un jour = une histoire

Ah! L'amour. Tout le monde en rêve, beaucoup le connaissent, et bien peu savent vraiment ce qu'il en est. On entend souvent que l'amour est partage, sensualité, et tout ce qui fait une vie de couple plus ou moins ordinaire. Et pourtant, je me demande si c'est cela, si ce n'est pas l'espérance qui nous plait, et non l'instant même où on finit par rencontrer la personne, celle qu'on a cru longtemps attendre, celle qui sera nôtre pour notre courte éternité.

Mais le fait d'être deux ne va-t-il pas à l'encontre même de notre nature, de notre solitude la plus profonde? Si tel est le cas, comment peut-on envisager ce genre d'existence, alors que nous sommes, au final, incapables de l'assumer, de le vivre pleinement, ou comme il faudrait?

En effet, si au départ, chacun fait des efforts, prend sur soi pour accepter les envies de l'autre, cela n'empêche pas de craquer, un jour ou l'autre, et de finir par se retrouver face à la vérité, à la réalité. Les façades, les masques des deux finissent par tomber, cédant place à l'incompréhension, la confrontation, la désillusion, au prix de la souffrance d'avoir été piégé, de ne pas avoir aimé celui qu'on pensait avoir aimé.

On finit par en vouloir à l'autre, comme s'il était responsable, l'unique fautif, alors qu'il n'y a là qu'une nécessité de notre instinct, celle de faire survivre l'espèce, liée à un moyen qu'est l'illusion pour berner la conscience. Au fond, nous sommes tout autant en faute que l'autre, de l'avoir fait croire, et d'y avoir cru.

Pour t'avoir lu et te dire que j'apprécie tes écrits je pense que ...

On finit par en vouloir à l'autre, comme s'il était responsable, l'unique fautif, alors qu'il n'y a là qu'une nécessité de notre instinct,

Qu'il faut dépasser ce cap et savoir se remetre en cause ou comprendre ses envies et désirs et l'aider à les accomplir et s'il ne sont pas tiens et que la personne accepte tes conseils..préserver tout ce que vous avez pu avoir de positif ensemble et devenir les meilleurs amis du monde...cela parait difficile mais pour le vivre...c'est réalisable à condition de prendre beaucoup sur soi mais parce que tu souhaites que cette personne soit heureuse

Modifié le 28 juillet 2011 par beachboy

Et si tout n'était qu'un cheminement vers la fin? Si tout n'avait que pour unique but de nous détruire à mourir sans amour, sans bonheur, sans rien?

"J'veux m'en aller !

J'veux m'en aller !

Je veux pas crever

Dans cette...inhumanité !"

@Jedino

J'ai envie de vous offrir ceci. Ce texte a pris place sur ma page perso, j'y reviens souvent, quand je suis au creux de la vague.

(Et arrêtez d'écouter Saez, enfin, je dis ça, je dis rien, je l'écoute en boucle sur ma compil "réussir son suicide"... :D )

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez, autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d'esprit et les ignorants, ils ont eux aussi leur histoire.

Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.

Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.

Soyez vous-même.

Surtout, n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour car, il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.

Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d'être ici. Et, qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre coeur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

Tachez d'être heureux

Max Erhmann, 1927

Le début me parle, la suite est vraie dans les faits, moins me concernant.

Et saez est, dans le genre, presque gentillet à côté de ce que je peux écouter :D

Mon pessimisme, mon fatalisme que ma mère disait, n'est pas tout à fait réel. Je ne sais qu'écrire ainsi. Je ne pourrais pas raconter de belles histoires, dire de belles choses. Cela n'est pas moi. Non, là où je me sens bien, c'est dans cet univers sombre, possiblement trop, qui parfois me prend et me fend mon état d'esprit, mais qui toujours reste ce qu'il y a de plus fidèle avec ce que je peux être.

Néanmoins, merci pour la lecture, le texte est très beau, et j'apprécie ce genre de lecture, au même titre que les autres, un peu moins rassurantes, moins joyeuses que celle que vous venez de me dédier. M'enfin, faut savoir apprécier de tout, je pense.

Mais, j'aurais envie de dire que c'est ainsi, que tout est fait comme cela doit être, et que, malgré les difficultés, la souffrance ou la douleur, on connait tous des moments de joie, de sérénité et de bonheur, bien que certains semblent jouir d'une vie plus aisée, et que d'autres se voient obligés de ramer longtemps pour arriver à suivre le torrent de la vie.

Pour t'avoir lu et te dire que j'apprécie tes écrits je pense que ...

On finit par en vouloir à l'autre, comme s'il était responsable, l'unique fautif, alors qu'il n'y a là qu'une nécessité de notre instinct,

Qu'il faut dépasser ce cap et savoir se remetre en cause ou comprendre ses envies et désirs et l'aider à les accomplir et s'il ne sont pas tiens et que la personne accepte tes conseils..préserver tout ce que vous avez pu avoir de positif ensemble et devenir les meilleurs amis du monde...cela parait difficile mais pour le vivre...c'est réalisable à condition de prendre beaucoup sur soi mais parce que tu souhaites que cette personne soit heureuse

C'est un sacrifice, en quelque sorte, alors?

En tout cas, si quelqu'un y arrive, et il y en a, ils ont un certain mérite, car il n'est pas facile de s'abandonner pour le bonheur d'un autre.

Et j'apprécie également tes écrits

Modifié le 28 juillet 2011 par Jedino

Je ne le vois pas comme un sacrifice. Tu as aimé une personne plus que tout. Que lui souhaiter de plus que son bonheur et l'aider à l'accomplir à condition que tu ais pu aussi tourner la page après cette période que tu as cité.

C'est ce que je vis...et n'abandonnerai pas ces deux petits êtres qui restent chers à mon cœur.

Au plaisir de vous lire..j'apprécie beaucoup ce topic :)

Chacun est libre de voir la chose comme il entend. Cela doit dépendre pas mal de ce qu'on a connu jusque là. Mais je n'ai pas encore eu des petits êtres, donc il m'est difficile de le penser, ou plutôt de le comprendre parfaitement.

Et puis, je suis un adolescent qui fait sa petite crise :D

Au plaisir de vous lire

Modifié le 28 juillet 2011 par Jedino

Je suis très heureuse de te revoir Beachboy et je te considère plutôt comme un "gentil" petit canard! Bonne continuation et encore plein de belles choses dans ta vie!

Viola, comme toujours, tu sais exactement ce qu'il faut écrire et, j'espère que notre ardent Jedino y puisera de judicieux conseils! Ses problèmes, je crois, s'atténueront au fil des années! Jeunesse et sagesse riment mais ne sont guère compatibles!

Bonne journée à tous...:)

le tri sélectif

En regardant d'un air dubitatif les containers destinés au tri sélectif, je me suis demandée s'il n'en existait pas un pour les humains? un tri, dans les têtes, bien évidemment, mais un tri, tout de même, pour beaucoup! alors, quelques évidences :

- d'un côté les hommes blancs - de l'autre les hommes noirs - de l'autre encore les plus bronzés - les jaunes, les rouges...

- pendant que nous y sommes - d'un côté les hommes - de l'autre, les femmes (ben oui, quelques différences!)

- sur le plan religion! alors, là, c'est le pompon! - d'un côté les croyants (avec tous leurs saints!) - de l'autre les athées...

- sur le plan politique? là, c'est encore très chaud! - d'un côté, la droite - de l'autre, la gauche - et puis tous les extrêmes...

sans doute, encore bien d'autres personnes à classer! ceux qui se disent bons - ceux qui sont (soi-disant!) mauvais...

ceux qui aiment la chasse - ceux qui aiment la pêche - ceux qui aiment les chats - ceux qui aiment les chiens - ceux qui n'aiment pas les animaux...après, on pourrait passer aux différents goûts culinaires, et puis, à ceux qui n'aiment que la mer, d'autres, la campagne, d'autres la montagne, etc...etc...

Je n'en vois plus la fin...ce tri sélectif là , il existe, hélàs dans notre monde! regardez bien, nous le croisons à chaque moment, même si nous ne voulons pas le voir!et bien difficile, dans tout ça de se supporter avec toutes nos différences!

Peut-être que ce tri est fait en réponse à notre si grand besoin d'être unique, différent? Si nous acceptions l'idée d'être comme tout le monde, comme le musulman de Beyrouth ou le noir d'Abidjan, l'agriculteur du Mozambique ou le fonctionnaire islamique français, peut-être ne ferions-nous pas cette recherche incessante pour se sentir loin de ces personnes là, nos "frères", comme dirait un ami africain.

Mais peut-être que cette volonté réside dans la peur d'être qu'une banalité de ce monde, un rien parmi un tout d'une immensité tellement démesurée qu'on s'y sent presque perdu, déboussolé? Ou alors, est-ce une opinion profonde, comme le grand-père, qui détestait ouvertement toutes les "vermines" d'étrangers?

Ce tri est notre gage de survie, un besoin inassouvissable, et qui est vrai, en effet, pour les humains du bout du monde, du patriote le plus engagé, du voisin le plus sympathique. Qu'importe les raisons, on doit se mettre dans l'idée qu'on ne peut pas être comme elle ou lui. On en finirait fou. Ou peut-être enfin en paix?

Enfant, souriant, idiot et insouciant

Je fis le plus horrible des rêves

Il m'est aujourd'hui encore plus effrayant

Car, sortis de son aspect impalpable et immatérielle

Il est devenue réel.

Je me trouvais dans une petite pièce sur mon lit

Où il faisait plus sombre que la nuit.

Me levant, je reconnus ma chambre sans portes et sans fenêtres.

Aucune ouverture sur l'extérieur ne se fit apparaître .

J'ai cherché une sortie avec agitation.

N'en trouvant pas, je finis à bout et me mire à paniquer.

Le rêve était anormalement long,

Je me sentais vivre une réalité.

Je m’effondrais, épuisé sur mon lit saccagé.

En m’éveillant, mon lit était réparé,

Tandis que je me trouvais encore dans cette chambre noir.

Recherchant vainement une sortie, je tombais dans le désespoir.

Rien ne me fit avancer. Je pouvais me forcer de rester éveillé hors de mon lit, je finissais par me réveiller dans ce même lit. Je ne comptais faisais pas attention au temps, je me demandais au début si quelqu'un allait venir...le temps passait...je me demandais si je pouvais manquer...je finis par arracher une planche de mon lit et à vouloir me l'enfoncer dans la gorge. Mais avant que je pu me tuer, je revenais dans ce maudit lit. Un sentiment que je n'avait jamais ressentis avant me montait aux yeux, une extrême frustration me transcendait avec torture, une atroce souffrance que les pleures n'atténuaient plus.

Je fini par me réveiller. Suant et pleurant. Repensant au calvaire que je me suis fais subir.

Je n'ai jamais pu oublier ce sentiment que je n'expliquerais jamais assez.

Pourquoi vous ais-je raconter

Ce cauchemar douloureux ?

Simplement pour imager

Ce sentiment qui est en jeu

Tant de choses restent prisonnières dans mon esprits.

Au moment de leurs donner vie sur le papier,

Elles sont floues, incompréhensibles.

Me manque t-il quelque chose ?

Pourquoi je n'arrive pas à faire ce qu'il y a de plus simple :

Transposer une simple idée, de façon claire sur du papier ?

Pourquoi continuer à s'exprimer si tous ce que j'écris

Ne sont que des brouillons incompris ?

Cette impression d'être prisonnier dans cette chambre

Sans que personne puisse vous entendre...surtout pas vous comprendre.

Malgré mon acharnements pour réussir

Cela fini toujours par un échec.

Je suis alors persuadé

Que je ne pourrais rien y changer

Et que cet horrible handicape

fasse de moi un être à décaper.

C'est ce sentiment. Celui d'être inapte à subvenir à mes envies et à mes désirs. Je le vis en ce moment en n'arrivant jamais à assouvir ce simple besoin de transposer avec justesse et aisance ce que je pense.

J'aurais aimé partager mes histoires et mes pensés. J'aurais voulu me libérer un peu de mes peines, de mes regrets et de mes peurs sur un quelconque support artistique...Je me sent ce soir incapable.

Être condamné à ne pas savoir quoi dire...

Je ne crois pas que je vais continuer à poster ici. Tant que je n'aurais pas quelque choses de plus intéressant que ce que je viens d'écrire en tout cas.

Bonne continuation, c'est toujours un plaisir.

Modifié le 30 juillet 2011 par bizar

bizar , tu restes épicétou quand on entre, on en sort pas

Bon sinon, ça y est je suis en vacance, enfin vacance....je suis chez moi...Encore pas mal de choses à faire, genre ? Ménage, grand nettoyage ( fait en partie) , un peu de peinture encore, ptète bichonner un peu mieux mes hommes, leur préparer des ptis plats dans les grands , prendre le soleil du moins si il veut bien montrer son nez, lire....comme il y a longtemps que j'ai lu, je dois bien avoir un Levy ou autre qui traîne quelque part....me promener , ça aussi , une plombe que je n'ai pas vu la ptite nature qui se donne autour de moi, arrêter de penser un court instant au boulot, les factures, les tracas au quotidien qui ont le don de nous bouffer tout le long de l'année, si le temps pouvait s'arrêter un peu , juste un peu, le temps de reprendre un peu de souffle....

Bizar, tu dis beaucoup pour quelqu'un qui prétend ne pas savoir quoi dire. Peut-être qu'à force de rester dans cette chambre, tu finis par te sentir déboussolé? Néanmoins, je sais qu'on peut sortir de la plus sécurisée de nos prisons : si ce n'est quelqu'un qui vient nous ouvrir la porte, c'est nous, en trouvant la clef. Allez, ne sois pas si dur avec toi-même, et ne te prive pas d'écrire, même si tu peux trouver ça futile ou niais. Il suffit parfois de peu pour s'en sortir.

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Eva, tu souhaites tout le contraire, par rapport à moi. Tu souhaites souffler, profiter un peu de l'instant présent, quand je ne veux que courir, faire passer au plus vite le temps. La routine quotidienne semble ne pas te réjouir plus que ça. Moi, je ne demande pas plus qu'oublier un peu de penser, ou même de réfléchir. L'esprit occupé, et tout perd en difficultés. Autant le travail que n'importe laquelle, d'activités.

Ah, et je n'ai encore jamais lu Lévy. J'en avais eu l'envie, fut un moment déjà, mais je n'ai jamais eu le courage d'aller à la bibliothèque en chercher un. C'est que j'ai encore à lire chez moi, et je souhaite finir ceci avant de commencer d'autres histoires.

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Qu'importe l'histoire qu'on se met à imaginer, elle ne prend sens qu'à partir du moment où on sait la raconter. Si je n'ai jamais été un conteur de talent, je suis plutôt bon comme râleur, comme celui qui ne manque de rien et souffre de tout. Je suis d'un égoïsme sans égal, et on se prend pourtant à m'attacher une quelconque importance. Seulement, je ne me rappelle pas avoir fait souvent un sacrifice, le plus moindre soit-il, pour une personne autre.

Et s'il y a bien des jours où je me donnerais tout entier à aider ceux qui sont démunis, il y a bien aussi les jours suivants où je me morfonds, me désintéresse parfaitement du bien-être d'elle ou lui. C'est néanmoins un rêve futile ou un désir enfantin que de se tuer à tenter de solutionner le malheur des autres. Cela est d'autant plus dérisoire que je ne sais pas même m'aider moi. Comment sauver, rien qu'un peu, quelqu'un de souffrant, quand on est incapable de le faire pour nous?

Ne dit-on pas, au fond, que les questions trop nombreuses tuent les réponses? Ou n'est-ce là qu'un moyen de comprendre que nous ne sommes pas compréhensibles?

Depuis que cette fille m'aime, ou dit m'aimer, je me sens mal. D'autant plus mal que je me sens comme obligé de l'accepter, de lui offrir ce qu'elle attend de moi. Je sais que c'est ce qu'il ne faut pas faire, mais je me sens impuissant lorsqu'on insiste, lorsqu'on va jusqu'à se faire du mal pour y arriver. Mais je me sens mal. Je sais qu'elle souffrira de mon ignorance, de ma résignation. Je crois que le plus dur est de le savoir. Ou peut-être de ne pas y croire? Car c'est bien un retour qu'elle attend. Retour que j'ai finis par lui donner, comme je le peux. Retour hypocrite. Seulement, que faire face à quelqu'un qui vous supplierait de lui mentir?

Au final, je me sens plutôt bien. Je ne dis pas grand chose, mais j'écris tout de même pour rien. C'est surement parce que je crois encore en mes rêves, en ma capacité à gagner pour moi afin de le redistribuer. Je sais bien que tous ceux s'étant promis de donner aux autres une fois qu'ils seraient au plus haut de la société finissent par le garder, de peur de chuter à l'endroit d'où ils se sont extirpés.

A défaut de sauver le monde, d'aider ceux qui en ont un réel besoin, je me contente de me lamenter pour un rien, de me plaindre d'une souffrance qui n'existe que parce que ça m'arrange bien. Est-ce là donc que se trouve mes limites? Difficile à dire. C'est, en tout cas, là où elles ont pris soin de s'installer, idéalement placées à l'endroit où j'aurais le plus de mal à les atteindre de mes propres mains. Elles se trouvent dans cette petite clairière sombre, au plus profond de cette forêt impénétrable qu'est mon esprit, s'éloignant au mieux de tout chemin, et s'isolant dans la plus mince parcelle, dans l'un ou l'autre des imperceptibles coins.

""Eva, tu souhaites tout le contraire, par rapport à moi. Tu souhaites souffler, profiter un peu de l'instant présent, quand je ne veux que courir, faire passer au plus vite le temps. La routine quotidienne semble ne pas te réjouir plus que ça. Moi, je ne demande pas plus qu'oublier un peu de penser, ou même de réfléchir. L'esprit occupé, et tout perd en difficultés. Autant le travail que n'importe laquelle, d'activités.

Ah, et je n'ai encore jamais lu Lévy. J'en avais eu l'envie, fut un moment déjà, mais je n'ai jamais eu le courage d'aller à la bibliothèque en chercher un. C'est que j'ai encore à lire chez moi, et je souhaite finir ceci avant de commencer d'autres histoires.""

Lévy ne plait pas à tout le monde, cet auteur est très fantasque et est très simple en écriture, mais bon , c'est ce qu'il me faut pour décompresser

Oh, pas le souci. Je lis tout. Comme j'écoute toutes les sortes de musique. Tant que je lis. Je ne me fais pas difficile

Bonjour les amis! Toujours un infini plaisir à découvrir vos écrits...

Bizar, quel est donc ce vilain cauchemar qui te perturbe tant! Laisse-le au placard, oublie-le, agrémente tes pensées pour le transformer en un beau rêve bleu...C'est vrai que ce peut être inquiétants les cauchemars et lorsqu'ils reviennent souvent, ils nous accompagnent un bon moment, au réveil! Je crois qu'ils sont le reflet de nombre de nos tourments dans notre subconscient! Quant au fait de ne pas savoir écrire, permets-moi de te dire que tu sais très bien t'exprimer et nous faire partager tes pensées! Ce me semble inconcevable de te voir murer dans le silence! Lâche-toi et reviens vite nous voir!

Evasive, encore un point commun, j'aime beaucoup Lévy! Bien sûr, comme tu dis, ses écrits sont simples et concis, mais j'aime bien, je me sens en osmose avec lui! et puis, il sait, lui aussi, laisser une grande place aux beaux sentiments...et, nos sensibles petits coeurs apprécient (lol)! Profite bien de ton repos, je crois que tu l'as bien mérité! Ecrire quelques mots, par ci, par là, pour nous faire partager tes loisirs, ce ne sera pas considéré comme un travail, n'est-ce pas?

Toi, notre indomptable Jedino, tu es tellement insaisissable que tu n'arrives même pas à te retrouver! Mais tu possédes l'art de t'exprimer avec tant de passion et d'ardeur que tu sais très bien nous faire vibrer au rythme de tes tourments! Il me semble, souvent, à te lire, retrouver ma jeunesse et ses incertitudes! Malgré toute cette tristesse qui te terrasse parfois, tu verras que le temps existe bien (!) et qu'il effacera peu à peu ce qui t'afflige aujourd'hui! Après, bien sûr, il y a toujours d'autres passages, plus ou moins heureux ou malheureux! C'est à nous de savoir faire le tri (le bon, dans ce cas!) et de vivre avec un regard confiant vers l'avenir...

bonne nuit... :)

je voulais savoir... si l'envie m'en prend, puis je inscrire ici ce que j'écris pour une personne ?

enfin, c'est pas dis que je le ferais... mais je tiens a être sur que je puisse le mettre ici :)

pfouah, et je me rencontre que je ferais mieux de passer plus de temps a lire tout ceux qui post ici... ca peut peut être m'aider pour m'exprimer moi même... :)

Bonne continuation a vous tous ! :)

Nan, t'as pas l'droit

Bien sûr que si, et t'as intérêt à en avoir mis un aujourd'hui même, sinon je donne pas cher de ta peau :D

Bonne journée à vous!

Modifié le 31 juillet 2011 par Jedino

C'était un soir, un beau soir, malgré l'absence de la lune. Le ciel était clair, et aucun bruit ne venait déranger cette nuit paisible. Le genre de moment où l'on se sent bien, en osmose avec la nature, où l'on reste admiratif du charme du ciel étoilé. De temps en temps, une question me venait : "Qu'est-ce que la matière noire?", "Qu'est-ce qui se trouve au bout de ce minuscule point là?". Et ainsi, tout se passait pour le mieux, je reprenais vie face à ce paysage aussi mystérieux qu’enjôleur.

Je me sentais si bien que j'en oubliais doucement de penser pour ne faire que regarder. Il me serait difficile de dire combien de temps je suis restais ainsi, mais cela m'importait peu : je voulais profiter au maximum de cet instant magique.

Soudain, je fus surpris par une lueur immense, et pourtant si lointaine. Je n'avais qu'à peine eu le temps de l'apercevoir qu'elle s'en était déjà allée, comme pressée de retourner d'où elle venait. Si court et si beau. Cela était-ce possible? Je commençais à ressentir comme un manque, un étrange sentiment, celui de désirer la revoir encore une fois. Malheureusement, il fallait se faire à l'évidence que cela risquait de ne plus arriver de mon vivant. Et dire que je ne connaissais pas même son nom! Décidément, je n'avais pas de chance.

Stéphou...écris tout ce que tu veux et tout le monde sera ravi si cela peut servir à faire comprendre à ta belle l'amour que tu as pour elle! les pages de ce livre sont à la disposition de chacun et, surtout que personne ne croit qu'il faut être écrivain pour s'exprimer ici! C'est seulement un peu de nos idées, de nos fantasmes, de nos joies, nos chagrins qui viennent s'y ajouter et je suis très heureuse de les partager...

Jeunesse...

Jeunesse insolente

Tu es si insouciante!

Le présent, les années

Savent ne pas compter!

Alors, va de l'avant...

Un jour, les ans

Te feront retourner

Sur ton passé!

Dis-moi, qu'y verras-tu?

Des regards perdus,

Des sourires oubliés!

Parce qu'une vie sans regrets

Cela n'existe pas...

Aujourd'hui, sans tracas

Tu dois croire en l'Avenir,

Même si un jour, tu dois mourir!

Ce matin de 1h40 a 2h30 j'ai écrit.

Et ben, vous savez quoi ? je me suis rendu compte qu'ecrire TOUT ce que j'avais sur le coeur a propos d'une personne ca m'aide...

Mais je dois bien dire que c'est bizarre/étonnant, qu'en 50 minute, j'ai écris tout ca... sans chercher a formuler dans un sens ou dans l'autre... nan, juste ecrire ce qui nous passe par la tête... ca ma fait du bien de le mettre par écrit... et d'une manière que c'est comme si je m'adressais a cette personnes... bon, je vous cache pas qu'a la base j'ai dans l'idée de lui faire pars de tout ca...

Mais voilà, taper au clavier, pendant 50min.. mes joies, mes peine, mes peurs et mes doutes concernant cette personne... ca ma fait du bien d'extériorisé tout ca de ma p'tite tête par écrit...

Écrire toutes mes pensées qui tourbillonnent en moi depuis depuis 3 ans qu'on se connais... enfin, qu'on échange... Toute ces choses que je n'ai pas osée lui dire de peur de blesser... et a cause de cette peur, ces doutes qui se sont inséminer en moi... enfin, je ne suis pas sur que les premier truc soit lié a ses doutes...

M'enfin bref, toujours est il que ca m'a vidé la tête de les écrire...

Mais maintenant, je me demande si c'est bien prudent de lui transmettre tout le contenu de ce Bloc-note... tout en une seule fois ? peut être que c'est trop ?

Mais, je pense que je vais le faire. car je crois que c'est vitale pour le bien être de notre relation... pour que ca puisse continuer...

d'un autre coté, je me dis que c'est parce qu'on se parle pas assez régulièrement... enfin.. je doit bien dire que c'est quelqu'un de discret même quand on parle...

Enfin, je n'ai pas fini de tout écrire... Peut être dois je le faire lire ca a quelqu'un avant... mais jn espéce de "sanctuaire e pense pas que ce soit utile... enfin... je verrais bien...

Et pour ici, j'en garde un peut pour plus tard, se serait pas drôle si je disait plein de trucs en un seul post : Je n'aurez plus rien a vous écrire dans ce topic sinon !

Topic qui, pour moi et comme un espece de "sanctuaire" a ce forum... un coin calme, qui me va a merveille ! :)