Une lyonnaise contre l'anonymat des dons de sperme

Ce qui serait le mieux, c'est qu'ils puissent avoir le choix de l'anonymat ou non.

LE 31 MAI S'EST TENU UNE AUDIENCE DEVANT LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTREUIL :

La demande visant à interroger le donneur est d’autant plus justifiée qu’à l’époque de la conception de la requérante, l’anonymat du don n’était pas inscrit dans la loi. Si les donneurs étaient depuis l’origine, anonymes, vis à vis des couples receveurs, l’anonymat à l’égard de l’enfant n’a été inscrit dans la loi qu’en 1994. Une cinquantaine de donneurs dont les témoignages sont versés à la procédure se disent près à se faire connaître auprès des enfants devenus adultes qui en éprouvent le besoin...

Elle veut savoir ses antécédents médicaux, savoir si son frère et elle sont issus du même donneur, information à laquelle ses parents qui soutiennent sa démarche de même que son frère n'ont pas accès...

Le code civil qui prévoit la levée de l’anonymat en cas de nécessité thérapeutique, elle a un certificat médical à l’appui. Par ailleurs, elle ne peut prendre le risque de concevoir un enfant avec son compagnon qui a aussi été conçu comme elle d’un don de sperme car la loi leur interdit d’avoir recours aux tests génétiques, ce qui leur permettrait de savoir s’ils sont demi-frère et sœur et de limiter tous risques de consanguinité pour leur enfant...

pmanonyme.asso

comme l'a souligné havendoor, si ce procés était en faveur de la plaignante, cela soulèverait des problèmes juridiques qui pourraient en dissuader plus d'un concernant le don de sperme!

Ben oui si Mlle X est juridiquement reconnue comme étant la fille biologique de Mr Y, elle peut tout à fait prétendre à un héritage qui à la base ne lui était pas dévolue!

ça peut paraitre bassement materialiste, n'empêche que du coup, m'est avis que les dons de sperme dégringoleraient aussi sec!

Certes ces enfants en recherche de leurs origines ne font pas cette démarche pour ça....enfin, la nature humaine dés fois...!

Laisser juste une "carte génétique" du donneur me semblerait être un meilleur compromis

pour ma part il est normal que les personnes sachent si elles le désirent puissent connaitre leur origine mais il serait bon aussi de protéger les donneurs et les parents qui n'ont pas reconnu les enfants et de ce fait faire en sorte que la personne qui demande a connaitre ses origines n'aient pas le droit de demander à porter le nom du dit parent et n'ait aucun droit sur la succession lors du décès du dit parent sauf si le dit parent le désire...

oui à la connaissance si l'on est sur que la personne 'respecte le fait que le géniteur refuse de le voir et de le reconnaitre, a condition que l'on soit sur que la personne n'aillent pas s'immiscer dans la vie et dans la famille du dit géniteur , si l'on ait sur que la personne ne cherche pas à obtenir de l'argent.etc etc. Au début, les personnes cherchent toujours à connaitre leur géniteur pour de bonnes raisons, mais il suffit que ce géniteur aient une position matériel et sociale plus élevée que le père qui les a élevé, la connaissance ne suffit plus et ces dits personnes veulent la reconnaissance afin d'obtenir leur part du gâteau si je puis dire;

La loi leur interdit d'avoir recours aux tests génétiques ?

Je ne comprends pas, s'ils veulent savoir s'ils sont demi frères et soeurs ils le peuvent non ?

Là, je trouve que c'est poussé le bouchon trop loin. Son père, elle le connait, elle a pas besoin de connaitre son géniteur qui était anonyme dès le départ. Elle devrait se réjouir d'être née dans une famille aimante et d'avoir été désiré.

:plus: Bien dit :D

La levée de l'anonymat n'a aucune conséquence sur la filiation.

L’accès aux origines n’autoriserait aucune revendication et aucun droit autre que l’accès à ses origines auprès de son « géniteur » ni inversement.

Article 311-19

En cas de procréation médicalement assistée avec tiers donneur, aucun lien de filiation ne peut être établi entre l'auteur du don et l'enfant issu de la procréation.

Aucune action en responsabilité ne peut être exercée à l'encontre du donneur.

Legifrance

ça c'est ce que la loi dit, mais la loi n'est pas absolue

Anticiper ce que cela pourrait être est certainement moins juste que ce qu’il en est actuellement.

Mais faut reconnaitre que l'absence totale d'information est un problème, surtout d'ordre médical.

Oui, je suis d'accord avec toi.

le don est anonyme pour la famille et l'enfant ; mais les données médicales concernant le donneur sont accessible par les médecins , par simple demande au cecos, avec bien sur les justifications médicales et touti quanti ; bien sur, l'identité du donneur n'est pas fourni au médecin......

comment fait on, messieurs dame les modérateurs (et trices) pour transposer le sujet (fermé) de bailousque , ici ? car j'aimerais quand même bien lui répondre, d'autant que son pseudo artcile me parait bidon....la femme en question aurait 32 ans et serait née par FIV, en France....or, la première enfant né par FIV, en france, a 30 ans, et s'appelle amandne et va très bien, autant dans sa tête que dans son corps....:gurp:

Vous pensez que, sur ce forum, sont écrit de faux témoignages sur les naissances par fécondation in vitro (FIV) ? :p

en l'occurence, ce n'était pas un témoignage mais une source (plus ou moins foireuse) de notre ami bailousque qui nous a habitué, malheureusement, soit à des liens qui ne fonctionnent pas, ou soit à des sources douteuses.....

Quant aux témoignages dont vous doutez, cher zara, je réitère mon invitation pour participer à des soirée ou vous entendrez, de vive voix, des dizaines et des dizaines de témoignages de parents et d'enfants concernés par la fiv....

j'attends toujours....

C'était une source citant un témoignage.

si on veux, mais foireuse quand même : il n'existe pas d'enfants nés par FIV de plus de 30 ans en france

ceux que je veux vous présenter sont bien vivant, en chair et en os :)

Les donneurs le font pour aider des gens à avoir des enfants pas pour avoir des descendances qui viennent frapper à leur porte 30 ans après. Si tout le monde fait comme la dame, plus personne ne voudrait donner son sperme ou ses ovules.

:plus:

Et j'en fais partie, des donneurs !!!

je peux comprendre qu'on puisse au moins savoir le profil du donneur, ses origines, son age, et ptetre meme un mot expliquant pourquoi il l'a fait pour que cet enfant sache, sans pour autant qu'on lui en dise davantage, mais ca peut etre un reconfort pour l'enfant.

non, je ne pense pas. Car , dans l'immense majorité des cas, les parents expliquent à l'enfant, au fur et à mesure qu'il grandit, son origine biologique. Mais pour l'enfant, il n'a qu'un seul papa et c'est celui qui l'a aimé, éduqué, changé ses couches, etc.....

dans cette situation (qui est la plus fréquente), les enfants ne posent que très peu (voire jamais ) de questions sur leur "géniteur".