Pour quelle raison Nicolas Sarkozy ne veut pas se porter candidat?

Le plus tard seras le mieux pour lui, sa va lui éviter d'aborder les vrai problèmes, tout sa pour une campagne marketing avec des coup bas version produit publicitaire.

Faut pas prendre les gens pour des idiots, on vois le petit jeux de l'UMP, quel réel programme veulent ils presenter, et avec quel crédibilité ?

oui ,le plus tard possible, car pour le moment il fait campagne à 100% avec l'argent des contribuables....

une fois candidat déclaré,cela sera avec l'argent de l'UMP (au moins en partie)

je vois pas trop qui peut être mieux que votre président actuel ... .. peut-être DSK . a mon avis c'était celui le mieux place , mais ils a été trahi par sont partie , avec cette histoire de moeurs a NY ?

C'est vrai que DSK semblait un bon concurrent. A l'heure actuelle, la notion de gauche et droite n'a pas vraiment de sens. DSK incarnait bien ce juste milieu. Mais bon, coté morale, ce n'est pas vraiment ça. Donc à part Sarkosy ou fillon, franchement je ne vois aucun candidat qui ait les "couilles" pour garder à flot un pays comme le notre;

faudrait passer à autre chose, DSK c'est foutu depuis plusieurs mois, le sujet c'est la candidature de Sarko non annoncée ! vous croyez qu'il va profiter ou pas du déclassement de la France en AA+ ?

Nicolas Sarkozy n'a aucun intérêt à se déclarer officiellement candidat à sa propre succession avant la date limite des candidatures. A cela plusieurs raisons :

- président en exercice, il ne peut s'appuyer sur un bilan positif - même si personne ne peut objectivement dire qu'un autre que lui, dans la conjoncture qui est la notre depuis 2008, aurait fait mieux ou moins mal sur le plan économico-financier ; partir trop tôt ouvrirait la porte à un "droit d'inventaire" qui lui serait donc préjudiciable - rappelons-nous que les citoyens-électeurs ont la mémoire courte et que leur choix sera essentiellement conditionné par le buzz de la dernière ligne droite, aussi vaut-il mieux pour lui que l'on parle alors de l'avenir et du "projet" plutôt que du passé, sujet qui à ce moment-là de la campagne n'aura plus aucun intérêt et passera surtout pour un combat d'arrière-garde. Un adversaire qui se lancerait à 5 semaines du 1er tour sur le sujet du bilan se verrait renvoyé dans son périmètre pour ce "hors débat qui n'intéresse pas les français et qui révèle un manque de vision pour l'avenir"

- président en exercice et candidat non déclaré, il pose des problèmes de comptabilisation pour le CSA en matière de temps d'antenne et prise de paroles dans les médias pour la période de pré-campagne : l'ambiguité joue en sa faveur puisque les interventions médiatiques de ce président qui "réformera jusqu'au terme de son mandat" sont-elles du ressort "de la campagne" ou "de la gestion" ? La limite est encore plus mince puisque Nicolas Sarkozy-président a d'ores et déjà engagé des mesures du programme de l'"encore non-candidat" Sarkozy.

- président en exercice et candidat non déclaré, Nicolas Sarkozy est de fait le maître du jeu politique en cela qu'il choisit des thèmes de campagne en lançant des débats "présidentiels" qu'il impose à ses adversaires déclarés. Que ceux-ci prennent position, et ils dévoilent leur intentions et leur stratégie de conquête du pouvoir que le candidat Sarkozy pourra "démonter le moment venu"; qu'ils ne réagissent pas et ils risquent d'apparaître insuffisamment préparés à la charge suprême, alors que Nicolas Sarkozy veut incarner l'image de l'homme d'Etat qui maîtrise dans la tempête"

- président en exercice et candidat non déclaré, Nicolas Sarkozy peut s'abriter derrière ses porte-flingues attitrés pour déstabiliser ses adversaires sans entrer directement dans le jeu des petites phrases assassines ; il peut avancer masqué sans risquer de coups directs car il conserve le bouclier protecteur de la présidence des attaques de "caniveau" tout en pesant par procuration dans ce registre

Enfin, le cas échéant le président sortant se réserve l'option de ne pas être candidat si au cours des prochaines semaines, il acquiert le sentiment que sa "potion" pour les 5 ans à venir ne passe absolument pas dans l'opinion publique et que des manifestations massives commencent à s'organiser. Mais si le climat social est relativement calme (pour cause d'élection et de perspective de changement), Nicolas Sarkozy ne refusera pas l'obstacle pour la bonne et simple raison que les mesures décidées en janvier et appliquées dès le mois de juin ne pourront alors être contestées par les syndicats du fait de la légitimité obtenue grâce à l'élection au suffrage direct. En d'autres termes soit il a le sentiment que ça passe et il ira au combat avec l'assurance d'un début de mandat où il pourra serrer la vis, soit la réaction populaire de février-mars le convainc de l'hostilité massive contre son plan-programme de redressement et il enverra Copé au charbon - pour qu'il se prenne une veste, lui qui espère secrètement une défaite de son président-leader pour partir en campagne pour 2017.

A lire absolument. Nicolas Sarkozy le sauveur de l'Europe et de l'euro. Ce n'est vraiment pas trop éxagerer de le rendre responsable de toute cette catastrophe financière? Serait-il possible qu'il ne se porte pas candidat .

http://www.agoravox....ossoyeur-103586

Coucou Nanouchka,

Nicolas Sarkozy ne peut pas être tenu responsable de la crise financière de 2008 ou celle de l'euro de 2011. On peut éventuellement lui tenir rigueur, en 2007, d'avoir refusé le discours réaliste et prémonitoire de son PM, F. Fillon, qui avait alors déclaré l'état virtuel de faillite du pays, et donc de ne pas avoir préparé suffisamment la France à ce retour à la réalité, une réalité dans laquelle l'on ne peut infiniment vivre au-dessus de ses moyens en recourant toujours plus massivement à l'emprunt. Ce qui est refusé avec bon sens et justesse, à l'individu, à savoir le sur-endettement, l'Etat se l'est autorisé en tant que collectivité et cela bien avant la présidence Sarkozy... Pas de bol pour ce dernier, le "réglement des comptes" a lieu pendant son mandat.

Ce qui peut être reproché à Nicolas Sarkozy, ce n'est pas tant sa gestion dans la crise - car au jeu de la réactivité il est plutôt bon - que dans son suivi... La crise de 2008 était un signal d'alarme qu'il a entendu sans pour autant pousser le raisonnement et l'action jusqu'au bout de sa logique, une remise en ordre des comptes en France et en Europe.

Il ne faut pas oublier que M. Sarkozy est affecté de deux "tares" : il est "politique" depuis tout..jeune et comme tout politique, il promet beaucoup, il s'agite beaucoup, il fait beaucoup de représentation mais il n'assure aucun "service après-vente", aucun suivi véritable... L'important, c'est la déclaration pour la posture, et pas du tout la mise en oeuvre de la mesure annoncée (et les éventuelles corrections). Seconde tare : il est avocat de formation ; là encore c'est le verbe qui l'emporte. Combien de discours "fondateurs" ou présentés comme "importants" n'ont donné lieu qu'à des pschittts au niveau de la mise en pratique...Comme si le discours se suffit à lui-même... d'où une perte de crédibilité sur l'action et sur le discours.

Nicolas Sarkozy fourmille d'idées volontaristes / novatrices, il est un excellent orateur doublé d'un homme d'action, mais il est bien trop pressé et dirigiste pour être efficace sur le fond et dans la durée. Son omniprésidence de 3 ans a multiplié les chantiers, désorganisé l'existant sans parvenir à installer une nouvelle organisation qui soit vraiment opérationnelle. Il a voulu rebâtir la maison France - qui en a bien besoin, c'est sûr - en cassant toutes les pièces et en s'attaquant à ses fondations en même temps. Trop, trop vite et aucun suivi de chantier... faut-il s'étonner que la maison vacille ?

Alors non Nicolas Sarkozy n'est pas comptable de la conjoncture actuelle, même si il est solidairement responsable de cette "chienlit" généralisée, en tant que ex-ministre ex-parlementaire depuis 30 ans que dure la gabegie dans la conduite des affaires de l'Etat. Mais sa méthode de gouvernance ne permet pas une action ferme et cohérente qui permettrait une reprise en main efficace des leviers, au niveau national et européen. Et le souci, c'est que l'on bien du mal à voir un capitaine capable de booster la construction d'une Europe plus volontariste et enfin protectrice des intérêts de ses membres et remettre la France dans le sens de la marche. Faut-il s'en étonner quand il semble évident que les plus hautes sphères de l'Etat sont tétanisées par une pensée unique dispensée par une élite cooptée ?

Ce bonhomme est infecte. Les gens ne peuvent plus l'encadrer. Et en plus, il est incompétent, comme les autres hommes politiques. Un exemple : trop de dépenses à la Sécu ? Chassez les faux malades ! Il y en a des tonnes ! Mais il est vrai qu'ils ne vivent plus dans notre quotidien, ces politiciens.

Souvenez-vous; 1958. De Gaulle sur un yatch avec BB ! Ah non; c'est Sarko en 2007 avec ses copains milliardaires.