Aller au contenu

Les peuples indigènes menacés

Noter ce sujet


Fuel4Life

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

en réponse à "Nous ne leur avons rien apporté de bon. Le mieux que l'on puisse faire pour eux, c'est protéger leur territoire, leur lieux de vie et laisser vivre tranquille loin de nous."

Comme c'est curieux??? mais lorsqu'il s'agit de défendre l'identité d'un peuple "pauvre" nos alter-mondialistes vertueux n'hésitent pas une seconde à se rappeler au bon souvenir des réflexes protectionnistes et identitaires les plus extrêmes :o° ...

D'autre part, il serait tout aussi judicieux de se souvenir que ces peuples indigènes pratiquent encore bon nombre de moeurs qui sont honnis à juste titre par le reste de l'humanité. A vouloir tout idéaliser on finit par défendre ni plus ni moins que le mythe du "bon sauvage tout nu et tout gentil" paré de toutes les vertus.

Enfin dernier point dans la liste que tu donnes, il y a aussi ceux qui tirent profit de leur statut "indigène" et qui n'hésitent pas à faire de ce dernier un but lucratif voir un bon business loin des phantasmes puritains des nouveaux missionnaires alter-mondialistes. Il y a aussi des accords de protection ratifiés entre Etats et organismes internationaux qui fonctionnent parfaitement pour beaucoup d'entre eux ...

Sujet à nuancer, loin des poncifs accusateurs et moralisateurs dont tu t'es fait une spécialité sur ce forum :dev:

Des preuves à tes divagations ? non aucune comme d'hab. Suivant.

C'est très bien de s'interesser aux sorts des autres peuple ,primitif ou pas,j'en suis ravi quand je vous écoutes parler mais une question me tarabusque..

Quand nous disons "notre peuple disparaît" ,vous nous répondez " parano ,mais si cela etait le cas,ce serais au bénéfice de la paix et du vivre ensemble"

vous voyez ,vous défendez les autres mais pas vous même ,pourquoi serais t'il normal d'accepter l'éventuel disparition de l'homme blanc d’Europe et de refuser catégoriquement la disparition des autres ? ,la défense des deux n'est t'elle pas aussi louable ?

Nous sommes bien plus en danger qu'eux si vous saviez ..

Rappelles moi combien il y a de français qui vivent en France et dans le monde. Et compare ce nombre à la tribu des Kanoe où il ne reste que 3 membres vivant dans le monde. Tu as franchement l'impression que les Français vont s'éteindre demain ?

par ailleurs il y a une autre différence de taille, par exemple, les kanoé et beaucoup d'autres de ces peuples n'ont rien demandé à personne, ils n'ont pas construit des bateaux pour venir chercher de force des hommes occidentaux pour venir leur servir d'esclave, pour travailler pour eux. ils n'ont pas ouvert les portes de leur territoire et n'ont invités personne à venir vivre chez eux. Ils vivaient cachés, isolés.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 39ans Posté(e)
chimeria Membre 2 273 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

Je ne parle pas des français,je parle de la race blanche que l'ont essais de diluer sous le prétexte fallacieux du vivre ensemble et de l'hypothétique apport des autres race sur le génome de l'homme blanc ..

Mais si ils ne sont plus que 3,je le déplore gravement et j'en suis triste mais c'était avant qu'il fallait s'en inquiété .

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oh c'est encore pire, combien y a -t-il de millions d'individus blancs dans le monde ? Comment tu oses les mettre sur le même plan qu'une tribu où il reste 3 individus dans le monde entier.

Et bien il y a des gens qui se battent pour ces tribus depuis des années au contraire de ce que tu crois. Et eux il ne se servent pas de ces peuples et de leur extinction très proche pour défendre leur idéologie gerbante.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 39ans Posté(e)
chimeria Membre 2 273 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

de blanc,800 millions à peu prét mais tu sais,le nombre compte peu ,la tribu que tu dis avec bien plus de membre et si un d'entre eux avais dit il y a 150 ans qu'ils allaient disparaitre,ils lui auraient dit un peu comme tu me dit " mais tu es parano" .. résultat ..

Les blancs ce reproduise peu ,ceci est du à la stabilité et aux avancés diverse sociale occidental ,à contrario,les autres se reproduise 8 fois plus .. par exemple,un père palestiniens miséreux et en guerre peu faire plus de 10 enfants à sa femme et ça,c'est quand il a a qu'une .. donc,à terme,le blanc disparaîtras puisque aucune politique fiable de natalité est entreprise et qu'au contraire,ont demande aux blancs de se métisser avec les autres ..

Aussi,au usa,pays majoritairement blanc jusqu'à il y a 30 ans,à commencer un déclin démographique à ce moment là et aujourd'hui ,les naissances d'enfant blanc sont bien inférieur aux autres groupe raciaux ,en Europe,c'est pareille,la Belgique, l’Angleterre et l’Allemagne ainsi que la France pour ne citer qu'eux ..

Tu as une hypocrisie en ce qui concerne la France,par exemple,ont te dit,la démographie des français est en augmentation ,c'est vrai et c'est faux ,c'est vrai dans le sens ou n'importe quel péquin ou presque peu devenir français et donc,quand un malien viens avec sa femme en France,l'enfant née sur notre sol devient français ,les parents,dès lors ,deviennent français après x années,après ce délais,si ils font un enfant encore,l'état diras " vous voyez,des français ont fait des enfants" ors c'est faux pour moi ..

de meme que les maghrébins français qui ce marie bien souvent au bled avec des cousins ,cousine ou amis ,là on parle aussi de natalité futur ect.....................

Donc voilà le soucis,le chiffre est là mais demain il ce peu qu'il n'y soit plus .

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Allez laisses tomber, je ne sais pas ce que tu veux faire passer comme idée, mais avec moi, c'est mort. ton idéologie de merde, tu peux la vendre à quelqu'un d'autre, aucune chance que ça passe avec moi.

Tu te rends même pas compte à quel point tu t'enfonces à vouloir faire une analogie entre ton idéologie pourrie et l'extinction de ces peuples.

Alors je te laisse continuer toute seule, tu ne m'intéresses pas et tes "propos" encore moins.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Si chiméria tombait amoureuse d'un homme, elle lui ferait faire son arbre généalogique avant d'envisager de lui faire des enfants.dev.gif Je plaisante mais c'est grave quand même cette vision de la vie. Le métissage n'est pas une idéologie et n' a rien à voir avec la société de consommation. C'est juste deux gens qui tombent amoureux et font des mômes (et éventuellement s’engueulent, se trompent et divorcent dev.gif) Un couple normal quoi! A moins qu'ils n'aient succombés aux pressions du Lobying métissage et l'on ne m'aurait pas prévenue.sleep8ge.gif

Modifié par Fafaluna
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Moi ce que je trouve grave, c'est d'utiliser n'importe quel sujet pour tenter de faire passer des idées "anti-mulsumans" où les "blancs" seraient les victimes d'un génocide par métissage. Propos entretenus par les sites racistes les plus virulents. C'est dramatique que ces idéologies continuent de circuler librement.

Bref, c'est un HS. Ici on parle de peuples rééllement en danger d'extinction.

Les Amérindiens de Guyane

Les Wayana, les Apalaï et les Teko habitent sur le Haut Maroni, fleuve frontalier entre le Surinam et la Guyane française qui prend ses sources près de la frontière avec le Brésil. Les deux premiers groupes appartiennent à la famille caribe et le troisième à la famille tupi-guarani. Ils vivent dans des villages construits le long des cours d’eau au cœur de zones naturelles dominées par la forêt primaire équatoriale sur les rives françaises et surinamiennes du fleuve. Depuis de nombreuses années, ils sont menacés par l’orpaillage illégal, mais depuis juin 2008, ils doivent faire face à l’invasion de leurs terres, au plus près de leurs villages, par des orpailleurs clandestins. Cette activité illégale pollue l’environnement par ses rejets de mercure et d’eau boueuse, de plus les orpailleurs qui chassent et pêchent dans les zones d’usage réservées aux Indiens privent ceux-ci de leurs moyens de subsistance. Leur présence crée également une atmosphère d’insécurité avec des vols et des agressions.

Bien que certaines actions aient été menées par les autorités françaises, le problème de l’orpaillage reste entier, et le restera tant qu’un accord ne sera pas signé entre les autorités françaises, brésiliennes et surinamiennes pour lutter contre ce fléau, qui par ailleurs touche l’ensemble du territoire de la Guyane française et d’autres populations comme les Wayãpi. Il est donc urgent d’agir afin de faire pression sur les différents gouvernements pour qu’une coopération active soit enfin mise en place. Amaipotï, gran man wayana, a lancé un appel en mai 2009 pour que cesse cet orpaillage et que son peuple retrouve la paix.

‘Je vous parle d’ici, à Kulimuli. L’eau y est sale, la terre va mal par ici, et il est maintenant impossible de se baigner dans les criques de l’intérieur de la forêt.Amaipotï, gran man wayana’ « Je vous parle d’ici, à Kulimuli. L’eau y est sale, la terre va mal par ici, et il est maintenant impossible de se baigner dans les criques de l’intérieur de la forêt. Tout est contaminé, quand on boit cette eau on attrape la diarrhée. On boit de l’eau sale, alors qu’avant elle était si propre. Du vivant de mon père l’eau était bonne. Je voudrais du soutien. Je ne veux plus de conflits avec les orpailleurs, je veux en finir avec cette eau sale.

Ce sont nos héros créateurs Kujuli [pour les Wayana] et Mopo [pour les Apalaï], qui nous ont donné l’eau des rivières pour que nous puissions tranquillement vivre ici. Mais aujourd’hui les jeunes n’écoutent plus ce qu’on leur raconte.

Je n’ai pas envie d’abandonner cette terre, ces rivières, je voudrais vaincre ce problème, trouver du soutien pour préserver le territoire qui nous a été donné par Mopo et Kuyuli.

Je ne désire que cela : conserver ce que nous ont laissé nos ancêtres, ce que m’a transmis mon père. « Ne bouge pas d’ici ! Reste sur cette terre ! » disaient mes ancêtres. Mon père aussi me disait de ne pas aller sur une autre rivière. C’est bien pour cela que je reste ici et j’y resterai toujours. Et c’est pour cela que je vous demande de l’aide, car nous en avons tous besoin, il n’y a pas que chez nous que l’eau est mauvaise mais dans tous les villages alentour. C’est tout ce que j’ai à dire. »

Environ mille Wayana vivent en Guyane française, cohabitant avec une cinquantaine d’Apalaï. Les Teko qui vivent majoritairement à Camopi, sur l’Oyapock, comptent environ un demi millier d’individus, et une cinquantaine d’entre eux également partage le territoire wayana dans le haut Maroni. Les Wayana et les Apalaï du haut Maroni vivent dans une quinzaine de villages le long du cours principal et sur le fleuve Tampock. Les maisons d’habitation (pakolo) étaient autrefois couvertes de feuilles de palmier et étaient entièrement ouvertes. Au centre des villages s’impose le tukusipan, la maison collective, sous lequel les visiteurs sont reçus. Les morts y étaient autrefois inhumés. C’est sous ce carbet que se déroulent les réunions importantes et les fêtes.

Ces groupes sont présents dans la région des Guyanes depuis au moins deux siècles. Les ancêtres des Wayana et des Apalaï étaient autrefois semi-nomades et se déplaçaient dans la région des Guyanes en sillonnant les territoires situés de part et d’autre des inselbergs des Tumuc-Humac, frontière entre la Guyane française et le Brésil, ainsi que les territoires du sud de l’actuel Surinam. Certains sentiers sont encore empruntés aujourd’hui, notamment ceux entre le Paru de l’Este, au Brésil, et le Tapanahony, au Surinam.

4158-guyane_news_medium.jpg Pêche à la volante sur le Marwini.

© Emmanuel Martin Ces peuples tirent une grande partie de leurs ressources de leur milieu naturel grâce à la pêche, la chasse et l’agriculture. La pêche joue un rôle prépondérant dans l’alimentation des Amérindiens. Les poissons capturés selon des techniques de pêche originales leur procurent une part importante des protéines d’origine animale. La chasse constitue une activité importante. Ces groupes pratiquent une agriculture itinérante sur brûlis. Dans leurs champs, ils cultivent le manioc (ulu), leur aliment de base, avec lequel ils fabriquent de la bière (okï) ainsi que des tubercules variés, comme la patate douce (napi), l’igname (napëk), le taro (wakalau), le piment (asi) et des fruits tels l’ananas (nana), la banane (palu) et la pastèque (malasija). Des palmiers, ils collectent des fruits comme le wassaï (wapu), le comou (kumu) et des vers de palmier (ilipe), dont ils sont friands.

Ils entretiennent des rapports symboliques très forts avec leur environnement. Les arbres, les animaux par exemple sont appréhendés comme des personnes et les relations qu’ils entretiennent avec eux reposent sur une économie complexe basée sur les principes des relations sociales entre êtres humains.

Pour les Apalaï et les Wayana, les rites collectifs avec danses et chants les plus importants sont les rites de l’initiation (maraké), avec l’épreuve d’applications d’insectes est marqué par l’exécution de chants anciens et de la levée du deuil (lomotpë).

Depuis 2008, une partie du territoire de l’intérieur de la Guyane, notamment le haut Maroni et le Camopi, a été envahie par l’orpaillage clandestin qui provoque de profondes nuisances dans la vie quotidienne des Amérindiens. Les orpailleurs se sont installés à proximité immédiate des villages amérindiens. A partir de comptoirs situés sur la rive surinamienne du Maroni, ils ont ouvert de nombreux sites illégaux d’exploitation de l’or en pleine forêt. Ces sites sont reliés par tout un réseau de pistes pour véhicules motorisés (type quad) qui contournent les villages. Les fleuves sont eux aussi utilisés pour approvisionner les sites clandestins. Des dépôts de carburants sont cachés dans la forêt. Ces sites clandestins se développent en parallèle d’une autre forme d’exploitation à l’aide de barges sur le Litani (partie haute du Maroni) en amont des villages amérindiens. Ces barges pompent le fond du fleuve afin de tamiser les dépôts fluviatiles et en extraire l’or. Ces barges bénéficient d’autorisations d’exploitation par les autorités du Surinam, mais seulement pour la rive gauche du Litani, fleuve frontière avec la Guyane. Leur activité s’exerce sans contrôle et ils peuvent librement orpailler la rive guyanaise et servir de relais aux sites d’orpaillage hors-la-loi. Tous sont reliés par des réseaux de communication hertzienne ou satellite qui permet de prévenir l’arrivée de toute intervention.

berges-guyane_news_medium.jpg Camp flottant d'orpailleurs sur le Litany, 2008.

© Emmanuel Martin Les rejets d’eau boueuse provoqués par l’activité d’orpaillage polluent les ruisseaux et les rivières en les rendant turbides. Non seulement cette turbidité excessive rend l’eau utilisée pour se laver ou préparer la nourriture insalubre, mais elle empêche également la reproduction des poissons.

Au cours de l’exploitation de l’or, une technique consiste à utiliser du mercure, métal extrêmement toxique, pour agréger le métal précieux. Au cours de son utilisation, le mercure est rejeté dans les rivières et les fleuves. Ce mercure se fixe dans les végétaux aquatiques qui sont consommés par les poissons. Ces derniers font eux-mêmes l’objet de prédation par d’autres poissons. Ainsi c’est l’ensemble de la chaîne alimentaire qui est contaminée. Les poissons consommés par les Amérindiens sont donc pollués. D’ailleurs, les mesures réalisées sur les Amérindiens révèlent des taux d’exposition au mercure 10 fois supérieurs à la norme de l’OMS.

La présence des sites d’orpaillage génère une économie parallèle à travers le haut Maroni. En effet les sites d’orpaillage les plus importants compteraient plusieurs centaines de personnes, avec une économie qui précarise davantage les clandestins. Les Amérindiens assistent impuissants au transit des pirogues et au passage des quads qui ravitaillent les orpailleurs presque chaque nuit. Les champs sont régulièrement pillés de leurs fruits et de leurs légumes. Des vols de pirogues, de moteurs ou de carburant sont commis de sorte qu’ils vivent en permanence dans un climat d’insécurité sur leurs propres terres.

Des pans entiers de forêt sont détruits et pollués par les orpailleurs sur les sites forestiers. Les sites orpaillés laissent place à de vastes zones au sol nu, que l’érosion rapide du milieu rend stériles. La faune des rivières et des forêts est chassée sans ménagement pour subvenir aux besoins des orpailleurs, privant ainsi les groupes amérindiens d’une grande partie de leurs ressources.

Malgré les dispositions prises par les autorités françaises, notamment des opérations de police et une surveillance du trafic à Twenké, l’orpaillage ne cesse de s’étendre de manière dramatique. Les Wayana, les Apalaï et les Teko demandent :

- Que soit mis fin à l’orpaillage illégal, que toute forme d’exploitation de l’or soit interdite sur leurs terres et que les orpailleurs soient chassés de la forêt.

- Qu’un accord de coopération et un budget soient signés entre les autorités françaises et surinamiennes, mais aussi brésiliennes pour lutter contre ce fléau qui touche de plein fouet les populations amérindiennes du sud de la Guyane, que ce soit sur le Maroni ou sur l’Oyapock. Particulièrement, les chercheurs d’or profitent de leur implantation au Surinam pour coloniser la région située en Guyane française entre les fleuves Litani et Marouini. Le Surinam doit montrer sa volonté de lutter contre ce fléau et déployer des moyens coordonnés avec les autorités françaises pour interdire la présence des orpailleurs illégaux sur les fleuves, empêcher l’implantation de soi-disant ‘commerçants’ au bord des rivières, lutter contre la création des pistes de quad qui permettent un transport plus discret des hommes et du matériel. C’est cette coopération qui pourra aider les Wayana, les Apalaï et les Teko, mais également les Wayãpi à retrouver la pleine maîtrise de leur environnement.

- Réaliser des enquêtes sur les filaires nationales et internationales qui organisent et profitent de ce trafic pour s’enrichir en se servant de main d’œuvre corvéable, que ce soit des hommes ou des femmes.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Je ne parle pas des français,je parle de la race blanche que l'ont essais de diluer sous le prétexte fallacieux du vivre ensemble et de l'hypothétique apport des autres race sur le génome de l'homme blanc ..

Mais si ils ne sont plus que 3,je le déplore gravement et j'en suis triste mais c'était avant qu'il fallait s'en inquiété .

Personne n'interdit aux blancs de se marier ensemble et de se reproduire (ce qu'ils font pour la plupart) et pour information, la mixité concerne aussi tous les autres types de peaux. C'est très ethnocentrique de ne juger le monde que par le prisme de la couleur de peau blanche qui n'est pas une norme, ni une prérogative, ni même un jugement scientifique (dans le métissage, on considère souvent que le blanc seul se fait mélanger alors qu'il s'agit de dilution de deux caractères entre eux).

En ce qui concerne les peuplades, il s'agit de protectionnisme extérieur pour des groupes qui n'ont plus les moyens de se préserver eux-mêmes et qui en sont là pour des raisons peu glorieuses, dues en grande partie à notre civilisation invasive qui a réussi à imposer un mode de vie unique et international, tenu par des monstres sans plus aucune mesure ni raison. Pour la France, on pense aussi à s'en protéger. Il s'agit de la décroissance, de la filière écolo-bio-équitable et des économies locales (gages aussi du maintien du tissu social, de l'identité, facteur d'intégration à la vie,...). C'est déjà bien plus sain que tous les discours généralistes ultra-nationalistes qui mènent trop souvent à la xénophobie sourde.

La France n'est pas une peuplade et par ailleurs, elle assure déjà les moyens de sa préservation. La langue, par exemple, devrait être un axe mieux défendu quand on voit la gueule du niveau de maîtrise linguistique actuel.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

En ce qui concerne les peuplades, il s'agit de protectionnisme extérieur pour des groupes qui n'ont plus les moyens de se préserver eux-mêmes et qui en sont là pour des raisons peu glorieuses, dues en grande partie à notre civilisation invasive qui a réussi à imposer un mode de vie unique et international, tenu par des monstres sans plus aucune mesure ni raison. Pour la France, on pense aussi à s'en protéger. Il s'agit de la décroissance, de la filière écolo-bio-équitable et des économies locales (gages aussi du maintien du tissu social, de l'identité, facteur d'intégration à la vie,...). C'est déjà bien plus sain que tous les discours généralistes ultra-nationalistes qui mènent trop souvent à la xénophobie sourde.

La France n'est pas une peuplade et par ailleurs, elle assure déjà les moyens de sa préservation. La langue, par exemple, devrait être un axe mieux défendu quand on voit la gueule du niveau de maîtrise linguistique actuel.

Chimeria a parfaitement raison. Si le multiculturalisme est la panacée, pourquoi des groupes anachroniques que l'Histoire a condamné devraient-ils à toute force rester purs des influences extérieures ? C'est un non sens !

Elle a également raison de refuser que l'extrême faible nombre soit un critère pertinent. Si une "pureté" doit être défendue, il est inepte d'attendre qu'elle soit biologiquement parfaitement vouée à l'extinction. Trois gus ne peuvent plus s'autoreproduire sans risquer la dégénérescence immédiate de leur descendance.

Modifié par Simplicius
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

en réponse à "Nous ne leur avons rien apporté de bon. Le mieux que l'on puisse faire pour eux, c'est protéger leur territoire, leur lieux de vie et laisser vivre tranquille loin de nous."

Comme c'est curieux??? mais lorsqu'il s'agit de défendre l'identité d'un peuple "pauvre" nos alter-mondialistes vertueux n'hésitent pas une seconde à se rappeler au bon souvenir des réflexes protectionnistes et identitaires les plus extrêmes :o° ...

D'autre part, il serait tout aussi judicieux de se souvenir que ces peuples indigènes pratiquent encore bon nombre de moeurs qui sont honnis à juste titre par le reste de l'humanité. A vouloir tout idéaliser on finit par défendre ni plus ni moins que le mythe du "bon sauvage tout nu et tout gentil" paré de toutes les vertus.

Enfin dernier point dans la liste que tu donnes, il y a aussi ceux qui tirent profit de leur statut "indigène" et qui n'hésitent pas à faire de ce dernier un but lucratif voir un bon business loin des phantasmes puritains des nouveaux missionnaires alter-mondialistes. Il y a aussi des accords de protection ratifiés entre Etats et organismes internationaux qui fonctionnent parfaitement pour beaucoup d'entre eux ...

Sujet à nuancer, loin des poncifs accusateurs et moralisateurs dont tu t'es fait une spécialité sur ce forum :dev:

Tout à fait en accord avec ce que j'ai mis en gras. La dernière chose que "les pauvres tits zindigènes" ont besoin, c'est de la pitié. Aussi, il est curieux d'écrire "Nous ne leur avons rien apporté de bon. Le mieux que l'on puisse faire pour eux, c'est protéger leur territoire, leur lieux de vie et laisser vivre tranquille loin de nous.""

Faudrait savoir, on s'ingère pour protéger leur territoire, car évidemment, ils ne peuvent le faire eux même, ou les laisse tranquille? Ensuite, les laisser vivre loin de nous..En quel honneur? On les met sous cloche de verre? On les laisse dans leur 'indigénité" bien à l'abri de la méchante civilisation? Voilà une façon certaine de les voir disparaitre, petit à petit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

pour des raisons peu glorieuses, dues en grande partie à notre civilisation invasive qui a réussi à imposer un mode de vie unique et international, tenu par des monstres sans plus aucune mesure ni raison.

Un mode de vie auquel, étrangement, personne ne semble renoncer quand il y a goûté. Le mythe du bon sauvage ne constitue jamais qu'une fascination livresque ou estivale. Par exemple, je soupçonne ceux qui écrivent sur ce forum d'avoir beaucoup de mal à se passer de l'électricité (produite par l'industrie nucléaire).whistling1.gif

en réponse à "Nous ne leur avons rien apporté de bon. Le mieux que l'on puisse faire pour eux, c'est protéger leur territoire, leur lieux de vie et laisser vivre tranquille loin de nous."

Comme c'est curieux??? mais lorsqu'il s'agit de défendre l'identité d'un peuple "pauvre" nos alter-mondialistes vertueux n'hésitent pas une seconde à se rappeler au bon souvenir des réflexes protectionnistes et identitaires les plus extrêmes :o° ...

D'autre part, il serait tout aussi judicieux de se souvenir que ces peuples indigènes pratiquent encore bon nombre de moeurs qui sont honnis à juste titre par le reste de l'humanité. A vouloir tout idéaliser on finit par défendre ni plus ni moins que le mythe du "bon sauvage tout nu et tout gentil" paré de toutes les vertus.

Enfin dernier point dans la liste que tu donnes, il y a aussi ceux qui tirent profit de leur statut "indigène" et qui n'hésitent pas à faire de ce dernier un but lucratif voir un bon business loin des phantasmes puritains des nouveaux missionnaires alter-mondialistes. Il y a aussi des accords de protection ratifiés entre Etats et organismes internationaux qui fonctionnent parfaitement pour beaucoup d'entre eux ...

Sujet à nuancer, loin des poncifs accusateurs et moralisateurs dont tu t'es fait une spécialité sur ce forum :dev:

Tout à fait en accord avec ce que j'ai mis en gras. La dernière chose que "les pauvres tits zindigènes" ont besoin, c'est de la pitié. Aussi, il est curieux d'écrire "Nous ne leur avons rien apporté de bon. Le mieux que l'on puisse faire pour eux, c'est protéger leur territoire, leur lieux de vie et laisser vivre tranquille loin de nous.""

Faudrait savoir, on s'ingère pour protéger leur territoire, car évidemment, ils ne peuvent le faire eux même, ou les laisse tranquille? Ensuite, les laisser vivre loin de nous..En quel honneur? On les met sous cloche de verre? On les laisse dans leur 'indigénité" bien à l'abri de la méchante civilisation? Voilà une façon certaine de les voir disparaitre, petit à petit.

plus.gif

Cette muséification est digne des zoos humains du XIXe siècle.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

au deux derniers, lisez les articles avant de dire des conneries, après on discutera. Je fais pas dans l'explication de textes. Si vous ne pouvez ou ne voulez pas comprendre de quoi parle cette association, et bien grand bien vous fasse.

Modifié par Fuel4Life
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Chimeria a parfaitement raison. Si le multiculturalisme est la panacée, pourquoi des groupes anachroniques que l'Histoire a condamné devraient-ils à toute force rester purs des influences extérieures ? C'est un non sens !

Elle a également raison de refuser que l'extrême faible nombre soit un critère pertinent. Si une "pureté" doit être défendue, il est inepte d'attendre qu'elle soit biologiquement parfaitement vouée à l'extinction. Trois gus ne peuvent plus s'autoreproduire sans risquer la dégénérescence immédiate de leur descendance.

Il ne s'agit pas d'une mesure idéologique sur la pureté ou d'un combat d'idée mais d'une mesure matérielle d'urgence. Il n'y a plus beaucoup de chose à faire, cela dit, à par retarder l'inévitable fin.

Pour la défense de l'identité française, je ne dis pas le contraire mais nous avons de la marge pour choisir entre plusieurs façons de se préserver, de définir qui nous sommes. Marge luxueuse que ces tribus n'ont plus.

Un mode de vie auquel, étrangement, personne ne semble renoncer quand il y a goûté. Le mythe du bon sauvage ne constitue jamais qu'une fascination livresque ou estivale. Par exemple, je soupçonne ceux qui écrivent sur ce forum d'avoir beaucoup de mal à se passer de l'électricité (produite par l'industrie nucléaire).:o°

Le confort fait partie du chantage. La victime est aussi complice. Ce mode de vie, certains pensent quand même le réformer, d'autres y aspirent. Pas pour les mêmes raisons. Et aussi : il nous échappe. On ne pense pas aux implications internationales, matérielles, morales à chaque fois qu'on allume son PC. On se contente vite du confort (et aussi du futile) parce qu'on est faible.

Tu veux ma verroterie et de l'eau de feu contre tes hectares de terres ? :o°

Il y a aussi une dimension d'intérêt scientifique, un peu rat de laboratoire. Une culture, surtout archaïque, disparaître parce que c'est une mine d'informations qui s'envole. Mais bon, aucune chance pour ces tribus dans ce monde. Il faut être réaliste.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Le concept de peuplade coupée du monde et conservant une pureté magnifiée et totalement factice est un non sens historique. Si ces tribus sont sur le déclin, c'est qu'elles ont échoué à s'adapter au monde tel qu'il est. Pourquoi vouloir créer une bulle temporelle ?

Il ne s'agit pas d'une mesure idéologique sur la pureté ou d'un combat d'idée mais d'une mesure matérielle d'urgence. Il n'y a plus beaucoup de chose à faire, cela dit, à par retarder l'inévitable fin.

Pour la défense de l'identité française, je ne dis pas le contraire mais nous avons de la marge pour choisir entre plusieurs façons de se préserver, de définir qui nous sommes. Marge luxueuse que ces tribus n'ont plus.

Si Hibernatus était possible scientifiquement, que faudrait-il faire ? Recréer un quartier de la Belle Epoque pour le maintenir dans une vérité factice, un confort évanescent d'opiomane ? Ou l'assimiler du mieux possible au monde moderne ?

Pourquoi vouloir conserver à toute force des tribus archaïques en ne voyant les individus qui la composent que comme des vestiges méritant une campagne de restauration comme un vieux dallage gallo-romain plutôt que de les appréhender dans leur individualité et les tirer vers le monde véritable ?

Le monde qui était celui de ces tribus n'est plus. Une sorte de Disneyland folklorique sous perfusion internationale n'est pas un destin digne. En quoi se transformeront-ils ? En saltimbanques, comme dans les réserves indiennes des USA où ils miment la vie d'ancêtres mythifiés en vivant de rentes ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

On leur a laissé le choix et elles se sont dissoutes. Certaines cultures, comme certains amérindiens, arrivent à s'adapter petit à petit et à créer un mélange mais il a fallu créer des réserves pour retarder les ravages d'une pauvreté née au contact du mode de vie dominant.

Pour la préservation, je vois un peu ça comme une sorte d'enterrement. Si on en arrive là, c'est que c'est foutu. Vu que la volonté de préservation émane aussi des tribus elles-mêmes (pour celles qui ont eu contact), on peut bien essayer. Tu es partisan de les ratiboiser sans préavis ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Non ces peuples disparaissent parce qu'envahi par l'indusctrialisation et le besoin de faire du fric à n'importe quel prix, plus les maladies, les violences que les envahisseurs ont amené avec eux. Ces peuples et leur culture disparaissent parce que nous les tuons.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Le confort fait partie du chantage. La victime est aussi complice. Ce mode de vie, certains pensent quand même le réformer, d'autres y aspirent. Pas pour les mêmes raisons. Et aussi : il nous échappe. On ne pense pas aux implications internationales, matérielles, morales à chaque fois qu'on allume son PC. On se contente vite du confort (et aussi du futile) parce qu'on est faible.

Le confort est-il un mal ? C'est lui qui a fait progresser l'homme. Les maisons en pierre étaient préférables aux cavernes et aux habitations en torchis et en bois, trop facilement inflammables. Les carrières ont pourtant modifié certains terrains. Cela fut-il un mal ? Tout est affaire de proportion. Ce qui est en cause n'est pas le progrès mais le nombre. La fourmilière est aujourd'hui débordante sur terre et rase la forêt, pour parler par paraboles.

Tu veux ma verroterie et de l'eau de feu contre tes hectares de terres ? :o°

A l'époque médiévale, l'Europe se vidait de son rare or pour acheter les épices orientales, cela ne l'a pas empêché de s'adapter au monde. La faillite de ces peuplades est due à leur incapacité d'adaptation au monde réel. Le darwinisme les condamne.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le monde n'appartient pas aux industries et aux peuples dit "développer".

mais ce n'est pas leur définition du confort, ce n'est pas leur choix, ils ne nous ont rien demandé. Quand arreterons nous de vouloir coloniser le monde et lui imposer notre vie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

On leur a laissé le choix et elles se sont dissoutes. Certaines cultures, comme certains amérindiens, arrivent à s'adapter petit à petit et à créer un mélange mais il a fallu créer des réserves pour retarder les ravages d'une pauvreté née au contact du mode de vie dominant.

Qui a la vie la plus cohérente aux USA ? Le descendant d'immigré italien qui s'est fait au monde qui s'offrait à lui ou le rentier indien qui ne peut vivre que des subsides d'un système qu'il vomit officiellement et devient donc pur parasite ? Qui construit la culture la plus originale et vivante ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×