Parfaitement heureuse, mais au bord de la dépression.

en fait tu n'arrives à fonctionner que lorsque tout va mal, tu as l'impression à ce stade d'être utile, sinon le reste du temps tu déprimes parce que tu penses qu'il te manque la gale pour te gratter ! ouvres les yeux sur ton voisinage déjà et fait le bilan - vis tes bons moments parce que les mauvais reviendront plus vite que tu ne crois si tu les espères et les attends

Merci pour cette réponse rejanou, ça fait mouche!

Dans le mille, devrais-je dire...

Je vais y réfléchir sérieusement.

en fait tu n'arrives à fonctionner que lorsque tout va mal, tu as l'impression à ce stade d'être utile, sinon le reste du temps tu déprimes parce que tu penses qu'il te manque la gale pour te gratter ! ouvres les yeux sur ton voisinage déjà et fait le bilan - vis tes bons moments parce que les mauvais reviendront plus vite que tu ne crois si tu les espères et les attends

C'est vrai mais ça va plus loin je pense. Du moins ça ne doit pas s’arrêter à ça.

J'ai envie de dire que cette envie de nouveauté elle est liée soit à ton age, soit à ton caractère. Peut-être es-tu de celles qui ne tiennent pas en place et ont constamment besoin de renouveler un élément de leur vie. Pour cela certaines vont cumuler les conquêtes extra-conjugales, d'autres vont passer leur temps devant la télé, ou encore une passion débordante pour les loisirs créatifs... Ces choses sont en fait toutes la même : le besoin de stabilité ajouté au besoin de changement. C'est peut-être ce qui te guette, tu ne voies pas forcément comment tu vas pouvoir concilier les deux; D'où ma question à savoir si ton homme est au courant que tu vas éventuellement "sombrer".

Eh bien mon mari est au courant que je couve une dépression: je l'en ai averti dès les premiers symptômes.

Mais je crois qu'il ne saisit toujours pas la portée de la chose, d'autant que je lutte depuis une semaine pour qu'elle ne s'installe pas.

Et mon besoin de changement est inhérent à mon caractère: si j'étais un programme informatique, je dirais que c'était écrit dans mes sous-programmes d'origine. Je suis également artiste professionnelle, donc tu as tapé dans le mille.

Et tu as raison, j'ai du mal à voir comment concilier la stabilité brutale d'une vie de famille, avec ma personnalité de base, qui est celle d'une exploratrice, ni plus ni moins.

J'ajoute que toutes vos réponses me paraissent plausibles à 100%...

Cependant, j'ai toujours la profonde sensation que cette dépression à venir est absolument dénuée de raison et de sens.

Elle s'est éveillée alors que j'avais oublié toutes ces difficultés pour me consacrer à la vie qui me semble promise, ce qui m'étonne.

Elle est pratiquement née de rien, en quelque sorte.

Je ne sais pas comment est ton homme avec toi. Le mien je ne peux pas lui cacher mes changements d'humeur. Pas même à distance, il devine à chaque fois. Alors quand il sent que ça ne va plus il essaye de savoir pourquoi et ce qu'il peut faire pour que ça aille mieux même si ma déprime n'a rien a voir avec lui.

Je ne sais pas non plus comment tu lui as présenté les choses mais s'il est comme le mien il vaut mieux un "Ça va pas!" franc et direct avec moue sur le visage qu'un "Chéri je crois que je vais déprimer j'en suis déjà au stade de ... blabla ... donc j'ai besoin de toi" .... Normalement il doit être la pour toi. Repose-toi sur lui, joues-en.

Fais-lui un câlin et fais-lui bien comprendre que tu étais sérieuse quand tu parlais de déprime et qu'éventuellement si ce n'est une aide sérieuse, au moins une marque d'affection en signe de reconnaissance de sa part que tu ne vas pas bien et qu'il en est conscient serait la bienvenue.

Il a du mal à me cerner, je dois toujours tout lui expliquer...

Faut dire que je suis compliquée.

Mais j'ai été très claire: "Je vais déprimer." je lui ai dit.

Il a de la bonne volonté, il voudrait m'aider, mais il n'y comprend rien.

Si avant tu devais te battre pour obtenir certaines choses, bats toi peut être pour une cause, quelque chose qui te tient à coeur, cela peut peut être t'aider aussi.

Je ne vois pas vraiment ce que je peux faire... Je n'ai rien qui me tienne vraiment à coeur.

Sauf mon fleuve...

Tu n'as aucun projet ? ni avec ton mari ?

Etre heureux est un état. Une dépression en est un autre.

Ce que tu voulais dire en fait c'est que tu as, pour reprendre une expression bien connue "tout pour être heureuse"... mais que tu ne l'est pas.

ça arrive à plein de gens. L'environnement n'a jamais été un indicateur fiable et universel de bonheur.

Déjà, règle de base : ne pas te culpabiliser. C'est important.

Puis : te poser les bonnes questions sur les causes plus profondes. Mais ça tu le fais deja.

Enfin : comment enrayer le phénomène, quoi mettre en place pour stopper les causes ?

A priori tu bosse dessus. Et tu en parles. Ce qui est vachement bien. ça te permet de poser les choses, et y'a rien de mieux pour commencer un travail sur soi (car oui malheureusement (ou heureusement, c'est à voir) la depression oblige/permet de s'interroger sur soi, de définir des buts et des émotions.

Je ne peux pas te conseiller plus que ça, je ne connais apparement pas ton passé comme beaucoup de personnes sur ce fil. Voilà à vrai dire tout ce que je peux te fournir : la partie "théorique" si 'lon puis dire ça comme ça.

Après... d'un point de vue personnel. Je te dirais que le changement de saison peut également beaucoup influencer. Moins de soleil notamment. Mine de rien ça joue...

Tu as une activité sans ton mari, sans ton gosse, une activité que tu fais de toi-même, pour toi-même et qui te passionne/t'épanouis ?

Si oui, je te conseillerais de t'y inverstir d'autant plus. Une sorte de refuge pour te permettre d'exorciser ce qu'il y'a en toi. De t'aider en quelque sorte.

Ton boulot peut-être...

Bon courage.

Mel: D'habitude, oui, j'écris des romans à la pelle.

Mais comme ma dépression avance à grands pas, je suis lassée de tout ce qui me passionne.

En plus, ma période d'improductivité est déjà en route. Je n'ai plus rien écrit depuis presque deux mois.

Sinon, je ne fais rien en-dehors de chez moi. D'ailleurs, je ne vais que très rarement seule dehors.

L'hiver est ma saison préférée, donc ce n'est pas ça le problème. Je serais bien moins résistante en été par exemple.

Et je fais tout ce qu'il faut pour stopper la progression, mais comme je me connais, je sais qu'il ne me reste qu'une étape avant que cela ne devienne incontrôlable, alors je fais de mon mieux pour que ça n'avance pas plus.

Bravo pour l'expression "Tu as tout pour être heureuse". C'est peut-être le "tout" conventionnel, mais je ne suis pas à proprement parler, dans les conventions.

Et je te remercie de me dire de ne pas culpabiliser: tu es bien la première.

Désolée je lis pas toutes les réponses j'vais aller me coucher donc si je repete quelque chose qui a déja été dit, je suis navrée.

Je pense que contrairement a ce que l'on pense, son cas n'est pas forcément plus léger qu'une personne qui déprime et qui a des raisons.

Tu es ( a peu près ) heureuse, mais une part de toi se pose toujours des questions. Tu cherches le/un problème, tu cherches les conflits, l'envie de t'énerver de te défouler, tu as l'impression d'avoir manqué quelque chose qui va avoir des répercussion sur l'avenir.

Tu veux résoudre quelque chose, mais il n'y a rien a résoudre, tu appréhendes la situation future. Et tant que tu ne sais pas ou est le problème bah tu déprimes.

C'est comme quand tu passes a coté d'une feuille morte sans la piétiner. Tu as l'impression d'avoir loupé quelque chose. Que tu ne sauras jamais si elle allait croustiller ou simplement s'écraser.

C'est comme quand tu poses la baguette de pain a l'envers et que tu ne peux plus l'atteindre pour la mettre a l'endroit.

Tu ressens ces ressenties la en plus fort.

Mais s'il n'y a vraiment de probleme nul part alors tout ira bien pour toi. =) Tu vas petit a petit "reprendre gout a la vie" ( L'impression de parler comme une psy ^^ )

Et une personne qui a des raison de déprimer peut ( la plupart du temps ) résoudre ces probleme, et la ce n'est plus qu'une question de volonté. .......................................

Tout ça c'est un avis personnel, J'aime bien ce style de sujet mais je dis peut etre beaucoup de bêtise dans ma réponse hein.

Bonne nuit =)

Ce n'est pas faux tout ça, en fait...

Je me sens toujours mieux quand il y a un problème à résoudre, je suis faite pour ça...

Encore faut-il que le problème n'échappe pas à mon contrôle, ou qu'il soit dans mes cordes.

Et ces pulsions un peu bizarres, de vouloir faire quelque chose d'insensé... Parfois j'y cède...

Mais seulement si je juge que ça n'aura pas d'incidence sur le futur.

Et quand je n'y cède pas, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose.

Pour ce qui est des psys, je vais être claire une bonne fois pour toutes:

Quand je dis "psychologue", ça me donne l'impression d'avoir le syndrome de la Tourette.

Bonsoir,

Donc, pour une raison que j'ignore... Ma dépression chronique ne me lâche pas.

Voici bientôt plus d'une semaine que je lutte pour éviter de replonger, et je ne sais même pas pourquoi je suis sur le point de déprimer!

Je ne crois pas que ce soit bien normal. Quelqu'un peut-il me dire s'il y a une logique dans tout ça?

Merci...

"C'est bien la pire chose de ne savoir pourquoi

sans amour et sans haine

mon coeur a tant de peine ..."

(Verlaine)

La logique pour moi c'est que tant que la créature humaine ne s'est pas tournée de tout son coeur vers son Créateur ,sa vie reste vaine et au fond, malgré les apparences, ...malheureuse .

As tu fais ta prière ce matin ?

Prépares tu ton coeur pour la sainte nuit de Noel?....

Questions urgentes! ....à ne répondre.... qu' à toi -même .....

Etre heureux est un état. Une dépression en est un autre.

Ce que tu voulais dire en fait c'est que tu as, pour reprendre une expression bien connue "tout pour être heureuse"... mais que tu ne l'est pas.

ça arrive à plein de gens. L'environnement n'a jamais été un indicateur fiable et universel de bonheur.

Bravo pour l'expression "Tu as tout pour être heureuse". C'est peut-être le "tout" conventionnel, mais je ne suis pas à proprement parler, dans les conventions.

Je voudrais m'expliquer à ce propos, car tu ne semble pas avoir bien compris ce que j'essayais de faire passer.

J'ai dit que c'était une expression bien connue, mise entre guillemets. Cela ne veut pas dire que j'y adhère. C'est expliquer par ma phrase en gras : "avoir tout pour être heureux" ne veux rien dire. Déjà la notion de bonheur est différente pour chacun, ensuite jamais ô grand jamais l'environnement n'a été source de bonheur en lui même. Et je pense que les conventions c'est caca.

Le bonheur est un ressenti. Ce que je voulais te dire en fait, c'est que dans ton titre tu met "parfaitement heureuse, mais au bord de la dépression". C'est faux et contradictoire car si tu étais heureuse tu ne serais pas en dépression. Mon exemple de l'expression bien connue visait à te faire montrer l'amalgame que tu avais fait entre ce que la société considère comme "avoir tout pour être heureuse" et ta notion à toi de bonheur... que tu ne ressens pas en ce moment justement. Cet amalgame en dit long tu sais... Pour ça aussi que je t'ai dit de pas culpabiliser.

L'hiver est ma saison préférée, donc ce n'est pas ça le problème. Je serais bien moins résistante en été par exemple.

Saison péférée ou pas, ça ne change rien au fait qu'il y'a moins de soleil et que cela à des répercussions sur le corps et le psychisme. Après, cela peut t'affecter, ou ptet pas... mais c'est indépendamment de ta volonté ou ton interêt, si tu vois.

Et je te remercie de me dire de ne pas culpabiliser: tu es bien la première.

Oui j'ai vu ça. J'ai été surprise.

Mais j'ai cru percevoir dans ton message que tu en avais besoin, que tu souhaitais être rassurée sur ce point.Et c'est bien légitime.

Donc je te le redis encore : ne culpabilise pas.

Par contre, et là je sais que c'est très dur : ne te laisse pas aller non plus. Garde courage et espoir.

Bon courage, le forum est là si jamais. N'hésites pas (chuis dispo par mp si le coeur t'en dis ^^)

La logique pour moi c'est que tant que la créature humaine ne s'est pas tournée de tout son coeur vers son Créateur ,sa vie reste vaine et au fond, malgré les apparences, ...malheureuse .

As tu fais ta prière ce matin ?

Prépares tu ton coeur pour la sainte nuit de Noel?....

Questions urgentes! ....à ne répondre.... qu' à toi -même .....

C'est bon le prosélytisme là ?

Ce genre de message n'a rien à faire dans ce genre de topic. Tu n'as pas honte ?

Ne t'inquiète pas, j'avais bien compris que tu n'adhérais pas à ce "tout pour être heureux". C'est moi qui m'exprime mal, il faut dire que j'ai de quoi être confuse dans mes propos.

Pour le côté non conventionnel, j'avais aussi saisi que tu me suivais, sans quoi ta critique de cette expression manquait de logique.

Pour ce qui est de culpabiliser, tu te doutes certainement qu'une jeune mère en particulier rencontre bien souvent ce genre d'arguments quand elle exprime son mal-être: "pense d'abord à ton enfant, c'est le plus important."

Ce manque d'égards oblige à repousser la réflexion plus loin, et du coup, on s'empêche de guérir.

Donc, je t'avoue que ce qui me surprend, c'est que quelqu'un me dise pour une fois, ce depuis que je suis tombée enceinte, que je ne dois pas culpabiliser parce que je pense à mon mal-être plutôt qu'à ma fille.

Quant au catho acharné, je vais ignorer sans méchanceté, car sans être croyante, je rejette toute commercialisation des fêtes religieuses, à commencer par Noël, et je suis certainement plus proche des choses essentielles de par mon caractère anti-matérialiste.

Ma détresse n'a rien à voir avec un quelconque inconfort matériel, et ma spiritualité dispose d'une place aussi importante que tout le reste chez moi. Je n'ai donc nullement besoin de faire mes prières...

Good tout ça.

Continue dans cette voie, tu es bien partie pour arriver à tes objectifs.

Quant au catho acharné, je vais ignorer sans méchanceté, car sans être croyante, je rejette toute commercialisation des fêtes religieuses, à commencer par Noël, et je suis certainement plus proche des choses essentielles de par mon caractère anti-matérialiste.

Ma détresse n'a rien à voir avec un quelconque inconfort matériel, et ma spiritualité dispose d'une place aussi importante que tout le reste chez moi. Je n'ai donc nullement besoin de faire mes prières...

Tu m' ignores ...mais tu me donnes une réponse tout de même

Je pense, quoiqu'il m'a été reproché ,être tout à fait dans le topic en parlant de spiritualité.

Quoi l'âme n'aurait rien à voir avec l'esprit ??

Nostéra tu dis avoir une spiritualité.... et tu n'expliques pas en quoi elle consiste ?

En évitant cette facette ,tu nous prive d'un élément clé ...

Je te remercie de me parler... sans méchanceté ,(m'excusant de ma délicatesse d'éléphant ....

de mon côté )

je te redis avec franchise que le seul fait de voir l'univers comme un gouffre béant prêt à nous engloutir un jour ou l'autre ,nous et ceux que nous aimons ,de percevoir ce monde sans pitié ,sans amour ,est largement suffisant pour être déprimé .

La conception de l'univers que tu soulèves est mienne, mais ce n'est en aucun cas la cause de mon mal-être, car je considère la fin absolue qui nous attend tous comme une libération définitive.

Et en termes de spiritualité, je ne le détache pas de ce qu'on appelle couramment l'âme, mais plutôt de la religion, qui est une invention humaine, de plus non fédératrice.

Ce qui ne m'empêche pas de respecter les croyances de chacun: le fait d'être athée et bouddhiste (je le précise, c'est une philosophie et non une religion) ne m'oblige à aucun parti pris.

La spiritualité est une quête de réponses et de connaissances. De sagesse, pour les plus avancés, mais il n'est pas question de s'en remettre à une entité plus élevée pour cela. Il est question d'autonomie dans la pensée.

C'est pour cela que la religion est hors de propos dans cette histoire: tu confonds religion et spiritualité.