de 20 %)

Un graphe montrant l’ineptie des néolibéraux européens :

photo-PIB-gr%C3%A8ce.jpg

Si Barroso veut des résultats, il doit changer la recette et mettre en place du bon keynésianisme.

Avec l'austérité , non seulement ils ne pourront plus relancer l'économie par la consommation interne ( car les salaires ont fortement diminué) mais en plus , l'euro qui est une monnaie trop forte pour la Grèce, est un sérieux handicap pour exporter.

"

Barroso exige de la Grèce des "résultats"

Lors de sa rencontre avec le Premier ministre grec, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a insisté sur l'exigence de résultats à apporter par la Grèce pour qu'elle puisse rester dans l'euro.

Le-Pr-sident-de-la-Commission-europ-enne-Jos-Manuel-Barroso-et-le-Premier-ministre-grec-Antonis-Samaras-Ath-nes-le-26-juillet-2012.jpgLe Président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre grec Antonis Samaras, Athènes le 26 juillet 2012 © Reuters

Les mots ne suffisent plus. Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, veut "des résultats". "La Grèce appartient à la famille européenne et à la zone euro et nous voulons que ça continue" a ajouté José Manuel Barroso qui effectuait sa première visite en Grèce depuis le début de la crise de la dette en zone euro en 2009. Mais pour cela, "le mot-clé est résultats, résultats, résultats" a-t-il martelé.

"Le peuple grec doit avoir de l'espoir, il y a de l'espoir", a assuré José Manuel Barroso, "le peuple grec n'est pas seul". Mais, "pour maintenir la confiance de ses partenaires européens et internationaux, les retards doivent prendre fin". Il a fermement insisté sur ce point ce jeudi à Athènes auprès du Premier ministre grec, Antonis Samaras.

"Les mots ne sont pas suffisants, les actes sont plus importants", a-t-il lancé en faisant référence aux nombreux plans d'économie annoncés par les précédents gouvernements depuis l'éclatement de la crise et jamais totalement appliqués. Il a enfoncé le clou en soulignant que "tous les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro ont indiqué de la façon la plus claire possible que la Grèce allait rester dans l'euro aussi longtemps qu'elle honore ses engagements" vis-à-vis de ses créanciers.

Le Premier ministre et le ministre des Finances, Iannis Stournaras, lui ont présenté un train de mesures destinées à économiser 11,5 milliards d'euros en 2013 et 2014. Ce plan doit cependant recevoir l'approbation des deux autres partis de la coalition gouvernementale puis être adopté par le Parlement avant d'être appliqué.

Discussions avec la "troïka"

Ce train de mesures présenté jeudi a été mis au point par le ministère des Finances et les chefs comptables de la "troika" UE, BCE, FMI, chargés de passer en revue les comptes du pays pour évaluer les progrès et les dérapages de l'ajustement budgétaire en cours. Leur rapport d'audit, qui devrait être rendu public d'ici septembre, doit servir aux Européens à déterminer s'ils versent ou non la prochaine tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros, vitale pour le pays au bord de la faillite.

Pour gage de sa bonne volonté à réduire le train de vie du pays, le gouvernement grec a ajouté 27 millions d'économie qui n'avaient pas été prévues dans le memorandum signé l'hiver dernier entre Athènes et ses créanciers, en rabotant de 10 millions les salaires des ministres en 2012 et en abaissant de 17 millions les coûts immobiliers des ministères. La réalisation des économies demandées est une "arme" pour négocier le prolongement de deux ans demandé par la Grèce pour parvenir à réaliser le reste du plan d'ajustement, a indiqué une source au ministère des Finances.

Les discussions entre le ministre des Finances et la troïka ont porté sur "l'évolution du système bancaire" du pays, qui doit être recapitalisé et restructuré, "le processus des réformes structurelles", parmi lesquelles les privatisations et la libéralisation des professions protégées de la concurrence, et enfin les "moyens de financer la Grèce" en août, compte tenu des versements qui n'ont pas été réalisés, a précisé la même source.

La presse grecque s'effrayait jeudi matin d'un tour de vis sur les retraites et aides sociales qui s'ajoutera aux mesures d'austérité déjà imposées depuis 2010 et portant sur des réductions des salaires et des retraites allant jusqu'à 30%. Selon le ministre grec de l'Emploi, Yannis Vroutsis, 44% des économies prévues, soit 5 milliards d'euros, concernent son ministère.

Vers une sortie prochaine de l'euro?

La Grèce est en situation très difficile, en retard sur son programme d'ajustement budgétaire et traversant une récession qui ressemble à la dépression des années 30 avec un taux de chômage record. Des voix s'élèvent dans certains pays créanciers de la zone euro pour réclamer une sortie du pays de la monnaie unique, tandis qu'en Grèce, les partis d'opposition réclament, eux, un assouplissement des mesures d'austérité.

L'ancien ministre des Finances grec et leader du parti socialiste, Evangélos Vénizélos, a fustigé jeudi les partenaires de la zone euro qui croient que "la Grèce doit être sacrifiée comme Iphigénie", héroïne de la Grèce antique, "pour qu'un vent favorable souffle à nouveau sur la zone euro". "Le sacrifice d'Iphigénie serait un suicide pour la zone euro", a-t-il ajouté.

Cette option, agitée depuis longtemps par les marchés, reste tout à fait possible. Le président de la Banque Centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a même fait discrètement passer le message jeudi à Londres, en indiquant lors d'une conférence d'investisseurs, et sans citer nommément la Grèce, qu'un changement du nombre des Etats membres (de la zone euro) n'affecterait pas les investisseurs.

"Nous pensons maintenant que la probabilité que la Grèce quitte la zone euro au cours des 12 à 18 mois est d'environ 90% (...) et nous pensons que la date la plus probable se situe au cours des deux ou trois trimestres à venir", a pour sa part indiqué le chef économiste de Citibank, Willem Buiter, dans une note jeudi."

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Barroso est un grand malade.

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Membre, Posté(e)
juuken Membre 4 860 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Punaise, on voit bien que les politiques s'en fichent royalement de leur peuple, si j'étais le premier ministre grec et que le barroso me sortais cela je lui aurait dit c'est quatre vérités

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

" Tous les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro ont indiqué de la façon la plus claire possible que la Grèce allait rester dans l'euro aussi longtemps qu'elle honore ses engagements" vis-à-vis de ses créanciers."

Voilà la phrase qui résume l'idéologie de Barroso : il sait que la grande majorité des Grecs ont peur d'une sortie de l'euro, et donc il les met sous pression : "vous remboursez vos dettes aux banques ou on vous exclut de la zone euro"

L'important pour lui n'est pas de sortir la Grèce de la crise ( pour ça, il faudrait une sortie de l'euro et une politique keynésienne ) mais qu''elle rembourse ses dettes aux banques ( l'UE est taillée sur mesure pour ceux-ci d'ailleurs).

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