un jour = une histoire

Idées noires...

Désespoir...

Reflets d'un monde

Où la colère gronde!

Peur du devenir!

Peur encore de souffrir!

Pour qui? Pourquoi?

N'aurais-tu pas la foi

En un monde meilleur

Sans peine et sans peur?

Et même si c'est vrai,

Si tu as peur de la réalité,

Oublie qui tu es!

Pense que tu renais

Dans une autre vie

Où le soleil luit

Dans les yeux d'un ami

A l'Infini...

Quelqu'un était là, assis. Il discutait simplement à propos de tout avec une femme pour le moins charmante. Un joyau, à vrai dire, qui attisait de nombreux regards dans la pièce. Une jalousie sourde flottait dans l'air. En réalité, tous les regards se posaient sur elle : c'était un peu le rayon de lumière dans la misère qui s'accaparait ici. Alors, oui, ce quelqu'un tentait, vainement, d'être heureux en échangeant ses paroles contre son coeur. Peu lui importait, au fond, qu'elle soit intéressée par ce qu'il disait, ou qu'elle ait le temps de s'exprimer à son tour. L'essentiel restait de l'embobiner pour profiter d'elle, jusqu'à s'en persuader soi-même, et de continuer à se montrer avec elle en public. La reconnaissance de ses pairs et ses intérêts : voilà autant de raisons de perdre un moment à lui raconter toutes ces niaiseries. Car ce qu'il disait n'avait pas grande valeur. On l'appelait souvent beau-parleur. Mais je ne vous cacherai pas que, parfois, il se convainquait lui même d'être passionnant. Seulement, c'était sans compter sur la rare intelligence de la créature qu'il avait face à lui, et avec qui il s'imaginait déjà faire mille crasseries. Dégoûter les autres, cela devait être l'un de ses passe-temps favoris. Elle avait rétorqué, sans tourner ça en une détestable fourberie, qu'il se trompait, autant sur elle que sur lui. Non moins déçu que vexé au plus profond de son égo, le quelqu'un en question s'était levé, outré, pour les gens heureux, énervé, pour les autres, et s'en était allé : il venait de laisser seule à table la Vie.

J'aime ton histoire Jedino,

Elle m'en rappelle une autre qui, tout en n'étant pas dans le même registre, m'avait interloquée!

Je me promenais sur une petite route de campagne, et, du côté opposé, une voiture s'arrête brusquement, à quelques mètres de moi! Une belle jeune femme en descend, et le conducteur repart à vive allure! Quelques tours de roues plus tard, il jette par la vitre, le sac de la jeune femme et tout son contenu s'éparpille dans la nature! et lui, disparaît...

J'ai alors rejoint la personne et nous avons ramassé ensemble tout le contenu de son sac!

Bien sûr, elle m'a raconté son histoire et m'a fait découvrir un odieux personnage, un mufle qui ne pensait qu'à l'utiliser, lui faire plein de belles promesses, mais au final, ne supportait pas une seule petite contradiction!

Nous sommes reparties chez moi et je l'ai raccompagnée à un arrêt de bus!

Elle devait me donner de ses nouvelles, et surtout me confirmer qu'elle avait rompu avec ce type...????

Mais, la chair est faible, n'est-ce pas? Est-elle allée au bout de sa rupture? Attend-t-elle toujours qu'il change d'attitude?

Je n'en saurais sans doute jamais rien...

Cette inconnue devait te confirmer qu'elle avait rompu avec ce type ???????

Tu t'arroges de drôles de prérogatives sur cette parfaite inconnue , tu fais comme si elle devait te rendre des comptes

L'as-tu remarqué?

Un peu perdue, mais ce n'est pas la première fois,

cependant et en avaçant, ça parait encore plus dur,

rester un peu plus sur moi même, me raisonner , rester sous mon toit,

quel chemin prendre, quel voie emprunter, n'importe, pourvu qu'elle me rassure.

Cette inconnue devait te confirmer qu'elle avait rompu avec ce type ???????

Tu t'arroges de drôles de prérogatives sur cette parfaite inconnue , tu fais comme si elle devait te rendre des comptes

L'as-tu remarqué?

Oh, mais pas du tout, cher ami, elle était tout à fait libre de faire ce que bon lui semblait!

Mais, curiosité sans doute de ma part, j'aurais aimé savoir si, comme elle me l'avait confié,

elle avait eu le courage de rompre avec un individu qui avait si peu de respect pour elle...

Je m'aperçois que les -1 pleuvent sur mes textes...

Peut-être "un ami qui me veut du bien"?

S'il savait combien je m'en fous!!! allez encore 1, histoire de te défouler...

Et puis, qui le force à me lire????

Bises à toi l'invisible....

Qui aime bien, chatie bien Cosette, là , c'est de l'amour fou :D

Qui sommes nous?

Des humains à genoux?

Nous prions, supplions,

Ou alors nous rageons...

Pauvres êtres humains

Ignorant leur destin...

Ne sachant comment faire

Pour aimer et pour plaire!

De quelle ignorance

Est faite notre souffrance?

De l'été à l'hiver,

Tout n'est que misères!

Et pourquoi s'acharner

A vouloir avancer...

Dans ce monde de douleur

Qui fait tellement peur?

Va savoir...

Soucieux, malheureux,

Eperdument amoureux,

Ou bien haineux?

Etes-vous désireux

De connaître les sentiments

Qui passent avec le temps?

Ils vous terrassent parfois

Et vous laissent pantois...

Questionnements,

Embrasements!

Feux d'artifice,

Soudain factices!

Coeurs humains

Bien trop pleins

D'étranges refrains...

Changeants comme les nuages,

Comme les vents, les orages...

A vous de deviner

Où est la Vérité...

11ans,

Le dircteur qui entre dans la classe, perturbé. Son regard se pose directement sur moi tendis qu'il avance jusqu'au professeur et lui chuchote quelque chose. Hochement de tête de la part de celui-ci qui me fixe maintenant avec une lueur inquiète.

Je suis assis dans le bureau du directeur qui est assit en face de moi, Il essaye de me rassurer, en vain.

Mon père arrive, essoufflé et les yeux rouges. Il nous emmène à l'hôpital. Arrivé là-bas, direction le deuxième bâtiment, deuxième étage.

Une chambre blanche. Des tuyaux reliés à une machine. Un " bip bip " qui résonne dans l'air.

Mes genoux qui touchent le sol, des larmes qui envahissent mes joues à n'en plus finir. Un nom qui sort de ma bouche dans un murmure cassé, celui de ma petite soeur.

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Et hop

Cosette :)

Et bienvenue (?) Tentateur

coucou Jedino

Bravo Tentateur! Triste mais bien écrit...ne t'arrête surtout pas en chemin!

Hello les écrivains et bienvenue à Tentateur ..

Maladresse ..

Le soir est tombé, je viens de clôturer la vérification les devoirs, je me hâte,

le temps m'est compté, je suis encore à la bourre, y'a un anniversaire

à préparer.

Je sors de la maison en courant, ma fille sur mes talons, on s'engouffre

dans la voiture, je roule en direction du supermarché, tout ce monde pffff

la foule et moi ça fait 2, bon pas grave, je file dans le rayon pâtisserie

j'attrape un beau gâteau chocolat pistache, elle va adorer, je la vois déjà

entrain de ce lécher les babines ..

Moi d'un coté, ma fille de l'autre, je prends un article puis 2 puis 3 etc...

mince j'ai pas pris de chariot grrr tout sur les bras, je siffle dans le rayon,

quelques clients se retournent, je leur souris, j'entends ma fille un peu plus

loin me répondre *Maman j'arrive*. on file régler les achats, j'étais venue

pour acheter un gâteau et je ressors avec une dizaine d'articles, allez comprendre.

je suis chargée, direction la ludothèque, envie d'acheter un beau livre pour ma

bouille d'amour, là ils s'offrent à moi, je jubile, j'en prends 1 il est beau, le pose

en prends un autre sympa aussi, mince le gâteau posé sur mon avant bras

m'embarrasse, peux pas feuilleter les bouquins comme je veux, je pose l'entremet

sur le sol, attrape un beau et gros livre, l'ouvre, j'ai trouvé il va lui plaire, pourquoi comment

celui-ci m'échappe des mains et vient subtilement s'écraser sur le gâteau ... :D posé à mes pieds, ma fille s'écrit * MAMAN, c'est pas possible tu en rates pas une* je lui réponds *qui ça moi, pas du tout j'ai rien fait, le fautif c'est lui, en montrant du doigt LE LIVRE* ...

Elle regarde le gâteau et fait la moue, et moi je me mets à rire et lui dit .... *ça nous empêchera pas de le manger* ...

Tentateur : bravo... C'est infiniment juste.

Merci à vous. :blush:

La poésie du monde est l'écho des corps les plus communs. Chanter son hymne se résume donc à regarder autour de soi, à se laisser consumer par la vue de ce spectacle aussi récent qu'ancestral. Oui, je crois que la beauté d'une vie naît dans la terre, et s'élève doucement, semblable à une fleur cherchant une lumière pour s'y blottir.

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Héloïse naît un vendredi 13.

Elle n'est toute seule. 7 mois plus tard, son petit frère jumeau sort de l'hôpital. Chaque vendredi 13 Héloïse porte chance. L'année où elle fête ses treize ans, un vendredi 13, un jeu à gratter rend sa famille millionnaire. A dix huit ans, sa fortune est assurée car elle tire les cartes à ses clients. Tous les sept mois, chaque vendredi 13, elle assoit la fidélité de sa clientèle car la chance est comme une maladie sexuellement transmissible : ses prédictions de chance tombent juste.

A vingt trois ans, Héloïse épouse le président directeur général de la banque qui détient et gère les fonds familiaux. Héloïse est d'ailleurs une des actionnaires principales de l'établissement, enfin bref. Elle a rencontré son époux en se baignant dans la piscine d'un luxueux hôtel de la ville de Las Vegas, la ville des mariages d'un jour, mais c'était un vendredi 13.

Dix ans plus tard, Jacques son époux la trompe de façon régulière avec sa maîtresse, une des premières clientes de son épouse, à qui tout réussit sauf l'amour. Sept mois après la naissance de ses sentiments à l'égard de Jacques, Antoinette -aucun besoin de rechercher la raison des déboires de sa vie amoureuse avec un prénom pareil, enfin bref- décide de tuer Héloïse.

Héloïse décède à l'âge de 33 ans, Jacques perd la banque sept mois plus tard, Antoinette avec laquelle il s'est remarié apprend qu'une tumeur au cerveau ne lui permet un reste à vivre supérieur à la durée de l'année en cours.

Autour d'eux les amis proches évoquent la "malédiction d' Héloïse" l'ancienne célèbre voyante dont l'on raconte que la gravité de son ultime prédiction était responsable du fait qu'elle tentait de traverser la route en dehors des passages cloutés au moment où la voiture conduite par son petit frère jumeau l'a renversée et tuée.

Mais au fond d'eux-mêmes, les infortunés Jacques et Antoinette SAVENT qu'il ne fallait pas tuer la poule aux oeufs d'or! , et que bien mal acquis ne profite jamais, et surtout, surtout, que le vendredi 13 est réputé porter la poisse !

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hop

Cloîtrée, elle est cloîtrée chez elle, elle voudrait en sortir , mais n'en a pas la force, son corps l'abandonne, son esprit est embrouillé. Pour échapper au quotidien si lourd, elle s'endort l'après-midi sur des pensées positives, seuls moyens en ce moment d'échapper à la réalité, ensuite, elle se réveille comme si elle avait fait sa nuit, toute barbouillée, les yeux à peine ouverts.

Elle fait des choses sans importances ça et là, lis un peu, oui elle aime lire, paresse autant qu'elle le peut, il faudra bientôt reprendre le travail, bientôt , elle espère que ses forces lui reviendront. En attendant, elle est cloîtrée, sous son toit, en son corps, mais elle sait que ce n'est que passager, que bientôt elle pourra de nouveau se montrer sous des plus beaux jours, remonter la pente, doucement, mais sûrement.

Ces femmes et ces hommes qui s'aiment, vivent ce qu'ils croient être une belle histoire d'amour, puis qui se retrouvent seuls, face à leur solitude...

drame de la vie moderne où chacun et chacune sont devant un tournant de leur vie! Il leur semble qu'il n'y a plus d'issue, que devant eux se dresse un mur infranchissable!

Est-ce l'hiver qui embrume leurs méninges?

Est-ce ce monde qui ne diffuse, à longueur de journée, que les catastrophes arrivées sur la planète Terre?

Je n'en sais rien, mais quelle morosité partout!

Quel désir d'en finir parfois, alors que, bientôt, nous devrions nous dire, et clamer haut et fort, que les roses refleuriront, que les oiseaux, rescapés du froid, reviendront chanter sous nos fenêtres, et que nous repartirons vers des horizons nouveaux....:)