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Confessions of an economic Hit Man


eklipse

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Membre, Dazzling blue², 51ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
51ans‚ Dazzling blue²,
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Recommendation de lecture: Confessions of an economic hit man.

1 février 2010 par minarchiste

« Confessions of an economic hit man. », par John Perkins, 2004, 277 pages (New York Times bestseller).

Ce livre se veut une sorte d'auto-biographie dans laquelle l'auteur, qui se décrit comme un « economic hit man » ou EHM, nous raconte comment il a participé à l'établissement de ce qu'il nomme la « corporatocratie » et à l'expansion de l'impérialisme américain. M. Perkins a oeuvré au sein de la firme d'ingénierie Chas. T. Main dans les années 1970s.

Un EHM est un économiste professionnel dont le modus operandi se résume comme suit:

_Il cible un pays émergent en manque d'infrastructure et/ou qui possède des ressources naturelles inexploitées, où le potentiel de croissance est élevé, où l'état est autocratique et où les politiciens sont corrompus et/ou corruptibles.

_Il émet des prévisions de croissance économique surévaluées de façon à convaincre les dirigeants de ce pays des bienfaits potentiels de projets d'infrastructures proposés par sa firme

_Ces prévisions économiques sont utilisées pour justifier des emprunts importants auprès de la World Bank, de USAID ou autres institutions, pour financer lesdites infrastructures.

_Ces projets permettent à une poignées de corporations d'empocher d'importants contrats et permet aussi à l'élite dirigeante du pays en question d'obtenir d'importants avantages pécuniers (pot-de-vins) et politiques (soutien de la communauté internationale).

_La non-réalisation des prévisions économiques surévaluées fait souvent en sorte que les prêts ne peuvent être remboursés, ce qui permet aux créanciers d'exercer un contrôle important sur la politique du pays en question, à l'avantage de la corporatocratie

_Lorsque les dirigeants politiques refusent de collaborer, les conséquences sont souvent très sévères. La première étape est l'envoi de « chacals », dont le résultat est souvent un assassinat et/ou un coup d'état. Perkins donne en exemple Mossadegh (père) en Iran, Roldós en équateur, Torrijos au Panama et même Chavez au Vénézuela (2002). Lorsque les chacals ne réussisent pas, c'est l'invasion sous de faux prétextes qui est utilisée (Panama, Bosnie, Afghanistan, Iraq, etc).

Selon Perkins, les trois pilliers de la corporatocratie sont 1) les grosses entreprises, 2) les banques internationales et 3) les gouvernements corrompus. J'ajouterais que la corporatocratie aurait beaucoup de difficulté à opérer sans 4) l'existence d'une monnaie fiduciaire (créée à partie de rien pour financer les prêts) ainsi que 5) la présence du complexe militaro-industriel américain. Ces cinqs éléments sont la clé de l'impérialisme américain.

Bien que sa description from the inside de l'impérialisme américain soit fort intéressante et juste, les solutions proposées par Perkins sont plutôt boiteuses. Dans la conclusion de son livre, il nous propose notamment de consommer moins, surtout du pétrole. Le reste est du pelletage de nuage. Son épilogue est cependant plus mordant; étant presque un appel à la révolution.

En fait, Perkins fait erreur, comme beaucoup de gens d'ailleurs, lorsqu'il confond corporatocratie et capitalisme. Comme le mentionne Christopher Westley dans un article paru sur Mises, l'ouverture d'une usine de Nike dans un pays du tier-monde n'est pas la même chose que l'attribution d'un lucratif contrat à Halliburton en Irak. L'usine de Nike permet à des travailleurs libres d'avoir un emploi et de mettre de la nourriture sur leur table sans avoir à se prostituer ou à fouiller dans un dépotoir. Jusqu'à preuve du contraire, Nike leur fournit la meilleure opportunité à leur disposition. Halliburton quant à elle, dont Dick Cheney (ancien secrétaire à la défense et vice-président américain) est un actionnaire majeur ainsi que ancien PDG, obtient des contrats en Irak suite à ce que l'armée américaine ait envahi ce pays et remplacé sont gouvernement par des pantins dont les ficelles s'étendent jusqu'à Washington. Rien à voir avec le libre-marché, bien au contraire!!

Ceci étant dit, le livre est une façon divertissante de comprendre les rouages de la corporatocratie qui régit le pays le plus puissant du monde. Cet ouvrage a élargi et approfondi ma vision de ce sujet. Ceux qui connaissent les livres politiques de Noam Chomsky y trouveront ici un ouvrage plus léger et plus romancé, mais moins exhaustif.

Thèses[modifier]

Article détaillé : Les Confessions d'un assassin financier.

Perkins soutient qu'une certaine élite aux états-Unis souhaite construire un empire global, défini par les présidents Lyndon Johnson et Richard Nixon. Pour ce faire, ils ont constitué un groupe de consultants qui utilisent les organisations financières internationales pour créer les conditions permettant d'assujettir des nations à cet empire par l'endettement économique auprès d'organismes comme le FMI et la Banque mondiale. La tâche de ces consultants est de justifier et d'argumenter la conclusion par des états d'énormes prêts internationaux dont l'argent finira, déduction faite des sommes destinées à la corruption des élites locales, sur les comptes en banques de grandes sociétés d'ingénierie et de construction américaines. Les besoins en liquidités ayant été au préalable surévalués par ces consultants, l'état se révèle incapable de payer sa dette et en sujétion vis-à-vis du créancier. Cette position de pouvoir permettant ensuite d'exiger à l'état sujet l'établissement de bases militaires, un vote favorable aux Nations unies ainsi qu'une loyauté politique en général ou l'accès à d'éventuelles richesses pétrolières et autres ressources naturelles. Il qualifie ses méthodes de mafieuses.

Parfois ces prêts prennent la forme pernicieuse d'une aide au développement, ce que critique Perkins comme étant motivée par la cupidité. Il s'attaque d'ailleurs au bien fondé de cet idéal, se demandant si le monde entier peut vivre avec le même train de vie que les états-Unis en sachant que les ressources sont limitées et exprime des doutes sur la viabilité et le suprématisme du système dominant, étant donnée sa piètre qualité de vie et ses hauts taux statistiques de suicides, divorces, abus de drogues, dépressions et crimes.

Il désigne le dollar comme pierre angulaire de l'empire global en expliquant que c'est le fait qu'il soit la principale monnaie internationale qui permet la pérennité de ce système. Car tous ces prêts à fonds perdus risqueraient, pour un autre créancier, de provoquer une banqueroute. Mais les états-Unis impriment de l'argent qui n'est pas soutenu par l'étalon-or, juste par la confiance internationale dans l'économie américaine et, précisément, son empire global. Les états-Unis peuvent ainsi accumuler une immense dette nationale (début 2003, 6 trillions de $). Il prévoit un possible effondrement de ce système si une nouvelle monnaie internationale devait remplacer le dollar comme monnaie de transaction et si les créanciers des états-Unis demandaient le remboursement de leur dette dans une autre monnaie, par exemple l'euro.

Il explique que lorsque les « assassins financiers » comme lui échouent dans leurs plans, des tueurs à gages font leur apparition, les « chacals » et assassinent les personnes faisant obstacle aux ambitions américaines. Puis, en dernier recours, si les assassins échouent aussi, des soldats américains sont envoyés au combat, suivant une stratégie d'impérialisme classique.

Pour Perkins, l'invasion de l'Irak en 1990 fut décidé avec la libération du Koweït comme prétexte, non comme but, le but étant de détrôner Saddam Hussein qui n'avait pas accepté de jouer un rôle de marionnette de cette stratégie de sujétion à l'empire global à cause de son nationalisme.

Perkins s'oppose à l'idéologie de la Destinée manifeste visant à justifier l'expansionisme américain.

Il nie tout apport aux Théories du complot, soutenant que nous ne pouvons jeter le blâme sur une conspiration quelconque car bien que l'empire global dépende de l'efficacité des banques, des compagnies et des gouvernements, c'est nous même qui en permettons l'existence étant donné que nous travaillons aussi pour ces sociétés et consommons les produits qu'elles commercialisent, bien qu'il soit plus facile de jeter le blâme sur un bouc émissaire. Pour lui l'élite qui travaille pour l'empire global est une simple association d'intérêts et de croyances communes, non de comploteurs maléfiques.

Il soutient la vision politique du président américain Jimmy Carter, considéré comme le président américain le plus proche des idéaux des insurgés de 1776 et raille celle de Ronald Reagan qualifié « d'acteur habitué à se faire diriger ». Il dénonce Robert McNamara comme étant l'homme qui a permis de transformer la Banque mondiale en un moyen d'asservissement du tiers monde à l'empire global.

Le département d'état américain a affirmé que les thèses de Perkins n'avaient aucun fondement et qu'il n'était qu'un théoricien de la conspiration de plus.

Méthodes de manipulation économiques[modifier]

Il s'agit de justifier l'endettement d'un pays en prétextant une future augmentation du PNB. Le projet économique ayant pour résultat la plus forte croissance annuelle moyenne du PNB devait l'emporter sur les autres. Pour ce faire, Perkins décrit la « méthode Markov de modélisation économétrique » comme ayant été développée sous sa supervision par un mathématicien du Massachusetts Institute of Technology, le titulaire d'un doctorat Nadipuram Prasad, pour soi-disant prévoir l'impact d'un investissement infrastructurel sur le développement économique. L'avantage de convaincre par des calculs complexes est que seul un économètre doué et ayant du temps devant lui pourrait contester une affirmation issue de cette méthode. Perkins dénonce la nature trompeuse du PNB : celui-ci peut croître même s'il ne profite qu'à une seule personne dans un pays. Il peut croître, même si les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent. Même si le fardeau de dettes prive ses plus pauvres citoyens de soins de santé, d'éducation et d'autres services sociaux durant des décennies.

http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Perkins

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Invité pako
Invités, Posté(e)
Invité pako
Invité pako Invités 0 message
Posté(e)

salut ,

merci pour l info ...intéressant ce bouquin ...

dskpartiso.jpg

un assassin financier en puissance ...( et peut étre futur président de la république ...!!!! :cray: )

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 512 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
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Recommendation de lecture: Confessions of an economic hit man.

1 février 2010 par minarchiste

« Confessions of an economic hit man. », par John Perkins, 2004, 277 pages (New York Times bestseller).

Ce livre se veut une sorte d'auto-biographie dans laquelle l'auteur, qui se décrit comme un « economic hit man » ou EHM, nous raconte comment il a participé à l'établissement de ce qu'il nomme la « corporatocratie » et à l'expansion de l'impérialisme américain. M. Perkins a oeuvré au sein de la firme d'ingénierie Chas. T. Main dans les années 1970s.

Un EHM est un économiste professionnel dont le modus operandi se résume comme suit:

_Il cible un pays émergent en manque d'infrastructure et/ou qui possède des ressources naturelles inexploitées, où le potentiel de croissance est élevé, où l'état est autocratique et où les politiciens sont corrompus et/ou corruptibles.

_Il émet des prévisions de croissance économique surévaluées de façon à convaincre les dirigeants de ce pays des bienfaits potentiels de projets d'infrastructures proposés par sa firme

_Ces prévisions économiques sont utilisées pour justifier des emprunts importants auprès de la World Bank, de USAID ou autres institutions, pour financer lesdites infrastructures.

_Ces projets permettent à une poignées de corporations d'empocher d'importants contrats et permet aussi à l'élite dirigeante du pays en question d'obtenir d'importants avantages pécuniers (pot-de-vins) et politiques (soutien de la communauté internationale).

_La non-réalisation des prévisions économiques surévaluées fait souvent en sorte que les prêts ne peuvent être remboursés, ce qui permet aux créanciers d'exercer un contrôle important sur la politique du pays en question, à l'avantage de la corporatocratie

_Lorsque les dirigeants politiques refusent de collaborer, les conséquences sont souvent très sévères. La première étape est l'envoi de « chacals », dont le résultat est souvent un assassinat et/ou un coup d'état. Perkins donne en exemple Mossadegh (père) en Iran, Roldós en équateur, Torrijos au Panama et même Chavez au Vénézuela (2002). Lorsque les chacals ne réussisent pas, c'est l'invasion sous de faux prétextes qui est utilisée (Panama, Bosnie, Afghanistan, Iraq, etc).

Selon Perkins, les trois pilliers de la corporatocratie sont 1) les grosses entreprises, 2) les banques internationales et 3) les gouvernements corrompus. J'ajouterais que la corporatocratie aurait beaucoup de difficulté à opérer sans 4) l'existence d'une monnaie fiduciaire (créée à partie de rien pour financer les prêts) ainsi que 5) la présence du complexe militaro-industriel américain. Ces cinqs éléments sont la clé de l'impérialisme américain.

Bien que sa description from the inside de l'impérialisme américain soit fort intéressante et juste, les solutions proposées par Perkins sont plutôt boiteuses. Dans la conclusion de son livre, il nous propose notamment de consommer moins, surtout du pétrole. Le reste est du pelletage de nuage. Son épilogue est cependant plus mordant; étant presque un appel à la révolution.

En fait, Perkins fait erreur, comme beaucoup de gens d'ailleurs, lorsqu'il confond corporatocratie et capitalisme. Comme le mentionne Christopher Westley dans un article paru sur Mises, l'ouverture d'une usine de Nike dans un pays du tier-monde n'est pas la même chose que l'attribution d'un lucratif contrat à Halliburton en Irak. L'usine de Nike permet à des travailleurs libres d'avoir un emploi et de mettre de la nourriture sur leur table sans avoir à se prostituer ou à fouiller dans un dépotoir. Jusqu'à preuve du contraire, Nike leur fournit la meilleure opportunité à leur disposition. Halliburton quant à elle, dont Dick Cheney (ancien secrétaire à la défense et vice-président américain) est un actionnaire majeur ainsi que ancien PDG, obtient des contrats en Irak suite à ce que l'armée américaine ait envahi ce pays et remplacé sont gouvernement par des pantins dont les ficelles s'étendent jusqu'à Washington. Rien à voir avec le libre-marché, bien au contraire!!

Ceci étant dit, le livre est une façon divertissante de comprendre les rouages de la corporatocratie qui régit le pays le plus puissant du monde. Cet ouvrage a élargi et approfondi ma vision de ce sujet. Ceux qui connaissent les livres politiques de Noam Chomsky y trouveront ici un ouvrage plus léger et plus romancé, mais moins exhaustif.

Thèses[modifier]

Article détaillé : Les Confessions d'un assassin financier.

Perkins soutient qu'une certaine élite aux états-Unis souhaite construire un empire global, défini par les présidents Lyndon Johnson et Richard Nixon. Pour ce faire, ils ont constitué un groupe de consultants qui utilisent les organisations financières internationales pour créer les conditions permettant d'assujettir des nations à cet empire par l'endettement économique auprès d'organismes comme le FMI et la Banque mondiale. La tâche de ces consultants est de justifier et d'argumenter la conclusion par des états d'énormes prêts internationaux dont l'argent finira, déduction faite des sommes destinées à la corruption des élites locales, sur les comptes en banques de grandes sociétés d'ingénierie et de construction américaines. Les besoins en liquidités ayant été au préalable surévalués par ces consultants, l'état se révèle incapable de payer sa dette et en sujétion vis-à-vis du créancier. Cette position de pouvoir permettant ensuite d'exiger à l'état sujet l'établissement de bases militaires, un vote favorable aux Nations unies ainsi qu'une loyauté politique en général ou l'accès à d'éventuelles richesses pétrolières et autres ressources naturelles. Il qualifie ses méthodes de mafieuses.

Parfois ces prêts prennent la forme pernicieuse d'une aide au développement, ce que critique Perkins comme étant motivée par la cupidité. Il s'attaque d'ailleurs au bien fondé de cet idéal, se demandant si le monde entier peut vivre avec le même train de vie que les états-Unis en sachant que les ressources sont limitées et exprime des doutes sur la viabilité et le suprématisme du système dominant, étant donnée sa piètre qualité de vie et ses hauts taux statistiques de suicides, divorces, abus de drogues, dépressions et crimes.

Il désigne le dollar comme pierre angulaire de l'empire global en expliquant que c'est le fait qu'il soit la principale monnaie internationale qui permet la pérennité de ce système. Car tous ces prêts à fonds perdus risqueraient, pour un autre créancier, de provoquer une banqueroute. Mais les états-Unis impriment de l'argent qui n'est pas soutenu par l'étalon-or, juste par la confiance internationale dans l'économie américaine et, précisément, son empire global. Les états-Unis peuvent ainsi accumuler une immense dette nationale (début 2003, 6 trillions de $). Il prévoit un possible effondrement de ce système si une nouvelle monnaie internationale devait remplacer le dollar comme monnaie de transaction et si les créanciers des états-Unis demandaient le remboursement de leur dette dans une autre monnaie, par exemple l'euro.

Il explique que lorsque les « assassins financiers » comme lui échouent dans leurs plans, des tueurs à gages font leur apparition, les « chacals » et assassinent les personnes faisant obstacle aux ambitions américaines. Puis, en dernier recours, si les assassins échouent aussi, des soldats américains sont envoyés au combat, suivant une stratégie d'impérialisme classique.

Pour Perkins, l'invasion de l'Irak en 1990 fut décidé avec la libération du Koweït comme prétexte, non comme but, le but étant de détrôner Saddam Hussein qui n'avait pas accepté de jouer un rôle de marionnette de cette stratégie de sujétion à l'empire global à cause de son nationalisme.

Perkins s'oppose à l'idéologie de la Destinée manifeste visant à justifier l'expansionisme américain.

Il nie tout apport aux Théories du complot, soutenant que nous ne pouvons jeter le blâme sur une conspiration quelconque car bien que l'empire global dépende de l'efficacité des banques, des compagnies et des gouvernements, c'est nous même qui en permettons l'existence étant donné que nous travaillons aussi pour ces sociétés et consommons les produits qu'elles commercialisent, bien qu'il soit plus facile de jeter le blâme sur un bouc émissaire. Pour lui l'élite qui travaille pour l'empire global est une simple association d'intérêts et de croyances communes, non de comploteurs maléfiques.

Il soutient la vision politique du président américain Jimmy Carter, considéré comme le président américain le plus proche des idéaux des insurgés de 1776 et raille celle de Ronald Reagan qualifié « d'acteur habitué à se faire diriger ». Il dénonce Robert McNamara comme étant l'homme qui a permis de transformer la Banque mondiale en un moyen d'asservissement du tiers monde à l'empire global.

Le département d'état américain a affirmé que les thèses de Perkins n'avaient aucun fondement et qu'il n'était qu'un théoricien de la conspiration de plus.

Méthodes de manipulation économiques[modifier]

Il s'agit de justifier l'endettement d'un pays en prétextant une future augmentation du PNB. Le projet économique ayant pour résultat la plus forte croissance annuelle moyenne du PNB devait l'emporter sur les autres. Pour ce faire, Perkins décrit la « méthode Markov de modélisation économétrique » comme ayant été développée sous sa supervision par un mathématicien du Massachusetts Institute of Technology, le titulaire d'un doctorat Nadipuram Prasad, pour soi-disant prévoir l'impact d'un investissement infrastructurel sur le développement économique. L'avantage de convaincre par des calculs complexes est que seul un économètre doué et ayant du temps devant lui pourrait contester une affirmation issue de cette méthode. Perkins dénonce la nature trompeuse du PNB : celui-ci peut croître même s'il ne profite qu'à une seule personne dans un pays. Il peut croître, même si les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent. Même si le fardeau de dettes prive ses plus pauvres citoyens de soins de santé, d'éducation et d'autres services sociaux durant des décennies.

http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Perkins

bonjour , lire aussi " confessions d ' un banquier pourri " éditions fayard , bonne journée .

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