un jour = une histoire

comme les hirondelles...

Dans ce nid d'hirondelles, bien façonné comme l'aurait construit un maçon, deux petits piaillaient sans arrêt! Les parents, chacun leur tour, inlassablement, s'envolaient et revenaient leur apporter de la nourriture...

D'ici quelque temps, ces petits, si fragiles, seront assez grands pour partir...ils s'en iront à leur tour, fonder une famille,et continuer le cycle de la vie...

A la réflexion, est-ce que notre vie ne ressemble pas à la leur? Est-ce que nos enfants pour lesquels nous faisons tant et tant, ne s'envolent pas un jour et nous laissent seulement le souvenir de leurs rires, leurs chagrins, leurs espoirs, leurs désirs?

Pourquoi ne sommes-nous pas comme ces hirondelles, sans pensées, sans regrets, avec seulement le besoin de nourrir nos petits, puis de les laisser partir...puisque c'est ça la vie?

L'histoire se passe en 1911 , il y a tout juste 100 ans.Cette année-là , le Tour de France passe déjà dans la région , notamment par Beg ar C'hra à plounévez-Moëdec , au cours d'une étape de plus de 400 km entre Cherbourg et Brest..

A l'époque , pas d'assistance et chacun se débrouille comme il peut pour se ravitailler. Eugène Christophe , l'un des favoris de l'épreuve opte pour l'auberge de la commune pour remplir ses bidons..

Perplexe et ne sachant que donner à ce client pour le moins inhabituel , la jeune serveuse de l'auberge regarde son patron :

"Mets-lui du fort , il en a besoin.."

Et sans le savoir , le coureur reprend la route avec un bidon rempli de .."Gwinardann" une eau-de-vie à 44° !

Passé plounérin , la soif venant , il boit une grande gorgée de ce fameux breuvage .. qu'il revomit aussitôt , les narines en feu .. tant bien que mal , il finira l'étape..

L'année suivante , l'histoire veut que le tour repasse par là , Christophe ne rata pas l'occasion de venir embrasser la serveuse :

"Cette fois , tu me mettras de l'eau de fontaine.."

Eugène Christophe est célèbre pour une autre anecdote ...

En 1913 , dans le Tourmalet , il est fauché par une voiture .. sa fourche est brisée et aucune assistance n'existe , il décide alors de marcher 15 km jusqu'à la forge la plus proche et de réparer lui-même sa fourche .. il terminera 7 ème du tour..

Le tour de France, c'est vraiment une page de notre histoire!

Je me souviens que mon père était un fan de Louison Bobet!

J'écoutais les arrivées à la radio afin de lui communiquer!

C'est toujours à l'honneur, mais je pense que les coureurs n'en bavent pas autant qu'à une certaine époque! Les routes sont plus belles et les étapes moins longues et difficiles!

Cela fait du bien de revenir 100 ans en arrière! Merci Employé communal!

Rectificatif

Euh, en fait les vitesses étaient moindres aussi, ça roulait pas encore à soixante kilomètres/heures dans les pentes ; niveau dopage, le mystère demeure, décemment personne ne souhaite ternir l'image d'Eddy Merckx bien que les fans -et pas les sportifs eux-mêmes- soient presque convaincus de la chose cependant ; j'ai lu le bouquin de Erwan Menthéour un ancien coureur cycliste qui raconte une partie des "coulisses". Je suis étonné personnellement que la Société du Tour de France continue de tourner en dépit de la gangrène par le dopage, qui n'est pas d'hier, probablement à cause de ça aussi.... Pour ne parler que de statistiques, on peut dire qu'il y a les quintuples vainqueurs du Tour, et il y a les autres, Lance Armstrong fut un personnage emblématique de mon adolescence, je peux le dire, bien que je ne sache aujourd'hui s'il a conservé ses victoires (ou rétrogradé à cause de la suspicion de dopage ?) je n'en sais rien et préfère ne même pas m'informer là dessus, qu'un peu de magie demeure après tout......

Oui, Chat000 tu as raison, les conditions ne sont plus les mêmes! ne serait-ce que les vélos qui sont maintenant d'une grande performance technique ! Quant au dopage, j'ai préféré ignorer le problème, problème qui ternit beaucoup d'autres domaines sportifs, d'ailleurs! Armstrong, par exemple! le fait qu'il ait eu un cancer lui a simplement servi d'alibi pour prendre des médocs!

Je me souviens avoir assisté, lorsque j'étais ado, à une arrivée dans ma ville! Il y avait une effervescence formidable, un enthousiasme énorme, et nous nous sentions très admiratifs de tous ces courageux sportifs!

Souvenirs Souvenirs....

Je crois bien il me semble, dans mes souvenirs, que c'est Eddy Merckx lui-même au cours d'une interview que j'ai vue à la téloche qui a dit que compte tenu tous les paramètres : aérodynamisme, vitesses, fréquences des courses, etc, c'était équivalent à son époque. A valence, le Tour est passé une fois il me semble, j'ai assisté à un départ.... à une arrivée du criterium du dauphiné libéré aussi, y a pas si longtemps d'ailleurs, je sortais de pole emploi et je me suis attardé..... mais c'était un contre-la-montre, donc pas de sprint final, dommage..... Vous m'étonnez s'agissant de l'exemplarité, c'est tout de même grâce à ça que j'ai trouvé la force de perdre soixante kilogrammes de poids en l'espace d'une année, j'étais malade de ces images à la télévision, bien que les paysages c'était voila quoi je trouvais, mais la position des coureurs sur leurs machines..... très souvent j'ai roulé en "danseuse", en fait je me suis fait des côtes à 10 pour cent de pente sur dix kilomètres à peu prés (j'en connais une prés de chez moi, assez atroce lorsque j'utilisais le 52 dents, enfin bon), tout le temps en danseuse, une heure comme ça, bon dix kilomètres en une heure.... allez mettons cinquante minutes peut-être lorsque j'étais en forme ; en fait sans ça d'ailleurs je me demande comment on peut admirer.... non parce que faire du vélo de ville pendant cinq kilomètres, pépère, c'est une chose...... sans aller jusqu'à la compétition avec autrui, il y a des choses déjà beaucoup plus dures ; Valence-Lalouvesc aller/retour dans la même matinée, soixante dix bornes au total, la montée de Lamastre, puis surtout la grosse pente à partir de Nozières..... pétard celle la, c'est à ce moment-là que mes parents en bagnole ont réussi à me dépasser (partis une heure plus tard), et j'ai failli me décourager ce jour-là.... Souvenirs souvenirs....

Ces derniers jours m'est venu l'idée de commencer un cahier. Un cahier qui me permet d'écrire à moi-même, peut-être à quelqu'un qui le lira, un jour. Bref, à dire ce que je veux dire. A clarifier mes idées. Les développer. Structurer ma pensée, ma réflexion. L'approfondir. La tester. Un cahier de petits secrets, aussi loufoques que naïfs. Ce n'est pas tant ma vie que j'y conte. Et c'est mieux ainsi. Je pense, en tout cas.

Pourquoi cette soudaine volonté? Je n'ai pas réellement de réponse mais, il semblerait que je sois motivé par sa volonté. Dépendre de quelqu'un est une mauvaise chose. Seulement parfois, on n'a pas le choix.

@ Jedino, je dirai que c'est une excellente idée...J'en ai plein de ces cahiers-là qui encombrent mes tiroirs et parfois, lorsque je les relis, je souris en me disant "c'est moi qui pensais ça!" ...parce que les années qui passent façonnent notre personne suivant nos expériences, nos rencontres, tout ce qui fait "notre vie"...et dans quelques années, tu te diras aussi, peut-être avec quelques regrets, "il était beau ce temps-là!"...

Le tour de France, c'est vraiment une page de notre histoire!

Je me souviens que mon père était un fan de Louison Bobet!

J'écoutais les arrivées à la radio afin de lui communiquer!

C'est toujours à l'honneur, mais je pense que les coureurs n'en bavent pas autant qu'à une certaine époque! Les routes sont plus belles et les étapes moins longues et difficiles!

Cela fait du bien de revenir 100 ans en arrière! Merci Employé communal!

:)

Le facteur...

Ce matin, le facteur m'a apporté la lettre d'une amie...une très belle lettre à l'élégante écriture, aux termes bien choisis comme j'aime les lire! J'ai pris un grand plaisir à sa lecture, puis, je me suis demandée si envoyer des lettres ne devenait pas, peu à peu, dépassé! En effet, j'écris de moins en moins à mes amis, un mail va plus vite! Seulement, cette amie-là ne s'est pas mise à l'ordinateur, et j'ai un peu honte soudain, de m'apercevoir que j'avais oublié de répondre à sa précédente missive!

Il fut un temps où le facteur était un personnage important, autant que le maire, l'instituteur, le curé...Dans ces petits villages, il était attendu, espéré, comme le messager du bonheur! Même s'il n'y avait pas le courrier désiré, il prenait le temps de dire un petit bonjour à chacun, aussi, bien souvent de prendre un verre, pour tailler une petite bavette (comme il disait!). Il repartati parfois, un peu moins d'aplomb sur son vélo, le pauvre...mais c'était pour la bonne cause!

Ne vont-ils pas finir par disparaître tous ces facteurs, victimes du " progrés" de notre monde actuel!!!

Un instant de mal-être (une fois n'est pas coutume!)

Je pleure...

En mon for intérieur

Aucune larme pourtant

Ne déborde réellement

Je ne veux pas faire voir

Mon désespoir...

Je pleure...

Tout au fond de mon coeur

Je sens la déchirure

Pire qu'une brûlure

Un trou béant

Qui ressemble au néant...

Je pleure...

Est-ce ça le malheur?

Comme un étau il serre

Ses griffes me lacèrent

Se referment sur moi

Et je deviens sa proie...

Je pleure...

Nul à cette heure

Ne peut rien pour moi

Même sous le soleil j'ai froid!

Mais...sur mon visage

Voilà que vient l'orage...

Enfin.... enfin...Je pleure...

Je n'essayerai pas d'effacer ces larmes, elles ont besoin parfois d'exister , courage belle dame .....

En voilà un chagrin que j'aperçois ce matin bien que j'écris ceci avec retard.

Ce topic est un petit recueil de pensée, de partage et de liberté. Venir en déposer quelques mots nous apaises et j'en fait usage dés que je le peux. Cela nous fait un peu de bien et je suis bien placé pour le dire (j'en suis pas à une lamentation près )

Merci pour ce centre de partage Colette. On en apprend tout en s'évadant. Ne savant pas quoi dire d'autre, je ne peux que te souhaiter du courage.

"Les maux par les mots, c’est ainsi qu’on guérit."

Mc Solaar

Je découvre ce topic, que maintenant...

Je suis heureuse de lire de si joli textes, et je me ferais un plaisir d'ajouter à vos pages un peu d'e-encre.

Bonne journée, enfin... Fin de journée

Merci Evasive et Bizar...:)

Bienvenue Ninouille...c'est un plaisir partagé! à bientôt, j'espère!

Oui, j'espère aussi que ce topic me redonnera goût à une activité que je pratiquais fort souvent avant, les malheurs de la vie ont fait que j'ai perdu cette inspiration, enfin pas vraiment, ce qui ressortais de mes textes était vraiment morbide, j'ai donc arrêter d'écrire... Je ne sais pas si c'était la bonne solution, je ne sais pas si à l'heure actuelle je serais capable d'écrire sans détruire.

C'est une épreuve de plus, et je ne peut pas fuir eternellement.

Tu sais, Ninouille, écrire nous permet d'évacuer nos chagrins, mais, la vie n'est pas faite que de cela! il y a, fort heureusement des moments de bonheur! donc, c'est bien, je crois, de pouvoir tout partager! Et, ne t'en fais pas, tu ne détruiras pas, pour autant, toute la sympathie qui règne ici!

Je crois que c'est réglé. J'ai trouvé comment je peux m'y retrouver. Ou sombrer complètement. C'est elle. J'ai finis par en dépendre. M'attirer la hantise de qui que ce soit met égal. Tant que cela ne la concerne et ne la touche pas.

Je suis fou.

Lui, il l'aimait, c'était sa femme , on le savait , Elle , l'a t-elle aimé un jour plus que sa propre personne, on ne le saura jamais, mais le doute est là , quand on commence à douter...... Elle aurait pu lui demander la lune, sur un plateau d'argent il lui aurait donné...

Un enfant, elle a toujours refusé de lui donner, ce merveilleux cadeau qui aurait fait de lui un père si comblé, mais il s'est résigné à ne pas devenir père.

Quoi qu'elle aurait pu faire, elle avait raison, même dans ses torts, c'était sa femme, l'a t-elle poussé à commettre l'irréparable ? Ben oui, il a fauté, elle n'a rien fait pour le rattrapper, elle n'a rien fait, en prenant du recul, ça l'arrange bien, elle va pouvoir maintenant , encore et toujours avoir le beau rôle, comme la vie est mal faite, il est bien seul maintenant.....

Tant d'incertitudes...

Qui peut donc se vanter d'avoir toujours été parfait dans sa vie? de n'avoir jamais blessé l'un ou l'autre, à un moment donné? Bien souvent, aveuglés par notre propre inconscience, ce n'est que bien plus tard, que nous nous rendons compte d'avoir agi avec légèreté! Personne n'est parfait, et, je crois bien que nous ne nous rendons pas toujours compte du mal que nous avons, peut-être, fait, à un moment donné de notre existence!

Plus tard, à la lumière d'une réflexion, d'une anecdote ou d'une conversation, nous éprouvons des regrets, en nous souvenant que, nous non plus, nous n'aurions pas du agir ainsi!

Mais, tout cela est passé et ne reviendra pas! Nous n'aurons pas à nous poser la question...à quoi bon des regrets, des "si j'avais su"? Même si nous pouvions revenir en arrière, effacer nos erreurs, nous en commettrions d'autres! parce que l'être humain est ainsi et se laisse, bien souvent, aller à des débordements!