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La percée du «vendez malin»


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La percée du «vendez malin»

Afin d'arrondir leurs fins de mois, les Français n'hésitent plus à revendre leurs livres, DVD ou machines à laver par le biais d'Internet, des brocantes et autres vides greniers.

Après l'«achat malin», place au «vendez malin». Aux dires des professionnels, monnayer ses DVD, livres, vêtements ou même des téléviseurs et autres machines à laver devient de plus en plus courant entre particuliers. Le dernier baromètre réalisé par Opinion Way, Priceminister et la Poste au mois d'octobre confirme cette tendance. Même si l'étude ne porte que sur les internautes de l'Hexagone (représentant 42 millions de personnes), elle montre que 55% d'entre eux se sont désormais convertis à la vente de biens au moins une fois lors des douze derniers mois. Parmi eux, 43% est passée par la Toile pour faire affaires, et 19% privilégient les vides-greniers, pour plus de trois produits vendus en moyenne sur la période.

Ces chiffres n'étonnent guère Pascale Hébel, directrice et responsable du service consommation du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc): elle cite les résultats d'enquêtes réalisées en 2007 et 2009, où la proportion de Français «qui avait déjà vendu une fois un bien» était passée de 16% à 22%. Le succès croissant de la grande braderie de Lille, qui rassemble à chaque édition plus de 2,5 millions de personnes au mois de septembre, illustre cet engouement. Même si cette année, un orage a pesé sur l'événement. À côté des traditionnels vides-greniers, Internet via des sites comme eBay.fr, ou LeBonCoin.fr, fait office de catalyseur des ventes et prend le relais des petites annonces papiers, comme en témoigne la récente liquidation judiciaire de Paru Vendu.

Ces dernières années, la Toile a permis «de démocratiser l'achat en simplifiant les petites annonces, explique Philippe Le Magueresse, directeur des études et du marketing chez Opinion Way. Après s'être familiarisés avec ces outils, beaucoup se sont dits qu'il était également simple de se muer en vendeur». Des propos que confirme Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de Priceminister: «En 2009, un tiers de nos acheteurs étaient aussi vendeurs, contre un sur quatre l'année précédente». Il précise que cette proportion demeure stable jusqu'alors, même s'il anticipe «une montée» si la crise perdure.

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