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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

le destin...

Ce jour-là, elle circulait sur son vélomoteur, à travers une petite route de campagne! elle avait dix-huit ans, un amoureux et se rendait à son travail...elle était heureuse et chantonnait un air à la mode...

Tout-à-coup, une balle la fauche et elle tombe au milieu de la route! une balle venue d'où? on ne le saura jamais! aucun témoin, rien alentour!

Après plusieurs heures, un automobiliste qui passait par là, avertit les secours! ambulance, urgences, etc...et voilà cette jeune fille condamnée à perpétuité à ne plus utiliser qu'un fauteuil roulant! Son amoureux, un ami, vint alors me trouver! Il était âgé de vingt ans, l'aimait beaucoup, mais pas assez pour lui consacrer le reste de son existence! Que pouvais-je lui conseiller? Je n'ai pas su! J'ai pesé le pour et le contre, je lui ai dit de bien réfléchir...mais, il n'est pas revenu sur sa décision...

Voilà! le destin frappe parfois durement, aveuglément...et il suffit d'un rien, de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment!

NB histoire véridique, hélas!

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:la destinée....

adolescent elle se confond souvent, au bout du tunnel, avec une dulcinée, on ne va même pas l'exiger ravissante, juste une amie, une épaule, une longue chevelure soyeuse comme toutes les filles, pas plus, et une tendresse débordante, comme on en a besoin..... et devenus adultes, qu'on le veuille ou non nous désirons toujours la même chose, fondamentalement on ne change pas.... mais la destinée nous réserve souvent des surprises, la destinée se morcelle comme les pièces du puzzle de notre vie, ça se segmente et prend chaque jour de nouveaux sens très différents... telle la destinée de ce soldat inconnu sous l'Arc de triomphe, ou celle de ce gendarme à T** les oies, abattu d'une balle perdue par un chasseur qui maniait le fusil en dehors de la période.... si bien que n'existent pas vraiment de règles pour mener nos existences, c'est ainsi !

Modifié par morphee_
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Des humains ici, des humains là, des humains partout. A chaque coin de rue, j'ai l'impression d'en croiser. J'en fais une overdose. Je croise que c'est vrai. Ils sont partout, ils sont géants. Ils me regardent de haut, passent devant moi, mais je n'existe pas. Comme si mon corps fébrile est invisible, indiscernable. Pourtant, je suis là. Pas pour eux. Je suis sans importance. M'écraser les laisse indifférent. Pis, ils jouissent d'un plaisir certain à le faire. Ils me dégoutent vraiment. Si j'en avais la force, je les tuerais tous un par un. Et encore, ils ne mériteraient pas cette attention là. Ils sont méprisables. Ils mériteraient plus que la mort. En tout cas, c'est mon humble avis. Je dois être aveuglé par mon vécu, ma colère. En même temps, qui ne le serait pas? Qui?! Dites-le moi. Allez, essayez donc de me faire croire que personne, à ma place, ne voudrait les étriper de ses propres mains, les faire souffrir comme ils l'ont fait pour de nombreux copains, frères et sœurs à moi. Ce sont des assassins, vous comprenez. Alors nécessairement, je suis plus que remonté contre eux. Si vous étiez insecte, vous comprendriez.

Quelque chose me dit que nous le pouvons : "l'homme est un roseau pensant".

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
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Pauvre corps...

Il est là, sans ressources, mais suffisamment pour combattre tous les méfaits, corps en souffrance, on ne peut plus rien pour lui, sinon cette attente de voir le miracle passer.... Pauvre vieux, mais pas tant que ça , il s'est laisser aller , il s'est empoisonné , un seul recours possible mais pas maintenant, pas assez encore foutu dans sa carcasse. Petits maux s'installent , jour après jour, mais on ne peut rien y faire , pas assez de force pour cela, état déplorable de son enveloppe, mais assez pour survivre.

Pauvre chair , se plissant à merveille, prenant 10 ans de plus à chaque tracas, bientôt , on ne le reconnaîtra plus, un peu plus jaunit de ce poison, presque un bronzage parfait !

Pauvre corps, seulement l'accompagner, lutter avec lui, ses pensées combattent le sens que la vie lui donne, bientôt , elles abandonneront, bientôt , elles finiront au fond d'une bouteille, cette amie des mauvais jours, ce soutien si destructeur, ce poison dont il ne s'en passe, il finira par se suicider sous son goût de liberté.....

Pauvre corps......

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

des insectes...

c'est ça! nous sommes des insectes qui nous prenons pour des aigles,

des aigles si puissants qui peuvent survoler le monde

et fondre sur leurs proies avec acharnement!

pauvres humains qui croient que le pouvoir est à portée de mains...

alors, qu'il suffit d'un tout petit rien

pour faire d'eux de pauvres pantins...

une pierre qui obstrue leur chemin,

un virage trop brusque, un ciel qui s'obscurcit,

et les voilà redevenus ces tout petits insectes

qui seront tués d'un revers de main...

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:des corps...

c'est ça ! nous sommes des corps qui faisons la vie, l'amour -sauf moi j'ai besoin de préciser-, la sieste (des fois), et pis faut bien faire marcher les machines, un corps c'est tout à fait l'idée que je me fais de moi-même par exemple à la sortie de la voiture de l'auto-école avec laquelle je prends des leçons, croyez le ou non ça fait tout drôle quand on repose le pied par terre, sur le bitume, j'imagine ce que ressentent les pilotes de chasse, les pilotes de ligne, les pilotes d'essai, quand je rentre chez moi jouer avec mes couteaux -en effet j'éprouve une fascination pour ces choses qui coupent, mais ce serait trop long à expliquer, seuls les japonais à la rigueur pourraient comprendre- et mes fourchettes au-dessus d'une assiette de nourriture bien méritée après tous ces efforts....

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

et pourtant...

c'est l'histoire d'une femme qui ne s'aimait pas!

elle pensait qu'elle n'était pas assez belle, que le bonheur, jamais, ne viendrait vers elle!

et pourtant...

un jour, il y eut ce déclic, cette rencontre fortuite à laquelle elle ne s'attendait pas...

un jour, comme ça, le destin lui a joué un tour, un merveilleux tour!

et dans ses yeux elle s'est mirée! et devant le regard de l'Amour...

elle s'est trouvée belle en retour...

belle, heureuse, elle n'a plus pensé qu'à vivre et croquer ce fruit

qui n'avait rien de défendu!

c'est ça la vie! un regard suffit pour que toutes les pensées noires s'enfuient...

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
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Mais encore...

Que de gestes, que de frôlements, que de murmures, enveloppée de ces égards, elle s'est abandonnée à ne plus en finir, abandonnée en milieu de nuit, s'est lovée aux sens de cet homme qui ne fait que l'admirer , l'aimer, oui , l'aimer encore et encore, l'aimer pour ce qu'elle n'aime pas d'elle même, l'aimer en ces caprices, l'aimer en ses défauts, l'aimer encore et toujours pour un geste au quotidien, l'aimer pour ses oublis, l'aimer pour ses erreurs.... Mais encore....

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Membre, j'assume ... pas toujours, 91ans Posté(e)
Crumb Membre 2 251 messages
91ans‚ j'assume ... pas toujours,
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J'ai écrit cette histoire sur un autre topic relatif aux pickpokets mais ça place pourrait être ici aussi.

Il y a quelques années, dans le métro parisien, j'ai frappé et immobilisé un jeune homme accusé formellement par une voyageuse de lui avoir subtilisé le portefeuille dans son sac à main.

Arrivé à la station suivante, j'ai invité la voyageuse à me suivre pour porter plainte contre le jeune homme que je maintenais sans trop de peine car il était terrorisé.

La voyageuse m'a répondu qu'elle n'était plus sûre d'elle.

J'ai ressenti, à ce moment là, une violente colère, contre la voyageuse et moi-même, et une honte profonde. Bien sûr, j'ai relâché le jeune homme.

Depuis, quand ce souvenir remonte à ma mémoir, je suis mal à l'aise.

Modifié par Crumb
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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
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C'est normal Crumb, c'est humain d'avoir ce tas d'émotion, cela prouve que tu vis !!!!!! :)

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

ton témoignage Crumb me fait penser à un individu qui, un jour, dans un tram, terrorisait tout le monde, surtout une jeune fille qu'il malmenait un brin! j'ai bien essayé de le calmer, mais il était ivre et je me suis sentie menacée moi aussi! mais ce qui m'a le plus marquée, c'est que les hommes présents regardaient ailleurs et ne sont pas intervenus! heureusement, la jeune fille est descendue à un arrêt...mais, là, vois-tu j'ai trouvé que la lâcheté était vraiment à son comble! même si tu as cru cette personne sur parole, tu as agi avec courage, et ce n'est pas le fait de tout le monde!

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

C'est un pays où tout le monde s'y plait.

Une terre que chacun peut cultiver.

Un air que tout le monde peut inhaler.

Si je me promène au parc, j'y verrai des gens heureux.

Je les regarderai s'amuser autour d'un tourniquet

Et se grimacer tendrement que cela n'est qu'un jeu.

Ils me répondront par l'absence d'un regard chaleureux.

Comprenez qu'ils soient trop occupés avec ce jouet

Qui les rend, croyez-en ma parole, très joyeux.

Si je vais en ville et me laisse accueillir par un banc,

Je verrai que rien n'existe autour de leurs mines dépitées.

J'y entendrai le chant cadencés de leurs pas assommants.

Ils m'assassineront de leurs indifférences cinglantes.

Et si je prends un air hébété devant ces personnes pressées,

Je n'y gagnerai que des yeux évidés et inintéressants.

Ne trouvez-vous pas que la réalité est parfois alarmante?

Au final, qu'importe où je vais, qu'importe que je le veuille,

Personne ne fait attention à ce qui se fait juste à côté.

On préfère immédiatement l'oublier, en faire le deuil.

Cela est bien dommage car, imaginez la pauvre feuille

Vous appelant non loin, dans l'angle d'une porte ou d'un fossé.

Imaginez-là avoir besoin de vous pour revoir son arbre qu'on défeuille.

C'est un pays où tout le monde s'y plait.

Une terre que chacun peut cultiver.

Un air que tout le monde peut inhaler.

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)




oserais-je vous entretenir
de mon être, abrité sous mes airs
de hêtre qui y croit sans mes vers
ô ce soupirail par lequel se mirent
mes dires, je crois bien des rimes
dans leur âtre semblant bien dire
je suis encore là, à la lueur lunaire
à écrire des phrases aux vrais airs
d'emphase malgré lesquelles je va
bien embraser la Lune au pis et va
si ta volonté est assez téméraire,
essayez de faire mieux ! :bo: Modifié par morphee_
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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

sous mon arbre...

Assise là, sous ce majestueux chêne,

Je contemple sans aucune gêne,

Cette nature où fourmillent tant de sortes d'inconnus!

Des insectes, des papillons, des vers nus...

Tout ce petit monde vit!

Tout ce petit monde se détourne de ma vie...

Ils contournent ma présence,

Et avec insouciance,

Vaquent vers je ne sais quelle tâche,

Avec ardeur, sans relâche...

Que suis-je donc, ici, sinon, l'intrus

Qui se permet, sans même être confus,

D'observer, de mâter, de déranger

Un monde d'étrangers...

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:Mais

Hier papa a entubé maman...

Et quand ils en eurent fini...

Après ils m'ont entubé moi si.

Petit dans l'univers( )pourtant

Si minuscule au sein

De mon propre pays c'est pas rien

Tous ces bons moments du passé

{En compagnie de mes amis]

les fourmis les écureuils et es araignées

Amis imaginaires qui me bercent encore

Aux mortes saisons comme en été........

Les feuilles trépassent

Les fleurs fanent....

Il paraît que je fume de l'herbe......

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

la fuite...

il allait, dans une ruelle sombre,

rasant les murs, telle une ombre...

furtivement, se retournant sans cesse...

pour fuir sa détresse...

il marchait, le regard inquiet

tout son être aux aguets...

que fuyait-il donc ainsi?

tous les sens en alerte du moindre bruit!

je l'ai croisé et sa peur m'a effrayée aussi!

avait-il de mauvaises envies,

des idées pas très nettes

qu'avait-il dans la tête?

c'est ainsi que deviennent suspects

des pauvres êtres sans papiers

qui ne savent où aller...

et fuient...désespérés...

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Membre, 30ans Posté(e)
OhByU Membre 80 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Aujourd'hui s'amassent en tas mes pensées dans mes bras. Etant plutôt sot et bien entêté, je ne peux m'empêcher de faire selon ma volonté. J'ai cherché à m'affirmer dans ce foisonnement d'esprit, de lueurs perdues voguant dans un espace lacunaire touché par l'érosion de la réflexion souvent provoquée par un mauvais travail de fond. Je pense, j'agis, je vogue dans un océan de rêves qui me permettent d'imaginer un soleil éclairant mes lettres de sa flamboyante, rougeoyante lumière, l'idée de bien comme le disait Platon dans sa caverne d'illusions qui n'avait pour seule source de lumière sinon celle des ombres projetées sur le mur marquant le fin du tunnel... ces ombres créées par une simple marionnette placée devant un flambeau comme au théâtre elle se donne en spectacle, à l'oeil de celui qui voit juste et celui qui ne voit rien. Malheureusement parfois le soleil s'en-va, le flambeau s'éteint, le froid s'installe, mes doigts s'engourdissant peu à peu me somment d'arrêter mais je ne peux pas. J'écris folie, lubie, envie. Dans l'obscurité j'élague à grand coup de tronçonneuse les racines mouvantes de mes idées qui s'échappent de terre et menacent de m'assaillir pour me recouvrir et m'empêcher de bouger, pour m'emprisonner au fond d'une forêt profonde qui me dévore dans l'ombre des arbres voyeurs entendant ma douleur. Dans un océan d'incertitudes je vogue à contre-sens dans une nuit sombre qui me glace le sang et dérègle mes humeurs, provocant inéluctablement le trouble temporaire de mon âme. Cette âme si chérie, si aimée, délaissée. Il est bon parfois de se retrouver dans l'obscurité car elle nous rapproche de la doxa du néant, du tout, mais surtout du rien. Souvent la Lune est là pour nous éclairer, elle nous aide à suivre les sentiers abandonnées de notre imaginaire, celui qu'on a souvent tendance à négliger. Au fil de l'encre, j'écris ce que me passe par la tête, ce qui me fait vivre aujourd'hui. C'est tellement beau d'écrire! c'est intemporel, ça n'est que des mots mis bout à bout fusionnant pour donner quelque chose, c'est parfois vide de sens. En revenant par le sentier la dernière chose que l'on voit s'imposer à nous à la fin est une énorme masse noir qui cache les rayons lunaires, il s'agit d'une colline qui nous cache de l'éclairante raison pour nous abandonné à la lampe allumée d'une chambre à demi-éclairée avec à coté d'une silhouette à l'apparence humaine les Pensées de Pascal, j'écris au cours de mes idées sans courir après j'aurais bien trop peur de trébucher et de plonger pour m'y noyer.

Modifié par OhByU
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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

oh mais oui, OhByU...c'est beau et c'est bon d'écrire...c'est un bien si précieux qui nous est accordé! et tu sais très bien t'en servir! J'aime te lire, crois-moi et tes pensées n'ont rien d'absurdes, bien au contraire...elles révèlent une personnalité très attachante, un besoin de crier tes envies, tes idées et de te débarrasser d'un mal-être, souvent inhérent à la jeunesse...:bo:

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Membre, 30ans Posté(e)
OhByU Membre 80 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

j'étais en train de réviser ma philo et mes cours de sciences sociales, c'est pour ça :p

eh puis la prépa, c'est dur! mais en même temps je me plains alors que je glande ici c'est un peu bête, mais je suis sot...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Sommes-nous vraiment libre?

Tout dépend déjà par quoi on la définit. Est-elle le fait de pouvoir disposer et affirmer ses propres choix, ou de n'avoir aucune contrainte? L'idéal est de traiter les deux.

Le plus simple étant, à mon sens, le sens négatif du terme, je me permets de commencer par cela. Et il est intéressant de constater une chose : nous ne souhaitons pas tant la liberté, mais seulement de l'être suffisamment pour se penser être libre. Je m'explique. La démocratie, qu'importe comment elle se manifeste, apporte ce qu'elle nomme la liberté. Liberté d'expression. Liberté d'action. Etc. Pourtant, en observant déjà cela, on remarque que cette liberté est limitée par quelques frontières comme la justice, et donc la loi, et la morale. Ce qui, par un raisonnement tout simple, fait de notre liberté quelque chose de limité. Elle n'est donc que partielle. Mais elle est morale. Un mot au sens très fort dans nos esprits, essentiels au bon fonctionnement actuel. La base même d'une éducation qui se veut juste. Néanmoins, bien qu'on puisse effectivement se croire libre, on ne l'est que partiellement. On le sait, d'ailleurs, quand on y songe.

Maintenant, sommes-nous en droit d'affirmer nos choix? Beaucoup vous répondraient que oui. Si vous restez dans le cadre de la loi, tout ira bien. Si vous en sortez, vous aurez affirmé ce choix, mais il sera puni parce que l'ordre moral veut qu'il soit puni. Or, le fait d'être libre de ses choix est, me paraît-il, de pouvoir le faire sans risquer d'être réprimandé par un autre. Notre liberté est donc encore ici partielle.

Il est donc nécessaire d'explorer ce qui, au demeurant, limite tant notre liberté, et la rend, du même fait, inexistante. La loi. C'est un sujet très intéressant, quoi qu'emplis de paradoxe. Elle permet en effet de tuer des animaux tout aussi méritant à la vie que nous, mais interdit toute tentative à l'égard d'un humain. Je trouve ça assez égocentrique de notre part. Pis, injuste pour les bêtes qu'on mange. Je ne dis pas que je suis végétalien. Je ne le suis pas, ce serait donc mentir. Je ne défends pas même les animaux. Ce n'est pas mon truc. Je soulève simplement cette faiblesse. La loi est surement une bonne chose. Pour nous. Seulement, elle devrait faire régner l'égalité entre l'animal et l'homme également. Ce sont, au fond, nos frères et sœurs aussi. Ou alors, il faudrait supprimer cela, et laisser court à la folie humaine. Laisser la morale se débrouiller seule pour suffire à mettre à mal l'acte d'une personne. Car la loi n'est qu'une pâle copie de la morale, idée beaucoup plus forte et plus juste.

C'est en tout cas la seule à pouvoir nous permettre la liberté. Ou peut-être pas même. Car la morale, au même titre que la loi, serait une contrainte, une réduction de notre liberté.

Au final, je ne crois pas en la liberté de l'homme. On en a le sentiment car nous pouvons errer comme on le souhaite, car on peut se dire sans mal que ceci est bien, ou mal. C'est une base à laquelle on se rattache pour se guider tout au long de notre existence. Et on se base de là pour juger de ce qui est juste ou non. Et puis, rassurez-vous : si vous veniez à faire du tort, la justice, main d'action de la loi, serait là pour vous priver de ce que vous pensez avoir : la liberté.

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