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La réalité de l'abattage rituel Halal et Casher : entre business et cruauté


Invité Mitsakie

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Halal et Casher : entre business et cruauté17503 lectures / 141 commentaires

saignee.jpgSaignée

DRL'abattage rituel, notamment représenté par les viandes dites Halal et Casher pour les communautés respectivement musulmanes et juives ne cesse de progresser en France. De plus en plus de supermarchés, de restaurants, de transformateurs agro-alimentaires... proposent ce type de viande, mais à quel prix ? Sous couvert du droit de s'alimenter selon son culte, ces méthodes d'abattage finalement peu connues révèlent un business florissant et une cruauté inacceptable envers le vivant.

En France, les règles générales de l'abattage classique imposent depuis 1974 que les animaux soient étourdis dans des abattoirs avant d'être saignés, ceci afin de limiter la souffrance animale. La mise à mort des animaux de boucherie n'est pas un acte anodin et isolé : chaque année 1,1 milliard d'animaux sont tués en France ! Ce processus industriel, qui repose sur une logique commerciale, nécessite d'être sévèrement encadré. En effet, "la mise à mort des animaux peut provoquer chez eux de la douleur, de la détresse, de la peur ou d'autres formes de souffrance, même dans les meilleures conditions techniques existantes."(1).

Dans les pays de l'Union européenne, c'est la Directive 93/119/CEE du Conseil qui définit les normes en matière d'abattage : "D'une façon générale, on doit éviter aux animaux toute excitation, souffrance ou douleur inutiles lors de leur transport, hébergement, immobilisation, étourdissement, abattage ou mise à mort. Les abattoirs doivent être construits et équipés de manière à respecter cette exigence. Le personnel d'abattage doit posséder les compétences, capacités et connaissances professionnelles requises. Les animaux doivent être étourdis avant l'abattage ou immédiatement mis à mort."(2)

Si l'étourdissement ne semble pas toujours appliqué correctement dans les abattoirs français comme en témoigne le procès de l'association L214 contre Charal(3), son absence est toutefois autorisée dans le cadre de dérogations liées à l'abattage rituel. En effet, l'abattage rituel nécessite que les animaux soient saignés alors qu'ils sont encore pleinement conscients.

Par définition, une dérogation "constitue une exception dans l'application d'une règle d'origine contractuelle, légale, ou administrative"(4). Or, dans une lettre ouverte adressée au président de la République du 10 juin 2010(5), un regroupement d'associations de protection animale souligne qu'en France déjà 50 % des ovins sont égorgés conscients et donc sensibles à la douleur, il ne s'agit donc plus d'une exception...

L'abattage rituel Halal et Casher

En France, l'abattage rituel ne peut s'exercer que dans un abattoir. Les exécutants doivent obligatoirement être des sacrificateurs habilités par des organismes religieux agréés : la grande Mosquée de Paris, la Mosquée de Lyon et la Mosquée d'Evry pour l'abattage rituel musulman ; le grand Rabbinat pour l'abattage rituel juif.

Si l'étourdissement n'est pas obligatoire avant la mise à mort, l'article R. 214-74 du code rural impose que les animaux des espèces bovine, ovine et caprine soient immobilisés par un procédé mécanique (ce qui écarte toute contention manuelle ou à l'aide de liens). Cette contention mécanique précède la saignée et doit être maintenue jusqu'à la mort de l'animal(6).

Le piège mécanique est positionné vers La Mecque pour le rituel halal ou vers Jérusalem pour le rituel Casher. La saignée devrait alors être effectuée en prononçant une phrase rituelle.

L'Organisation Mondiale de la Santé Animale préconise l'emploi d'une lame ou d'un couteau très tranchant et suffisamment long pour que la pointe reste hors de l'incision pendant l'opération. De plus, la pointe du couteau ne doit pas être utilisée pour réaliser l'incision et celle-ci ne doit pas se refermer par-dessus le couteau pendant l'égorgement(7). Des pratiques souvent ignorées...

France Info(8) rapportait le cas de Mokhtar qui travaille dans un abattoir de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. "Chaque jour, il tue, à la main, selon le rite halal, près de 300 poulets" ce qui fait, sur une journée de travail de 8 heures et sans pause, un poulet sacrifié toutes les minutes et demi... Vu cette cadence, il semble bien difficile de croire que l'exécutant, fier de son métier par ailleurs, se soucie du bien-être animal.

Mais il y a pire. Durant la fête de l'Aïd el Kébir, de nombreux musulmans se passent de l'abattoir et tuent par leurs propres moyens les moutons, même si cela est illégal. Parfois, les bêtes sont dissimulés quelques jours avant, attachées et enfermées sans eau dans des coffres de voiture, pour être finalement égorgés maladroitement dans des cours d'immeubles ou au bord de rivières dans des conditions de souffrance importante.

Une souffrance animale inacceptable

L'abattage rituel, cela reste un abattage industriel, avec ses cadences inadmissibles et sa maltraitance continue envers l'animal, le tout sans étourdissement préalable.

Pendant plusieurs minutes, les animaux prisonniers de leur piège mécanique agonisent la gorge tranchée, pendant que d'autres, témoins de la scène attendent leur tour.

Entre l'égorgement et la perte de réaction cérébrale, plusieurs dizaines de secondes peuvent s'écouler : une période d'angoisse, de peur, de stress et surtout de douleur extrême qui donnent de surcroît une viande de médiocre qualité...

En 2009, un rapport d'enquête de One Voice(9) a révélé la réalité sur la souffrance de quelques-uns des animaux tués pour produire de la viande halal. D'après la tradition musulmane, les animaux doivent être traités avec égards avant d'être abattus et doivent être calmés en récitant une prière avant de les égorger en sectionnant les principales artères du cou. Or, en visitant cinq abattoirs pratiquant l'abattage halal sans étourdissement préalable, les enquêteurs de One Voice ont vu un certain nombre d'employés faire preuve d'un manque visible de respect et de compassion envers les animaux. Les animaux étaient traités avec cruauté, ils étaient effrayés et stressés pendant les opérations et dans certains cas, on leur sciait la gorge au lieu de la trancher. Les enquêteurs ont vu des moutons qui essayaient de s'enfuir alors qu'ils avaient la gorge tranchée et ils ont filmé des poulets qui étaient ébouillantés alors qu'ils étaient encore vivants. Ils ont bel et bien entendu les cris des animaux qui agonisaient, mais dans bien des cas, ils n'ont entendu aucune prière...

Les conséquences terrifiantes pour les animaux d'un égorgement sans étourdissement préalable sont expliquées dans un rapport publié en 2003(10) par le Farm Animal Welfare Council (FAWC), organisme consultatif britannique indépendant constitué de vétérinaires, de zoologues, de chercheurs et de spécialistes de la protection des animaux : "Quand une incision transversale très large est pratiquée au cou, divers tissus vitaux sont sectionnés: peau, muscles, trachée, œsophage, artères carotides, veines jugulaires, principaux faisceaux nerveux (p.ex. nerfs vagues et nerfs phréniques) ainsi que divers nerfs de moindre importance. Une incision aussi importante entraîne inévitablement une rupture d'information sensorielle vers le cerveau chez un animal sensible (conscient). Nous sommes persuadés qu'une blessure aussi considérable entraîne une douleur et un stress très importants pendant le laps de temps qui précède l'insensibilité". Le FAWC a demandé l'interdiction de l'abattage rituel sans étourdissement préalable et Judy MacArthur Clark, qui en était alors la présidente, a déclaré: "Il s'agit d'une incision importante dans le corps de l'animal et dire qu'il ne souffre pas est tout à fait ridicule".

http:////www.dailymotion.com/video/xba1z9_abattage-sans-etourdissement-la-rea_animals#from=embed&start=17

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Membre, 79ans Posté(e)
Chauxneuve25 Membre 2 387 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
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Halal et Casher : entre business et cruauté17503 lectures / 141 commentaires

saignee.jpgSaignée

DRL'abattage rituel, notamment représenté par les viandes dites Halal et Casher pour les communautés respectivement musulmanes et juives ne cesse de progresser en France. De plus en plus de supermarchés, de restaurants, de transformateurs agro-alimentaires... proposent ce type de viande, mais à quel prix ? Sous couvert du droit de s'alimenter selon son culte, ces méthodes d'abattage finalement peu connues révèlent un business florissant et une cruauté inacceptable envers le vivant.

En France, les règles générales de l'abattage classique imposent depuis 1974 que les animaux soient étourdis dans des abattoirs avant d'être saignés, ceci afin de limiter la souffrance animale. La mise à mort des animaux de boucherie n'est pas un acte anodin et isolé : chaque année 1,1 milliard d'animaux sont tués en France ! Ce processus industriel, qui repose sur une logique commerciale, nécessite d'être sévèrement encadré. En effet, "la mise à mort des animaux peut provoquer chez eux de la douleur, de la détresse, de la peur ou d'autres formes de souffrance, même dans les meilleures conditions techniques existantes."(1).

Dans les pays de l'Union européenne, c'est la Directive 93/119/CEE du Conseil qui définit les normes en matière d'abattage : "D'une façon générale, on doit éviter aux animaux toute excitation, souffrance ou douleur inutiles lors de leur transport, hébergement, immobilisation, étourdissement, abattage ou mise à mort. Les abattoirs doivent être construits et équipés de manière à respecter cette exigence. Le personnel d'abattage doit posséder les compétences, capacités et connaissances professionnelles requises. Les animaux doivent être étourdis avant l'abattage ou immédiatement mis à mort."(2)

Si l'étourdissement ne semble pas toujours appliqué correctement dans les abattoirs français comme en témoigne le procès de l'association L214 contre Charal(3), son absence est toutefois autorisée dans le cadre de dérogations liées à l'abattage rituel. En effet, l'abattage rituel nécessite que les animaux soient saignés alors qu'ils sont encore pleinement conscients.

Par définition, une dérogation "constitue une exception dans l'application d'une règle d'origine contractuelle, légale, ou administrative"(4). Or, dans une lettre ouverte adressée au président de la République du 10 juin 2010(5), un regroupement d'associations de protection animale souligne qu'en France déjà 50 % des ovins sont égorgés conscients et donc sensibles à la douleur, il ne s'agit donc plus d'une exception...

L'abattage rituel Halal et Casher

En France, l'abattage rituel ne peut s'exercer que dans un abattoir. Les exécutants doivent obligatoirement être des sacrificateurs habilités par des organismes religieux agréés : la grande Mosquée de Paris, la Mosquée de Lyon et la Mosquée d'Evry pour l'abattage rituel musulman ; le grand Rabbinat pour l'abattage rituel juif.

Si l'étourdissement n'est pas obligatoire avant la mise à mort, l'article R. 214-74 du code rural impose que les animaux des espèces bovine, ovine et caprine soient immobilisés par un procédé mécanique (ce qui écarte toute contention manuelle ou à l'aide de liens). Cette contention mécanique précède la saignée et doit être maintenue jusqu'à la mort de l'animal(6).

Le piège mécanique est positionné vers La Mecque pour le rituel halal ou vers Jérusalem pour le rituel Casher. La saignée devrait alors être effectuée en prononçant une phrase rituelle.

L'Organisation Mondiale de la Santé Animale préconise l'emploi d'une lame ou d'un couteau très tranchant et suffisamment long pour que la pointe reste hors de l'incision pendant l'opération. De plus, la pointe du couteau ne doit pas être utilisée pour réaliser l'incision et celle-ci ne doit pas se refermer par-dessus le couteau pendant l'égorgement(7). Des pratiques souvent ignorées...

France Info(8) rapportait le cas de Mokhtar qui travaille dans un abattoir de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. "Chaque jour, il tue, à la main, selon le rite halal, près de 300 poulets" ce qui fait, sur une journée de travail de 8 heures et sans pause, un poulet sacrifié toutes les minutes et demi... Vu cette cadence, il semble bien difficile de croire que l'exécutant, fier de son métier par ailleurs, se soucie du bien-être animal.

Mais il y a pire. Durant la fête de l'Aïd el Kébir, de nombreux musulmans se passent de l'abattoir et tuent par leurs propres moyens les moutons, même si cela est illégal. Parfois, les bêtes sont dissimulés quelques jours avant, attachées et enfermées sans eau dans des coffres de voiture, pour être finalement égorgés maladroitement dans des cours d'immeubles ou au bord de rivières dans des conditions de souffrance importante.

Une souffrance animale inacceptable

L'abattage rituel, cela reste un abattage industriel, avec ses cadences inadmissibles et sa maltraitance continue envers l'animal, le tout sans étourdissement préalable.

Pendant plusieurs minutes, les animaux prisonniers de leur piège mécanique agonisent la gorge tranchée, pendant que d'autres, témoins de la scène attendent leur tour.

Entre l'égorgement et la perte de réaction cérébrale, plusieurs dizaines de secondes peuvent s'écouler : une période d'angoisse, de peur, de stress et surtout de douleur extrême qui donnent de surcroît une viande de médiocre qualité...

En 2009, un rapport d'enquête de One Voice(9) a révélé la réalité sur la souffrance de quelques-uns des animaux tués pour produire de la viande halal. D'après la tradition musulmane, les animaux doivent être traités avec égards avant d'être abattus et doivent être calmés en récitant une prière avant de les égorger en sectionnant les principales artères du cou. Or, en visitant cinq abattoirs pratiquant l'abattage halal sans étourdissement préalable, les enquêteurs de One Voice ont vu un certain nombre d'employés faire preuve d'un manque visible de respect et de compassion envers les animaux. Les animaux étaient traités avec cruauté, ils étaient effrayés et stressés pendant les opérations et dans certains cas, on leur sciait la gorge au lieu de la trancher. Les enquêteurs ont vu des moutons qui essayaient de s'enfuir alors qu'ils avaient la gorge tranchée et ils ont filmé des poulets qui étaient ébouillantés alors qu'ils étaient encore vivants. Ils ont bel et bien entendu les cris des animaux qui agonisaient, mais dans bien des cas, ils n'ont entendu aucune prière...

Les conséquences terrifiantes pour les animaux d'un égorgement sans étourdissement préalable sont expliquées dans un rapport publié en 2003(10) par le Farm Animal Welfare Council (FAWC), organisme consultatif britannique indépendant constitué de vétérinaires, de zoologues, de chercheurs et de spécialistes de la protection des animaux : "Quand une incision transversale très large est pratiquée au cou, divers tissus vitaux sont sectionnés: peau, muscles, trachée, œsophage, artères carotides, veines jugulaires, principaux faisceaux nerveux (p.ex. nerfs vagues et nerfs phréniques) ainsi que divers nerfs de moindre importance. Une incision aussi importante entraîne inévitablement une rupture d'information sensorielle vers le cerveau chez un animal sensible (conscient). Nous sommes persuadés qu'une blessure aussi considérable entraîne une douleur et un stress très importants pendant le laps de temps qui précède l'insensibilité". Le FAWC a demandé l'interdiction de l'abattage rituel sans étourdissement préalable et Judy MacArthur Clark, qui en était alors la présidente, a déclaré: "Il s'agit d'une incision importante dans le corps de l'animal et dire qu'il ne souffre pas est tout à fait ridicule".

http:////www.dailymotion.com/video/xba1z9_abattage-sans-etourdissement-la-rea_animals#from=embed&start=17

Quand le Président de la république avec son Premier ministre sont de fervents aficionados, qu'un ministre de la culture promu la tauromachie au patrimoine culturel immatériel français, on ne peut plus s'étonner que la loi concernant la défense des animaux soit bafouée.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
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Les dessous du halal : abattage rituel, électronarcose, assommage, qu'en est-il ?


Vendredi 9 Avril 2010



Le halal, qu'est-ce que c'est finalement ? Même les associations qui certifient les viandes halal ne sont pas d'accord pour une définition unanime. Entre les pro-étourdissement et les contre, le consommateur « muslim » ne sait plus où donner de la tête. L'association AVS (é Votre Service), label de certification halal, membre du Dialrel (groupe de Dialogue sur les abattages religieux), nous clarifie ses positions. Entretien avec Fethallah Otmani, son directeur administratif.



Saphirnews : D'abord, expliquez-nous à quoi sert le Dialrel, cette organisation dont vous êtes membre.
Fethallah Otmani : Le Dialrel est une plateforme de travail mise en place il y a environ quatre ans, composée de scientifiques, de vétérinaires, de chercheurs et d'acteurs de terrain, d'associations et de personnalités qui sont, pour certains, membres des communautés religieuses musulmane et juive et d'autres non.
L'objectif est d'essayer de proposer des conclusions à présenter à la Commission européenne concernant le débat entre bien-être animal et libertés religieuses. Le groupe de travail a commencé à travailler en 2006. Nous l'avons intégré en 2008, et les choses ont avancé de manière assez calme et assez lente. On pensait le projet être définitivement mort l'an dernier, mais il a été relancé fin 2009, nous ne l'avons malheureusement appris qu'en mars dernier. Une prochaine réunion est programmée en juin.

Pourquoi avoir refusé de participer à la cession de clôture, à Istanbul, en mars 2010 ?
F. O : Non seulement nous avons été avertis tardivement mais c'est surtout parce que, à la lecture des rapports qui nous ont été transmis, nous nous sommes aperçus que les considérations des scientifiques et des chercheurs ne prenaient pas suffisamment − pour ne pas dire plus − les avis qui remettaient en cause le bien-fondé de l'assommage.
Nous avions donc décidé de ne pas y participer, car nous ne voulions pas jouer les faire-valoir, et il était impossible en trois jours de changer véritablement les choses. Tenant compte de nos constatations et de celles d'autres organisations ayant participé, les coordonnateurs du
Dialrel ont donc décidé d'une prochaine réunion, en juin, qui, je l'espère, portera ses fruits.

é propos, comment se positionne AVS concernant l'électronarcose ?
F. O : C'est une question assez complexe. Tout d'abord, l'électronarcose n'est qu'un procédé d'assommage, parmi d'autres, comme le gaz ou le pistolet perforant la boîte crânienne. Ce dernier procédé, par exemple, tue l'animal et le débat ne se pose donc pas. En revanche, indépendamment des considérations religieuses, l'étourdissement en lui-même pose beaucoup de problèmes.
Beaucoup contestent le fait que ce procédé annihile les douleurs de l'animal et il est constaté en pratique, c'est à dire sur le terrain, que ce sont des procédés qui sont très difficiles à mettre en application et qui causent énormément de douleurs. é partir de là, on ne voit pas l'intérêt d'ajouter une souffrance supplémentaire.
De plus, en partant du principe qu'il y a des scientifiques qui attestent que l'assommage fait moins souffrir l'animal, nous sommes confrontés à un principe en islam, qui préconise que la bête doit être vivante au moment du sacrifice. Or beaucoup d'études prouvent la non-réversibilité du procédé. L'électronarcose ne fonctionne pas toujours, et on ne sait toujours pas quelles peuvent en être les conséquences. Notre position est claire : nous refusons l'utilisation de tout procédé d'assommage avant la saignée, car il existe beaucoup de doute sur le fait que ce soit préférable pour l'animal.

Mais c'est tout de même un pratique courante...
F. O : Si nous parlons exclusivement de l'abattage rituel, cela dépend : oui pour la volaille et non pour le reste ! Mine de rien, beaucoup d'abattoirs aujourd'hui ne pratiquent pas l'électronarcose. Alors on remet ça sur le dos de l'abattage rituel, mais c'est faux, c'est simplement pour des raisons économiques qu'on évite son utilisation, car elle provoque, par exemple, dans le cas de l'espèce ovine, des cadences au ralenti, surtout du fait du mauvais équipement des abattoirs en France, et cela n'intéresse évidemment pas les abattoirs !

Et c'est halal ?
F. O : Selon une étude que nous avons réalisée en 2008, on estime qu'en France 70 % des bêtes abattues rituellement sont des volailles ; et sur ces 70 %, 90 % sont électrocutées avant la saignée.
On est donc là face à un problème de libertés religieuses qui ne sont pas respectées, car autant pour ce qui concerne les ovins ¿ qui sont d'ailleurs pour la très grande majorité importés ¿ l'électronarcose connaît quelques réussites, autant dans le cas des volailles on est sûr aujourd'hui que cela ne peut pas fonctionner. Car soit l'animal meurt à la suite du choc électrique, soit, si l'on respecte certains réglages, la bête, a priori, ne meurt pas mais n'est pas inconsciente suffisamment longtemps. Le procédé ne sert donc à rien, car il provoque une double douleur inutile.
Mais ce qu'il est important de signaler, c'est qu'à l'inverse de ce qui se passe pour les ovins les abattoirs français sont très bien équipés pour les volailles et que l'électronarcose permet de multiplier les cadences par trois en moyenne.


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forum Source: SaphirNews
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Modérateur, A ghost in the shell, 48ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 343 messages
48ans‚ A ghost in the shell,
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