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Peut on encore sauver la planète ?

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Marc van bever

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Membre, le gollum d' une femme précieuse, Posté(e)
Forumeurdu60 Membre 10 190 messages
le gollum d' une femme précieuse,
Posté(e)

la planète se sauvera seule, c' est pas nous dans notre majorité qui le feront,

nous sommes humains et par ce fait égoïstes, nous la violons chaque jour qui passe,

elle va se rebeller sans passer par les tribunaux, et nous serons tous sous la présemption d' innocence...........:)

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Membre, 110ans Posté(e)
davs Membre 4 773 messages
Baby Forumeur‚ 110ans‚
Posté(e)

Je vois pas comment la planète pourrais sauver la vie.:)

Modifié par davs
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Membre, Surhomme Nietzschéen, 48ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
48ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

la planète se sauvera seule, c' est pas nous dans notre majorité qui le feront,

:plus:

Compter sur l'Homme pour sauver la planète est illusoire. La Terre est plus résistantes que nous pouvons le croire. L'homme finira par disparaître et la vie reprendra son cours normal.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Peut-être une bonne grosse catastrophe écologique mondiale permettrait-elle aux survivants de mener un train de vie plus harmonieux avec la nature? C'est le seul espoir que je nous vois, sauf à parler comme un prophète d'un réveil spirituel soudain et mondial...

Modifié par Quasi-Modo
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Membre, 55ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 201 messages
Forumeur balbutiant‚ 55ans‚
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La Terre peu devenir un simple caillou traversant l'espace... C'est l'homme qui doit devenir moins idiot pour survivre car c'est lui qui a besoin d'un environnement spécifique.

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Membre, Posté(e)
Marc van bever Membre 701 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Nous sommes la dans un vrai problème philosophique : la terre aurait pu , si l'on se réfère à nos connaissances en astrophysique moderne , rester un caillou stérile au confins de la galaxie . Par une sommes d'improbabilitées qui comprend une orbite judicieusement placée autour du soleil , orbite miraculeusement stabilisée , la présence de planètes géantes qui nous protègent des corps spatiaux , la formation d'eau , la vie à pu apparaître , se développer , aboutir après des dizaines de millions d'années d'évolution à l'homme moderne , qui n'est sorti de la grotte de Lascaux que depuis 30 000 ans , pour arriver à nous ! Nous homme moderne , dit civilisé , pour que nous ayons cette possibilité de nous poser cette question avant de peut être disparaître : que faisons nous la ? D 'où nous venons , nous commençons à nous en faire une idée , qui sommes nous , nous nous posons encore la question , mais où allons nous ? Cela reste à déterminer . Et pendant combien de temps ?

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Membre, 110ans Posté(e)
davs Membre 4 773 messages
Baby Forumeur‚ 110ans‚
Posté(e)

La Terre peu devenir un simple caillou traversant l'espace... C'est l'homme qui doit devenir moins idiot pour survivre car c'est lui qui a besoin d'un environnement spécifique.

C'est a tout à fait ça.

Dire que la planète se sauvera toute seule c'est oublier que c'est de l'homme dont elle doit se sauver, et que c'est tout l'ensemble de la vie qui en payera le prix.

Quand je pense qu'il suffirait d’arrêter d'être con ... :D

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

La Terre peu devenir un simple caillou traversant l'espace... C'est l'homme qui doit devenir moins idiot pour survivre car c'est lui qui a besoin d'un environnement spécifique.

:plus:

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

La Terre peu devenir un simple caillou traversant l'espace... C'est l'homme qui doit devenir moins idiot pour survivre car c'est lui qui a besoin d'un environnement spécifique.

D'accord sur le principe, mais je ne pense pas que ce soit l'Homme qui soit à incriminer. C'est le système qu'il a construit qui manque cruellement d'intelligence, pas l'Homme lui-même. Peu d'humains sont pour les catastrophes écologiques. Et insulter les autres, sachant que les idiots sont toujours les autres bien entendu, ne fera pas avancer le schmilblick.

La solution doit être politique et mondiale.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Par exemple au niveau politique et mondial que pouvons nous faire ?

Reprendre le contrôle politique de l'économie serait un premier pas. Car fondamentalement, tous ces excès ont lieu à cause d'intérêts pécuniers (comme les ailerons de requins convoités par les asiatiques, les voitures ultra-cylindrées, les ordinateurs trop puissants, la dévastation de la forêt amazonienne, etc...)

Modifié par Quasi-Modo
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Membre, Posté(e)
Marc van bever Membre 701 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Reprendre le contrôle politique de l'économie me parrais pas mal , c'est déjà en cours quand les gouvernements imposent des voitures moins polluantes par exemple , ou subventionne les panneaux solaires . Quoi d'autre pour notre survie commune ?

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Membre, 55ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 201 messages
Forumeur balbutiant‚ 55ans‚
Posté(e)

Genesiis, le 16 mai 2012 - 00:27, dit :La Terre peu devenir un simple caillou traversant l'espace... C'est l'homme qui doit devenir moins idiot pour survivre car c'est lui qui a besoin d'un environnement spécifique.

Quasi-Modo : D'accord sur le principe, mais je ne pense pas que ce soit l'Homme qui soit à incriminer. C'est le système qu'il a construit qui manque cruellement d'intelligence, pas l'Homme lui-même. Peu d'humains sont pour les catastrophes écologiques. Et insulter les autres, sachant que les idiots sont toujours les autres bien entendu, ne fera pas avancer le schmilblick.

genesiis : Qui d'autre que l'homme serait à incriminer ? Le système est sa machine, qui, aux dernières nouvelles, n'a pas encore pris vie. Si nous donnons pouvoir sur nous aux idiots c'est que nous sommes nous même idiots. et je dis bien NOUS, c'est à dire moi aussi, mais bon moi je me soigne. Quelque fois il est nécessaire de donner des baffes pour réveiller quelqu'un, notamment dans les cas d'hystérie.

---

Marc van bever : Par exemple au niveau politique et mondial que pouvons nous faire ?

genesiis : Le problème et l'évolution de l'homme est de prendre conscience, comme nous le faisons ici. La solution est donc l'éducation en évitant l'endoctrinement. Ensuite l'ONU devra s'adapter devant ce qui apparaîtra comme une évidence : notre biosphère est fermée ("n'avons qu'une planète"), pour l'instant. Nous avons à faire pour être ce que nous sommes : ensemble.

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Membre, 55ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 201 messages
Forumeur balbutiant‚ 55ans‚
Posté(e)

Sommes nous également d'accord qu'il nous faille bouger l'ONU ?

Si c'est le cas alors il nous faut en définir les moyens puis les rassembler. En sachant que nous sommes condamnés à réussir d'une façon ou d'une autre.

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Membre, Posté(e)
Marc van bever Membre 701 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce dont je suis certain c'est que les années qui viennent vont êtres difficiles pour tout le monde , où qu'il se trouve à la surface de la planète . Ou se cacher , comment s'y soustraire ? Nous avons besoin d'eau pour vivre , nous avons besoin de manger , il nous faut respirer , nous avons besoin de la lumière du soleil , et s'enfermer dans un abri souterrain pour 50 ou 100 ans ne me parrait pas souhaitable et vivable . C'est donc ensemble que nous devons surmonter la difficulté si nous voulons envisager de vivre la deuxième moitié du vingt et unième siècle . L'ONU étant le seul outil de gouvernance mondiale que nous ayons pour l'instant , il semble raisonnable de s'en servir .

Définir les moyens et les ressources encore disponibles semble également utile , rassembler ou mobiliser toutes les volontés et les moyens d'action possible aussi .

Stopper l'érosion des biotopes impératif .

Arrêter la déforestation et replanter .

Arrêter d'épuiser les océans et les repeupler .

L'homme a considérer pendant des générations que la nature était inépuisable . C'est faux . Elle s'est épuisée .

L'homme s'est condamné à être le jardinier de la nature , si il veut survivre .

Quoi d'autre ?

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Membre, 110ans Posté(e)
davs Membre 4 773 messages
Baby Forumeur‚ 110ans‚
Posté(e)

Foutre la paix aux animaux et leur rendre leur terres. ( et sans les couper par des autoroutes )

Remettre l'homme à sa vrai place de colocataire d'une planète dont ils ne sont nullement propriétaire. Et enconre un " colocataire " devrait acquitter d'un dont ou d'une participation utile mais même pas... on fait plutôt office de squatteur puisque notre espèce est inutile et nuisible.

Modifié par davs
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Membre, Posté(e)
Marc van bever Membre 701 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Discours du chef Seattle devant les représentants du sénat américain :

« Le ciel au-dessus de nos têtes, qui a pleuré des larmes de compassion sur mon peuple pendant des siècles et des siècles, qui nous paraît immuable et éternel, est soumis au changement. Aujourd’hui, il est clair, demain il sera peut-être couvert de nuages.

Le grand chef à Washington nous a envoyés un message disant qu’il veut acheter notre terre ! Il nous envoie également des paroles d’amitié et de bonne volonté. C’est très gentil de sa part car nous savons qu’il n’a guère besoin de la nôtre, d’amitié. Il n’empêche que nous allons examiner son offre car nous savons que si nous n’acceptons pas de vendre, l’Homme Blanc peut venir avec des fusils et prendre notre terre. Son peuple est innombrable, il est comme l’herbe qui recouvre les grandes prairies. Mon peuple est peu nombreux, il ressemble aux arbres épars d’une plaine balayée par la tempête. Nous souhaitons aujourd’hui que les hostilités entre nous ne puissent jamais être ré ouvertes. Nous aurions tout à y perdre. Le grand chef blanc nous fait savoir qu’il souhaite acheter notre terre mais qu’il désire nous en laisser assez pour que nous puissions vivre confortablement.

Comment ? Comment peut-on acheter ou vendre la voûte du ciel, la chaleur de la terre ? Cette idée nous semble étrange : la fraîcheur de l’air et le scintillement de l’eau ne nous appartenant pas, comment pouvez-vous nous les acheter ? Chaque parcelle de cette terre est sacrée aux yeux de mon peuple, chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière ou chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans la mémoire de mon peuple. La sève qui court à travers les arbres charrie les souvenirs de l’Homme Rouge. Les cendres de nos pères sont sacrées, leurs tombeaux sont terres saintes pour nous. Vous errez loin des tombes des vôtres, sans regrets.

Votre religion a été écrite sur des tables de pierre, afin de ne pas l’oublier. L’homme rouge n’a jamais pu ni la comprendre, ni s’en souvenir. Notre religion est faite des traditions de nos ancêtres, elle est inscrite dans le cœur de mon peuple. Ainsi les collines, les arbres et chaque poignée de notre terre nous sont sacrés. Les morts des blancs oublient le pays de leur naissance dès qu’ils s’en vont se promener parmi les étoiles. Nos morts à nous n’oublient jamais cette terre magnifique, ils continuent de l’aimer et brûlent d’une affection tendre et indulgente pour les vivants au cœur solitaire qu’ils reviennent souvent visiter pour les guider, les consoler et les réconforter.

Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous.

Les fleurs parfumées sont nos sœurs. Le cerf, le cheval et l’aigle sont nos frères. Les crêtes rocheuses, la rosée dans les prés, la chaleur du poney et l’homme, tous appartiennent à la même famille. Le grand chef à Washington nous demande donc beaucoup en voulant acheter notre terre. Il nous dit qu’il nous réserve un endroit où nous pourrons vivre confortablement parmi les nôtres, il sera notre père et nous seront ses enfants. Mais cela peut-il se produire un jour ?

Votre dieu n’est pas notre dieu. Votre dieu aime votre peuple et hait le mien, il a abandonné ses enfants rouges, pour peu qu’ils soient aussi ses enfants. Notre dieu, le grand mystère, semble lui aussi nous avoir oubliés. L’Homme Rouge n’a cessé de reculer devant l’Homme Blanc ; pareil à la brume, qui sur la montagne fuit devant le soleil du matin. Bientôt votre peuple s’étendra sur toute cette terre, le nôtre ne cesse de diminuer. Le dieu de l’homme blanc ne doit pas aimer notre peuple, sinon il le protégerait. Comment, dans ce cas, serions-nous frères ? Comment votre dieu pourrait-il devenir le nôtre, nous rendre la prospérité et les rêves de grandeur ? Non, nous sommes deux races distinctes, avec des origines et des destins différents. Il y a peu de choses en commun entre nos peuples. Nous allons examiner votre offre d’acheter notre terre, mais cela ne sera pas facile car cette terre nous est sacrée.

L’eau étincelante qui court dans les torrents et les rivières n’est pas juste de l’eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devez vous souvenir qu’elle est sacrée et que chaque reflet de l’eau limpide des lacs parle des événements et des traditions qui ont marqué la vie de mon peuple. Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père. Les rivières sont nos sœurs, elles étanchent notre soif, elles portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, il faudra vous souvenir et enseigner à vos enfants que les rivières sont vos sœurs, à qui vous devez donner la tendresse que l’on accorde à toute sœur.

Nous voyons bien que l’Homme Blanc ne comprend pas notre façon de vivre. Pour lui, un lopin de terre en vaut un autre, il est pareil à l’étranger qui se glisse dans la nuit pour voler à la terre ce qu’il désire. Pour lui, le sol n’est pas un frère mais son adversaire, et dès qu’il l’a asservie, il va plus loin. Il abandonne derrière lui la tombe de son père et n’en a cure. Il vole la terre à ses enfants et s’en moque. Les tombeaux de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère la terre et son frère le ciel comme des choses pillables, corvéables et vendables au même titre qu’un mouton ou de la verroterie. Son appétit dévorera le monde, ne laissant derrière lui qu’un désert.

Je ne sais pas !

Notre chemin est trop différent du vôtre. Le spectacle de vos villes blesse les yeux de l’homme rouge. Peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et que je ne comprends pas… Il n’y a pas d’endroit paisible dans les villes de l’homme blanc. Nul part on ne peut écouter bruire le feuillage du printemps ou le froissement d’ailes des insectes. Peut-être le vacarme de la ville offense-t-il mes oreilles parce que je suis un sauvage et que je ne comprends pas. Mais que vaut la vie quand l’homme ne peut plus entendre le cri solitaire d’un engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d’un étang, la nuit ?

Je suis un homme rouge et je ne comprends pas : l’Indien préfère le bruit subtil du vent qui ride la surface d’un étang et l’odeur du vent purifié par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon. L’air est précieux à l’homme rouge, car il sait que toutes choses partagent le même souffle. La bête, l’arbre, l’homme partagent tous le même souffle. L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme agonisant depuis de longs jours, son odorat semble engourdi par sa propre puanteur. Mais si nous vous vendons nos terres, vous devez savoir que l’air nous est précieux, et qu’il partage son âme entre toutes les vies qu’il porte. Le vent qui a donné son premier souffle à notre grand-père a recueilli aussi son dernier soupir, et il doit donner l’esprit de la vie à nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, il faudra que vous la gardiez à part, sacrée, comme un lieu où même l’homme blanc pourra goûter le vent adouci par les fleurs des prés.

Donc, nous allons examiner votre offre d’acheter notre terre, mais si nous décidons d’accepter, je poserai une condition, que l’homme blanc traite désormais les animaux de cette terre comme ses frères. Je suis un sauvage et je ne comprends pas d’autre règle. J’ai vu mille bisons pourrir sur la prairie, abandonnés là par l’homme blanc qui les avait abattus au fusil par les fenêtres d’un train en marche. Je suis un sauvage et je ne comprends pas comment le cheval d’acier fumant peut-être plus important qu’un bison que nous ne tuons que pour subsister.

Qu’est-ce que l’homme sans les animaux ? Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourait d’une grande solitude de l’âme, car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l’homme. Toutes les choses sont liées. Il faut apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos ancêtres. Afin qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants que le sol est riche des vies de notre peuple. Apprenez à vos enfants ce que nous avons toujours appris aux nôtres, que la terre est notre mère et que ce qui advient à la terre, advient aux fils de la terre.

Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.

Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme, mais l’homme appartient à la terre. Ceci nous le savons.

Toutes les choses se tiennent, comme liées par le sang qui unit une même famille. Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie, il en est seulement un fil. Les dégâts qu’il fait à la trame, c’est à lui-même qu’il les fait.

Mais nous allons examiner votre offre d’aller dans la réserve que vous avez prévue pour mon peuple. Nous irons y vivre à l’écart, en paix. Peu importe d’ailleurs où nous passerons le reste de notre vie. Nos enfants ont vu humilier leurs pères vaincus, nos guerriers ont ressenti la honte et depuis la défaite ils passent leur temps à paresser, contaminant leurs corps avec des mets sucrés et des boissons alcoolisées. Peu importe où nous finirons nos jours, il n’en reste que bien peu. La nuit de l’Indien promet d’être sombre. Pas une seule étoile d’espoir ne brille à l’horizon, les vents aux accents funèbres gémissent au loin. Quelques heures de plus, quelques hivers de plus, et aucun des fils des grandes tribus qui ont vécu sur cette terre et qui errent aujourd’hui par petites bandes dans les bois, ne restera pour se lamenter sur le souvenir d’un peuple autrefois aussi puissant et plein d’espoir que le vôtre .

Pourquoi d’ailleurs, pourquoi devrais-je pleurer la fin de mon peuple ? Une tribu suit l’autre, une nation succède l’autre, comme les vagues de l’océan. Telle est la loi de la nature et tout regret paraît inutile. Le temps de votre chute est peut être encore lointain, mais il viendra sûrement. Même l’homme blanc dont le dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble ne peut échapper au sort commun. Nous serons peut-être frères après tout, nous verrons bien.

Nous savons en tout cas ceci, et l’homme blanc le découvrira peut-être un jour. Le grand mystère est le même pour tous. Vous pouvez croire aujourd’hui qu’il est votre propriété exclusive, comme vous voulez que la terre soit votre propriété, mais ce n’est pas possible. Il est le grand mystère et sa bonté envers l’homme rouge ou blanc est la même. Cette terre, ce monde lui sont précieux, et nuire à la terre, c’est mépriser son créateur. Les blancs aussi disparaîtront, peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Continuez à contaminer votre vie et un jour vous suffoquerez dans vos propres déjections. Mais en mourant, vous brillerez avec l’éclat du pouvoir qui vous a amené sur cette terre, et qui pour des raisons inconnues vous permet de dominer cette terre et l’homme rouge.

Ceci est un mystère pour nous, nous ne comprenons plus rien, lorsque nous voyons les bisons assassinés, les derniers chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt salis par l’odeur de trop nombreux hommes et la douce courbe des collines souillées par des fils qui parlent.

Où est le bosquet ? Disparu.

Où est l’aigle ? Disparu.

Et que signifie l’adieu au cheval rapide et à la chasse ?

La fin de la vie et le début de la survivance.

Nous allons examiner votre offre d’acheter notre terre. Si nous acceptons, ce sera pour obtenir de vous la réserve que vous nous avez promise. Là, peut-être, nous pourrons terminer notre brève existence comme il nous plaira. Quand le dernier homme rouge aura disparu de cette terre et que son souvenir ne sera plus que l’ombre d’un nuage courant sur la prairie, ses rives et ses forêts retiendront encore les esprits de mon peuple car mon peuple aime cette terre comme le nouveau-né aime les battements du cœur de sa mère. Les rivages grouilleront des morts invisibles de ma tribu, et lorsque les enfants de vos enfants se croiront seuls dans les champs, ils ne le seront pas. Sur toute la terre, il n’y a pas d’endroit où la solitude soit possible. La nuit, quand les rues de vos villes seront silencieuses et que vous les croirez désertes, elles seront pleines de la foule des revenants qui occupaient autrefois cette belle contrée et qui continuent de l’aimer. L’homme blanc ne sera jamais seul. Qu’il soit juste et qu’il traite mon peuple avec égard, car les morts ne sont pas dénués de pouvoir. Les morts, ais-je dis ? Il n’y a pas de mort. Seulement un changement de forme.

Alors si nous vous vendons cette terre, aimez-la, aimez-la comme nous l’avons aimée. Soignez-la bien comme nous l’avons soignée. Gardez présente à vos yeux l’image de cette terre quand vous l’avez prise, et de toutes vos forces et de tout votre esprit, de tout votre cœur, protégez-la pour vos enfants, aimez-la comme le grand mystère nous aime tous. Nous sommes sûrs d’une chose : notre dieu est le même que le vôtre. Ce monde lui est cher, et même l’homme blanc ne peut échapper au sort commun.

Peut-être, peut-être serons-nous frères, après tout…

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Marc van bever Membre 701 messages
Baby Forumeur‚
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Protéger la biodiversitéProtéger la biodiversitéLes espèces menacées

Une sixième extinction ?

Les espèces animales de notre planète seraient menacées par une sixième grande vague d’extinction, après les cinq précédentes qui ont frappé la vie sur Terre depuis les origines. Mais la grande différence avec celles-ci, c’est que pour la première fois, une espèce est directement responsable de la disparition des autres : la nôtre.

L'expression « sixième extinction » est apparue pour la première fois lors du sommet mondial sur le développement durable de 2002 à Johannesburg. Mais c'est surtout à partir de 2004, suite au 3e congrès mondial de la nature organisé par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) à Bangkok, que la notion a été popularisée auprès du grand public.Si l'on parle de sixième extinction, c'est évidemment parce qu'il y en a eu cinq avant. Avec une différence fondamentale : lors des précédentes vagues de disparition massive, l'homme n'était pas soupçonné d'être le principal responsable. Et pour cause : il n'existait pas encore !

Cinq extinctions aux motifs différents

2614.jpgLa plus connue des grandes extinctions précédentes est celle des dinosaures à la fin du Crétacé, il y a 65 millions d'années. C'est aussi la plus récente. Les quatre qui l'ont précédée se sont produites :

- à la fin de l'ordovicien, il y a 440 millions d'années : plus de la moitié des espèces marines disparaissent, à une époque où la vie n'est pas encore présente sur la terre ferme.

- A la fin du dévonien, il y a 367 millions d'années : les espèces terrestres sont également frappées (amphibiens notamment).

- A la fin du permien, il y a 245 millions d'années : la plus importante de toutes, car 90 % des espèces vivantes sont éliminées.

- à la fin du trias, il y a 208 millions d'années : cette fois, ce sont principalement les espèces marines qui sont concernées.

Ces extinctions d'espèces ne sont cependant pas les seules à s'être produites. Les zoologistes en recensent une vingtaine d'autres, d'ampleur plus ou moins importante. Mais il s'agit là des principales. Au total, ce serait ainsi 99 % des espèces vivantes qui auraient été rayées du globe au fil des différentes ères.

Concernant l'explication de ces disparitions, les spécialistes en sont réduits à des conjectures. Selon les ères, des changements climatiques, l'accentuation de l'activité volcanique ou encore la chute de météorites pourraient être impliqués.

La bonne nouvelle, c'est qu'à chaque fois, la vie a fini par reconquérir le terrain perdu. La mauvaise, de notre point de vue, c'est que les espèces dominantes des différentes ères ont dû céder la place à des successeurs appartenant à un autre groupe zoologique. Et que la reconstitution d'une nouvelle biosphère prend un temps considérable, une dizaine de millions d'années environ.

C'est parti pour la sixième ?

Aujourd'hui, 70 % des biologistes dans le monde estiment que le monde est à l'orée d'une nouvelle vague de disparition massive. Les chiffres n'ont en effet rien de rassurant : selon la liste rouge de l'UICN, 12 % des espèces d'oiseaux, 23 % des mammifères et 32 % des amphibiens seraient ainsi menacés. L'ampleur du phénomène est plus ou moins marquée selon les zones géographiques. Ainsi, en Grande-Bretagne, c'est plus de la moitié des oiseaux qui seraient en déclin selon une étude parue dans la revue Science !

Au total, le rythme d'extinction actuel serait non seulement entre cent et mille fois supérieur à celui qui a pu être mesuré depuis l'apparition de la vie... mais aussi dix à cent fois plus important que lors des grandes phases d'extinction précédentes. Selon le biologiste Edward Wilson, la moitié des espèces actuellement présentes sur Terre pourrait avoir disparu d'ici un siècle.

Cet emballement s'explique de façon simple : le déclin actuel est directement corrélé à l'action de l'homme. C'est particulièrement vrai dans les forêts tropicales, dont la raréfaction ne cesse de s'accélérer et qui constituent l'un des principaux milieux touchés.

Pourtant, l'heure n'est pas encore venue de céder au pessimisme le plus noir. Car ni les trilobites ni les dinosaures, par exemple, n'avaient conscience de la menace qui pesait sur l'ensemble du vivant à leur époque. Et ils ne disposaient donc pas non plus des moyens d'y faire face.

En discuter sur nos forums

Forum Animaux menacés – Biodiversité

Nous ne valons pas mieux que les trilobites et les dinosaures , en somme !

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