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Les mutations plus rares et l'évolution humaine plus lente qu'on croyait


CmoiC

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Membre+, Pitbull le matin, ourse le soir, 48ans Posté(e)
CmoiC Membre+ 26 407 messages
48ans‚ Pitbull le matin, ourse le soir,
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Les mutations plus rares et l'évolution humaine plus lente qu'on croyait


Mardi 14 Juin - 07:46

Chez l'homme, une soixantaine de nouvelles mutations génétiques seraient transmises par les parents à leur enfant, soit bien moins qu'estimé jusque là pour calculer le rythme d'évolution de notre espèce au fil des générations, selon une étude publiée dimanche.



    Le génome humain compte six milliards de molécules porteuses de l'information génétique, les nucléotides. Chaque parent en transmet trois milliards à son enfant. Une erreur de copie d'un seul nucléotide peut se traduire par une mutation génétique.
    
    Jusqu'alors les chercheurs "estimaient que les parents contribuaient à une moyenne de 100 à 200 erreurs" dans les nucléotides transmis à leur enfant, explique Philip Awadalla (Université de Montréal), un des principaux auteurs des travaux paraissant dans la revue Nature Genetics.
    
    [/TAB]"Notre étude génétique, la première de ce type, montre qu'en fait il y a beaucoup moins d'erreurs - ou mutations", souligne le professeur Awadalla dans un communiqué.
[TAB]

    Les parents transmettraient, en moyenne, soixante nouvelles mutations à leur enfant, selon l'étude qui a porté sur près de 6.000 mutations potentielles au sein de deux familles avec chacune un enfant, un échantillon limité.


Suite de l'article...
forum Source: 20minutes.fr
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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)

Bof, c'est une etude qui n'est pas scientifique. Elle ne porte que sur un echantillon de....... 2 familles. Le resultat n'est pas generalisable a la population entiere de la planete (7 milliards d'individus). Tout au plus, on peut affirmer que dans ces 2 familles, le taux de mutations transmit de parent a enfant est faible comparee a celui speculee (+ de 200 par generations) par les evolutionistes.

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Membre, 43ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)

Bof, c'est une etude qui n'est pas scientifique. Elle ne porte que sur un echantillon de....... 2 familles. Le resultat n'est pas generalisable a la population entiere de la planete (7 milliards d'individus). Tout au plus, on peut affirmer que dans ces 2 familles, le taux de mutations transmit de parent a enfant est faible comparee a celui speculee (+ de 200 par generations) par les evolutionistes.

Allon allons bien sûr que cette étude est scientifique, c'est une étude qui mesure directement les nouvelles mutations ayant eu court d'une génération à l'autre. Les auteur de l'étude s'adonnent certes à des hypothèses sur ce qu'impliquerait si le taux de mutations ayant eu cour entre ces deux familles était réellement le taux moyen (je revient plus bas sur cette hypothèse) mais ils précisent bien que d'autres études utilisant la même méthode que la leur, devront être effectué à l'avenir pour réellement estimé les taux de mutations. Notons le point le plus intéressant qu'à relever cette étude est la variation importante du nombre (et donc du taux) de mutations qu'il peut y avoir d'un individu à l'autre et donc d'une famille à l'autre, différentes explications potentielles existent mais devront donc là aussi faire l'objet de recherches. Le plus intéressant est que dans une famille 92%% des mutations était d'origine paternelle alors que dans l'autre 64% étaient d'origine maternelles (donc seulement 46% d'origine paternelle). C'est pour dire si les variations peuvent apparemment être importantes, reste à effectuer un plus grand échantillonnage pour savoir si pareille différence d'une famille à l'autre est la règle ou l'exception!

Concernant le taux de mutation moindre mis en avant par cette étude, il est important de préciser que loin de remettre méchamment en cause les dates de divergences estimé entre les hommes et leur plus proches cousins les chimpanzés, cela aurait plutôt tendance au contraire à potentiellement les réconcilier.

The sex-averaged germline mutation rate estimates we derived agree very closely with three other recent studies focusing on sex-averaged mutation rates in the most recent generation. Averaging across these four studies gave a more precise sex-averaged mutation rate of 1.18 × 10−8 (±0.15 × 10−8 (s.d.)), which is less than half of the frequently cited sex-averaged mutation rate derived from the human-chimpanzee sequence divergence of 2.5 × 10−8 (ref. 14). These apparently discordant estimates can be largely reconciled if the age of the human-chimpanzee divergence is pushed back to 7 million years, as suggested by some interpretations of recent fossil finds, and by considering more recent (and slightly lower) robust genome-wide estimates of sequence divergence.

Bien évidemment là encore il faudra d'autres mesures à plus grandes échelles pour vérifier cela, cette étude ouvrant donc la voie à d'autres avec des résultats qui pourraient s'avérer extrêmement intéressant!

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Membre, 73ans Posté(e)
gravellegg Membre 24 565 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

et,sait on,si ce sont de bonnes mutations,ou au contraire,des tares

comment pourraient ils le savoir,ca, je me le demande bien :hu:

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Membre, 43ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)

Ben sans avoir analyser en détail les effets de ces dizaines de mutations on ne le sait pas cependant si les gamins se portent bien force est de constater que les mutations ne représentent pas des tares conséquentes voir même aucune tare. En fait ce n'est guère surprenant sachant que la plupart des mutations sont neutres, c'est-à-dire qu'elles sont responsables de petites variations phénotypiques qui ne représentent ni un gène ni un plus ou alors elle n'ont carrément aucune conséquence phénotypique!

Sachant que nous sommes très probablement porteurs de plusieurs dizaines de mutations c'est même tant mieux si les choses sont ainsi qu'en on y réfléchit! ;)

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