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D'où vient la distinction entre bien et mal ?

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jean ghislain

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Je suis bien placé pour voir comme ils ont fait un véritable carnage et perpétré des horreurs. Je ne dis pas que je ne condamne pas la Shoah, je dis que les concepts de Bien et de Mal dépendent des individus et qu'en cas de différent il faut avoir des repères véritablement neutres et froids pour statuer et enclencher une négociation pérenne. Les notions de bien et de mal sont une recherche perpétuelle d'un équilibre sain dans le rapport avantages/inconvéniants des prises de décisions éthiques.

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Membre, Posté(e)
ouhouh3 Membre 18 messages
Baby Forumeur‚
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réfléchir pour réfléchir n'a pas de sens on se pose une question et on l'a résout qu'est ce que le bien et mal et ce n'est pas une question de culture. Définition : le bien est ce qui nous met dans un bon état nous sommes content de l'avoir fait et le mal nous sommes gêner de l'avoir fait nous regrettons

tuer quelqu'un n'est jamais bien peut-être nécessaire que je sois chinois, africain ou français je sais que tuer est mal et ainsi nous savons qu'aider une personne qui vient de tomber est bien. En vérité nous savons ce qu'est le bien et le mal c'est d'ailleurs pour ça

que nous sommes Hommes et pas animaux un animaux tue et ne regrette pas nous même si on sait qu'on devait le faire on se questionne on regrette

désolé pour le fautes ^^

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Chacun a sa propre conception de ce qui est bien ou mal. Pour toi, l'euthanasie, l'avortement et les bébés éprouvettes sont immorals. On ne peut pas tuer une personne menaçant de se faire exploser, ou une personne menaçant un bébé avec un couteau, à distance... En cas de guerre, il faut appliquer la non violence et ne pas tuer l'autre, les américains qui prônent la peine de mort sont des sauvages, etc. Chacun met ses limites à sa façon.

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Membre, Posté(e)
Karpov Membre 1 198 messages
Baby Forumeur‚
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Il n'existe aucune référence , aucune règle absolue qui permettent de distinguer ce qui est bien et ce qui est mal ...

C'est toujours ce que l'on , pense , croit , considère qui est bien ou qui est mal .

Ce qui peut paraitre bien pour certains peut paraitre mal pour d'autres et vice versa !

Mais il n'y a pas de référence précisent qui définissent le bien et le mal ...

Amen ...

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Il existe des mécanismes de renforcement socio-culturel des valeurs morales, qui vont généralement de paire avec les lois. Mais dans le fond, c'est le rapport avantages/inconvégnants impliqué au niveau individuel et/ou collectif qui oriente les moeurs. Si les conditions changent, les valeurs bougent lentement. Il y a un perpétuel équilibrage entre les processus de renforcement neuropsychologiques et les conflits d'intérêts subconscients.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Il faut s'imaginer un humain prêt à mourir pour défendre certaines valeurs ou certains idéaux. Bien souvent ce ne sont que dans des situations extrêmes que l'on prend contact avec cette dimension de l'esprit humain, en temps de guerre par exemple. Le passage du fait (un meurtre par exemple) au droit (droit à la vie) s'entend sous la notion d'exigence et de compromis. Le mal serait dans les actions que ne serait-ce qu'un seul humain, sain d'esprit et dont l'envie de vivre est intacte, serait prêt à empêcher au prix de sa vie.

Le bien consiste à s'assurer que ces limites au delà desquelles il peut y avoir meurtre du bourreau ou suicide de la victime seront bien respectées. Il est absolu parce qu'il est transcendant, dans le sens où il devient potentiellement plus important qu'une vie humaine.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Dans une situation de détresse, un homme peut faire absolument n'importe quoi et son contraire. Quand il n'a plus rien a perdre, il peut se transformer en superhéros ou en monstre sanguinaire. Les valeurs morales ne valent que dans leurs propres contextes.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Je pense qu'il y a fondamentalement toujours le choix entre la vie et la mort, dans toutes les situations. Même dans la misère la plus absolue, il y a toujours ce choix entre un comportement héroïque ou un comportement monstrueux.

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Invité Quasi-Modo
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Oui, on revient avec la notion de contexte. Mais fondamentalement, lorsque deux humains se rencontrent, je pense qu'il y a toujours une autre possibilité que celle consistant à s'entretuer.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Heureusement que la morale ne se réduit pas à ne pas tuer. Les valeurs morales évoluent depuis la façon d'interpréter le langage non verbal de son interlocuteur, en passant par la diplomatie dans la façon de discuter et jusqu'à la sacralité de la vie humaine et le tabou sur la torture. En fonction du contexte, les valeurs morales bougent sans cesse d'un extrême à un autre.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Je pense que toute la morale peut se comprendre avec ce points de vue si on prend la mort dans un sens plus large, c'est à dire en considérant l'autre comme moyen plutôt que comme une fin en soi. Symboliquement on "tue" l'autre dans ces instants là, puisqu'on lui nie son statut de personne pour la traiter comme un objet sans conscience. Toute infraction au droit peut être considérée comme un meurtre symbolique. Et le droit sera d'autant plus abstrait et symbolique qu'il est là pour le confort et non la simple survie. Mais le processus fondamental est celui du meurtre.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Oui à condition d'accepter la loi comme source univoque de la morale. Or, la loi ne fait que suivre l'évolution des moeurs. L'esclavage qui était toléré à une époque à laquelle les différences entre les classes sociales étaient très marquées et le fossé entre les puissants et les faibles profond a été aboli quand les classes sociales se sont économiquement rapprochées les unes des autres. Encore aujourd'hui, on n'a pas le luxe d'insulter un milliardaire, ni de l'aborder sans égards comme monsieur tout le monde et ceux-ci disposent de cabinets d'avocats là où la personne de classe ouvrière aura souvent un avocat novice commis d'office.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Je pense néanmoins que demeurant dans un Etat démocratique contemporain, la pleine reconnaissance des subjectivités et des spécificités de chacun est assurée. Il n'y a plus de sens à garder des émois pour l'intégration des minorités, là où il suffirait de respecter la loi. Je pense que nous ne sommes plus à l'époque de Rimbaud, de Verlaine ou d'Isidore Ducasse (trois célèbres poètes romantiques français) dominée par l'Eglise catholique, dans laquelle par exemple l'homosexualité était prohibée, poussant ces individus à la marginalité et au génie qu'on leur connaît.

Voilà pourquoi sûrement l'intégration des minorités est un problème qui nous touche tant, elle nous renvoie à cette époque. Mais pourtant la loi est aujourd'hui très claire, tous les citoyens sont libres et égaux en droits, il suffit de la faire respecter. Je ne vois plus aujourd'hui de principes moraux au nom desquels combattre la loi, si ce n'est des principes religieux qu'en défendant nous trahirions de surcroît nos ancêtres révoltés comme les esclaves, les femmes, etc...

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Tu es dans le processus de renforcement socio-culturel des moeurs. Ce qui est accepté comme valeurs ultimes aujourd'hui eut été insoutenable de par le passé. Chaque milieu a ses propres normes. Les changements dans les moeurs ne sont pas un processus linéaire, mais une évolution topologique. Par exemple faire une loi sur l'euthanasie dans un pays en voie de développement peut conduire à de grâves dérives pour libérer des chambres et ne plus dépenser des fortunes. Et je ne parle même pas du problème éthique de l'acharnement thérapeutique.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Je pense que cette norme-ci est universelle, même si elle ne fait pas l'unanimité. La dialectique du Maître et de l'Esclave de Hegel est sensée prouver qu'il y a un processus linéaire de libération progressif de l'Homme par l'Homme, aboutissant à l'humanisme. Ce serait le degré ultime de la civilisation.

Concernant l'euthanasie, je ne pense pas qu'elle soit à légiférer ; trop de dérives possibles, même chez nous. Et combien de patients qui formulent le souhait de mourir avant que, la souffrance atténuée, des remerciements inattendus viennent en faveur du médecin? La loi est là pour protéger les biens et les personnes, pour protéger la vie, pour lutter contre la loi du plus fort ou du plus opportuniste, et je ne vois pas en quoi l'euthanasie vient rentrer dans ce cadre. A mon sens, ce serait franchir les limites de la politique.

Je pense que pour le moins, il y a toujours une sensation désagréable à être traité comme un moyen, ce qui tend à prouver l'universalité de nos lois, puisque notre liberté, l'expérience que nous faisons de notre propre existence, nous apprend que nous n'avons pas d'utilité particulière comme les machines ; nous ne sommes pas des moyens, nous sommes tous libres et nous le savons. La seule chose que nous pouvons faire pour échapper à la nausée de la gratuité et de l'absurde, c'est s'engager à être, injecter du sens en formulant des projets, prendre des résolutions avec nous-même, faire des promesses et tenir notre parole.

Je ne vois pas pourquoi ces batteries de concepts ne seraient pas applicables ailleurs comme en pays musulman ou au système de castes hindouiste. Nous devons juste leur tendre la main comme un alpiniste aide son compagnon à gravir le dernier rocher.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Cette impression de posséder le nec plus ultra de la morale n'est pas l'apanage de l'Europe. Toute personne normalement bâtie est persuadée d'avoir le jugement le plus juste et équilibré. Dans la mysère ce n'est pas l'égalité qui importe, mais la survie. En Mauritanie où l'esclavage a été officiellement bani il y a des décennies les esclaves affranchis reviennent chez leurs anciens maitres faute d'autonomie sociale et économique. Mais ta réaction est naturelle.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
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Toute personne normalement bâtie est persuadée d'avoir le jugement le plus juste et équilibré.

Que ferais un esprit rationnel face à un jugement plus équilibré et mieux bâti que le sien ?

Il changerait son jugement.

S'il ne change pas son jugement, c'est bien qu'il pense que le sien est meilleur.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je m'érige effectivement contre la conception relativiste de la morale qui est issue de la logique libérale et capitaliste elle-même.

Je souligne la contradiction entre la défense d'une anthropologie négative et libérale, soutenue par la masse et la majorité de nos intervenants (parfaitement représentative), et le plaidoyer pour la solidarité, pour la fraternité, contre l'individualisme et l'égoïsme, qui serait la seule façon raisonnable de réguler le capitalisme et de sauver la planète. Car effectivement, l'échéance est proche.

Il y a toujours l'idée fondamentale et fausse que, derrière un manichéen se cache un violent potentiel, un individu dont l'application des idées ne mènerait qu'au chaos social, avec l'image dans notre inconscient collectif des guerres de religions. Mais je constate que ces même individus ont exactement la même position ; il y a d'un côté les manichéens (le mal), de l'autre les non-manichéens (le bien).

Donc en quelque sorte, en formulant des appartenances de plus en plus générales et de plus en plus abstraites, il conviendrait de renier nos propres valeurs et nos propres systèmes ; c'est le symptôme de notre époque. Tout deviendrait équivalent à tout, sans aucun critère décisif applicable. Mais quel deviendrait alors l'intérêt du débat démocratique? La démocratie ne vaut-elle pas mieux que la charia ou le système de castes hindou? Honni soit qui le prétendrait! Et la politique n'a plus aucun intérêt sinon. Elle n'en a déjà plus aucun à gauche pour cette même raison.

On voit bien les résultats : aucun discours n'est plus audible dès que l'on a été mis dans une petite case (genre islamophobie, racisme, xénophobie, fasciste, militant FN, militant UMP, pétainiste, etc... etc...) bien pratique pour garder l'oeil sur son égoïsme exacerbé qui guidera notre main de façon sûre pour glisser le bon bulletin de vote dans l'urne.

Alors oui, je pense qu'il faut formuler une anthropologie positive, fondée sur ce que l'Homme a de meilleur, surtout si nous voulons construire des exigences écologiques ou sociales.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

La notion de ce qui est bien ou de ce qui est mal ne peut être que relative pourtant. Autant un français sera persuadé que ses lois humanitaires sont le summum de la perfection et du raffinement, autant un musulman convaincu sera persuadé que la charia est la seule issue pour l'humanité et que le libertinage sexuel (relation extra conjugale, échangisme, homosexualité etc.) est un retour à la vie bestiale. Ce n'est pas pour rien qu'un français ne se convertit pas au shintoisme quand il lit leurs ouvrages, ou si un bouddhiste ne devient pas capitaliste quand il rencontre le mode de vie libéral. De même, si un zoroastrien s'installe en France, quelques générations plus tard, sa descendance sera intégrée ou relativement imprégnée du mode de vie français.

Modifié par Frelser
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