Surdouée, comment savoir?

Bonjour, si tu vois un psychiatre, pourquoi tu n'en parles pas avec lui, il peut te faire passer des tests où t'envoyer chez un confrère pour cela.

Si on devait écouter les gens, 50 % de la population au moins serait surdouée alors qu'en vérité il n'y a que 2% qui l'est.

Les tests QI se passent chez un psychologue. Mais quand bien même tu le serais, ça ne résoudrait pas grand chose à ton impression de "différence". Le Qi ce n'est qu'un chiffre qui permet de te classer par rapport à des personnes de ta classe d'âge et de dire si tu es en avance ou pas avec celle-ci, rien de bien mirobolant donc.

De le savoir cela peut l'aider à mieux comprendre ses problèmes, et si les autres sont au courants, à l'école, ses parents, ils trouveront des moyens pour mieux l'aider dans sa scolarité par exemple.

Bonjour à tous,

Tout d'abord, je voudrais préciser que je ne me sur-estime pas, je me renseigne par curiosité avant tout.

J'ai 15 ans, et récemment j'ai entendu quelqu'un dire qu'il était "surdoué" en expliquant un peu les signes que présentent cette particularité.

J'ai eu un espèce de déclic dans ma tête. Je me suis toujours sentie différente des autres. Je me prends énormément la tête pour un rien, je réfléchie beaucoup et anticipe tout.

C'est d'ailleurs des fois dérangeants car je n'arrive pas a m'exprimer clairement devant les autres. Dans ma tête rien n'est vraiment clair.

Je suis aussi hypersensible et je m'ennuie en classe, je trouve les gens de ma classe immatures. Je reste beaucoup avec des adultes.

J'ai développé également une phobie, celle de vomir (émétophobie).

En septembre dernier, j'ai commencé a ne plus avoir le gout de vivre, j'allais très mal. J'ai décidé de réagir car ma vie n'avait aucun but.

J'ai donc décidé d'en parler et par la suite, j'ai consulté un psychiatre.J'avais perdu 5 kilos, on me parler aussi d'anorexie atypique.

Les médecins me disent très mature pour mon âge et constamment dans le contrôle.

Bref, tous ça pour dire que j'ai lu sur internet des discours sur les adolescents surdoués et je me reconnais dans beaucoup de leur traits de caractère. Je n'ose pas en parler à mes parents car je trouve que cela fait vantard.

Voilà, merci de me répondre si quelqu'un saurait me donner des conseils pour savoir si je me fais des idées ou comment aborder le sujet autour de moi.

Merci de m'avoir lu.

Amicalement

bonjour .il y à eu deux surdoués dans ma famille ,l ' un q.i 130 et l ' autre q.i 155 d ' aprés çe que j ' ai observé , un surdoué est trés curieux , il lit beaucoup sur tout et çe qu ' il sait , il le sait bien et ne se contente pas de l 'à peut prés .il cherche le contacte des adultes car il est trés mature ,mais peut-étre déçu si ceux-çi ne sont pas à la hauteur , car il pose beaucoup de questions pertinentes à son entourage et en attend des réponses concrétes. souvent , les surdoués sont mal dans leurs peau et ne se sentent bien qu ' avec d ' autres surdoués .celui qui avait un q.i de 155 , était trois classes en avance avec des jeunes plus vieux que lui .malgrés cela , il était toujours dans les premiers et souvant lui'méme le premier .mais il s ' ennuyait quand méme .la plupart des surdoués s ' adaptent mal dans la vie et ne réussis pas dans la vie obligatoirement et chacun à son caractére propre .bonne journée .

Merci à tous de m'avoir répondu.

Samira, c'est ce que je compte faire la prochaine fois que je vois mon psychologue et c'est aussi pour les raisons que tu as citer ("De le savoir cela peut l'aider à mieux comprendre ses problèmes") que je cherche une réponse.

Luft tu as raison je sais que très peu de personne sont surdouées et que si l'on regarde autour de sois on pourrait voir des comportements qui nous montrerait qu'énormément de gens le sont.

Et le merle, encore une fois je me reconnais dans le comportement des personnes de ta famille que tu as cité, la seule différence est que je n'ai jamais sauté de classe mais toujours était dans les meilleures quand même.

effectivement parles en à ton psychologue et fais les test QI - tu es peut-être surdouée mais aussi hyper réceptive, douée d'empathie trop forte ! mais avec de l'aide, tout ça se gère

y en a qui ont leur bac à douze ans, encore que je ne connais pas le record, mais bon avec la méthode coué : "je suis intelligent(e) je suis intelligent(e) je suis intelligent(e).... " sans aller jusqu'au narcissisme, et puis à force d'y penser des études de psycho plus tard why not.....

Salut à toi jud294

Je ne serai pas la première _et sûrement pas la dernière_ à te dire qu'il y a "surdoué et surdoué". En ce qui me concerne, mes parents ont trouvé que j'étais très éveillée dès mon plus jeune âge, et le fait d'évoluer dans un univers essentiellement constitué d'adultes a abondé en ce sens. Bonnes notes à l'école, jalousies de certaines de mes camarades (et de leurs parents...) conduisant à l' éviction. Pas besoin d'avoir un tempérament difficile ou de dégager une aura d'arrogance pour cela. C'est le lot de bon nombre d'enfants dits "précoces". :)

Le QI permet de te positionner sur des critères très rationnels sur la moyenne de la population, mais il ne prend pas en compte ta réceptivité et ton affect. Un chiffre de 146 pour ma part, qui ne représente rien, si ce n'est la pression familiale pour la suite du parcours. C'est là d'où vient le plus gros danger : déjà, on se désintéresse de ce qui se passe en salle de cours,et en plus la famille fait peser un "devoir de réussite scolaire / universitaire". Ton épanouissement, tes aspirations, tes goûts ? OSEF ! Te voilà transformé(e) en cheval de course qu'on ne manquera pas d'envoyer à l'abattoir à la première baisse de régime.

Ne te laisse pas envahir par la pression de ton entourage, et encore moins par celle que tu t'infliges. Beaucoup de troubles du comportement alimentaire sont liés à cet aspect, et ce d'un extrême à l'autre : dans ton cas, la volonté de tout contrôler (anorexie), dans le mien celui de se fondre dans la masse (boulimie, dont je suis sortie il y a 3 ans en intégrant le cursus qui me plaisait).

Tu ne seras pas plus avancé(e) en connaissant ce chiffre...qui n'a AUCUNE IMPORTANCE. Ce qui compte, c'est que tu aies conscience de ton potentiel et des domaines qui le concernent pour pouvoir l'exploiter au maximum. Être doué ne rime pas avec "réussite assurée". Il faut que tu gardes bien cela à l'esprit, au risque de te réfugier dans la médiocrité. (C'est du vécu.)

Il est bon de préciser que la réussite n'est pas de faire "de belles et longues études" si elles ne t'apportent rien à titre d’épanouissement personnel. Fais ce qui te plaît, mais fais le bien.

Pour te sentir mieux dans ta peau, le plus gros du travail à fournir sur le plan social/sociable ; cela peut paraître simpliste, mais en fréquentant du monde, en ayant des activités extra scolaires, en t'investissant dans un sport ou une assoc etc etc, tu passeras moins de temps à te triturer l'esprit et te sentiras mieux dans tes baskets. :) Cela t'aidera aussi à "trouver ta place".

Il faut savoir s'oublier un peu et s'intéresser aux autres pour réussir à lâcher prise, ça a été un remède très efficace pour me sentir "en paix avec moi-même".

J'espère ne pas te paraître trop prétentieuse, mais sache que si je peux t'aider, n'hésite pas

Prends soin de toi

[ wow, quel pavé ^^]

Le QI permet de te positionner sur des critères très rationnels sur la moyenne de la population, mais il ne prend pas en compte ta réceptivité et ton affect.

(...)

Tu ne seras pas plus avancé(e) en connaissant ce chiffre...qui n'a AUCUNE IMPORTANCE. Ce qui compte, c'est que tu aies conscience de ton potentiel et des domaines qui le concernent pour pouvoir l'exploiter au maximum. Être doué ne rime pas avec "réussite assurée". Il faut que tu gardes bien cela à l'esprit, au risque de te réfugier dans la médiocrité. (C'est du vécu.)

Il est bon de préciser que la réussite n'est pas de faire "de belles et longues études" si elles ne t'apportent rien à titre d’épanouissement personnel. Fais ce qui te plaît, mais fais le bien.

Disons que chez certains, il y aura une certaine "harmonie" entre l'intellect (& ce QI supérieur) & l'affect.. & ils réussiront à plutôt bien composer avec ce QI , certes un peu "encombrant" parfois, en en faisant un atout...

Alors que chez d'autres, il peut y avoir un décalage prononcé & très déstabilisant s'il y a immaturité affective. (d'où échecs scolaires/personnels, Troubles Compulsifs Alimentaires, oui par exemple ou autres répercussions psychologiques)

ne te fais pas trop d'illusion quand même, tes "symptômes" sont vécus par beaucoup à l'adolescence.

Oui je suis tout à fait consciente de ça. C'est justement pour cela que je ne me persuade pas que mes problèmes viennent d'une précocité. Mais plus j'en lis sur ce sujet, plus je me reconnais. J'ai un doute et j'aimerai juste vérifié.

Ikra, j'ai lu ta réponse avec beaucoup d'intérêts.

Je sais bien que le calcul du QI n'est pas indispensable, que ça ne veut pas tout dire et qu'il ne faut pas se fier qu'à ça. Mais aparemment, c'est le seul moyen d'avoir une réponse concrète. J'ai quand même peur de prendre ça trop au sérieux. Ca serait aussi une façon de trouver la raison de tout ce qui m'arrive. Ce ne sera pas une solution, certes, mais je pense que de connaître l'origine d'un problème est important.

Pour ce qui est des parents, de l'entourage qui veut nous voir faire des études poussées ou autre, pour ma part, je sais que ma mère fera passer mes envies avant tout, et en ce qui concerne mon père, il voyait mon frère faire de grandes études et lorsque celui-ci a mal tourné, il a compris que même si il l'espérait aussi pour moi interieurement, il ne fallait pas trop incicter ses enfants à faire ce que lui attendait d'eux.

Sinon, c'est vrai que je m'inflige une pression, et cela, je ne m'en suis rendu compte qu'en parler avec un thérapeute.

Avant j'étais plutôt sociable, malgrè une certaine timidité. Quand j'étais plut petite j'ai par contre souvent eu des problèmes avec mes amies à cause de jalousies. Au collège tout allait bien jusqu'au début de cette année, où j'ai commencé à déprimer. Je me suis donc complétement mise à part toute au long de l'année, je n'allais plus aux sorties, je ne me tenais plus au courant etc. Lorsque j'ai pris un antipdéprésseur, j'allai mieux, et je me suis rendu compte avec dégout que tous mes amis avaient complétement changé ^^ Je ne m'en étais même pas rendu compte, je m'étais vraiment effacé, j'étais là sans être là. C'est cette année là aussi où j'ai arrêté mes acticités extra scolaire, et j'en ai fait une, mais en compagnie d'adultes. Je ne pense pas que cela est aidé!

Il faudra que je travaille sur mon moral justement, ne pas tout abandonner pour une faiblesse.

Enfin bref, moi aussi j'écris un pavé! Pour l'année prochaine, je vais reprendre mais anciennes activités et je serai au lycée, donc changement de bahut, ça fera du bien!

Devenir surdoué est simple si l'on s'isole de l’échec.

ne pas tout abandonner pour une faiblesse.

Notre société ne nous apprend pas à perdre ni à vivre l'échec.

Et à la moindre défaillance, l'on cherche une responsabilité extérieure.

N'importe quel changement de régime alimentaire peut engendrer une perte de poids, les 5 kg ne sont pas alarmants.

Le fait d'être "émétophobe" et de le mentionner est intéressant, ce n'est pas un "trait de caractère" des surdoués ou de ceux qui souffrent de l'isolement .

Ce n'est pas le genre de maladie connue du grand publique du genre grippes &cie. Par contre cela pousse à l'isolement par la peur de l'autre.

Ce qui m'inquiète c'est la prise d' antidépresseurs, qui sont de véritables poisons addictifs qui risquent de te suivent toute ta vie.

My tow Sigmund cents :

A mon avis tu cherche à te maintenir (inconsciemment ou non) le plus possible dans le monde de ton enfance et refuse de faire le saut vers autre chose.

Le fait de fréquenter des adultes, avec des personnes savantes te laisse dans une position d'infériorité (très enfantine).

Si tu trouve que tes amis sont bêtes et immatures, c'est que tu n'arrive pas à vivre le passage vers la liberté de faire des bêtises et d'en assumer les conséquence. Par exemple les beuveries typiques des soirées estivales qui finissent mal (maux de tête, vomissements ...) et qui sont largement mises sous les projecteurs des médias (films, séries Tv, doc, journaux etc ... sur les pseudo "nouvelles" façons de faire la fête) d'où peut être l'apparition de la phobie envers les vomissements.

Je pense que tu devrais apprendre à perdre et cela te permettra de te confronter plus facilement à ceux de ton age.

Peur de perdre = fin des activités extra scolaire (sport = classement = toujours un perdant)

Rencontrer des gens n'est pas systématiquement une réussite. Durant l'enfance, le cercle encadrant, les parents sont là pour guider, protéger les rencontres et réconforter en cas de mauvaises.

S'isoler de l'autre est une façon de se protéger des mauvaises rencontres.

Espérer des changements par l' extérieur est quitte ou double, le fait de passer au lycée peut te faire rencontrer des gens qui t'aideront à passer le cap.

Si ce n'est pas le cas, cela va te renforcer dans tes certitudes et dans la recherche d'une "maladie" responsable de ton état.

La jalousie est une sorte de réponse à une situation meilleure de l'autre et donc de nouveau une confrontation à l’échec.

Une amie de ton age sera ta meilleur thérapeute, tout le monde à les mêmes angoisses, apprends à prendre le risque de les partager. Et qui sait tu te trouvera peut être un ami (ou une why not?) au lycée qui saura faire de même et peut être devenir plus.

Et le QI est l’unité d'échelle des imbéciles.