Aller au contenu

Une intervention européenne en Libye se dessine


Aaltar

Messages recommandés

Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
Une intervention européenne en Libye se dessine

Il y a les déclarations publiques du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, le 6 mars au Caire, estimant qu'une intervention militaire en Libye pourrait avoir "des effets tout à fait négatifs". Mais lundi matin, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valéro, se félicitait que l'ancien ministre égyptien des Affaires étrangères et actuel secrétaire de la Ligue arabe, Amr Moussa, avait, lors de ses entretiens avec son homologue français "confirmé le soutien de la Ligue arabe à une zone d'exclusion aérienne". Laquelle, selon Paris, ne pourrait être activée que sur une décision du Conseil de sécurité des Nations unies. Mais les choses sont en train d'évoluer.

Tout d'abord hostile à l'idée de zone d'exclusion aérienne qui interdirait à tout avion ou hélicoptère des forces fidèles à Kadhafi de voler au-dessus du territoire libyen, Paris n'avait pas donné suite aux déclarations du secrétaire à la Défense américain Robert Gates. Il envisageait cette éventualité dès le 23 février en soulignant que "les Français et les Italiens ont potentiellement plus de moyens d'intervenir rapidement".

La France en première ligne

Reste la question du Conseil de sécurité. On souligne de source militaire que son accord est impossible, en raison du probable veto que ne manqueraient pas d'opposer Moscou et Pékin, hostiles par principe aux interventions militaires étrangères en cas de crise intérieure dans un pays souverain. Mais on indique de très bonnes sources diplomatiques que les agressions avérées du colonel Kadhafi contre sa propre population "ont fait tout basculer". Une résolution du Conseil de sécurité n'est plus tout à fait exclue, et les Français sont désormais en pointe pour faire discrètement avancer les choses, Alain Juppé étant soutenu par son homologue britannique William Hague.

Pour Paris, l'occasion serait excellente de conduire cette opération sur une base exclusivement européenne, sans appui de l'Otan très divisée sur la question. "Mais nous avons mille questions à traiter avant d'arriver à mettre en place cette zone d'interdiction aérienne, surtout s'il faut finalement se passer d'une résolution du Conseil de sécurité", souligne une source diplomatique. Un militaire de haut rang estime, quant à lui, que cette perspective ne serait pas sans risque : "La dernière fois qu'on l'a fait, c'était au Kosovo en 1999. On s'en mord encore les doigts, à cause de la relation avec les Américains : nous n'avions pas de règles d'engagement communes..."

Guerre électronique

En fait, les militaires ne sont pas très chauds. "Il ne suffit pas de dire que l'on veut voir Kadhafi partir, persifle cet officier général. Quel est le but final recherché ? Que voulons-nous défendre ? La Libye... Mais ce pays n'a jamais vraiment existé. Ce n'est qu'un conglomérat de tribus." De fait, la France a bien des chats à fouetter en ce moment. L'Afghanistan n'est pas une mince affaire et mobilise des forces aériennes importantes. Le Liban exige une attention constante, et la Côte d'Ivoire a déjà un pied dans le gouffre. Dans ces conditions, est-il bien utile d'engager le fer en Libye au risque de déclencher une réaction en chaîne incontrôlée ? Comme le souligne ce militaire bon connaisseur des opérations extérieures : "Ces révolutions arabes ne se font pas contre l'Occident. On n'a vu nulle part brûler un drapeau américain, ni même un drapeau israélien. Il serait vraiment dommage d'entrer dans un engrenage, car si on sait comment ça commence, on ne sait jamais où ça s'arrête."

Pendant ce temps, discrètement, l'opération européenne d'interdiction du ciel libyen se prépare. Les Français et les Britanniques comptent s'y lancer, seuls, si les Allemands et les Italiens ne veulent pas les aider. Les moyens à mettre en oeuvre sont en cours de définition. Ils concernent tout d'abord la guerre électronique, d'autant moins difficile à engager que tous les systèmes-radars libyens sont soit de fabrication européenne soit de fabrication russe. Autant dire qu'ils n'ont aucun secret pour les services de renseignements occidentaux qui les neutraliseraient sans même avoir à les détruire. Pour cette mission, les moyens les plus efficaces seraient fournis, dans la zone côtière libyenne, par les équipements spécialisés des navires de la Royal Navy et de la marine nationale ainsi que par les avions radar AWACS de la Royal Air Force et de l'armée de l'air française. Il serait nécessaire d'en mobiliser quatre en permanence pour assurer une mission permanente dans la profondeur du territoire libyen. Et pour l'interdiction aérienne proprement dite, une permanence en vol de ravitailleurs et de deux avions de chasse équipés de missiles air-air serait suffisante. C'est tout dire le peu de cas que font les armées européennes de leur homologue libyenne... Une source de l'armée de l'air connaissant ce type d'opérations explique qu'il ne serait pas utile d'engager de porte-avions, les côtes libyennes étant très proches des bases militaires de Corse et de Sardaigne. Quand on pose la question du délai de mise en oeuvre, négociations diplomatiques comprises, la réponse est claire : "C'est compliqué à mettre en place, mais c'est possible avant la fin du mois de mars !"

Source : le point

Je suis toujours du même avis, pas d'action intempestive et mal contrôlée.

Je comprends le besoin de porter assistance aux populations dans le besoin, mais l'interventionnisme peut être (comme indiqué) une sorte d'engrenage dont on aurait du mal à ne pas se retrouver entrainer par la suite.

Intervenir là, c'est intervenir partout où se sera important, c'est de l'ingérence systématique. Devra t on aussi intervenir en Cote d'Ivoire où la guerre civile se précise, puis ensuite ... etc... etc...

Jeu dangereux comme l'a dit Jupé, qui visiblement aura la considération d'un pion au échec et dont la voix, pourtant en charge des affaires étrangères ne sera pas entendu. Sarkozy fera encore preuve d'autisme et d'amateurisme, scellant pour de bon la maigre considération qu'on peut lui porter.

Pourquoi intervenir ? Pour lui c'est simple : électoralisme. A un an de la prochaine présidentielle tout est fait dans cette optique. S'engager pour une action militaire en Libye sera le couronnement de 5 ans de piètre aptitude autant diplomatique que géostratégique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour .comme disait coluche " certaint s'autorise à penser que ...? " pendent ce temps , kadafi reprend du poil de la bète , bientot , il sera trop tard pour agire . si il gagne sur les rebelles , il ferat une èpuration dans son peuple à la pol-pot .on à vu de quoi il est capable .les libyens fuiront par milliers .il faut choisir , kadafi ou la rebellion ? dans les deux cas , il y à des risques . bonne jounèe .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Obama commence à s'énerver aussi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Le danger, et on en a déjà discuté, c'est d'avoir un Obama en surenchère d'interventionnisme. A 1 an des prochaines présidentielles Us, son bilan est pas terrible et il sait qu'il va être jugé comme trop mièvre sur sa politique extérieure.

Voir les révolutions arabes reprises à des fins électoralistes (France ou USA) me fait tout simplement gerber !

bonjour .comme disait coluche " certaint s'autorise à penser que ...? " pendent ce temps , kadafi reprend du poil de la bète , bientot , il sera trop tard pour agire . si il gagne sur les rebelles , il ferat une èpuration dans son peuple à la pol-pot .on à vu de quoi il est capable .les libyens fuiront par milliers .il faut choisir , kadafi ou la rebellion ? dans les deux cas , il y à des risques . bonne jounèe .

Il gagnera pas face à la rébellion, c'est une évidence, on ne peut pas aller à l'encontre de son Histoire et un peuple en marche ne se stop pas.

L'interventionnisme stupide, celui qui est vendu par les "il faut sauver les gens" (... de leur propre mise en marche) est aveugle de toute perspective sur le moyen terme.

L'humanitaire ne se fait pas à coup de flingue !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, , 59ans Posté(e)
Afarensis Membre 3 752 messages
59ans‚ ,
Posté(e)

L'intervention risque plutôt de se solder par un compromis en vue de lui trouver une sortie "honorable"

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

oui mais

Le danger, et on en a déjà discuté, c'est d'avoir un Obama en surenchère d'interventionnisme. A 1 an des prochaines présidentielles Us, son bilan est pas terrible et il sait qu'il va être jugé comme trop mièvre sur sa politique extérieure.

Voir les révolutions arabes reprises à des fins électoralistes (France ou USA) me fait tout simplement gerber !

Il gagnera pas face à la rébellion, c'est une évidence, on ne peut pas aller à l'encontre de son Histoire et un peuple en marche ne se stop pas.

L'interventionnisme stupide, celui qui est vendu par les "il faut sauver les gens" (... de leur propre mise en marche) est aveugle de toute perspective sur le moyen terme.

L'humanitaire ne se fait pas à coup de flingue !

oui mais , la rebellion n à pas d 'organisation , il lui faurait un chef compètant , un militaire expèrimentè , par exemple .kadafi à une armèe organisèe et une aviation et des merçenaires . du courage et de la dètermination c ' est bien , mais devant des blindès et des avions , c ' est un suicide ? staline à noyè des rebellion dans le sang . en principe , contre des miltaires , la guèrilla est la meilleur arme , mais , dans une règion diffiçe comme en indochine , en algèrie et en aguanistan . ce qui me parais ètrange , c 'est que les bombardiers de kadafi " rate le plus souvent leurs cibles . parfois , pour imposer l 'humanitaire contre des tueurs , les flingues sont nècessaire , presque toutes les rèvolutions çe sont faites à coup de flingue , malheureusement .bonne journèe .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

C'est la position de l'armée qui détermine tout, si ça s'est heureusement relativement bien passé dans les pays voisins c'est que l'armée a pris position près du peuple. Là y a un psychopathe au commande et qui a du pognon, forcément c'est plus difficile, mais c'est le déroulement logique dans un pareil cas de figure, les révolutions tunisienne et égyptienne sont des exceptions dans la manière dont ça s'est déroulé.

Qu'on fasse de l'humanitaire, qu'on fasse de l'encadrement, mais qu'on intervienne pas militairement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour , je suis d ' accord avec toi mais , l ' humanitaire ne peut intervenir dans les zones insècurisèes sans une protection militaire .il ne faut pas croire que par çe qu ' il viennent aider que tout les combattent des deux bors les respecteront car , ils y à aussi des voyoux qui profitent de la confusion pour se servirent et tout les militaires ne sont pas des anges . j ' ai fais la guerre d ' algèrie et je sais que tout peut arriver dans ces combats ou il y à parfois des confusions . bonne journèe .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×