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Les États devront-ils voler au secours des banques ?


Aaltar

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
Les États devront-ils voler au secours des banques ?

Les investisseurs ne cessent d'attaquer depuis plusieurs jours les valeurs bancaires exposées par la crise de la dette.

Chaque jour qui passe, surtout quand il est marqué comme vendredi par un coup de bambou en Bourse, met un peu plus de pression sur les banques. Les États européens devront-ils, comme en 2008, les aider? Aucune réponse certaine n'existe. Car ceux qui, à la tête de l'État, des banques et des banques centrales, ont une idée précise de la gravité de la situation ne parlent pas ou tiennent des discours lénifiants pour ne pas ajouter de la crise à la crise. Ceux qui ne sont pas aux affaires évoquent plus librement des scénarios de crise. Comme Ségolène Royal qui, samedi, a déclaré sans vergogne que «les banques vont sans doute redemander l'aide de l'État (…) sans doute dans la semaine».

• Pourquoi les banques auraient-elles besoin d'argent public?

Deux écueils les guettent potentiellement. Le premier serait l'assèchement complet de leurs ressources: les banques ont besoin d'emprunter sur les marchés pour financer leurs activités. Mais la crise des dettes d'État en Europe dissuade de plus en plus de prêteurs. L'éviction du marché dont ont été successivement victimes les établissements grecs, irlandais et portugais, puis espagnols et italiens, semble désormais gagner l'ensemble de la zone euro. Certes, les banques s'adaptent, en empruntant à plus court terme, en «coupant» leurs positions pour économiser leur cash et, enfin, en se procurant de l'argent frais à la Banque centrale européenne. Mais ces solutions ne sont pas pérennes et certaines banques européennes se retrouvent aujourd'hui en situation de grande fragilité sur le front de la «liquidité».

Le deuxième danger qui menace les banques, ce sont les pertes qu'elles pourraient avoir à encaisser du fait du ralentissement économique et de la crise des dettes d'État, la menace la plus immédiate étant celle de la dette grecque. Selon la presse allemande, Berlin prépare d'ailleurs un plan de soutien public au secteur financier, activé en cas de faillite de la Grèce.

• Toutes les banques auront-elles besoin d'aide?

Il est probable que certaines banques auront besoin d'aide. Le défi sera alors de circonscrire l'incendie. Dans le climat actuel de stress, l'annonce d'un sauvetage peut créer une crise systémique, les investisseurs achevant de ne plus prêter à aucun établissement, les épargnants préférant retirer leurs avoirs. En 2008, les États avaient mis en œuvre des plans d'aide extensifs, noyant dans la masse les cas des banques les plus fragilisées. Cette fois, essaimer large pourrait être contre-productif car cela accréditerait la thèse que l'on prépare l'ensemble du secteur bancaire à un choc majeur sur la dette souveraine. «Comme si les politiques envoyaient le signal qu'ils ne croient pas à leurs propres mesures» de sauvetage de la zone euro, relevait la semaine dernière le patron de la Deutsche Bank, Josef Ackermann.

• Quelle forme l'aide pourrait-elle prendre?

Pour les banques qui en ont besoin, l'idéal serait de se recapitaliser sur fonds privés. Fin juillet, deux banques grecques ont aussi annoncé une fusion rendue possible par une injection de fonds… du Qatar. Mais, sauf exception, les États européens seront bien en première ligne. Ce qui pose deux problèmes. Le premier est financier: certains pays déjà fragilisés risquent d'avoir du mal à porter des bilans bancaires parfois équivalents à leur PIB. La solution pourrait venir du Fonds européen de stabilité financière (FESF). L'accord européen du 21 juillet dernier - qui n'est pas encore validé par les parlements nationaux - prévoit qu'il puisse assumer cette mission.

Le deuxième sujet est politique: les opinions publiques accepteront-elles de «sauver» encore une fois les banques? «Seulement si elles paient beaucoup plus cher qu'en 2008 le capital qui leur est fourni et l'argent qui leur est prêté», répond un politique pour qui: «Un sauvetage justifierait aussi de nouvelles exigences en matière de rémunérations, de renouvellement des dirigeants et de séparation des activités.»

• Les banques françaises sont-elles en première ligne?

Les banques françaises, qui avaient plutôt bien traversé la crise de 2008-2009, sont plus chahutées par celle de 2011. Leur expansion en Europe, notamment en Grèce et en Italie, est devenue une faiblesse. Elles sont aussi assez consommatrices de liquidités sur les marchés pour deux raisons: leur modèle «universel» en fait des acteurs significatifs dans la banque d'investissement, et la structure du marché de l'épargne a déporté celle-ci vers l'assurance-vie et les OPCVM plutôt que dans les bilans bancaires. À ce panorama s'ajoutent les faiblesses réelles ou supposées de chacune: une grosse dépendance aux financements de marché chez Dexia, une réputation entamée et de fortes positions de marché à la Société générale, une filiale grecque au Crédit agricole…

Vu que cette semaine ça va encore être la dégringolades en bourse et pas plus tard qu'aujourd'hui, nos banques vont se faire cartonner. On nous conditionne déjà à ce qu'on doive payer.

Sans déconner, si ils nous font encore signer un chèque pour couvrir leurs conneries ça risque de pas plaire. 2 fois en 2 ans qu'on doit claquer des milliards pour ces connards qui palpent des bonus à gogo pour faire les cons, c'est un peu pénible (notez l'euphémisme!).

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

CAC.40

-4% à 9:17... la couleur du jour risque d'être un truc du genre noir écarlate.

SOCIETE GENERALE

- 11,5 % ... "chérie, ça va couper"

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Membre, Posté(e)
Moriarty Membre 3 624 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je vais faire synthétique : Quel foutoir...!!!

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Modérateur, A ghost in the shell, 50ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 694 messages
50ans‚ A ghost in the shell,
Posté(e)

Ce qui est extraordinaire c'est qu'on a fait un premier chèque en blanc pour sauver les banques sans rien leur demander en retour.

On a fragilisé les états pour sauver des entreprises privées qui n'ont absolument rien changé à leurs pratiques.

Si on est pas capable de changer les règles du jeu pour que le système global ne soit pas mieux encadré, alors on aide en échange d'une privatisation partielle, afin de garder un contrôle sur les agissement de ces entreprises.

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Le truc c'est que là, le chèque va être à nouveau nécessaire et dans un même temps si Sarkozy le signe il va se prendre une calotte pouvant lui couter ses chances en 2012. D'un point de vue satyrique c'est assez amusant comme situation. Du point de vue d'un contribuable, j'ai déjà mal au cul.

J'ai quand même l'impression que ça se précipite, et pour tout dire ça m'inquiète vraiment.

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Membre, 38ans Posté(e)
Rhadamanthe Membre 668 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Je ne pense pas que les politiques laisseront les banques se casser la gueule comme Lehman Brothers, surtout les banques européennes. Mais en même temps, un chèque d'argent qu'on a pas ne passera jamais tellement c'est flagrant qu'il s'agit d'un pansement sur une jambe de bois... qu'on a déjà tenté de soigner. Je pense qu'on ira vers une nationalisation à moyen terme.

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Modérateur, A ghost in the shell, 50ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 694 messages
50ans‚ A ghost in the shell,
Posté(e)

Preuve que le libéralisme sans contrôle ne se régule pas de lui même.

Quand on prône un non interventionnisme de l'état, ben soit on est assez sage pour ne pas se mettre dans la merde, soit on fait en sorte d'être capable de sortir de cette merde seul ...

Mais là, c'est vouloir le beurre, l'argent du beurre, et le cul des contribuables ...

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Membre, Posté(e)
Moriarty Membre 3 624 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

D'aprés Besson, une nationalisation n'est pas prévu même à moyen terme. Un peu prématuré à son goût. (sourire).

Les institutions financières concernées (SG, CA, BNP) ont apparement les reins assez solides pour absorber une perte sèche de 6 milliards d'investissements dans le cadre de la dette grecque.(re-sourire)

Chose à envisager, finalement, quand on sait que le gouvernement allemand buche sur un plan de sortie de la grèce de la zone euro...

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Membre, 50ans Posté(e)
lily12 Membre 2 037 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Qu'on les nationalise ça leur fera les pieds depuis le temps qu'ils nous mettent dans la merde et qu'on utilise notre fric pour réparer leurs conneries

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Je ne pense pas que les politiques laisseront les banques se casser la gueule comme Lehman Brothers, surtout les banques européennes. Mais en même temps, un chèque d'argent qu'on a pas ne passera jamais tellement c'est flagrant qu'il s'agit d'un pansement sur une jambe de bois... qu'on a déjà tenté de soigner. Je pense qu'on ira vers une nationalisation à moyen terme.

Bah le soucis c'est qu'autant je comprends et j'accepte le premier chèque qui était vitale si on ne voulait pas tomber dans une profonde crise systémique, autant là c'est un chèque pour couvrir les choix des banques et très franchement si ils font des mauvais choix je ne vois pas pourquoi se serait à nous, contribuables, de payer leurs stratégies à la con.

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Membre, Posté(e)
Moriarty Membre 3 624 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En effet, sur quel principe le contribuable lambda devrait cautionner "le manquement de nez" des institutions financières..??

Ces mêmes institutions reversent-elles des gratifications aux français quand elles ont le vent en poupe...???

Pourquoi ne pas étaler ce principe de sauvetage à l'intégralité du secteur privé, tant qu'on y est..????

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Membre, Posté(e)
gpas1.rond Membre 465 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vu que cette semaine ça va encore être la dégringolades en bourse et pas plus tard qu'aujourd'hui, nos banques vont se faire cartonner. On nous conditionne déjà à ce qu'on doive payer.

Sans déconner, si ils nous font encore signer un chèque pour couvrir leurs conneries ça risque de pas plaire. 2 fois en 2 ans qu'on doit claquer des milliards pour ces connards qui palpent des bonus à gogo pour faire les cons, c'est un peu pénible (notez l'euphémisme!).

Bah... Les Français ne feront rien, il vont aboyer... Mais ils ne mordront pas...

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

La question c'est

"qu'est ce qu'on risque à les laisser se péter la gueule comme n'importe quelle entreprise ?"

Vu que cette semaine ça va encore être la dégringolades en bourse et pas plus tard qu'aujourd'hui, nos banques vont se faire cartonner. On nous conditionne déjà à ce qu'on doive payer.

Sans déconner, si ils nous font encore signer un chèque pour couvrir leurs conneries ça risque de pas plaire. 2 fois en 2 ans qu'on doit claquer des milliards pour ces connards qui palpent des bonus à gogo pour faire les cons, c'est un peu pénible (notez l'euphémisme!).

Bah... Les Français ne feront rien, il vont aboyer... Mais ils ne mordront pas...

J'espère au moins que les clients de ces banques leur retireront leur confiance autant que leur argent !

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Membre, X-Banni-X, 43ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
43ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

Et pour les clients qui sont en découvert chronique, ils risquent quoi?

Nan parce que je comprend que ceux qui ont des plans épargne machin, ou de l'argent placé soient dans la mouise, mais les autres? :D

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Membre, 38ans Posté(e)
Rhadamanthe Membre 668 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Le problème c'est que les banques d'investissement se sont rendues indispensables dans l'économie. Du moins c'était DEJA l'argumentation qui était avancée lors du premier gros chèque américain et européen du début de a crise financière. Et c'était déjà à cause de leurs choix (tabler sur des emprunts à risques + investir les unes dans les autres) qu'ils s'étaient mis dans la merde. On a payé quand même. En empruntant de l'argent qu'on avait pas, et ainsi en contractant de la dette souveraine auprès de... probablement ceux à qui on va prêter/donner cet argent (les comptes des états ne sont absolument pas transparents, on ne connait pas nos créanciers ni ce qu'on leur doit, et déjà en soi c'est un peu scandaleux), doublement gagnants puisqu'ils ont remplacé leurs investissements à risques par de la dette souveraine plus stable... enfin à l'époque. Puisque c'est maintenant la crise de la dette souveraine qui fait prendre des risques aux banques. Le problème c'est que la dette souveraine est également du fait de la gestion politicienne et les banques ne se retrouvent plus seules responsables moralement. En fait, paradoxalement, il était plus facile de faire la leçon aux banques il y a deux ans qu'aujourd'hui. Et je pense que s'il fallait lâcher les banques, c'était il y a deux ans, et pas aujourd'hui avec je ne sais combien de milliers de milliards de dettes supplémentaire envers elles. Enfin tout ça pour dire qu'on est beaucoup plus dépendantes qu'elles aujourd'hui qu'il y a deux ans, et que l'interventionnisme étatique est encore plus facilement justifiable "pour sauver les banques" aujourd'hui qu'il y a deux ans. Mais au niveau de la communication, il sera très compliqué de faire accepter la chose deux fois aux peuples, étant donné qu'ils voient que leur chèque n'a servi à rien, et qu'ils sont dans la panade eux aussi. Donc puisque le chèque c'est niet, puisque laisser les choses se casser la figure est moins facile qu'il y a deux ans et qu'on ne l'a déjà pas fait il y a deux ans, je ne vois pas d'autre alternative que la nationalisation. Qui va nous coûter très cher et il y a d'ailleurs de fortes chances qu'on privatise dans quelques années dès que ça ira mieux et sans profiter des fruits de la chose (ce qui sera une grosse injustice).

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Et pour les clients qui sont en découvert chronique, ils risquent quoi?

Nan parce que je comprend que ceux qui ont des plans épargne machin, ou de l'argent placé soient dans la mouise, mais les autres? :D

Qu'est ce que tu veux qu'ils risquent ? Rien de plus qu'avant.

A dire vrai, les clients de ces banques ne risquent pas grand chose non plus de toute façon.

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Invité gilles 25200
Invités, Posté(e)
Invité gilles 25200
Invité gilles 25200 Invités 0 message
Posté(e)

nationnaliser les banques,faire une banque unique d'état,mettre fin au secret banquaire,controle des comptes par la base,mettre fin aux fuites des capitaux vers les paradis fiscaux,empécher les destructions d'actions pour faire monter artificiellement le cours des actions restante,ça me rappel quelque chose tout ça!quelqu'un l'aurait pas dit sur ce forum il y a quelques temps?je dis ça,je dis rienwhistling1.gif

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
faire une banque unique d'état

Et puis quoi encore ? Quel est le but exactement ? Tu veux pas mettre des commissaires politiques pour gérer la tutelle banquaire de tout le monde pendant que tu y es ?

controle des comptes par la base

Ca aussi, c'est assez obscure, comme si "la base" était plus compétente :sleep:

Sur le reste, dans l'ensemble je suis assez d'accord, sans partir à fliquer tout le monde, des efforts doivent être réalisés et la nécessité de prendre les paradis fiscaux à la jugulaire devrait être une priorité fiscale comme économique absolue.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Les États devront-ils voler au secours des banques ?

Les investisseurs ne cessent d'attaquer depuis plusieurs jours les valeurs bancaires exposées par la crise de la dette.

Chaque jour qui passe, surtout quand il est marqué comme vendredi par un coup de bambou en Bourse, met un peu plus de pression sur les banques. Les États européens devront-ils, comme en 2008, les aider? Aucune réponse certaine n'existe. Car ceux qui, à la tête de l'État, des banques et des banques centrales, ont une idée précise de la gravité de la situation ne parlent pas ou tiennent des discours lénifiants pour ne pas ajouter de la crise à la crise. Ceux qui ne sont pas aux affaires évoquent plus librement des scénarios de crise. Comme Ségolène Royal qui, samedi, a déclaré sans vergogne que «les banques vont sans doute redemander l'aide de l'État (…) sans doute dans la semaine».

• Pourquoi les banques auraient-elles besoin d'argent public?

Deux écueils les guettent potentiellement. Le premier serait l'assèchement complet de leurs ressources: les banques ont besoin d'emprunter sur les marchés pour financer leurs activités. Mais la crise des dettes d'État en Europe dissuade de plus en plus de prêteurs. L'éviction du marché dont ont été successivement victimes les établissements grecs, irlandais et portugais, puis espagnols et italiens, semble désormais gagner l'ensemble de la zone euro. Certes, les banques s'adaptent, en empruntant à plus court terme, en «coupant» leurs positions pour économiser leur cash et, enfin, en se procurant de l'argent frais à la Banque centrale européenne. Mais ces solutions ne sont pas pérennes et certaines banques européennes se retrouvent aujourd'hui en situation de grande fragilité sur le front de la «liquidité».

Le deuxième danger qui menace les banques, ce sont les pertes qu'elles pourraient avoir à encaisser du fait du ralentissement économique et de la crise des dettes d'État, la menace la plus immédiate étant celle de la dette grecque. Selon la presse allemande, Berlin prépare d'ailleurs un plan de soutien public au secteur financier, activé en cas de faillite de la Grèce.

• Toutes les banques auront-elles besoin d'aide?

Il est probable que certaines banques auront besoin d'aide. Le défi sera alors de circonscrire l'incendie. Dans le climat actuel de stress, l'annonce d'un sauvetage peut créer une crise systémique, les investisseurs achevant de ne plus prêter à aucun établissement, les épargnants préférant retirer leurs avoirs. En 2008, les États avaient mis en œuvre des plans d'aide extensifs, noyant dans la masse les cas des banques les plus fragilisées. Cette fois, essaimer large pourrait être contre-productif car cela accréditerait la thèse que l'on prépare l'ensemble du secteur bancaire à un choc majeur sur la dette souveraine. «Comme si les politiques envoyaient le signal qu'ils ne croient pas à leurs propres mesures» de sauvetage de la zone euro, relevait la semaine dernière le patron de la Deutsche Bank, Josef Ackermann.

• Quelle forme l'aide pourrait-elle prendre?

Pour les banques qui en ont besoin, l'idéal serait de se recapitaliser sur fonds privés. Fin juillet, deux banques grecques ont aussi annoncé une fusion rendue possible par une injection de fonds… du Qatar. Mais, sauf exception, les États européens seront bien en première ligne. Ce qui pose deux problèmes. Le premier est financier: certains pays déjà fragilisés risquent d'avoir du mal à porter des bilans bancaires parfois équivalents à leur PIB. La solution pourrait venir du Fonds européen de stabilité financière (FESF). L'accord européen du 21 juillet dernier - qui n'est pas encore validé par les parlements nationaux - prévoit qu'il puisse assumer cette mission.

Le deuxième sujet est politique: les opinions publiques accepteront-elles de «sauver» encore une fois les banques? «Seulement si elles paient beaucoup plus cher qu'en 2008 le capital qui leur est fourni et l'argent qui leur est prêté», répond un politique pour qui: «Un sauvetage justifierait aussi de nouvelles exigences en matière de rémunérations, de renouvellement des dirigeants et de séparation des activités.»

• Les banques françaises sont-elles en première ligne?

Les banques françaises, qui avaient plutôt bien traversé la crise de 2008-2009, sont plus chahutées par celle de 2011. Leur expansion en Europe, notamment en Grèce et en Italie, est devenue une faiblesse. Elles sont aussi assez consommatrices de liquidités sur les marchés pour deux raisons: leur modèle «universel» en fait des acteurs significatifs dans la banque d'investissement, et la structure du marché de l'épargne a déporté celle-ci vers l'assurance-vie et les OPCVM plutôt que dans les bilans bancaires. À ce panorama s'ajoutent les faiblesses réelles ou supposées de chacune: une grosse dépendance aux financements de marché chez Dexia, une réputation entamée et de fortes positions de marché à la Société générale, une filiale grecque au Crédit agricole…

Vu que cette semaine ça va encore être la dégringolades en bourse et pas plus tard qu'aujourd'hui, nos banques vont se faire cartonner. On nous conditionne déjà à ce qu'on doive payer.

Sans déconner, si ils nous font encore signer un chèque pour couvrir leurs conneries ça risque de pas plaire. 2 fois en 2 ans qu'on doit claquer des milliards pour ces connards qui palpent des bonus à gogo pour faire les cons, c'est un peu pénible (notez l'euphémisme!).

bonjour

comme l ' à dit un précédent post ,le problème des banque

est que leurs bénéfices ne se partagent pas mais les dettes oui .

en plus , rien ne prouve que toutes les banques

ont bien déclarées les pertes totales rien que pour les sub-prime ?

les gouvernements nous affirmaient qu ' ils allaient prendre des mesures sur les agences de notation et sur les capitaux de leurs clients qu ' ils jouent en bourse avec leurs traders .

rien n ' à changé .

l ' europe n ' à pas d ' autoritée banquaire pour faire la police .

quand la grèce à commençée à faire n ' importe quoi ,

si il y avait eu une autoritée bancaire européenne , elle aurai put obliger la grece à rectifier le tir sous peine

de sanction grave .

la bourse à besoin d ' ètre rassurée pour remonter ,

mais , cela n ' à pas l ' air dans prendre le chemin .

et les élections à venir augmentes la paguaille général .

bonne journée

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
Posté(e)

Ce qui m'écoeure au plus haut point est que lorsque les entreprises vont des gros bénéfices, la collectivité en voit pas la couleur. Par contre, quand ils se cassent la gueule, c'est toujours vers nous qu'ils se tournent. Y'en a plein le cul d'éponger sans cesse leur connerie à tous ! :bad:

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