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Expropriation d'un groupe pétrolier en Argentine : l'Espagne fachée


economic dream

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je ne connais pas les détails de cette affaire

Que l'Argentine veuille retrouver le plein contrôle de son pétrole ne me parait pas scandaleux si c'est de cela dont il s'agit

Maintenant j'en sais rien

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Membre, j'assume ... pas toujours, 90ans Posté(e)
Crumb Membre 2 251 messages
90ans‚ j'assume ... pas toujours,
Posté(e)

Le pétrole est une ressource naturelle ce n'est pas un produit manufacturé. Toute ressource naturelle appartient au pays qui la possède et non à ceux à qui ce pays a délégué l'exploitation. Si le pays estime que l'exploitant ne fait pas bien son travail il est en droit d'en prendre le contrôle pour rectifier sa conduite voire de le virer. Si l'exploitant n'a pas fait suffisamment de profits pour s'y retrouver c'est son problème. C'est le risque que prend toute activité industrielle ou commerciale.

Quelle que soit l'institution, qui n'a que la valeur que chaque partie veut lui donner, qui sera saisie pour régler le différent, le pays fera ce qu'il veut. Tout pays souverain peut revenir sur n'importe quel traité politique ou commercial que l'un de ses gouvernement a signé. Les exemples ne manquent pas, ces pays sont toujours là et souvent en meilleur état que quand ils se soumettaient à ces traités.

Ce n'est pas aux intérêts économiques de dicter la conduite des états.L’Argentine a fait un bras d'honneur à l'idéologie néolibérale et s'en porte très bien. Elle ne manque pas de financiers pour lui faire toujours la cour. Repsol sait très bien qu'il devra avaler la couleuvre d'un dédommagement au prix que lui fixera l'Argentine.

La spirale tragique n'est pas la-bas, elle est en Grèce, en Espagne, en Italie et bientôt elle sera en France si le politique ne tord pas le cou à l'idéologie néolibérale.

Arrêtez de faire croire que c'est la finance et l'économie qui dictent la conduite d'un pays. C'est un discours ringard auquel il est de plus en plus difficile de s'accrocher. La politique des USA, de la Russie et de la Chine n'est pas dictée par la finance ni l'économie mais bien par leurs dirigeants politiques (taxation des importations, subventions aux secteurs d'activité nationaux, appels d'offres internes, fabrication de la monnaie et contrôle des taux de change, liberté budgétaire, ... ).

La finance et l'économie ne contrôlent que les pays qui veulent bien s'y soumettre. Comme ceux de l'Union européenne.

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Membre, 56ans Posté(e)
stank Membre 1 452 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Le pétrole est une ressource naturelle ce n'est pas un produit manufacturé. Toute ressource naturelle appartient au pays qui la possède et non à ceux à qui ce pays a délégué l'exploitation. Si le pays estime que l'exploitant ne fait pas bien son travail il est en droit d'en prendre le contrôle pour rectifier sa conduite voire de le virer. Si l'exploitant n'a pas fait suffisamment de profits pour s'y retrouver c'est son problème. C'est le risque que prend toute activité industrielle ou commerciale.

Quelle que soit l'institution, qui n'a que la valeur que chaque partie veut lui donner, qui sera saisie pour régler le différent, le pays fera ce qu'il veut. Tout pays souverain peut revenir sur n'importe quel traité politique ou commercial que l'un de ses gouvernement a signé. Les exemples ne manquent pas, ces pays sont toujours là et souvent en meilleur état que quand ils se soumettaient à ces traités.

Suis pas trop d'accord avec toi sur ce point. Un contrat est un contrat. Les compagnies pétrolières ne possèdent pas le pétrole qu'elle extraient. Elles l'achetent au travers de royalties très juteuses pour le pays ou se trouvent les réserves.

Les contrats d'exploitations sont renégociés à interval très régulier. L'argentine pouvait très bien mettre fin à ces contrats de manière légale. De plus, lors du démarrage de ces contrats, c'est très souvent la compagnie pétrolière qui investit très lourdement. Prospection, mise a niveau logistique ( construction de routes, voies ferrées, terminaux pétroliers, etc) infrastructures, etc. Le pays bien souvent se contente de toucher des royalties et ça arrange tout le monde. Du moins au début.

Ne crois que je veuille défendre les compagnies pétrolières coute que coute, les profits qu'elles font sont souvent indécents, et elles sont passées maitre dans l'art de la corruption active, mais selon moi, un contrat est un contrat. Il y'a des manières plus propres pour l'Argentine de recouvrer son "bien". Et contrairement a ce qui est dit plus haut, un pays qui ne respecte pas le droit international va dans le mur. Cf Madagascar et La bande a Ravalo qui ont voulu jouer aux cons avec les investisseurs étrangers...

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Membre, j'assume ... pas toujours, 90ans Posté(e)
Crumb Membre 2 251 messages
90ans‚ j'assume ... pas toujours,
Posté(e)

Tout privé qui passe un contrat avec un état prend un risque, celui que l'état dénonce le contrat unilatéralement. Les exemples sont légion. L’Argentine joue sur du velours, elle affirme que Repsol n'a pas assez investi dans YPF, c'est l'avis d'un état contre celui d'une entreprise. Repsol aura du mal a prouver qu'il a investi à hauteur de ce que l'Argentine attendait. Par ailleurs, Repsol se fait des illusions pour récupérer les 10 milliards de dollars qu'il réclame, la finance internationale elle-même s'est déjà cassée les dents contre l'Argentine il n'y a pas si longtemps. Les temps changent et les expropriations sont à la mode actuellement en Amérique du Sud car le néolibéralisme n'y est plus très en faveur.

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