Syrie : HRW dénonce les exactions commises par l’opposition

Après le régime syrien, c'est au tour des insurgés d'être dans la ligne de mire des organisations de défense des droits de la personne.

L'organisation Human Rights Watch (HRW) accuse les insurgés syriens de commettre de graves violations des droits de l'homme. Enlèvements, tortures, exécutions de militaires et de partisans du régime sont parmi les faits reprochés aux insurgés par l'ONG.

« La stratégie brutale du gouvernement syrien ne peut justifier les abus commis par les groupes d'opposition armés », a affirmé Sarah Leah Whitson, directrice de l'ONG pour le Moyen-Orient.

Plusieurs groupes antirégime ayant commis des abus ne semblent pas appartenir à des structures organisées, ni dépendre du Conseil national syrien (CNS), la principale coalition de l'opposition au président Bachar Al-Assad, a précisé l'ONG.

HRW a recensé des cas d'enlèvements, de tortures et d'exécutions commis par des groupes d'opposition pour des motifs confessionnels, dans un pays majoritairement sunnite, mais dont le régime est dirigé par des alaouites, une branche minoritaire du chiisme, d'où est issue la famille Al-Assad.

« Plusieurs rapports montrent que certaines attaques menées par l'opposition armée étaient motivées par des sentiments antialaouites ou antichiites, dus à l'association de ces communautés avec les politiques gouvernementales », selon HRW.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/03/20/004-syrie-intolerable-conseil-securite-onu-declaration-fin-violences.shtml

La France a exprimé aujourd'hui son soutien à l'opposition syrienne, avec une première rencontre publique à Paris entre le chef de la diplomatie, Alain Juppé, et des responsables du Conseil national syrien (CNS), dont son dirigeant provisoire Burhan Ghalioun. Devant des journalistes, le ministre a serré la main de Burhan Ghalioun ainsi que de Bassma Kodmani, la porte-parole du CNS, considéré comme la structure la plus représentative de l'opposition syrienne, au début d'une soirée de soutien organisée par les milieux culturels français.

"Je suis ici à l'initiative du président du Conseil (Burhan Ghalioun) et de Bassma Kodmani pour exprimer le soutien de la France au peuple syrien qui est en train de se battre pour sa liberté et ses droits fondamentaux, à mains nues, pacifiquement", a dit Alain Juppé avant de participer à cette soirée, au théâtre de l'Odéon à Paris.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/10/97001-20111010FILWWW00667-la-france-soutient-l-opposition-syrienne.php

de toutes façons, en Syrie il y aura les islamistes au pouvoir tôt ou tard - en jordanie aussi -

comme en Tunisie, en Egypte, en Lybie.

l'Occident a fait ce travail.

Les islamistes gouvernent en Tunisie dans le cadre d’une coalition élue ; ils n’ont pas été porté au pouvoir par les forces de l’OTAN comme en Lybie.

Quant à la Syrie, je pense au contraire que les islamistes viennent d’y subir une défaite majeure, militaire, et politique, et, par conséquent, seront écartés du pouvoir pour longtemps.