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Membre, 37ans Posté(e)
LeBreton66 Membre 549 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)
Les récentes fêtes de Noël ont été une occasion de festoyer dans tous les pays chrétiens. Il a subsisté ici ou là quelques crèches. Certains ont fait comme le musulman Mahmoud Abbas à Bethléem et son allés à la messe de minuit. Fort peu ont pensé aux Chrétiens massacrés dans les terres d’islam, je l’ai déjà dit. Combien ont pensé que ce qui se trouvait fêté était une naissance. Le mot Noël vient du latin natalis. Le mot italien, natale, est explicite. Le mot anglais, Christmas vient de l’anglais ancien, Cristesmaesse, la messe du Christ. Ce qui est bien plus explicite encore, et explique pourquoi la gauche politiquement correcte aux Etats Unis fait la chasse à l’utilisation du mot Christmas, et préfère le voir remplacé par Holidays, mot qui un jour ou l’autre sera lui-même persécuté sans doute puisqu’il renvoie encore à la notion de sacré. On parle de moins en moins de naissance, de fait, dans le monde chrétien. Et c’est particulièrement le cas en Europe. On en parle de moins en moins parce que le christianisme se réduit et que les Juifs eux-mêmes s’en vont s’ils le peuvent. On en parle de moins en moins parce que le vieillissement des populations vient jouer son rôle et le jouera toujours davantage dans les années à venir. Les Européens vivent plus vieux. Ils ont aussi de moins en moins d’enfants. La natalité moyenne en Europe se situe aujourd’hui alentour de 1,5 enfant par femme. Le chiffre est plus bas dans les pays à faible population musulmane. Il est plus haut dans un pays à forte population musulmane, comme la France. Le nombre d’habitants a déjà commencé à décroître dans les pays les plus sinistrés : l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne. Dans ce dernier pays, dans un sondage récent, on demandait quel était le nombre idéal d’enfants pour un couple : près de 17% ont répondu, zéro. Ceux qui veulent comprendre le déclin économique de l’Europe ont raison de regarder la confiscation de la démocratie par le biais de la construction européenne, l’immense aberration que fut la mise en place de l’euro, les effets économiques cataclysmiques des systèmes d’Etat providence, mais ils ne peuvent ignorer les conséquences de la dénatalité européenne, qui atteint des proportions dignes d’un suicide collectif. Quand une population vieillit au rythme où les populations d’Europe vieillissent, elle devient moins inventive, moins dynamique, moins entreprenante, et c’est exactement ce qui se passe. Quand une population vieillit, elle a tendance à se replier, à avoir peur de l’avenir et d’un monde qui semble soudain devenir trop vaste. Elle a tendance à vivre sur ses acquis et, s’il n’y a plus d’acquis, à se recroqueviller davantage. Et c’est ce qui se passe encore. Quand une population vieillit, le monde semble soudain aller trop vite pour elle. Et c’est ce qui se passe toujours. Quand une population vieillit, on ne lui prête plus d’argent, car on craint à juste titre qu’elle ne rembourse pas l’argent qu’on lui aura prêté. L’endettement des pays européens repose sur le fait que les Etats providence coûtent de plus en plus cher, que les rentrées d’argent pour alimenter la redistribution viennent à manquer. Et s’endetter davantage va devenir de plus en plus difficile et de plus en plus onéreux. L’avenir des jeunes gens qui ont vingt ans aujourd’hui en Europe est très sombre : quand ils auront quarante ans, ils vivront dans un grand asile de vieillards, les vieillards compteront sur les jeunes pour payer pour eux. L’argent manquera. Les prêteurs pratiqueront des taux très élevés correspondant à de très hauts risques. Parce que beaucoup de jeunes gens discernent que l’avenir sera très sombre, nombre d’entre eux s’en vont ailleurs. D’autres gens les remplacent : ceux qui viennent de pays bien plus pauvres n’ont rien à perdre en montant à bord du navire européen, même s’il fait naufrage. Ceux qui viennent sont souvent musulmans. Ils ne s’intègrent pas parce qu’il n’y a plus d’emplois et qu’il reste des Etats providence pour distribuer le peu qui reste dans un système en faillite. Ils ne s’intègrent pas parce qu’une civilisation qui ne croit plus en elle-même et qui ne croit en plus rien n’incite pas à s’intégrer, et parce qu’une population qui vieillit et se recroqueville n’incite pas à s’intégrer. L’Europe coule et le monde musulman à côté d’elle est en train de s’effondrer dans le chaos. Le discours dominant en Europe aujourd’hui est celui d’un politiquement correct qu’en son temps Louis Pauwels avait qualifié de « sida mental » : c’est un discours sans immunité, sans défense, soumis préventivement. C’est un discours xénophile où tout ce qui est anti-occidental est le bienvenu, et où tout ce qui est occidental doit se trouver rejeté. C’est un discours qui semble avoir emprunté son slogan au mouvement punk, no future, pas de futur. Pas de futur donc pas d’enfants. Et si vous gardiez quelque espoir, on vous expliquera que les êtres humains polluent et dérèglent le climat qui sans eux marcherait comme le thermostat d’un four à micro-ondes. C’est un discours porteur de ressentiment vis-à-vis des accomplissements de la civilisation occidentale, et dès lors très accueillant vis-à-vis de tout ce qui vient critiquer, détériorer ou détruire la civilisation occidentale. Rien d’étonnant à ce que les immigrants musulmans ne s’intègrent pas, non. Rien d’étonnant à ce que se cultive en eux le ressentiment. Rien d’étonnant à ce qu’en Europe on déteste Israël : une île de civilisation au milieu de la barbarie, c’est tout à fait anormal en ce contexte. Et l’île de civilisation prétend résister ! Rien d’étonnant à ce qu’en Europe, on aime passionnément Obama. Un homme qui veut conduire les Etats-Unis vers un naufrage à l’européenne est très séduisant vu du Titanic européen. Rien d’étonnant à ce qu’en Europe on ait exécré George Walker Bush, et qu’on méprise les tea parties, et tous les conservateurs américains. Tous ces gens n’ont donc pas compris que le moment de mourir était venu ? Oui, Israël résiste, et la natalité en Israël se porte bien. Et si elle se porte bien, c’est parce qu’Israël ne coule pas. Non, le peuple américain ne semble pas penser que le moment de mourir est venu. Et si, malgré un taux d’endettement élevé, les Etats-Unis inspirent encore confiance aux investisseurs et aux financiers, c’est que la population n’y vieillit pas et que la natalité en reste au seuil de renouvellement des générations. Les populations qui vieillissent aux Etats-Unis sont celles qui sont imprégnées de discours à l’européenne et qui n’ont pas d’enfants. Les Etats-Unis ne sont pas tirés d’affaire, Israël non plus. Mais lorsqu’on regarde Israël et les Etats-Unis depuis l’Europe, on mesure la différence. Si on pense comme un Européen, on pose sur la différence un regard condescendant et porteur d’un mépris teinté d’un peu de haine. Si on pense comme un être épris de liberté, on pose sur elle les yeux de l’espoir. C’est cet espoir que je veux offrir à ceux qui me lisent pour achever l’année 2011 et amorcer l’année 2012.

Source: Dreuz

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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Guy Milière ce grand visionnaire qui encensa W. Bush en son temps, à deux mains dans le Huntington. Avec le recul, cela permet de peser le poids du propos ^^" Il se trouve qu'en plus il y a eu il y a quelques jours une émission sur, entre autre, la Chrétienté (C dans l'air intitulé Les guerres de religions) avec des historiens, un géographe... C'était déjà d'un autre tonneau, où on apprenait que la Chrétienté se portait très bien dans le monde, avec une conquête de l'Afrique noire sous l'évangélisme, et que les guerres de religions concernaient avant tout, par leur importance, des conflits au sein de l'Islam même (chiite, sunnite...).

Mais il est vrai que ces historiens n'ont aucune idéologie politique à vendre. Ils n’appartiennent pas un à think tank, eux.

Dans le même ordre d'idée, on lira l'étude de J. Laurence, J. Vaïsse, Intégrer l’islam : La France et ses musulmans, enjeux et réussites, Odile Jacob, Paris 2007.

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  • 2 semaines après...
Invité System
Invités, Posté(e)
Invité System
Invité System Invités 0 message
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Bonjour, le futur de l'Europe, seuls les survivants à la guerre le verront.

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Membre, 51ans Posté(e)
Breizh35 Membre 18 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Il est vrai que tenir des propos pro occidental en France n'est pas toujours bien vu, ont risques de se faire traiter de raciste, ainsi que défendre Israël et les USA .

Néanmoins je garde espoir, on ne va tout de même pas baisser notre froc toute notre vie et s'excuser d'être français.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

on apprenait que la Chrétienté se portait très bien dans le monde, avec une conquête de l'Afrique noire sous l'évangélisme, et que les guerres de religions concernaient avant tout, par leur importance, des conflits au sein de l'Islam même (chiite, sunnite...).

C'est un peu répondre que l'apparition du sida ne remet absolument pas en cause la santé mondiale puisque la variole a été éradiquée et que la lutte contre le cancer connaît des progrès. C'est le jésuitisme dans toute sa splendeur !

La "conquête" de l'Afrique noire (Brrrrr ! quel vocabulaire guerrier ! On en frémirait presque.) par l'évangélisme concerne davantage, comme en Amérique latine d'ailleurs, un phénomène de conversion de populations catholiques ou au moins frottées de catholicisme, qu'une évangélisation massive de groupes absolument non chrétiens. L'évangélisme connaît une progression non négligeable dans la région des Grands Lacs. Il est plus qu'anecdotique, pour ne pas dire complètement absent, de la côte somalie ou des pays du Sahel, c'est à dire dans l'aire musulmane. On assiste donc beaucoup moins (pour ne pas dire pas du tout) à une étendue géographique du christianisme sur la surface de la planète qu'à une recomposition, à une redistribution des cartes au sein de l'arc chrétien, les sectes évangéliques marquant des points sur la Papauté.

Cela n'empêche d'ailleurs pas une progression en nombre car la population des pays d'Afrique noire concernés connaît un bon taux d'accroissement naturel. Mais cette progression en nombre n'en est pas une en pourcentage. On peut s'interroger, en outre, sur la force réelle de ce nouveau christianisme qui est éclaté en myriades d'églises évangéliques dont le message est parfois peu structuré, en tout cas guère unifié. N'y a-t-il pas risque de dissolution et donc d'affadissement au profit d'un syncrétisme peut-être plus puissant que celui permis par l'organisation hiérarchique du catholicisme. Après tout, cela dépend de ce que l'on entend par chrétien. S'agit-il de quelqu'un qui croit en la nature divine du Christ et suit scrupuleusement les différents préceptes du Nouveau Testament ? Ou le qualificatif s'adresse-t-il également à quelqu'un qui révère le Christ comme une force divine à côté d'autres, voire comme un prophète empli de sagesse ?

La seule zone géographique où le christianisme, et même pour le coup le catholicisme, connaît une certaine avancée, c'est l'Extrême Orient. Cela est particulièrement vrai en Corée du Sud et même en Chine.

Cette très relative progression n'occulte en rien le fait que ce que l'on appelait les christianismes orientaux, connaissent, dans leur zone géographique, un repli qui n'est pas loin, dans certains cas, de la disparition complète. Le pourcentage de chrétiens au Liban ne cesse de se réduire. Celui de Cisjordanie devient de plus en plus anecdotique. Quant à l'Irak... il faut là chercher à la loupe désormais. Doit-on, par ailleurs, insister sur la quasi persécution que connaissent les Coptes d'Egypte, dont la situation, qui n'était déjà guère enviable sous l'ancien régime, semble devenir invivable depuis que les islamistes ont pris le pouvoir ?

Il semble donc qu'on assiste à un assèchement du christianisme en terre d'Islam, ainsi qu'à des tensions très violentes aux frontières des aires d'expansion, comme les cas du Nigéria, du Soudan ou de l'Indonésie et des Philippines le montrent assez bien.

La progression de l'Islam, même si ce dernier n'est pas unifié et qu'il existe bien de très fortes tensions entre sunnisme et chiisme, semble bien supérieure à celle du christianisme. Outre le fait que l'aire musulmane traditionnelle semble se revivifier (contrairement à la majeure partie catholique de l'Europe), alors même que le nationalisme arabe semblait le promettre aux oubliettes de l'Histoire il n'y a même pas un demi siècle (il n'est qu'à voir les régimes qui se mettent en place suite à la chute des autocrates), il gagne des zones qu'il n'occupait absolument pas il y a quelques décennies, notamment cette même Europe occidentale. Il commence même à dépasser le territoire ouïgour (encore faiblement) et à compter quelques fidèles en Chine "han". Il est très actif en Asie centrale, irrédentiste dans le Caucase et dans les Balkans...

Mettre sur le même pied la vivacité de l'expansion chrétienne relève de la galéjade ou d'un refus d'analyse des données.

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