La tendresse

LA TENDRESSE

C’est ta joue au creux de mon épaule

C’est ta main dans ma main qui s’abandonne

C’est ton regard qui se pose sur moi

C’est ton cœur qui écoute ma voix

C’est ton baiser glissant sur mon front

C’est ta bouche qui me cherche à tâtons

C’est ta chair qui frémit calmement

C’est ta voix qui résonne doucement

C’est une nuit sans bruit, sans nuage

C’est un silence doux après l’orage

C’est un soir d’été qui descend sur nous

C’est un parfum léger qui recouvre tout

pas mal, mais dans la première strophe, t'es rimes ne collent pas

avant toutes choses, avant la recherche de la rime : pour moi les mots sont des bouquets de sons et de lumières

(Tout ce qui chante en moi : enfante des poèmes où rime ce que j'aime)

pas mal, mais dans la première strophe, t'es rimes ne collent pas

Est-ce bien grave, si l'on entend les mots. La rime, les pieds...

La prose est aussi une forme bien douce de poésie non ?

Et là, qu'importe, c'est un lutinage délicat d'avec la tendesse que nous envoit notre revenant.

Sans rime aucune :

Et son verbe qui s'assouvit de notre regard,

comme une offrande les mots à chacun.

Il nous appartient de le faire vivre,

palpiter, pour qu'encore il subsite,

au delà des doutes, au delà des leurres.

J'ai aimé, dit elle, assez fort pour y voir.

J'aime, pense t'elle,si bien à cette heure.

Que le tendre, posé ainsi sur la toile

En devint l'oeuvre somptueuse de celle-ci.

Ephèmère,

mes yeux l'emporteront sans l'oublier.

Demain, un autre jour peut être.

Je te lirais encore entre les mots.

La tendresse...quelque chose qui n'est que souffle sans mot. La tendresse n'est ce pas la tristesse des mots...

J'aime bien ton poéme. Il n'y a plus cette mélancolie dont tu causes souvent.

bleuhaine

les poeme en prose ça existe de toute façon!