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Qu'est-ce qu'une maladie mentale ?

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Pour appuyer ce que j'écrivais : ce que signifie handicap. A ne pas confondre avec maladie, mentale ou autre...

<<Le mot handicap vient de l’expression anglaise « hand in cap » qui signifie « la main dans la casquette ». Il s’agissait d’un jeu de hasard, les joueurs disposaient leurs paris dans un chapeau. L’expression s’est transformée en mot et appliquée au domaine sportif au XVIIIème siècle.

Le handicap est donc fonction de la relation entre les personnes ayant une déficience et leur environnement. Il survient lorsque ces personnes rencontrent des barrières culturelles, physiques ou sociales qui les empêchent d'avoir accès aux divers systèmes de la société que les autres citoyens

peuvent utiliser. Ainsi, le handicap est une perte ou une limitation des opportunités permettant de prendre part à la vie de la communauté au même titre que les autres.

Le handicap mental est la conséquence sociale d'une déficience intellectuelle>>

http://www.asph.be/NR/rdonlyres/0F6D9D49-CA69-4FFC-A925-F4E80DA97FE5/0/asph20diff%C3%A9rencehandicapmentaletsant%C3%A9mentale.pdf

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Aucun malade n'est obligé de se soigner. Un schizophrène peut refuser son traitement. Il n'y a obligation de soin que par un juge comme par exemple pour les toxicomanes (obligation de sevrage) ou pour les pédophiles. Sauf que beaucoup de psy te diront qu'une thérapie sans la volonté de l'individu est voué à l'échec. Pour avoir suivi quelqu'un suite à une obligation de soin, je peux te dire que ça ne sert à rien. Ensuite je fais partie des personnes qui pensent que la maladie mentale ne doit pas éviter un procès, ni une peine de prison, mais par contre la prison doit permettre les soins à la personne malade incarcérée.

La réalité est toute autre Fuel4Life. Va dans un hôpital psychiatrique, et demande aux personnes s'y trouvant si elles y sont par leur volonté. Parmi tout ceux qui sont en hospitalisation libre (donc pouvant sortir à leur demande officiellement) combien ne savent pas qu'ils le peuvent car on ne leur a rien dit ? Combien, encore pire, croient qu'ils ne le peuvent pas, car leur psys leur ont dit "je décide, vous y allez" ? (réalité, hein).

J'approuve le fait que sans volonté, l'obligation de soin ne mène à rien. En revanche, sincèrement, combien de personnes ont été obligées de gober des cachetons, et l'ont amèrement regretté ? Si je n'avais pas arrêté les miens, est-ce que je serai encore sous cette saloperie qui m'empêchait de me réveiller tous les matins, et me forçait à attendre une à deux heure dans un état végétatif que mon cerveau se rebranche ? J'ai eu de la chance, mon psy était compréhensif. Mais dans l'état de faiblesse où j'étais, aurais-je, avec un psy plus véhément comme j'en ai déjà vu, été capable ? Bonne question.

(et j'approuve le fait que ça ne doit pas éviter un procès ni une peine de prison, hein, je disais juste que la peine de prison devait être dans un milieu adapté)

@Théia

Dis, si j’ai bien compris la suite de ton point de vue, il consiste à dire que la pathologie psy ou mentale n’existe pas en soi ? Que seul le contexte est générateur de souffrance ou d’inadaptation, et crée donc la souffrance psychique (= maladie).

En effet. J'aurais dit que c'est la souffrance qui naît d'une caractéristique individuelle qui fait naître la pathologie psy / mentale, mais ça revient strictement au même.

Oui je sais que le dépressif a un jugement altéré mais il a un certain contrôle sur sa vie, puisqu’il peut en guérir. Un schizophrène ne souffre pas, peut être aussi parce qu’il n’est pas conscient de son état, mais si un schizophrène ne prend pas des médicaments, la plupart ont tendance à faire des tentatives de suicide, c’est bien une preuve qu’ils sont malheureux.

Voilà ce que je n'aime pas. Typiquement cela. Volonté de forcer une catégorie de personne à se médicamentaliser, sans aucun respect pour leur volonté.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai été dans un HP plus d'une fois et il existe des lois concernant la santé. Si les médecins ne la respectent pas, et c'est vrai que beaucoup l'oublient, il ne faut pas hésiter à le faire savoir en portant plainte que ce soit à l'ordre des médecins et/ou à la justice. Si le patient n'est pas en mesure de le faire, la famille peut le faire.

Une de ces lois dit très clairement, que tout patient peut demander un second diagnostic.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Fuel4Life, comment une personne qui ne sait pas qu'elle a un droit peut user de ce droit ? Comment une personne à qui on a dit qu'elle n'a pas le droit de sortir peut savoir qu'elle en a le droit ?

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En divulgant cette information aussi souvent que possible. Beaucoup de lois, de droits sont inconnus des gens et c'est vrai que c'est une situation inacceptable.

Et avec ton témoignage, tu peux l'expliquer à d'autres confrontés au système français, leur faire part de ton expérience.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

En effet. Mais tu admettras que dans la situation actuelle, ce que tu dis est très loin de la réalité des hôpitaux et des soins prodigués par les psys. (pas tous, hein, y a des psys excellent, je ne crache pas du tout sur cette profession, je suis tombé sur du connard comme de l'excellent)

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Pas les miens. Je ne suis jamais allé en HP, j'avais pris soin d'avertir le psy d'une manière qui était suffisante pour qu'aucun ne prennent le risque de m'y mettre. Mais j'ai connu des personnes qui les ont eu bafouées. Et plus d'une.

Mais bref, on a dévié mine de rien.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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Casdenor,

Voilà ce que je n'aime pas. Typiquement cela. Volonté de forcer une catégorie de personne à se médicamentaliser, sans aucun respect pour leur volonté.

Tu sais, j’ai un frère qui est devenu schizophrène, vers ses dix neuf ans, il faisait tentative de suicide sur suicide, il était conscient de son état au début, après on lui a donné des médicaments après avoir fait une thérapie qui n’a rien donné, de toute façon c’était trop tard pour lui. Il prend des médicaments, il en a besoin sans ses médicaments, il recommencerait ses tentatives de suicide. Je connais une personne qui ne prenait pas des médicaments, cette fille devenait violente envers sa famille même dangereuse, elle avait une fille et elle les prenait que quand elle les voulait mais sans les médicaments devenait dangereuse.

Je ne trouve pas dans ces cas précis que c’est un non-respect de donner des médicaments puisque c’est pour éviter qu’ils se font du mal ou font du mal à d’autres.

Sinon, je suis d’accord avec toi, qu’il y a de l’abus bien souvent dans les traitements psychiatries, je connais une personne qui a du voir un autre psy car celui qu’elle voyait lui donnait trop de médicaments aussi bien dans les hôpitaux ou que tu en ai besoin ou pas, il te force à les prendre.

Il me semble que dans les hôpitaux psychiatriques, soit-tu y entres par la famille, la police…soit-tu y vas de ton plein gré et seul dans ce cas, tu as la possibilité d’en partir. Alors bien sûr qu’il y a de l’abus et que des personnes faibles ne peuvent se défendre. Mais je pense que ce n’est pas non plus évident pour les psy d’arriver à toujours bien gérer sans faire d’erreurs, d’autant plus qu’un diagnostic peut varier d’un médecin à un autre.

On sait très bien que certaines personnes ne peuvent être responsables et savoir par elles-mêmes ce qui leur correspond le mieux, si les médecins ne donnaient des médicaments qu’à ceux qui le demandent, plusieurs patients seraient en danger pour eux-mêmes ou pour les autres.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Je ne trouve pas dans ces cas précis que c’est un non-respect de donner des médicaments puisque c’est pour éviter qu’ils se font du mal ou font du mal à d’autres.

Si c'est pour éviter qu'ils fassent du mal à d'autres, alors c'est le législateur.

Pour le reste, désolé, mais violer la volonté d'un individu, je trouve ça assez répugnant, même avec la plus grande envie de gentillesse. Qu'une personne trouve ça bien, soit. Mais moi je pense aussi à celle qui se retrouve légumisé "pour son bien" au tercian ou autre.

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Invité Invités 0 message
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On aura toujours tous un exemple venant contredire un avis. Je trouve que votre discussion Casdenor/Samira illustre bien la difficulté de définir ce qu’est un "trouble mental".

A mon avis (sans doute discutable, je ne l'ai jamais mis à l'épreuve) :

La maladie physiologique pose moins de problème de définition et de classification parce que le référentiel est circonscrit : dans une maladie physiologique, c’est le corps qui est malade. Son déséquilibre physiologique génère un dysfonctionnement, pouvant mener à la mort.

Dans le trouble mental le problème est tout autre, à mon avis, le référentiel c’est "soi", mais aussi "soi parmi les autres" ; plus précisément c’est la relation qui est déséquilibrée et pathologique, c’est la relation à soi-même et/ou aux autres qui dysfonctionne.

On ne peut se limiter à parler de "caractéristiques psy" (elles mêmes établies selon des critères spécifiques à une norme), sans considérer que certaines d’entre elles créent des situations pathologiques.

C’est pour cette raison que le seul critère de la souffrance (critère subjectif uniquement centré sur l’individu) ne suffit pas. D’autres entrent en ligne de jeu. Et ces autres critères qui déterminent la relation, sont généralement comportementaux.

Il y a, donc, des "caractéristiques mentales" associées à des comportements : perturbants, et/ou jugés anormaux, et/ou illégaux (donc très étroitement liés aux normes sociales). Tous ne sont pas pathologiques. Mais tous sont susceptibles de créer des dysfonctionnements relationnels qui engendreront des situations pathologiques.

Soit l’individu aux "caractéristiques psy au comportement associé" en souffre, soit ce sont les autres (ou les deux). Les uns ou les autres chercheront à rétablir l’équilibre de cette relation en "aidant" celui qui en est la source et en tâchant de le ramener à la norme.

C’est cette relation qui crée la souffrance, la détresse. Pour moi la souffrance n’est qu’un symptôme, de taille ! mais seulement un symptôme quand même.

Il y a d’ailleurs des troubles psy qui n’entrainent pas de détresse chez l’individu, mais qui créeront des relations pathologiques (c’est le cas des sociopathes, de certaines psychoses par ex).

En fait, la difficulté doit être d’évaluer une situation pathologique et son degré de nocivité. La source de ces situations, c’est cette fameuse "caractéristique psy" dont les symptômes sont décrits dans les manuels de référence.

Mais tous ceux qui entrent dans ces caractéristiques n’ont pas besoin d’être soignés/aidés. Seuls ceux qui créent des situations pathologiques en ont besoin. Et parfois, ils ne sont pas les demandeurs, d’où la nécessité de décider pour eux (les parents pour les enfants, le législateur pour les autres)

Aussi, je trouve dangereux de se limiter à définir une "maladie mentale", et donc la nécessité de la soigner, juste parce qu’elle figure dans les manuels qui les répertorient. C’est un cercle vicieux. L’étiquetage stigmatisant crée l’exclusion, et l’exclusion crée la situation pathologique.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Dans le trouble mental le problème est tout autre, à mon avis, le référentiel c’est "soi", mais aussi "soi parmi les autres" ; plus précisément c’est la relation qui est déséquilibrée et pathologique, c’est la relation à soi-même et/ou aux autres qui dysfonctionne.

Voici le point sur lequel nous divergeons. Pour moi le référentiel "soi parmi les autres" n'a rien à faire ici. Le centre est l'individu, non sa relation aux autres.

En fait, le problème est expliqué dans ta phrase " Les uns ou les autres chercheront à rétablir l’équilibre de cette relation en "aidant" celui qui en est la source et en tâchant de le ramener à la norme."

Pour moi, ici, le problème indiqué n'est donc pas d'une pathologie, mais de l'anormalité. Or, l'anormalité n'est pas pathologique, du moins pas forcément.

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Invités, Posté(e)
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Invité Invités 0 message
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Voici le point sur lequel nous divergeons. Pour moi le référentiel "soi parmi les autres" n'a rien à faire ici. Le centre est l'individu, non sa relation aux autres.

Et pourtant, c'est l'animal social qui fait le problème psy/chiatrique, sinon l'Homme n'en aurait pas. Il n'en aurait jamais conscience, et n'en souffrirait même pas.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Je pense qu'au contraire, la souffrance due à certains traits de caractères peut exister. Le contexte social est un biais de souffrance possible, il en existe beaucoup d'autres. Le seul truc demeurant étant la souffrance de la personne. L'anormalité, encore une fois, n'est pas une pathologie.

Modifié par casdenor
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Je pense qu'au contraire, la souffrance due à certains traits de caractères peut faire souffrir. Le contexte social est un biais de souffrance possible, il en existe beaucoup d'autres.

Quels autres ? quand je parle d'animal social, je parle de "l'Homme parmi les autres" et de la relation qu'il entretient forcément avec ces autres.

Sans ces autres, il ne peut être ni conscient de sa différence ou de ses "caractéristiques psy", ni même en souffrir.

Alors que la maladie physiologique, elle, provoque la douleur du corps et/ou sa déchéance. Douleur ou constat indépendants de la présence d'autres hommes.

L'anormalité, encore une fois, n'est pas une pathologie.

Moi la dessus, je suis entièrement d'accord. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi tu le précises.

(edit : je préciserais juste : l'anormalité n'est pas forcément pathologique.)

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Je précise ceci à cause de cette phrase "Les uns ou les autres chercheront à rétablir l’équilibre de cette relation en "aidant" celui qui en est la source et en tâchant de le ramener à la norme."

Et cependant, ce n'est pas que la différence qui fasse souffrir, n'en pas être conscient n'empêche donc pas d'en souffrir. Un dédoublement de personnalité peut être très douloureux, quand bien même on vive seul, alors qu'il peut ne pas être douloureux pour un poil, alors qu'on vit en société.

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Invité Invités 0 message
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Et cependant, ce n'est pas que la différence qui fasse souffrir, n'en pas être conscient n'empêche donc pas d'en souffrir. Un dédoublement de personnalité peut être très douloureux, quand bien même on vive seul, alors qu'il peut ne pas être douloureux pour un poil, alors qu'on vit en société.

Je me demande si on parle de la même chose. Il ne s'agit pas de vivre seul, mais de se situer dans l'hypothèse où on n'a aucune autre référence que soi-même. C'est à dire, imagine un homme au dédoublement de personnalité, mais qui n'a jamais eu de contact avec un autre être humain de toute sa vie. Alors il n'a aucune raison de souffrir de sa "caractéristique". Il sera juste tel qu'il est.

La maladie psy n'existe que parce qu'il existe ces autres.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Euh... bien sur que si, il peut en souffrir. Vivre, même avec soi seul comme référence, peut être douloureux quand on se retrouve confronté à une perte de contrôle de soi. La conception selon laquelle il faut un autre référent pour souffrir de ses caractéristique implique en fait que seule la différence est source de souffrance, ce qui est faux. La maladie psy telle que tu la vois, c'est simplement l'anormalité, et ça me refait dire: l'anormalité n'est pas pathologique.

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Invités, Posté(e)
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La conception selon laquelle il faut un autre référent pour souffrir de ses caractéristique implique en fait que seule la différence est source de souffrance, ce qui est faux.

Non, pas la différence, la relation. J'insiste, ça n'est pas la meme chose.

La maladie psy telle que tu la vois, c'est simplement l'anormalité,

Pas du tout. Tu le crois parce que tu ne penses pas "relation", tu penses "comparaison aux autres".

Moi ce que je dis, c'est qu'il n'y a pas de relation possible sans les autres (ça, c'est une évidence) et que la nature de "la relation avec soi-même" est étroitement liée à l'existence d'une relation avec les autres.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Sauf que le problème de considérer que c'est la relation aux autres qui est ciment de la pathologie mentale, c'est que l'anormalité, ou l'asociabilité deviennent des pathologies. On sombre alors dans une normalisation des individus et une négation des caractéristiques individuelles.

On peut souffrir sans relation à autrui, et au contraire, je pense que c'est la relation aux autres qui découle fortement de notre relation à nous-mêmes, ce qui place donc à nouveau la souffrance individuelle au premier plan, et pas les petits problèmes des personnes autour de nous. Que l'entourage d'une personne soit gêné par qui elle est... n'a rien à foutre dans le diagnostic d'une maladie mentale, si la personne va bien. De quel droit ce serait à autrui de décider qu'une personne doit être soignée ?

Par quel hasard foireux, et écoeurant, pourrait-on dire "toi qui vis bien, on va te modifier car ta manière d'être avec nous ne nous plaît pas" ?

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