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France : la politique économique freinerait la reprise


Invité David Web

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France : la politique économique freinerait la reprise

Trois ans après le début de la crise mondiale, le fort potentiel de rebond économique de la France sera freiné par les plans d'économies budgétaires du pays et de ses partenaires européens, prévoit l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Le centre de recherche de Sciences Po attend une croissance de 1,6 % en 2011 et de 0,8 % en 2012, alors que le gouvernement table sur 1,75 % par an.

"Cette performance est particulièrement médiocre et très éloignée du cheminement normal d'une économie en sortie de crise", commente l'OFCE dans une étude diffusée vendredi.

Le potentiel de rebond perçu par l'OFCE correspondrait à un taux de croissance de 3,8 % l'an en 2011 et 2012, lequel permettrait de rattraper cinq ans après le début de la crise l'écart de production accumulé.

Hausse du chômage

Le second choc est lié aux politiques de restriction budgétaire menées par les pays européens. "Mais en tentant de réduire leurs déficits prématurément, trop rapidement et de façon synchrone, les gouvernements des pays européens prennent le risque d'un nouveau ralentissement de l'activité", note l'OFCE. Le taux de chômage en France devrait augmenter régulièrement pour atteindre 9,3 % fin 2011 et 9,7 % fin 2012, selon l'institut.

"La faible rentabilité du capital n'incite toujours pas les entreprises à mettre en place des projets coûteux et risqués", souligne par ailleurs l'étude, "l'investissement ne devrait pas constituer en 2011 et 2012 un relais efficace pour rendre pérenne le rebond de croissance".

L'OFCE envisage également "un scénario plus noir" dans le cas où le gouvernement tiendrait "coûte que coûte à respecter ses engagements budgétaires" (déficit ramené à 4,5 % du PIB à 2012 et à 3 % en 2013), avec un recul de 0,5 % du PIB en 2012. Si les autres grands pays européens venaient à adopter la même stratégie, l'activité baisserait de 1,7 % et le chômage frôlerait 11 %, selon l'OFCE.

Le Point.

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
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La Crise date de 1973. Cela fait 40 ans que les pays industrialisés se battent avec le chômage, plaie universelle et maligne pour les peuples. Il n'y a pas de crise dans la péninsule arabique, en Chine, au Brésil. Chez nous, rien a bougé (sauf pour ceux qui ne peuvent plus compter sur l'argent de leurs actions). Et dans le sud, au pays des pygmées, on crève toujours de faim et du sida.

Une crise, c'est quand un pays se retrouve du jour au lendemain avec deux millions de chômeurs de plus sur le dos. Comme dans les années 30.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 725 messages
Forumeur confit,
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Bonjour David Web,

Comme vous le savez sans doute, l’économie ne se décrète pas, elle peut faire l’objet seulement de dispositions gouvernementales pour amortir les chocs rétrospectivement, mais avec leurs limites.

Voila ce que je comprends, vue de ma petite fenêtre…

Lorsque certaines banques de nos amis américains risquèrent de faire faillite en 2008, le souvenir de la crise de 1929 et toutes ses conséquences sociales, incitèrent nos gouvernements, tant aux USA qu’en Europe, à prendre des mesures pour mettre la planche à billet en route.

C’est un peu comme si nos gouvernements prenaient avec nos économies et nos impôts tous les risques insensés du système bancaire international. D’ailleurs, ceux ci ont considéré qu’ils pouvaient désormais continuer à jouer au casino comme auparavant, en distribuant des bonus à outrance sans que rien ne change 3 ans après.

La patate chaude de certaines banques en faillite fut passée sans vergogne aux états, puis la spéculation bancaire fit ses choux gras sur les états risquant de faire faillite à cause d’eux.

Ce que je retiens, c’est que tant que le système bancaire international ne fera pas la distinction entre la banque d’investissement et la banque casino, il ne servira à rien de demander aux états de s’endetter plus qu’ils ne le sont déjà.

Tous les états responsables sont contraints de réduire leurs dépenses, USA et Europe compris.

Voila la situation, telle que je la perçois.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
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Merci pour ton commentaire Enchantant,

Je suis d'accord sur le fait qu'il faille séparer les banques de dépôts et celles "d'affaires", ça a déjà été fait après la crise de 1929, mais nos politiques ne savent pas tenir compte des leçons du passé.

Aujourd'hui, les banques détiennent aussi les dettes des États ! en France depuis l'intervention de Pierre Bérégovoy, l'Etat a pu s'endetter sur les marchés quand ils ne le pouvait plus auprès de la banque centrale... au lieu de faire le nécessaire pour réduire sa dette, elle a préféré emprunter ailleurs.

Voilà à peu de choses près la situation depuis plus de 20 ans et voilà que tout à coup on se rend compte que la maison brûle et qu'au lieu d'appeler les pompiers on envoie directement les canadaires pour éteindre l'incendie.

A ce jeu là la Grèce, l'Italie et autres pays dans la tourmente se sont fait piégés et d'une croissance positive possible elles virent vers une récession terrible...

Faut-il faire pareil ? n'y a t-il pas moyen de ne pas sacrifier notre économie pour faire plaisir à la bourse ?

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