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9 Mars 1796: Napoléon épouse Joséphine...


Invité David Web

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9 Mars 1796 : Napoléon épouse Joséphine...

Le 9 mars 1796 le général Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. ( Joséphine Tascher de La Pagerie)

Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défun mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants : Hortense et Eugène que Napoléon adoptera ensuite.

Deux jours après leur union, N.Bonaparte partira rejoindre son commandant à Nice....

Ils vécurent "heureux" et divorcèrent aussi....:o°

Divorce

La raison d'État le commandant, Napoléon décida, en décembre 1809, de divorcer.

250px-Divorce_de_Napoleon_et_Josephine.jpg

On sait que Napoléon avait pour habitude de mener ses affaires de manière expéditive. De la même manière, il mena rondement son divorce.

Le 15 décembre 1809, le prince archichancelier de l'Empire, duc de Parme, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, dressera acte d'une convocation de l'Empereur du même jour, à 21 heures, dont la teneur suit :

« Mon cousin, notre intention est que vous vous rendiez aujourd'hui 15 décembre, à neuf heures du soir, dans notre grand cabinet du palais des Tuileries, assisté du secrétaire de l'état civil de notre famille impériale, pour y recevoir de notre part et de celle de l'Impératrice, notre chère épouse, une communication de grande importance. A cet effet, nous avons ordonné que la présente lettre close vous soit expédiée. Sur ce, nous prions Dieu qu'il vous ait, mon cousin, en sa sainte et digne garde. A Paris, le 15 décembre 1809. »

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Le prince archichancelier se rend donc aux Tuileries, dans la salle du Trône, accompagné de Michel-Louis-Etienne Regnaud de Saint-Jean-d'Angely, comte de l'Empire, ministre d'État, secrétaire de l'état de la famille impériale.

Un quart d'heure plus tard, ils sont introduits dans le grand cabinet de l'Empereur, dans lequel l'étau se referme sur eux.

Toute la famille Bonaparte est là, comme le précise Cambacérès : S.M. l'Empereur et Roi avec S.M. l'Impératrice, et accompagnés de LL.MM. les rois de Hollande, de Westphalie et de Naples, de S.A.I. le prince vice-roi, des reines d'Espagne, de Hollande, de Westphalie et de Naples, et de S.A.I. la princesse Pauline.

L'Empereur leur adresse la parole en ces termes :

« Mon cousin le prince archichancelier, je vous ai expédié une lettre close, en date de ce jour, pour vous ordonner de vous rendre dans mon cabinet, afin de vous faire connaître la résolution que moi et l'Impératrice, ma très chère épouse, nous avons prise. J'ai été bien aise que les rois, reines et princesses, mes frères et sœurs, beaux-frères et belles-sœurs, ma belle-fille et mon beau-fils devenu mon fils d'adoption, ainsi que ma mère, fussent présents à ce que j'avais à vous faire connaître. La politique de ma monarchie, l'intérêt et le besoin de mes peuples, qui ont constamment guidé toutes mes actions, veulent qu'après mois je laisse à des enfants, héritiers de mon amour pour mes peuples, ce trône où la Providence m'a placé. Cependant, depuis plusieurs années, j'ai perdu l'espérance d'avoir des enfants de mon mariage avec ma bien-aimée épouse l'Impératrice Joséphine; c'est ce qui me porte à sacrifier les plus douces affections de mon cœur, à n'écouter que le bien de l'Etat, et à vouloir la dissolution de notre mariage.

Parvenu à l'âge de quarante ans, je puis concevoir l'espérance de vivre assez pour élever dans mon esprit et dans ma pensée les enfants qu'il plaira à la Providence de me donner. Dieu sait combien une pareille résolution a coûté à mon cœur, mais il n'est aucun sacrifice qui soit au-dessus de mon courage, lorsqu'il m'est démontré qu'il est utile au bien de la France. J'ai le besoin d'ajouter que loin d'avoir jamais eu à me plaindre, je n'ai jamais eu qu'à me louer de l'attachement et de la tendresse de ma bien-aimée épouse : elle a embelli quinze ans de ma vie; le souvenir en restera toujours gravé dans mon cœur. Elle a été couronnée de ma main; je veux qu'elle conserve le rang et le titre d'Impératrice, mais surtout qu'elle ne doute jamais de mes sentiments et qu'elle me tienne toujours pour son meilleur et son plus cher ami. »

220px-1809_Lettre_Josephine_a_Napoleon.jpg

Puis, c'est au tour de Joséphine de parler :

Avec la permission de notre auguste et cher époux, je dois déclarer que ne conservant aucun espoir d'avoir des enfants qui puissent satisfaire les besoins de sa politique et l'intérêt de la France, je me plais à lui donner la plus grande preuve d'attachement et de dévouement qui ait jamais été donnée sur la terre. Je tiens tout de ses bontés ; c'est sa main qui m'a couronnée, et du haut de ce trône, je n'ai reçu que des témoignages d'affection et d'amour du peuple français.

Je crois reconnaître tous ces sentiments en consentant à la dissolution d'un mariage qui désormais est un obstacle au bien de la France, qui la prive du bonheur d'être un jour gouvernée par les descendants d'un grand homme si évidemment suscité par la Providence pour effacer les maux d'une terrible révolution et rétablir l'autel, le trône, et l'ordre social. Mais la dissolution de mon mariage ne changera rien aux sentiments de mon coeur : l'empereur aura toujours en moi sa meilleure amie. Je sais combien cet acte commandé par la politique et par de si grands intérêts a froissé son coeur ; mais l'un et l'autre nous sommes glorieux du sacrifice que nous faisons au bien de la patrie.

JOSEPHINE, le 15 décembre 1809.

Napoléon Ier épousera ensuite Marie-Louise d'Autriche, d'une famille de plus haute noblesse, avec laquelle il aura un fils qui sera connu sous le nom de l'Aiglon.

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
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Elle se doutait que ses jours d'épouse étaient comptés.

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Membre, 47ans Posté(e)
Miss.Tic Membre 2 094 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

VIVE L'EMPEREUR !!!!

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Membre, Posté(e)
milere Membre 423 messages
Baby Forumeur‚
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Un petit rappel d'Histoire ne fait pas de mal sur ce forum...

Pour tordre le cou à une croyance trop répandue,Josephine était européenne,née de parents européens les Tascher de la Pagerie,Alsaciens implantés en Martinique.Il est vrai qu'elle se maria avec le général de Beauharnais qui,lui,était Métis.Enfants Hortense et Eugène etc etc ....

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Membre, 47ans Posté(e)
Miss.Tic Membre 2 094 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Vu que les La Pagerie sont des nobles, ça m'étonnerai que ça famille l'ait marié à un métis...

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

C'est rigolo, David Web : tu titres sur le mariage, mais tu nous parles surtout du divorce.:p

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Membre, Posté(e)
milere Membre 423 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vu que les La Pagerie sont des nobles, ça m'étonnerai que ça famille l'ait marié à un métis...

Ce qui est écrit dans les livres d'Histoire serait faux? ? ?

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

C'est rigolo, David Web : tu titres sur le mariage, mais tu nous parles surtout du divorce.:p

Tu as raison...:D bon y'a pas grand chose sur ce mariage civile sauf avant et après...

Elle est la fille aînée de Joseph-Gaspard de Tascher de La Pagerie (1735-1791), chevalier, seigneur de La Pagerie, et de Rose Claire des Vergers de Sannois (1736-1807), issue d'une famille de riches colons martiniquais. Ils exploitent une plantation de cannes à sucre sur laquelle travaillent plus de trois cents esclaves africains.

La petite fille tiendrait son prénom de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe (belle-fille de Louis XV et mère de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X) dont son père a été page ainsi que son jeune frère Robert-Marguerite que l'on appellera plus tard le baron de Tascher. Le troisième prénom, Rose, est celui de sa mère.

Marie-Josèphe-Rose est née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets, près de Fort-Royal (plus tard Fort-de-France) à la Martinique. Elle est baptisée le 27 juillet 1763 en l'église Notre-Dame de la Bonne-Délivrance aux Trois-Îlets : son parrain est Joseph Desvergers de Sannois et sa marraine est Marie Françoise de la Chevalerie de la Pagerie. Elle trichera toute sa vie sur la date de sa naissance pour se rajeunir. Les Almanachs impériaux indiqueront tous les ans la date du 24 juin 1768. Sa fille, la reine Hortense continuera à maintenir cette fiction.

Au cours de l'année 1777, François de Beauharnais (1714-1800), qui vit avec Désirée, la sœur de Joseph-Gaspard Tascher de La Pagerie, propose à ce dernier d'unir son fils cadet, le vicomte Alexandre de Beauharnais avec sa fille Catherine-Désirée Tascher de La Pagerie. Malheureusement, lorsque cette demande parvient aux La Pagerie, la jeune fille souhaitée vient de mourir, emportée par la tuberculose. Alexandre accepte alors la main de l'aînée Rose qui quitte son île natale pour l'épouser le 13 décembre 1779 à Noisy-le-Grand.

Si Alexandre cherche à se faire un nom et une situation prestigieuse, compensant ainsi le fait que les Beauharnais n'ont jamais été reçus à Versailles et n'ont donc jamais eu droit aux carrosses royaux, Rose va chercher sans relâche à s'élever, à compléter la médiocre éducation qu'elle a reçue chez les Dames de la Providence de Fort-Royal et à améliorer sa position sociale.

Le mariage de Rose et d'Alexandre ne sera pas heureux, Alexandre multipliant les liaisons, dilapidant joyeusement sa fortune considérable (trois grandes habitations à Saint-Domingue employant des centaines d'esclaves) et faisant porter à sa femme l'échec de leur mariage. Le couple se sépara dans des conditions difficiles en décembre 1785. Rose ira alors trouver refuge à l'abbaye de Penthemont où elle va parfaire son éducation au contact des nombreuses jeunes femmes de très bonne famille (Louise d'Esparbès, Bathilde d'Orléans, Louise de Condé, etc.) que leurs familles ont placées ici. Quand elle en sortira, elle ira s'installer chez son beau-père, le marquis de Beauharnais, à Fontainebleau où l'on prétend qu'elle suivra les chasses du roi Louis XVI et les beaux cavaliers qui y participent : le comte de Crenay, le duc de Lorge ou le chevalier de Coigny.

En 1788, elle retournera à la Martinique voir si elle peut améliorer sa situation qui reste très préoccupante. Mais la Révolution qui éclate en 1789, et touche l'ile à partir de 1790, l'incite à regagner la France fin 1790 et Paris où son mari occupe maintenant la situation très en vue mais dangereuse de président de l'Assemblée constituante.

Cependant, le couple donna naissance à deux enfants :

  • Eugène-Rose (1781-1824), vice-roi d'Italie, il épousa en 1806 Augusta-Amélie de Bavière (1788-1851), et fut à l'origine des ducs de Leuchtenberg dont plusieurs descendants épousèrent des monarques européens.
  • Hortense Eugénie Cécile (1783-1837), qui épousa en 1802 un frère de Napoléon Louis Bonaparte, plus tard roi de Hollande, et fut la mère de Napoléon III et du duc de Morny.

La Révolution

Son mari est élu député aux États généraux en 1789, et ensuite président de l'Assemblée constituante (Révolution française), le 18 juin 1791, au moment de la fuite à Varennes, où il joue un rôle de premier plan. En septembre, la Constituante se dissout et Alexandre doit regagner les rangs de l'armée du Rhin où il ne manifestera pas de grandes capacités. Après la chute de Mayence en juillet 1793, chute qu'on lui attribue, il regagne son fief de la Ferté-Aurain avant d'être arrêté en mars 1794 sur l'ordre du Comité de sûreté générale et emprisonné à la prison des Carmes. Il sera guillotiné le 23 juillet 1794 peu avant la chute de Robespierre (Thermidor).

C'est presque par miracle que sa femme évitera l'échafaud tant elle s'était (assez naïvement) exposée pour sauver des royalistes, bien qu'elle ait mis son fils Eugène en apprentissage chez un menuisier pour faire peuple. Emprisonnée elle aussi à la prison des Carmes le 21 avril (2 floréal), Joséphine en sortit le 6 août 1794 (19 thermidor an II), peut-être grâce à l'intervention de Thérésa Cabarrus, marquise de Fontenay et pour l'heure épouse de Tallien.

À sa sortie de prison, sa beauté et ses amitiés lui ouvrent les portes des salons à la mode. Elle est alors tellement pauvre qu'on la dispense, comme les autres, lors des soirées, d'apporter son pain comme cela se faisait alors. Malgré sa pauvreté, la citoyenne Beauharnais s'arrange toujours pour être bien mise, contractant des dettes dont elle règle les plus criantes en jouant probablement de ses charmes. Au fil des mois, elle s'arrange aussi pour récupérer les biens d'Alexandre grâce à Barras. À l'été 1795, elle va louer un petit hôtel particulier, rue Chantereine, à Paris, qui va lui permettre de mieux vivre « selon son rang ».

Nouant une grande amitié avec Thérésa Tallien, elle passe pour être une des « reines » du Directoire, et devient la maîtresse de Barras dont elle était éprise mais qui était déjà marié. Elle est alors une femme entretenue. Mais Barras, se détachant d'elle, cherche à s'en débarrasser et lui présente un officier en disponibilité, Napoléon Bonaparte, censé lui apporter une certaine stabilité financière et une position convenable dans le monde.

La veuve Beauharnais accepte ce mariage sans amour de sa part, mais convaincue des capacités de son époux à se tailler une place dans les sphères les plus hautes du pouvoir. Celui-ci, très épris, jaloux et possessif, transforme le deuxième prénom de sa promise, Josèphe, en Joséphine pour ne pas avoir à prononcer un prénom prononcé par les amants de sa femme.

Joséphine épouse civilement Napoléon Bonaparte le 8 mars 1796 à Paris. Il a vingt-sept ans, elle en a officiellement six de plus. Les deux époux trichent tous les deux sur leur âge. Le surlendemain, Bonaparte, qui a été nommé par Barras général en chef de l'armée d'Italie, part prendre son commandement. Joséphine, qui reste à Paris quelques mois, va traficoter en tirant de substantiels revenus sur des marchés de fournitures plutôt douteux avec l'armée, afin de subvenir à ses goûts luxueux. L'entente avec sa belle-famille est des plus mauvaises ; la sœur préférée de Napoléon, Pauline, qui a le même âge qu'Hortense, l'appelle « la vieille ». Mais surtout Napoléon ne l'a pas encore présentée à sa mère, qui, pour le moment, habite Marseille.

Leur vie de couple sera orageuse sous le Directoire, à cause des infidélités chroniques de Joséphine (surtout avec le capitaine de hussards Hippolyte Charles). Pendant plusieurs mois elle refuse de quitter Paris pour suivre Napoléon, qui a entrepris la première campagne d'Italie. Par la suite, la situation s’inversera, Napoléon ne répugnant pas à prendre des maîtresses dans l'entourage de son épouse, et Joséphine, qui ne l'ignorait pas, devant subir la présence de ses rivales.

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Membre, 47ans Posté(e)
Miss.Tic Membre 2 094 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Vu que les La Pagerie sont des nobles, ça m'étonnerai que ça famille l'ait marié à un métis...

Ce qui est écrit dans les livres d'Histoire serait faux? ? ?

Oui.

En plus, il n'est pas que noble : il est gentilhomme, vicomte de Beauharnais.

En plus, à cette époque, le noir est considéré comme un sous-homme.

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