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Le véritable amour?


Ved

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Membre, 35ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

[ te voilà Nightwish :bo: j'attendais ton avis sur ce sujet ]

..

Je comprends ce que le texte veut dire et ce que tu en retires, mais je maintiens ma position, personnellement je préfère que l'on me fasse comprendre que j'ai tord, en douceur. C'est ça l'amour smile.gif

Il y a de nombreuses personnes, qui, ayant eu des parents très laxistes, se croient tout permis; n'ont aucun respect pour leurs semblables. Comment ces personnes pourraient-elles un jour comprendre, si jamais de la vie un esprit sévère ne vient imposer une limite morale à leur monde de désirs égocentriques?

il existe des stades de compréhension, d'acceptation, de non jugement, au fur et à mesure qu'on évolue

si on veut grandir et se situer dans une relation d'échange, de partage, d'amour, on fait des constats et on ajuste son comportement

La compréhension, l'acceptation, le non-jugement... Super! Ca permet de ne pas émettre de critiques qui enfermeront l'autre dans ses défauts, de ne pas le détester ou se mettre en colère lorsque son comportement nous déplait. Et c'est vraiment génial quand on y arrive.

Mais après?

Difficile d'être lucide sur soi-même. Même lorsqu'on apprend à s'observer, à observer nos réactions, nos comportements vis à vis de notre entourage, il y a toujours des choses qui nous échappent. On a toujours besoin d'aide pour prendre conscience.

Mais lorsque quelqu'un tente de nous faire prendre conscience en douceur, notre mécanisme de défense se met en marche. Certains vont refouler, d'autres vont encaisser sans broncher comme si la remarque leur passait au travers sans les affecter, d'autres vont "contre-attaquer" ("ah tu dis ça, mais toi, t'es pas mieux blablabla..."), certains encore vont rationaliser, donner une explication bancale à leurs travers, faire un déni, ou enfin aller pleurer et boire de l'alcool pour oublier. >_<

Pour vraiment que l'on soit capables de recevoir le message, il faut parfois que le message soit fracassant. Beaucoup de gens changent leurs habitude après un accident, une maladie grave. Et c'est normal! Ils sont tellement affectés que leur mécanisme de défense n'a plus aucune efficacité, et ils sont forcés de prendre le message en pleine poire - non seulement le message que le corps envoie à travers la maladie, mais aussi tous ceux qu'ils ont stockés petit à petit sans leur accorder d'importance.

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Membre, forumeur alchimiste/Honey, Posté(e)
Nightwish Membre 10 322 messages
forumeur alchimiste/Honey,
Posté(e)

salut!:bo:

on est d'accord sur le principe, mais le vrai truc c'est que le déclic vient d'eux-mêmes, se manifeste, se présente à eux et à personne d'autre

alors de façon plus ou moins secouante, ok

(on est d'accord: il y en a certainement eu des moins fracassants auparavant, mais les personnes n'étaient pas prêtes à les reconnaître, les entendre, les voir..)

ok, il faut souvent se trouver au bord du précipice voire au fond du gouffre pour se décider à prendre vraiment conscience qu'on avance de façon bancale et ne fait que colmater les brèches,

mais personne ne peut nous le dire avant, plus tôt, trop tôt et être entendu pour ce qu'il a vraiment à nous dire

enfin, il peut heureusement exister des exceptions, mais bon..

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Membre, 35ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
mais personne ne peut nous le dire avant, plus tôt, trop tôt et être entendu pour ce qu'il a vraiment à nous dire

Je sais pas vraiment, c'est peut être un peu étrange ce que je vais dire mais.. en ce moment je me rends compte de l'impact différent que peuvent avoir les mots en fonction, non seulement du ton que l'on adopte, mais aussi de ce que l'on manifeste physiquement et avec le regard.

J'ai le sentiment que, rien qu'en manifestant quelque chose de différent à travers notre posture, notre gestuelle, cela créée une "aura" qui va avoir beaucoup d'influence sur le regard qu'on nous porte, notre influence. Une remarque sévère, puissante, dite avec beaucoup de conviction peut être très persuasive, bien plus d'ailleurs qu'une remarque critique insultante et désagréable.

Le terme de sévérité a peut être plus le sens premier (la sévérité du ton, de ce que l'on émane) que second (mots quasi insultants, colère..)

Bien sûr le déclic vient d'eux même! Mais il faut une étincelle pour mettre le feu aux poudres, et il y a un sacré barrage qui entoure ces poudres.

Autre chose: sévérité ne signifie pas forcément absence de compassion ;)

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Membre, forumeur alchimiste/Honey, Posté(e)
Nightwish Membre 10 322 messages
forumeur alchimiste/Honey,
Posté(e)

nous dégageons chacun des vibrations, du sombre à la lumière pour certains, en passant par toute une palette de tonalités

le plus souvent, nous sommes prisonniers de couches et de couches (autant à l'intérieur de nous qu'autour: aura, corps éthériques..) qui font que ce qui se dégage est faible, "négatif", altéré, comme notre perception de nous-mêmes

donc effectivement, je suis d'accord, une personne qui rayonne dégagera du positif autour d'elle, son calme serein, son empathie, sa beauté et sa bonté sont perçus, ressentis, recherchés

mais justement, quand on atteint cet état, il me semble qu'on communique autrement et en tout cas les paroles s'il y en a ne peuvent être "dures", parce que ce n'est pas la voie de la compréhension, de l'amour

donc pas de sévérité, à mon sens, de la résistance, de la ténacité peut-être par moment, juste pour faire face au bloc s'il nous agresse et cherche à nous ébranler, ce qui ne fait avancer personne

sévérité, décidément, pour moi, non..;)

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Membre, 35ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
sévérité, décidément, pour moi, non..wink1.gif

Après, peu importe la sémantique qu'on donne à ça...

Prenons le contraire de la sévérité: l'indulgence... Si à travers une remarque on émane une forme d'indulgence, la personne en face va sentir que "ce n'est donc pas si grave", qu'elle "pourrait le refaire, elle serait pardonnée", ce serait une porte ouverte vers une erreur semblable. Or même si on aime notre enfant, on ne veut surtout pas qu'il puisse refaire cette erreur, par exemple parce que ça pourrait être dangereux pour lui/pour d'autres... Alors la sévérité permet de fermer toutes les portes qui éloigneraient du comportement qui est bon pour lui.

donc effectivement, je suis d'accord, une personne qui rayonne dégagera du positif autour d'elle, son calme serein, son empathie, sa beauté et sa bonté sont perçus, ressentis, recherchés

En fait, il y a ça oui, mais je pensais là à une forme d'"aura" plus éphémère, qui dépend de notre attitude intérieure dans l'instant, et à laquelle s'adapte notre posture, gestuelle et notre ton de voix.

On ne se comporte pas de la même manière quand on est dans la salle de bain, ou quand on donne un exposé devant une vingtaine de personnes.. Il y a une forme de charisme à adopter volontairement dans l'instant. Enfin, je découvre, j'expérimente ..:sleep:

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le véritable amour ne se préoccupe pas de ce qui plaît à l'autre, de ce qui lui est agréable et lui procure de la joie; il ne tient compte au contraire que de ce qui est utile à l'autre, peu importe que celui-ci y trouve ou non de la joie! Telle est la vraie façon d'aimer et de servir.

C'est exactement de cette façon que raisonnent tous les fanatiques.

Ce qui est agréable à l'autre ? On s'en fout. Et qui décide de ce qui est utile à l'autre ? C'est moi ! Une belle petite philosophie qui permet de régenter tout le monde sans tenir compte de leur avis, et en prétendant qu'on les aime, en plus de ça. Les tyrans peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

Bref, de la merde.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
C'est exactement de cette façon que raisonnent tous les fanatiques.

Ce qui est agréable à l'autre ? On s'en fout. Et qui décide de ce qui est utile à l'autre ? C'est moi ! Une belle petite philosophie qui permet de régenter tout le monde sans tenir compte de leur avis, et en prétendant qu'on les aime, en plus de ça. Les tyrans peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

Bref, de la merde.

Bonjour,

Bien évidemment, les fanatiques sont dans un comportement excessif, égocentrique et totalement dénué d'amour altruiste que chacun ici chercherai à éviter.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
C'est exactement de cette façon que raisonnent tous les fanatiques.

Ce qui est agréable à l'autre ? On s'en fout. Et qui décide de ce qui est utile à l'autre ? C'est moi ! Une belle petite philosophie qui permet de régenter tout le monde sans tenir compte de leur avis, et en prétendant qu'on les aime, en plus de ça. Les tyrans peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

Bref, de la merde.

Bonjour,

Bien évidemment, les fanatiques sont dans un comportement excessif, égocentrique et totalement dénué d'amour altruiste que chacun ici chercherai à éviter.

Les fanatiques sont dans un comportement égocentique et dénué d'altruisme parce qu'ils ne se préoccupent pas des désirs d'autrui. Et c'est exactement ce que propose Abd-Ru-Shin.

Pendant l'inquisition, on "aimait" ainsi ceux qui ne vénéraient pas le bon dieu, ou pas de la bonne façon, en les torturants et en les brûlants. Et peu importe si ça leur était désagréable, puisque c'était évidemment faire oeuvre utile que de chercher à leur éviter les feux de l'enfer.

Et toi, tu veux être "aimé" de cette façon ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Et toi, tu veux être "aimé" de cette façon ?

Je ne veux pas être aimé de sorte à ce que les gens se comportent de manière à ce qu'ils puissent être assurés que je leur donne de l'affection en retour, mais je souhaite qu'ils aient la volonté de me voir progresser et ainsi, qu'ils agissent en ce sens.

Nous ne sommes pas dans le contexte d'un quelconque gourou ou prophète qui se permettrai de faire ce que bon lui semble des gens autour de lui.

Il s'agit de comprendre que nos relations aux autres, si elles sont réellement empruntes d'amour, devraient avant tout servir ce qui est bon pour autrui (lui faire prendre conscience de ses erreurs, de ses blocages) et non ce qui est bon pour nous (continuer à coller à l'image qu'autrui a de nous, pour qu'il continue de nous apprécier).

C'est là qu'est l'altruisme. Mais toute cette discussion vient après les notions d'acceptation et de compréhension d'autrui, sans quoi elle est à côté de la plaque.

Pendant l'inquisition, on "aimait" ainsi ceux qui ne vénéraient pas le bon dieu, ou pas de la bonne façon, en les torturants et en les brûlants. Et peu importe si ça leur était désagréable, puisque c'était évidemment faire oeuvre utile que de chercher à leur éviter les feux de l'enfer.

Bien sûr, dit de cette manière, on retrouve à peu près le même schéma. Mais un schéma semblable peut se manifester dans des voies totalement opposées...

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Membre, Empecheur de debattre en rond!, 35ans Posté(e)
tom777 Membre 2 055 messages
35ans‚ Empecheur de debattre en rond!,
Posté(e)

Si tel est ta vision de l'amour...Desteste moi!

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Membre, forumeur alchimiste/Honey, Posté(e)
Nightwish Membre 10 322 messages
forumeur alchimiste/Honey,
Posté(e)
sévérité, décidément, pour moi, non..wink1.gif

Après, peu importe la sémantique qu'on donne à ça...

Prenons le contraire de la sévérité: l'indulgence... Si à travers une remarque on émane une forme d'indulgence, la personne en face va sentir que "ce n'est donc pas si grave", qu'elle "pourrait le refaire,ben qu'elle refasse, quoi d'autre? elle serait pardonnée", ce serait une porte ouverte vers une erreur semblable. Or même si on aime notre enfant, on ne veut surtout pas qu'il puisse refaire cette erreur, par exemple parce que ça pourrait être dangereux pour lui/pour d'autres... Alors la sévérité permet de fermer toutes les portes qui éloigneraient du comportement qui est bon pour lui.

NON, plus ça va, moins je suis d'accord

donc effectivement, je suis d'accord, une personne qui rayonne dégagera du positif autour d'elle, son calme serein, son empathie, sa beauté et sa bonté sont perçus, ressentis, recherchés

En fait, il y a ça oui, mais je pensais là à une forme d'"aura" plus éphémère, qui dépend de notre attitude intérieure dans l'instant, et à laquelle s'adapte notre posture, gestuelle et notre ton de voix.

On ne se comporte pas de la même manière quand on est dans la salle de bain, ou quand on donne un exposé devant une vingtaine de personnes.. Il y a une forme de charisme à adopter volontairement dans l'instant. Enfin, je découvre, j'expérimente ..:sleep:

certainement, mais là, on ne parle pas du tout de la même chose

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Nous ne sommes pas dans le contexte d'un quelconque gourou ou prophète qui se permettrai de faire ce que bon lui semble des gens autour de lui.

Ben si, c'est exactement ce que ça dit.

Mais toute cette discussion vient après les notions d'acceptation et de compréhension d'autrui, sans quoi elle est à côté de la plaque.

Comment peut-on prétendre accepter et comprendre autrui, si (je cite) on "ne se préoccupe pas de ce qui plaît à l'autre, de ce qui lui est agréable et lui procure de la joie" ?

Bien sûr, dit de cette manière, on retrouve à peu près le même schéma. Mais un schéma semblable peut se manifester dans des voies totalement opposées...

Tu crois ? Pourtant, si on se préoccupe de ce qui plait à l'autre, y a peu de chance qu'on le colle sur un bucher, non ? C'est un schéma bien meilleur

que celui d' Abd-Ru-Shin, ne serait ce que parce qu'on évite ce risque.

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Membre, Posté(e)
Perle2Pluie Membre 12 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je crois que l'auteur parle de l'amour en général, aimer son prochain, j'ai compris aussi qu'il est primordial de ne pas avoir de rancune d'où la citation "aimez vos ennemies", j'approuve aussi son idée de la véritable façon d'aimer et ceci en voulant ce qui est de mieux voire utile à l'être cher par exemple quand des parents interdisent à leur enfant de faire telle ou telle chose c'est parce qu'ils l'aiment et lui veulent du bien :mouai:

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Membre, 35ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Prenons le contraire de la sévérité: l'indulgence... Si à travers une remarque on émane une forme d'indulgence, la personne en face va sentir que "ce n'est donc pas si grave", qu'elle "pourrait le refaire,ben qu'elle refasse, quoi d'autre? elle serait pardonnée",

Pourquoi ne pas lui éviter cela? Beaucoup de personnes sont enfermées dans des schèmes comportementaux qui les empoisonnent. Alors peut être avez vous envie de les voir continuer à s'empoisonner, moi pas!

Comment peut-on prétendre accepter et comprendre autrui, si (je cite) on "ne se préoccupe pas de ce qui plaît à l'autre, de ce qui lui est agréable et lui procure de la joie" ?

Je vais essayer d'être plus clair.

1. On rencontre la personne. Pendant plusieurs mois, on apprend à la connaître.

2. On se rend compte de ses qualités, mais aussi de ses défauts qui nous irritent.

3. On fait le choix d'accepter la personne telle qu'elle est et de l'aimer.

4. L'amour nous amène a vouloir le bien de cette personne. On a envie qu'elle vive heureuse, que les choses soient en sa faveur.

5. On comprend que, pour que cette personne soit heureuse, il faut qu'elle prenne conscience de certaines choses sur elle-même et qu'elle travaille sur ces défauts.

6. On décide alors, pour le bien de cette personne, de lui montrer sans indulgence ce qui ne va pas (parce qu'on a déjà tenté, par le passé, de lui faire comprendre; mais ses mécanismes de défenses l'ont épargné d'une prise de conscience trop douloureuse). On sait que cela ne va pas lui procurer de la joie dans un premier temps, mais on sait aussi que cela est pour son bien, que c'est la meilleure chose que l'on puisse faire pour cette personne qu'on aime.

Pourtant, si on se préoccupe de ce qui plait à l'autre,

Si on ne se préoccupe que de ce qui plaît à l'autre, on le limite dans un confort qui n'est pas bon pour lui. Ca ne m'a pas plus de me faire arracher des dents de sagesse, et pourtant toute ma mâchoire aurait pu en pâtir si cela n'avait pas été fait. C'est un mal qui n'apporte aucune joie dans l'instant mais qui est nécessaire pour que l'on puisse soit continuer à vivre bien, soit tendre vers le mieux.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

"L'amour véritable est en grande partie fait de sévérité.

Ce qu'on appelle actuellement amour est tout sauf de l'amour. Si l'on examine à fond et sans complaisance ce qu'on nomme l'amour sous toutes ses formes, on ne découvre rien d'autre qu'égoïsme, vanité, faiblesse, facilité, présomption ou sensualité.

Le véritable amour ne se préoccupe pas de ce qui plaît à l'autre, de ce qui lui est agréable et lui procure de la joie; il ne tient compte au contraire que de ce qui est utile à l'autre, peu importe que celui-ci y trouve ou non de la joie! Telle est la vraie façon d'aimer et de servir.

Si donc il est écrit : "Aimez vos ennemis!" cela signifie: "Faites ce qui leur est utile. Châtiez les donc s'il n'est pas d'autre moyen de les faire revenir leur erreur!" Cela revient à les servir, à condition toutefois de faire régner la justice, car l'amour ne saurait être dissocié de la justice; ils sont un!

Faire preuve d'une indulgence inconsidérée reviendrait à encourager les défauts de l’ennemi et à le laisser ainsi glisser sur la pente escarpée. Serait-ce là de l'amour? Bien au contraire, ce serait là se charger d'une faute!" Abd-Ru-Shin.

Qu'en pensez-vous?

Edit vu les commentaires : la citation est de Abd-Ru-Shin, pas de moi, et ce n'est pas mon point de vue, je tenais simplement à le discuter.

bonjour .pour moi , comme il est connu , l ' amour est aveugle , sourd ,et sans voie .il semblerait qu ' il à plusieurs sortes d ' amours , mais le plus grand de tous est au dessus de toutes les conventions humaine , il ne juge pas , il ne condamne pas , il ne punis pas , il est amour , tout simplement . bonne soirée .

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Membre, Empecheur de debattre en rond!, 35ans Posté(e)
tom777 Membre 2 055 messages
35ans‚ Empecheur de debattre en rond!,
Posté(e)

Oui, parce que ce genre d"amour" je m'en passe tres bien!

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Comment peut-on prétendre accepter et comprendre autrui, si (je cite) on "ne se préoccupe pas de ce qui plaît à l'autre, de ce qui lui est agréable et lui procure de la joie" ?

Je vais essayer d'être plus clair.

1. On rencontre la personne. Pendant plusieurs mois, on apprend à la connaître.

Visiblement, vu qu'on parle d'"aimer ses ennemis", ça ne se limite pas à ce genre d'amour. Mais passons.

2. On se rend compte de ses qualités, mais aussi de ses défauts qui nous irritent.

3. On fait le choix d'accepter la personne telle qu'elle est et de l'aimer.

4. L'amour nous amène a vouloir le bien de cette personne. On a envie qu'elle vive heureuse, que les choses soient en sa faveur.

5. On comprend que, pour que cette personne soit heureuse, il faut qu'elle prenne conscience de certaines choses sur elle-même et qu'elle travaille sur ces défauts.

STOP !

Qu'est ce que c'est que cette idée bizarre ? Comment un défaut dont elle n'a pas conscience pourrait la rendre malheureuse ? On a vu plus haut ce que faisait les défauts : ils t'irritent toi. Ce n'est pas le bonheur de la personne aimée que tu cherches, c'est le tien. Et retourner la situation en prétendant que c'est le sien, ça s'appelle de la perversion narcissique.

Sérieusement, la philosophie que tu défends repose sur un présupposé qu'on peut résumer de cette façon : "je suis persuadé de savoir ce qui est bon pour les autres, mieux qu'ils ne le savent eux même". Elle est réservé à ceux qui prennent leur nombril pour le centre du monde.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Pourquoi pars tu toujours sur ces comportements négatifs qui n'ont rien à voir avec ce que je propose, sans vouloir voir la réalité de ce que je dis en face:

- il s'agit de comportements défaillants, de blocages, que nous avons tous à un niveau ou à un autre; et non de défauts subjectifs

- il s'agit d'une prise de conscience de ces comportements défaillants ou blocages, qui ne peut se faire sans l'aide d'une tierce personne; et non d'un jugement subjectif de cette tierce personne

- et enfin il s'agit que cette tierce personne sache être sèche et non indulgente dans sa façon de nous montrer ce qui ne va pas, de sorte que nos mécanismes de défense ne puissent être efficaces, et que l'on se mette réellement en question.

J'ai été maladroit dans l'explication précédente. Si j'ai parlé de défauts qui irritent, c'était pour enchainer sur l'acceptation et la compréhension qui efface complètement de notre perception cette irritation. Tu as zappé complètement ce passage?!

Ces premiers défauts étaient donc subjectifs, et bien souvent, ils nous concernent en fait nous même (ce qui nous énerve chez quelqu'un d'autre est bien souvent quelque chose qui nous fait réellement et objectivement défaut à nous.)

Lorsque j'emploie le terme de défaut une seconde fois (et c'est là ma maladresse, je n'aurai pas du employer le même mot), il s'agit là des comportements que la personne a et qui lui empoisonne la vie, ou lui créent des blocages à certains niveaux. Cela peut être très clair: ça peut être simplement le fait de boire beaucoup trop, chose que la personne refuse de voir, se disant "deux ou trois verres en rentrant du boulot, j'ai bien le droit, après une journée difficile!", tu vois, c'est un "défaut" complètement objectif, et que l'on sait clairement négatif pour la personne.

Certaines personnes alcooliques prennent conscience de leur problème le jour où elles se mettent à frapper un proche. D'autres continuent et ne prennent même pas conscience suite à cela..! Mais dans la plupart des cas il faut quelque chose de percutant pour que la prise de conscience ait lieue.

Je suis d'accord sur un point: c'est très vite fait de confondre ce qui est utile pour l'autre, et ce qu'on aimerait changer chez lui par égoïsme.

Mais tout le message d'Abd-Ru-Shin est de faire un travail sur soi avant tout, comme dans toute démarche spirituelle. Mais ce travail sur soi passe aussi par un changement de comportement vis à vis des autres, et le fait de rediriger son amour en voulant faire ce qui est bien pour autrui, et non ce qui lui ferait plaisir de sorte qu'il nous aime, fait partie de la démarche.

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 036 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

une fois j'ai dit que l'amour c'est vouloir le bien pour l'autre , d'apres ce sujet j'ajoute :

l'amour c'est ne pas vouloir le mal pour l'autre .

donc pour un couples ,ils doivent connaitre ce qui fait mal , et ce qui fait bien à l'autre , et chacun des deux doit essayer d'eliminer ses defauts qui derangent l'autre . chacun doit faire un effort pour le bien du couple .

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Membre, Posté(e)
Fyreval Membre 53 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je pense qu’il ne faut pas comparer nos agissements dans l’amour vis-à-vis de nos enfants, imprégné de devoir et de responsabilité pour la transmission de valeurs et autres, avec l’amour qu’on peut avoir pour des adultes. On ne peut pas agir et parler à un homme ou une femme comme à son enfant, l’adulte à l’expérience, le libre arbitre, l’autonomie, l’enfant est en apprentissage de la vie, il teste, il n’a pas vraiment le sens des responsabilités, des conséquences.

De toute façon un enfant à besoin de faire des expériences, parfois dangereuses, une surveillance est nécessaire ainsi que des explications sur ce qu’il risque mais l’interdiction engendre souvent l’inverse de ce qu’on voudrait qu’il fasse.

Ce que l’on estime utile à l’autre doit lui apporter de la joie, de la fierté, ou un quelconque sentiment positif, un soulagement, sinon je ne suis pas sûr que cela lui soit très utile…

Là je parle vis-à-vis d’adulte : en quoi peut on juger qu’une personne ne doit pas « refaire » telle ou telle chose, est ce mauvais pour elle, ou est ce que c’est nous qui ne supportons pas cela à cause de nos propres blocages ? Cela dépend vraiment de l’acte lui-même et de l’interprétation qu’on en fait qui n’est pas forcément objective de notre part, de nos valeurs personnelles, de notre vision de ce qui est juste, etc. Pour la petite histoire, j’ai connu un pervers narcissique qui en effet n’a pas arrêté d’essayer de me « faire prendre conscience de mes problèmes », mais je crois vraiment qu’il en avait plus que moi et seul le psy pouvait l’aider (d’ailleurs sa thérapie durait depuis plusieurs années)

Par contre s’il y a réellement un danger pour une personne, l’amour n’est pas nécessaire, c’est un devoir d’aider quelqu’un si on peut.

En tout cas je trouve assez gonflé de penser qu’on peut aider une personne à se débarrasser de ses blocages, des trucs encrés dans l’inconscient, enfermés depuis des années pour se protéger de quelque chose, c’est un jeu dangereux qui peut facilement se retourner contre l’appentis psy, ou être pire que mieux… De plus, dans la manière dont s’y prennent les psy, il n’y a aucune sévérité, mais au contraire une grande tolérance. Sinon c’est alors que le mécanisme de défense se mettrait en place.

Bonne soirée

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