Dissertation

Bonjours à tous ! J'ai un sujet de dissertation que je dois faire le plus vite possible mais sur lequel je bloque totalement, j'ai quelques idées en vrac mais rien de bien concret c'est pourquoi je viens ici : HELP PLEASE !

Le sujet est le suivant : Où les historiens s'arrêtent, ne sachant plus rien, les poètes apparaissent et devinent. Ils voient encore, quand les historiens ne voient plus. c'est l'imagination des poètes qui perce l'épaisseur de la tapisserie historique ou qui la retourne pour regarder ce qui est derrière Barbey d'Aurévilly, Une histoire sans nom. Partagez-vous l'avis de Barbey d'Aurévilly selon lequel les écrivains comprennent et représentent mieux l'histoire que les historiens ?

Voila, si vous pouviez m'éclairer sur le sujet ce serait vraiment sympa de votre part ! Merci d'avance.

bonjour , les historiens établissent des choses concrétes et tentent de reconstituer des événements historiques avec des documents d ' époques recoupés entre eux et venant de différents témoins . les écrivains ne sont pas tenu à respecter l ' histoire et les faits exactement . les poétes peuvent imaginer une histoire romantique à l ' eau de rose ou méme broder sur les faits historiques . ce n ' est que mon avis . bonne soirée .

je trouve ton sujet très dur

désolé pour l'aide que je ne peux pas te donner...

Quelques idées en vrac¿puisqu'il s'agit d"éclairage!

Les historiens sont comme des marcheurs qui portent sur le dos un projecteur éclairant le chemin parcouru, cela ne présume pas pour autant du chemin restant à faire. Ce qui les passionne ce sont les événements, les bourrasques, les crises, que les sociétés ont surmontés hier, pour essayer de comprendre le présent.

Les poètes sont comme des marcheurs, mais qui espèrent que le chemin restant à faire sera moins dur et moins pénible que celui du moment présent qu'ils vivent.

Les historiens et les poètes ont en commun d'être des guetteurs, l'un regarde vers le passé, l'autre imagine et scrute l'avenir avec un secret espoir.

Merci à vous pour vos réponses !

Ce qui me bloque surtout c'est pour la contradiction, c'est à dire démontrer que les historiens sont plus aptes à raconter l'histoire que les romancier, car pour ça, je n'ai vraiment pas d'idée .. (Or mis ce que vous venez de me suggérer !)

Du côté écrivains, je pensais à ce plan :

I) Certains écrivains représentent l'histoire de manière plus convaincante

1) Des écrivains ultra-documentés. De nombreux écrivains, voulant « concurrencer » les historiens se lancent dans la collecte d'informations et de documents historiques avant d'écrire leurs oeuvres.

2) Les écrivains n'hésitent pas à faire état des « dessous » de l'histoire. Là où les historiens passent souvent, par peur de

prendre parti et manquer à l'impératif d'objectivité, les écrivains ne manquent pas de faire état des « dessous » de l'histoire

Je devrais trouver un 3) prochainement et j'aviserais pour la deuxième partie.

Merci encore de vos réponses précédents ! Bonne soirée.

A l'invitation d'Y-S... je m'y colle.

Je ne serai pas tout à fait d'accord avec l'affirmation Barbey d'Aurévilly

L'histoire est imagination et contrôle de l'imagination par l'érudition (Antoine Prost). Elle est à la fois sympathie et vigilance pour et dans les sujets dont on se projette les images. En cela, je ne vois pas l'imagination comme une sorte d'expérience "supra-sensorielle" de l'histoire comme le laisserait entendre le "derrière la tapisserie". L'imagination est en effet nécessaire mais insuffisante à l'histoire, discipline à vertu scientifique. Dans la reconstitution du passé qui tend à la fidélité la plus intime - l'histoire - l'imagination y joue le rôle de l'hypothèse. Mais l'étaie principal de l'histoire reste et demeure les faits.

Bon bon bon... un plan... pffff ^^ Je ferai du bateau :

1/ Apport de l'imagination à l'histoire : combler les trous du savoir, poser des hypothèses...

2/ Limites : l'imagination n'est pas un fait avéré, elle peut tronquer la réalité

Transition : il convient donc de la tempérer en l'ancrant dans le réel

3/ L'histoire est la somme du poète et de l'érudit : en gardant à l'esprit que l'histoire est aussi une narration et que, pour ses besoins, la plume peut et doit parfois prendre certaines libertés avec les faits tant qu'elles n'en tronquent pas l'essence.

Voila :x

Je suis tout à fait d'accord avec toi et je vais probablement beaucoup m'en inspirer ! et je te remercie de m'avoir répondu ! je crois que je vais finir par avancer, lentement mais surement, dans cette dissrtation x)

Merci encore !