Dissertation : citation

Bonjour à tous ,

J'ai reçu un sujet de dissertation qui ne m'inspire pas beaucoup de plus , je n'ai fais qu'une dissertation pour l'instant donc je manque un peu d'experience pour ce travail qui compte pour une grosse partie de m points , le voici :

“Un film doit être comme un caillou dans une chaussure.”

Donc si vous avez des idées , d'introduction , d'arguments pour ou contre sur ce sujet je suis preneur et vous remercie d'avance :)

Salut,

“Un film doit être comme un caillou dans une chaussure.”

Tu comprends comment cette phrase?

je comprends cette phrase de cette facon : un film doit etre une gene pour le spectateur

Ou peut être le truc quon a l'impression d'avoir en soi, qui nous oblige a nous assoire, que l'on prends par la main, que l'on regarde, que l'on examine, et une fois tout cela fait, n'est-ce pas à nous de decider de son sort ?

<< Comme un caillou dans une chaussure ... >>

ça peut aussi vouloir dire que le film doit être douloureux , qu'il doit marquer , laisser des traces .

Du genre Orange Mécanique.

Du genre fight club, du genre requiem for a dream, du genre tarantino, du genre almodovar, du genre burton... :p

Du genre fight club, du genre requiem for a dream, du genre tarantino, du genre almodovar, du genre burton... :p

Du poulet face à Salo et les 120 jours de sodome :D

je comprends cette phrase de cette facon : un film doit etre une gene pour le spectateur

Oui, gêner, mais aussi un caillou dans la chaussure c'est le truc qui va te faire t'arrêter deux secondes pour remettre les choses en place.

Dit tout bêtement: un film ne doit pas laisser indifférent (comme n'importe quelle oeuvre). Si ça ne dérange pas le spectateur quelque part, si ça ne le bouscule pas un petit peu dans ses habitudes, d'après l'auteur de cette citation, cela n'a pas vraiment d'intérêt...

bonjour ,un film doit te pousser à te poser des questions sur le sujet qu ' il traite , un sujet dérangant , peut-étre , amenant une géne .certaine réalitée de la vie sont dérangentes et trés peut traités car , peut-étre tabou ? comme un caillou qui géne la marche , l histoire du film peut t ' amener à remettre en question t ' est convictions sur un sujet dont tous le monde à des idées préconçues ? bonne journée .

bonjour ,un film doit te pousser à te poser des questions sur le sujet qu ' il traite , un sujet dérangant , peut-étre , amenant une géne

Après la projection de "Mon curé chez les nudistes", j'ai réfléchi de longs mois sur la mission du clergé. :D

Bonjour vitouille,

Tous les créateurs de publicité, tous les metteurs en scène du monde, recherche un truc ou une astuce fondamentale qui leur permettraient systématiquement de capter l’attention des esprits.

Dans le principe, dés lors que l’on vit de sont art, il est totalement compréhensible d’avoir en tête cette démarche naturelle, qui consiste à défendre son beefsteak.

Pour y parvenir, partant de cette hypothèse calculée, la notion de choquer le spectateur, afin de marquer les esprits et les mémoires, comme peut le faire la crainte de la piqure chez l’enfant ou pourquoi pas, le petit caillou dans une chaussure chez l’adulte est une recette?

Sous l’effet de la concurrence, la nécessité de se distinguer du voisin, devient très vite une course à l’échalote de toutes les surenchères possibles et inimaginables.

Surenchères, de l’absurde, du comique, du sexe, de l’étrange, du désir de posséder, au besoin de valoriser et de mettre en scène nos instincts primaires, exercice auquel tous les publicitaires et les créateurs de films du monde essaient de mettre en scène pour capter notre attention, ne serait ce qu’un seul instant.

Le petit problème, c’est qu’une piqure seule, qui cible un endroit bien précis de la fesse on s’en souvient, mais une multitude de piqures, donne mal au fondement tout entier, sans que l’on se sache exactement le pourquoi de la cause.

Et l’on assiste souvent à des scénarios publicitaires tellement élaborés, que l’on se souvient très bien de la situation, mais qu’on en oublie complètement le message qu’il était sensé nous transmettre.

Si vous êtes dans une école spécialisée dans la publicité, le commerce ou la vente, ou l’apprentissage de la mise en scène d’un spectacle quelconque, l’exercice que l’on vous propose est de réfléchir à cette notion fondamentale de la limite à ne pas dépasser.

Comme dans toutes recettes de cuisine, le trop ou le pas assez salé, le trop ou le pas assez sucré, conditionne la réussite d’un plat, dont les ingrédients alimentaires sont au minimum de qualité au départ, mais ne garanti pas pour autant à l’avance, le succès espéré ou attendu.

Salo ou les 120 jours de Sodome, même réflexion.

Je pense pas que le cailloux dans la chaussure représente un malaise mais un sentiment de présence. On doit sentir le film passer. C'est ce que je sens avec Pasolini.

Y'a qu'à voir Lynch, Pasolini, Fassbinder et Audiard, on les sent passer les films, ils sont là. Avec fight club et compagnie, j'ai plus l'impression d'une histoire bien expliqué qui se déroule sans qu'on s'en rendent bien compte et c'est encore pire si on va voir un des films qui sortent tous les mercredis, c'est une heure qui passe sans encombrement, on aurait pu aller au cinéma comme faire autre chose.

Le film doit déranger les convictions du spectateur, mais il ne doit pas être pénible à regarder. :D