Ils refusent l'école de la Goutte d'Or

Bonjour,

Mes enfants étaient scolarisés avec des "Mohammed, Ayse-Nur, Fatima, José, Stella" et autres "Ibrahim"...

Depuis mon déménagement, ils ne côtoient plus que des "Côme, Brian, Noa-Rose, Jean-Damien" et "Peter, Mary"...

Leur niveau scolaire ne s'est pas élevé, ni même dégradé.

Je comprends que les parents soient inquièts si le quartier n'est pas sûr, mais l'origine des enfants n'impacte pas TOUS les élèves.

Dans le cliché Paris - Province, avant j'avais peur quand mes enfants traversaient la rue, maintenant j'ai peur quand ils traversent le bois (y'a plein de chasseurs ici).

"Côme, Brian, Noa-Rose, Jean-Damien" et "Peter, Mary"...

Les prénoms sont authentiques ou ont-ils été changés pour préserver l'anonymat des élèves?

On va dire qu'ils sont assez représentatifs de la population... (beaucoup d'anglais et de hollandais dans ma nouvelle région). :)

J'aime ta nouvelle région.

Après, les goûts et les couleurs...

Ceci dit là n'est pas l'objet du débat.

Ici, il n'y a pas le choix, il n'y a qu'une école pour la vallée. Si l'on est pas content, libre à nous de payer pour mettre les enfants dans le privé.

Quand les gens comprendront qu'il existe une carte scolaire, et qu'il faut la respecter, ben on aura déjà gagné une sacré bataille.

Je développe... Ici, certains n'ont pas voulu mettre leurs enfants dans l'école communale (2 classes multi niveaux, et garderie limitée), donc ils ont demandé (et obtenu) des dérogations. Du coup l'école a fermé. Maintenant ils viennent pleurer que c'est difficile pour les enfants, il faut payer le bus, la cantine, ça fait de grosses journées pour les petits de maternelle, .....

Ils auraient pensé à ça avant (sachant que le niveau d'enseignement était le même), nous aurions toujours une école "de village", un peu de vie aussi, et un attrait pour les "futurs habitants".

Résultat, ça râle de tous côtés, car personne ne veut plus habiter un village où rien n'existe. (La mairie est ouverte 4 demi journées par semaine, il n'y a aucun commerce, plus d'école).