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Violente charge contre les «mandarins» des hôpitaux


Invité David Web

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Violente charge contre les «mandarins» des hôpitaux

Dans "Le Livre noir des médecins stars" , la journaliste Odile Plichon dénonce la proportion démesurée que prend l'activité privée de certains grands pontes au sein des hôpitaux publics qui les rémunèrent.

Les grands «mandarins» des hôpitaux publics se retrouvent à nouveau sur la sellette après la parution, mercredi, d'un livre dénonçant leurs honoraires excessifs et leurs privilèges. Un mois après la publication d'une enquête sur les dépassements d'honoraires «indécents» pratiqués dans les hôpitaux par le magazine 60 Millions de consommateurs, une journaliste du Parisien-Aujourd'hui en France, Odile Plichon, élargit encore le débat dans un ouvrage intitulé Le Livre noir des médecins stars (Éditions Stock). Elle y dénonce les pratiques d'une petite partie des 6000 professeurs universitaires-praticiens hospitaliers (PU-PH).

Au cœur du problème, le privilège, accordé à quelques centaines de ces grands pontes, de recevoir leur clientèle privée au sein même de l'hôpital public. S'ils ont une certaine notoriété, cela leur permet d'ajouter chaque année, en moyenne, 250.000 euros à leurs revenus hospitaliers et universitaires (le salaire brut annuel moyen des PU-PH oscille entre 72.000 euros en début de carrière et 145.000 en fin de carrière). C'est le signe, pour la journaliste, que cette activité privée, censée ne constituer que 20% de leur temps, soit deux demi-journées par semaine, prend des proportions démesurées. Parce qu'ils n'ont de comptes à rendre à personne, explique Odile Plichon, ils peuvent en effet facilement organiser leur emploi du temps comme bon leur semble.

Une médecine à deux vitesses

En théorie, il ne devrait par exemple jamais y avoir plus de deux semaines de différence entre des rendez-vous pris dans le secteur privé et dans le service public. Mais quand la journaliste a elle-même testé les délais en appelant les secrétariats des «médecins stars», elle a constaté qu'il pouvait y avoir plus de deux mois de différence. Conclusion de la journaliste: certains mandarins font effectivement passer leur clientèle privée avant le service public hospitalier, qui les rémunère pourtant avec l'argent des contribuables.

«Tolérerait-on, par exemple, que des enseignants dûment rétribués par l'Éducation nationale désertent leur collège pendant les heures de cours pour aller dispenser leur savoir devant des écoliers “privés”. Accepterait-on que des policiers jouent les vigiles sur leur temps de service», s'interroge-t-elle, après avoir démontré qu'il y avait, de fait, une médecine à deux vitesses à l'hôpital.

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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Cela date pas de hier, si je voulais il y a 20 ans déjà avoir un rdv en urgence avec le professeur d'endocrinologie, fallait que je raque de ma poche 500 francs ! Malgré que j'étais déjà à 100 %. En plus, nul à chier le professeur... Mais unique référent de la région, donc, on a rien à dire.

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Membre, ventoux , 47ans Posté(e)
glaurren Membre 2 812 messages
47ans‚ ventoux ,
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moi il y 20ans,j'avait une mauvaise fracture avec epanchement de synovie ,et à l'hôpital ,je me souviens bien du chef de service en traumato ,assez vieux mais sympa ,c'était le doc de famille qui nous avait envoyé la-bas et tout c'esttrès bien passé .(et pourtant j'était un très mauvais patient mais à 15ans )

par contre aujourd'hui ,c'estclair que l'hôpital et les médecins que j'aipu voir ont carrément changé de mentalité ,maintenant je ferait tout pour éviter cet endroit !

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